Courville-sur-Eure
Courville-sur-Eure est une commune française, située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Courville-sur-Eure | |||||
L'église Saint-Pierre Classé MH (1907)[1]. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Beauce et Perche | ||||
Maire Mandat |
Hervé Buisson 2020-2026 |
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Code postal | 28190 | ||||
Code commune | 28116 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Courvillois | ||||
Population municipale |
2 812 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 253 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 27âČ 03âł nord, 1° 14âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 194 m |
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Superficie | 11,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Courville-sur-Eure (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Illiers-Combray | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | courville-sur-eure.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
- Courville-sur-Eure dans son arrondissement.
- Carte de la commune de Courville-sur-Eure.
Communes limitrophes
Lieux-dits et Ă©carts
- Lancey, Vaujoly, le Tronchet.
Hydrographie
Provenant de l'ouest par Chuisnes, la riviĂšre l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, traverse le sud de la commune pour se diriger ensuite vers l'est et Saint-Luperce.
Voies de communication et transports
Desserte ferroviaire
La gare de Courville-sur-Eure se situe sur la ligne de Paris-Montparnasse Ă Brest.
RĂ©seau routier
La ville est l'extrĂ©mitĂ© de l'ancienne route nationale 820, aujourd'hui D920, reliant BellĂȘme Ă Courville-sur-Eure.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Thimert », sur la commune de Thimert-GĂątelles, mise en service en 1979[8] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 622,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et Ă 19 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 11 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Courville-sur-Eure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Courville-sur-Eure, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 867 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (86,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), zones urbanisĂ©es (15,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), eaux continentales[Note 8] (2,4 %), prairies (1,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Courville-sur-Eure est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondationset sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1995, 1997 et 1999[26] - [24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 65,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (52,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 102 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 525 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 48 %, Ă comparer aux 70 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes suivantes : Curvavilla vers 1030; Curba-villa en 1031; Corbevilla en 1168; Curbevilla en 1258; Courbeville en 1289; Courbville 1463; Corvilla en 1351; Saint-Nicolas de Courville en 1736[29] - [30].
Il s'agit d'une formation toponymique médévale en -ville (ancien français vile) au sens ancien de « domaine rural, village »[29]. Il est précédé de l'adjectif courbe[29] dont l'association avec -ville donne un sens global obscur : que signifie exactement « domaine, village courbe » ?
L'Eure est une riviÚre qui prend sa source dans la région naturelle du Perche et qui coule dans les départements de l'Orne, d'Eure-et-Loir, de l'Eure et de la Seine-Maritime.
Histoire
Ancien RĂ©gime
Lorsqu'en 877 l'hérédité des fiefs fut proclamée par le capitulaire de Quierzy, un ordre social nouveau remplace la société gallo-romaine : la féodalité se constitue. Partout se construisent des chùteaux fortifiés, symboles de la domination féodale : Courville devint une chùtellenie, sous la domination d'un petit seigneur féodal, appelé sire d'abord sous la famille Vieux-pont, puis baron avec les Billy et les Ligneris ; en 1656, la baronnie de Courville est érigée en marquisat lorsque cette seigneurie passe entre les mains des descendants de Sully[30].
Courville fut autrefois entourĂ© de murailles et de fossĂ©s ; on y accĂšde alors par plusieurs portes. Mais ces fortifications ne tardent pas Ă devenir inutiles. Au XIIe siĂšcle, resserrĂ© dans les limites trop Ă©troites de son enceinte, Courville sâagrandit, sa population augmente, sa bourgeoisie commerçante et aisĂ©e obtient des privilĂšges et peut prendre part Ă l'administration locale. Un syndic, nommĂ© pour trois ans, est chargĂ© de faire exĂ©cuter les « ordres du Roy et les ordonnances de Monseigneur l'Intendant et de veiller pareillement Ă tout ce qui pouvait ĂȘtre des intĂ©rĂȘts de la communautĂ© des habitants »[30].
En 1643, un couvent de bernardines, consacré à Saint-Bernard, ouvre à Courville. Face à la faible importance de la communauté, le monastÚre est supprimé en 1748, ses biens répartis entre les autres communautés des environs et l'HÎtel-Dieu, par lettre patentes de Louis XV[31].
Civilement, Courville faisait partie de la généralité d'Orléans et de l'élection de Chartres, religieusement, c'était le chef-lieu d'un doyenné relevant de l'archidiaconé de Chartres[30].
Révolution française et Empire
Par un dĂ©cret du 15 janvier 1790, l'assemblĂ©e nationale divise la France en 83 dĂ©partements, chacun d'eux Ă©tant partagĂ© en district, les districts en cantons et ces derniers en municipalitĂ©s. Le canton de Courville-sur-Eure est compris dans le district de ChĂąteauneuf et composĂ© de douze municipalitĂ©s[Note 9]. Mais la loi du 28 pluviĂŽse an VIII modifie cette organisation ; les districts sont remplacĂ©s par des sous-prĂ©fectures. Puis, l'arrĂȘtĂ© du 29 fructidor an IX, qui rĂ©duit le nombre des cantons, constitue celui de Courville comme il l'est actuellement, en ajoutant quatre communes aux douze prĂ©cĂ©dentes[30] - [Note 10].
