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Champrond-en-GĂątine

Champrond-en-GĂątine [ʃɑ̃pʁɔ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Eure-et-Loir, en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

Champrond-en-GĂątine
Champrond-en-GĂątine
L'Ă©glise Saint-Sauveur.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Eure-et-Loir
Arrondissement Nogent-le-Rotrou
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Perche
Maire
Mandat
Éric Legros
2020-2026
Code postal 28240
Code commune 28071
DĂ©mographie
Population
municipale
702 hab. (2020 en augmentation de 13,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č 11″ nord, 1° 04â€Č 35″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 277 m
Superficie 33,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nogent-le-Rotrou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Champrond-en-GĂątine
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Champrond-en-GĂątine
Liens
Site web Site de la mairie

    GĂ©ographie

    Situation

    • Situation gĂ©ographique
    • Champrond-en-GĂątine dans son arrondissement.
      Champrond-en-GĂątine dans son arrondissement.
    • Carte de la commune de Champrond-en-GĂątine.
      Carte de la commune de Champrond-en-GĂątine.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Sur la commune se trouve la source de la riviĂšre le Loir, affluent de la Sarthe, sous-affluent de la Loire.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 740 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Loupe_sapc », sur la commune de La Loupe, mise en service en 1996[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 735 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et Ă  32 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS).

    Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. Les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'Ă©tat de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[14].

    Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[15] : « Arc forestier du Perche d'Eure-et-Loir » (Habitats), d'une superficie de 522 ha[16], lui-mĂȘme Ă©tant inclus dans le site « ForĂȘts et Ă©tangs du Perche » (Oiseaux), d'une superficie de 47 681 ha.

    Urbanisme

    Typologie

    Champrond-en-Gùtine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (54,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,2 %), terres arables (40,5 %), prairies (2,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,5 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Champrond-en-GĂątine est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Loir, le ruisseau de l'Étang Chaud, la VallĂ©e du Gros Caillou et la VallĂ©e de Reuse. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champrond-en-Gùtine.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[26]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 61,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (52,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 315 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 288 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 91 %, Ă  comparer aux 70 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Campus Rotundus in Gastina en 1366[30], ce qui se traduit mot pour mot par « Champ Rond en Gùtine », Champrond en Gùtine au XVIIIe siÚcle[31].

    Un rendez-vous de chasse perdu dans l’immense forĂȘt du Perche, donna naissance Ă  une agglomĂ©ration qui essarta un coin de bois, puis finit par dĂ©gager une vaste clairiĂšre quasi circulaire. Ce fut le « Champ Rond » oĂč s’implanta le futur village.
    « GĂątine » partage le mĂȘme radical que les termes gĂąter et l'ancien français gast « dĂ©sert, inculte ».

    Histoire

    Moyen Âge

    L'histoire de la commune du Xe siÚcle au XIIIe siÚcle, ainsi que celle de Friaize et de Montlandon, était intimement liée aux puissants barons de Chùteauneuf-en-Thymerais. Champrond constituait l'un de leurs principaux fiefs avant que leur lignée ne disparaisse et que leur baronnie dont le domaine couvrait l'ensemble du Thymerais ne soit démembrée.

    La Révolution française

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Champrond-Marat[32].

    Le loup chassé

    Une battue faite dans la forĂȘt de Champrond-en-GĂątine, le 14 avril courant (1871), sous la direction de M. Brissonnet-Texier, rĂ©gisseur de M. le marquis d'Aligre, a produit un assez beau rĂ©sultat : deux loups mĂąles ont Ă©tĂ© tuĂ©s, l'un ĂągĂ© de deux ans, par M. Juillet, garde particulier, l'autre, dĂ©jĂ  vieux de six ans, par M. Hamelin, garde-forestier[33].

    Le variant de la Covid-19 apparu Ă  Champrond-en-GĂątine

    En mai 2021, dans une intervention sur la chaßne de l'IHU Méditerranée Infection, le professeur Raoult déclare que l'élevage de visons de Champrond-en-Gùtine est, à son avis, « la source de cette épidémie et c'est le variant le plus mortel dans le monde de la Covid-19, c'est le plus mortel chez nous et il s'est répandu dans toute l'Europe, c'est un vrai tueur, le pire des tueurs, le pire de ceux que l'on a eu ! »[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1995 ? Pierre Michel DVD
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Éric Legros[35] - [36] Professeur des Ă©coles ou instituteur ou assimilĂ©

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[38].

