Christiane Sertilange
Christiane Henriette Bourin dite Christiane Sertilange, née le dans le 10e arrondissement de Paris et morte le à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), est une actrice française.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 93 ans) Nogent-le-Rotrou |
| SĂ©pulture | |
| Nom de naissance |
Christiane Henriette Bourin |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Conjoint |
Elle sera connue sous le nom de Christiane Tarride après la fin de sa carrière cinématographique.
Biographie
Christiane Henriette Bourin naît le à Paris au 129 rue du Faubourg Saint-Denis où ses parents, Henri Bourin et Marie-Antoinette Sertillanges, sont coiffeurs. Elle prendra comme nom de scène le nom de sa mère sous une forme orthographiquement simplifiée.
Elle Ă©pouse en novembre 1946 Jean-Charles Berniaud dit Jean Daurand[1] avec qui elle tourne plusieurs films (Le silence est d'or, L'Armoire volante, AllĂ´... je t'aime). Ils divorcent en 1953.
Elle épouse en secondes noces Jacques Tarride en 1960 et elle s'installe avec lui à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir) où ils fondent une troupe de théâtre amateur qu'ils animent jusqu'en 1986[2]. Après le décès de son mari, Christiane Tarride continue à vivre à Courville. Sans descendance, elle lègue à sa mort en 2018 quatre millions d'euros à la commune pour l'édification d'une salle de spectacle dans un délai de cinq ans[2].
Filmographie
- 1945 : J'ai dix-sept ans d'André Berthomieu
- 1946 : Cyrano de Bergerac de Fernand Rivers
- 1946 : Gringalet d'André Berthomieu
- 1947 : Le silence est d'or de René Clair
- 1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim
- 1948 : Sergil et le Dictateur de Jacques Daroy
- 1949 : La Soif des hommes de Serge de Poligny
- 1951 : Les Maîtres nageurs de Henri Lepage
- 1951 : Descendez, on vous demande de Jean Laviron
- 1952 : Allô... je t'aime d'André Berthomieu
Notes et références
- Le Cinéma. Mariage parisien. L'Ordre, 19 novembre 1946, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
- Alain Thibaud, « Qui était Christiane Tarride, qui a légué 4 millions d'euros à la commune de Courville-sur-Eure ? », sur L'Écho républicain, .