Ăpoque contemporaine
Entre le 29 janvier 1939 et le 8 fĂ©vrier, plus de 2 000 rĂ©fugiĂ©s espagnols fuyant l'effondrement de la rĂ©publique espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de LucĂ© et la prison de ChĂąteaudun rouverte pour lâoccasion), 53 villages sont mis Ă contribution[32], dont Courville-sur-Eure[33]. Les rĂ©fugiĂ©s, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont dĂ©sarmĂ©s et retenus dans le sud de la France), sont soumis Ă une quarantaine stricte, vaccinĂ©s, le courrier est limitĂ©, le ravitaillement, s'il est peu variĂ© et cuisinĂ© Ă la française, est cependant assurĂ©[34]. Une partie des rĂ©fugiĂ©s rentrent en Espagne, incitĂ©s par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en dĂ©cembre, 922 ont prĂ©fĂ©rĂ© rester et sont rassemblĂ©s Ă Dreux et LucĂ©[35].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
La commune est jumelée depuis 1987 avec Alveston (South Gloucestershire)[42].
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Alveston[43] | Royaume-Uni | depuis |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[45].
En 2020, la commune comptait 2 812 habitants[Note 11], en diminution de 0,11 % par rapport Ă 2014 (Eure-et-Loir : â0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune possÚde le plus grand collÚge d'Eure-et-Loir en termes de capacité d'accueil. Deux écoles primaires sont aussi présentes, une publique et l'autre privée catholique.
Sports et activités culturelles
Fondation | |
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Couleurs | Blanc et bleu |
SiĂšge |
Rue Pannard, 28190 Courville-sur-Eure |
Président | Serge Juhel |
Sections actuelles | Basket-ball, boxe, Dentelle aux fuseaux, Football, Gymnastique volontaire, Judo, Karaté, Philatélie, Randonnée pédestre Tarot, Tennis et Yoga |
Sections anciennes | Gymnastique et la préparation militaire |
L'association régie par la loi 1901 Amicale courvilloise, fondée le 14 janvier 1913, a pour objet de regrouper des sections ayant pour but la promotion, l'apprentissage, la pratique et le développement de toute activité à caractÚre sportif ou culturel au bénéfice du plus grand nombre possible de pratiquants. à son origine, deux disciplines sont pratiquées : la gymnastique et la préparation militaire[48].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăolienne E. Lebert-Auguste BollĂ©e (1902) d'une hauteur 20 mĂštres, situĂ©e rue Masselin Inscrit MH (1993)[51] ;
- Porte provenant de l'église Saint-Nicolas, aujourd'hui incorporée à l'hÎpital, place Saint-Nicolas Classé MH (1920)[52] ;
- Fresque murale du chĂąteau d'eau.
- Vue aérienne.
- Vue générale.
- Porte provenant de l'Ă©glise Saint-Nicolas.
Personnalités liées à la commune
- Charles-François Panard (1689-1765), poÚte et auteur dramatique, né à Courville-sur-Eure ;
- La salle des fĂȘtes de la ville portant son nom est inaugurĂ©e le 14 mai 1899. Elle est reconstruite au XXIe siĂšcle dans la mĂȘme rue portant son nom[53] ;
- Anne Nicolas Alexandre Texier (1772-1846), homme politique français né à Courville, maire de 1825 à 1832 et de 1835 à 1841, député d'Eure-et-Loir de 1830 à 1834 ;
- Christiane (1924-2018) et Jacques Tarride (1903-1994), acteurs installés dans la commune en 1972 ; à sa mort Christiane Tarride a fait un legs de 4 millions d'euros à la commune pour l'édification d'une salle de spectacle[54].
- Marcel Leturgeon (né en 1924), footballeur né à Courville-sur-Eure, finaliste de la Coupe de France 1951 ;
- Ludovic Sylvestre (né en 1984), footballeur ayant grandi à Courville-sur-Eure ;
- Quentin Minel (né en 1992), handballeur professionnel ayant commencé à Courville-sur-Eure.
HĂ©raldique
Blason | D'argent à dix annelets de gueules ordonnés 3, 3, 3 et 1. |
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Détails | Armoiries de la famille de Vieuxpont. Adopté par la municipalité le . |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Courville-sur-Eure sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- à savoir : Courville, Billancelles, Chuisnes, Dangers, Fruncé, Landelles, Le Favril, Mittainvilliers, Pontgouin, Saint-Arnoult-des-Bois, Saint-Germain-le-Gaillard et Vérigny
- Fontaine-la-Guyon, Saint-Georges-sur-Eure et Saint-Luperce qui faisaient partie du canton de Bailleau-l'ĂvĂȘque supprimĂ© et Orrouer qui appartenait Ă celui dâIlliers-Combray
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « L'église Saint-Pierre », notice no PA00097088, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- Armand Pelé, Courville, Essais historiques, Lafolye, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 155 p..
- M.-Anselme Dimier, 'COURVILLE', in Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques. Paris: Letouzey et Ané, 1956, vol. 13, col. 960, in Brepolis Encyclopaedias
- Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
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- ChĂąteaux en Eure-et-Loir, Charles MĂ©tais, volume 1er, Archives du diocĂšse de Chartres, 1902.
- Fiche personnalité Jean Robert BOUGEARD, sur perche-gouet.net
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- « Pannard, célÚbre courvillois », sur courville-sur-eure.fr (consulté le ).
- "Eure-et-Loir : une comédienne lÚgue 4 millions d'euros à sa commune" sur franceinfo.fr, 18 octobre 2018.