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Jules Massenet

Jules Massenet est un compositeur français né le à Montaud (aujourd'hui quartier de Saint-Étienne) et mort le à Paris[1]. Ses compositions étaient très populaires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les opéras de Massenet sont connus pour leur beauté mélodique et pour leur représentation des émotions de l'amour et de la passion. Ses œuvres les plus connues incluent les opéras Manon (1884), Werther (1892) et Thaïs (1894). Sa musique continue d'être populaire et est régulièrement jouée dans le monde entier.

Jules Massenet
Jules Massenet photographié par Eugène Pirou (1895).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière d'Égreville (d)
Nom de naissance
Jules-Émile-Frédéric Massenet
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Fratrie
Auguste Massenet (d)
Conjoint
Ninon de Gressy (d) (à partir de )
Enfant
Juliette Massenet (d)
Œuvres principales
signature de Jules Massenet
Signature

Biographie

Formation

Fils d'Alexis Massenet (1788-1863), polytechnicien, maître de forges et industriel fabriquant des lames de faux à Pont-Salomon, près de Saint-Étienne, et de son épouse, née Adélaïde Royer de Marancour (1809-1875), Jules-Émile-Frédéric est le benjamin d'une famille de douze enfants, son père ayant eu huit enfants d'un premier lit[2]. Sa famille déménage à Paris en 1848, lorsqu'il a six ans et sa mère lui donne ses premières leçons de piano. Il entre à l'âge de onze ans au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris, et y étudie le piano dans la classe d'Adolphe Laurent, l'orgue (classe de François Benoist), le solfège et le contrepoint (classes d'Augustin Savard et François Bazin), l'harmonie (classe d'Henri Reber) et la composition (classe d'Ambroise Thomas). Il obtient un premier prix de piano en 1859 et un premier prix de contrepoint en 1863. Admis à la villa Médicis après avoir remporté le grand prix de Rome en 1863 avec sa cantate David Rizzio, il rencontre à cette occasion Franz Liszt, qui le prend en affection[3] et lui confie quelques élèves de piano, parmi lesquels se trouve Louise-Constance dite « Ninon » de Gressy (1841-1938), que Massenet épouse en 1866, et avec qui il aura une fille unique, Juliette (1868-1935)[4].

Succès

Jules Massenet à l'âge de ses premiers succès.

Jules Massenet regagne Paris et fait jouer son opéra La Grand-Tante en 1867. Son mentor est à l'époque Ambroise Thomas. Il prend part à la guerre de 1870. Il connaît ensuite ses premiers succès, avec la suite symphonique Pompéia, l'oratorio Marie-Madeleine en 1873, et les opéras Don César de Bazan, Le Roi de Lahore. Son éditeur, Georges Hartmann, qui connaît un grand nombre de critiques musicaux, soutient sa carrière.

Il reçoit la légion d'honneur en 1876 (il est Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur en 1899[5]). En 1878, il est nommé professeur de composition au Conservatoire national de musique et de déclamation, et compte Henri Libert[6], Alfred Bruneau, Gustave Charpentier, Ernest Chausson, Georges Enesco, Henry Février, Reynaldo Hahn, Charles Koechlin, Albéric Magnard, Max d'Ollone, Gabriel Pierné, Henri Rabaud et Florent Schmitt parmi ses élèves. Il entre à l'âge de trente-six ans à l'Académie des beaux-arts. C'est le plus jeune des académiciens.

En 1884 est créé à l'Opéra-Comique un de ses ouvrages les plus populaires, Manon, d'après le roman Manon Lescaut de l'abbé Prévost. Ses autres œuvres Hérodiade, Le Cid, Le Jongleur de Notre-Dame, rencontrent la faveur du public, et plus encore, Werther, composé en 1886, créé à Vienne en 1892, d'après Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. Thaïs ne connut le succès qu'une décennie après sa création, en raison de son sujet sulfureux, malgré sa Méditation religieuse pour violon solo au deuxième acte, passée à la postérité sous le nom de Méditation de Thaïs.

Jules Massenet en 1910.