    En 2020, la commune comptait 702 habitants[Note 8], en augmentation de 13,41 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    900853968904871900929947965
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    829845867826826786726752746
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    716739711633618597584637540
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    530507446430356416464459541
    2015 2020 - - - - - - -
    638702-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La tour d'Aligre.
    Clocher de l'Ă©glise Saint-Sauveur.
    Ancien lavoir du fossé de Champrond.
    Ancien lavoir du fossé de Champrond.

    La tour d'Aligre

    Au XIe siĂšcle, le comte du Perche fait construire un chĂąteau fort Ă  Champrond-en-GĂątine ; les assauts de l'histoire l'ont anĂ©anti. En 1820, le marquis d'Aligre acquiert la grand'maison de Champrond, 159 hectares des forĂȘts de Champrond[16] et de la Magnane, la ferme du Valdon et la tour de Montlandon. Et c'est en 1876, que la filleule de la marquise d'Aligre fait Ă©difier l'actuelle tour d'Aligre, sur les soubassements de l'ancienne tour du chĂąteau fĂ©odal[40] - [41]. Avant la famille d'Aligre, les ruines appartenaient aux Gontaut-Biron.

    « C’est ma mĂšre qui, filleule de la marquise d’Aligre, a posĂ© en 1876, la premiĂšre pierre de la « Tour » de Champrond, propriĂ©tĂ© de la famille d'Aligre et dĂ©pendant du chĂąteau des Vaux.

    Cette tour est situĂ©e sur les ruines d'un ancien chĂąteau fort qui aurait Ă©tĂ© bĂąti vers 1070 par le comte du Perche, seigneur de Champrond, et la base qui subsiste seule actuellement, est en maçonnerie si solide que la pioche aurait Ă©tĂ© impuissante Ă  la dĂ©molir et qu'on dut y renoncer. Ma grand-mĂšre habita cette tour pendant plus de cinquante ans et c’est lĂ  que j’ai passĂ© toutes mes vacances jusqu’à ma dix-huitiĂšme annĂ©e.

    À quelques centaines de mĂštres du bourg, s’étendent les grandes forĂȘts de Champrond et MontĂ©cot. »

    — Docteur SimĂ©on Langlois, mĂ©decin en chef honoraire de l’administration gĂ©nĂ©rale de l’Assistance Publique Ă  Paris en 1973 - Un million de malades[42].

    L'Ă©glise Saint-Sauveur

    L'église Saint-Sauveur présente des éléments des XIIe, XVIIe et XIXe siÚcles.

    Autres lieux et monuments

    • Étang et ancien lavoir du fossĂ© de Champrond

    Arbre remarquable de France

    Le chĂȘne du bois Landry « Les quatre FrĂšres », hauteur 31 m, circonfĂ©rence m, bicentenaire est labellisĂ© « Arbre remarquable de France », privĂ©, en [43] - [44].

    Personnalités liées à la commune

    • Gilles III du Buat, Ă©cuyer, nĂ© 1639, mort 1705, habitait Champrond-en-GĂątine[45]
    • François-Lubin Passard, libraire-Ă©diteur et Ă©crivain, nĂ© Ă  Champrond-en-GĂątine en 1817. Pour le pseudonyme "EugĂšne Le Gai", l'auteur se qualifie parfois de "docteur" et pour "Louis Delanoue", d'avocat[46].

    HĂ©raldique

    Blason de Champrond-en-GĂątine Blason
    ÉcartelĂ© : au 1) d'argent au village au naturel toiturĂ© de gueules, au 2) d'azur au gland d'or feuillĂ© de deux piĂšces de sinople en chevron, au 3) d'azur Ă  l'Ă©pi de blĂ© d'or posĂ© en bande, au 4) d'argent aux cinq ondes alĂ©sĂ©es d'azur ; sur le tout d'argent aux trois chevrons de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bases de données et dictionnaires

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Loupe_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Champrond-en-Gùtine et La Loupe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Loupe_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Champrond-en-Gùtine et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du ministÚre de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Champrond-en-Gùtine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Site Natura 2000 « Arc forestier du Perche d'Eure-et-Loir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Champrond-en-Gùtine », sur Géorisques (consulté le )
    24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    26. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Champrond-en-Gùtine », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
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