Son Don Quichotte, dont la première a lieu à Monaco en 1910, et dont le rôle-titre est chanté par Chaliapine, connaît un grand succès dès sa création. Cette œuvre est jouée dans le monde entier depuis lors.

Ses journées commençaient à quatre heures du matin, alternant compositions, enseignements et auditions[7]. Il a laissé une œuvre essentiellement lyrique (vingt-cinq opéras), mais aussi pianistique et symphonique. Très sensible aux sujets religieux, il a souvent été considéré comme l'héritier de Charles Gounod.

Tombe de Jules Massenet au cimetière d'Égreville (Seine-et-Marne).

Héritage et dernières années

Plaque au 48 rue de Vaugirard.

L'influence de Massenet se ressent chez de nombreux compositeurs tels que Ruggero Leoncavallo, Pietro Mascagni, Giacomo Puccini ou Claude Debussy dans son Pelléas et Mélisande. Ne dédaignant pas les mondanités (c'est un habitué du salon de Mme Lemaire, ainsi que celui de Marie Trélat par exemple), c'était pourtant au fond un grand mélancolique qui avait besoin d'être amoureux de l'héroïne ou de l'interprète de ses œuvres[8]. Il meurt d'un cancer à l'âge de soixante-dix ans, vraisemblablement à la clinique de la rue de la Chaise (7e arrondissement de Paris), mais son corps est ramené à son domicile au 48 rue de Vaugirard (6e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage. Il est enterré à Égreville (Seine-et-Marne), village où il possédait un château[9].

Jules Massenet est l’arrière-arrière-arrière-grand-oncle[10] des journalistes Béatrice et Ariane Massenet[11].

Élégie était un des thèmes favoris du pianiste de jazz Art Tatum.

Distinctions

Œuvre

Jules Massenet laisse environ 450 œuvres musicales.

Les terminologies utilisées ci-dessous pour caractériser les œuvres (opéra, opéra-comique, drame lyrique, conte de fées, etc.) sont celles employées par Massenet sur les partitions. Les dates indiquées sont celles des créations pour les œuvres représentées ou, à défaut, de composition pour les œuvres inédites.

En 2020-2021, 14 voix lyriques du Québec vont participer à un projet majeur : enregistrer l’intégrale des mélodies de Jules Massenet, soit environ 320 morceaux pour la plupart jamais encore enregistrés[12].

Opéras

Esquisse de décor pour Le Mage par Amable Petit (1891).
  • L'Écureuil du déshonneur, opérette (1858) - perdue
  • Les Deux Boursiers, opérette (1859) - perdue
  • Esméralda, opéra (1865) - inédit, composé à la villa Médicis
  • Noureddin (1865) - inachevé
  • Valéria, opéra (1865) - inachevé
  • La Grand' Tante, opéra-comique (1867) - piano-chant publié
  • La Coupe du roi de Thulé, opéra (1867) - perdu[13]
  • Le Florentin, opéra-comique (1867) - perdu[14]
  • Manfred, opéra (1869) - inachevé
  • Méduse, opéra (1870) - perdu
  • Don César de Bazan, opéra-comique (1872)
  • Les Templiers (1873) - perdu
  • L'Adorable Bel-Boul, opérette (1874) - Lyon: Symétrie, 2018
  • Bérangère et Anatole, opérette (1876) - non publiée
  • Le Roi de Lahore, opéra (1877)
  • Robert de France, drame lyrique (1880) - perdu
  • Hérodiade, opéra (1881)
  • Les Girondins, drame lyrique (1881) - perdu
  • Montalte, drame lyrique (1883) - perdu
  • Manon, opéra-comique (1884)
  • Le Cid, opéra (1885)
  • Esclarmonde, opéra romanesque (1889)
  • Le Mage, opéra (1891)
  • Werther, drame lyrique (1892)
  • Kassya, opéra (1893)[15]
  • Thaïs, comédie lyrique (1894)
  • Le Portrait de Manon, opéra-comique (1894)
  • La Navarraise, épisode lyrique (1894)
  • Sapho, pièce lyrique (1897)
  • Cendrillon, conte de fées (1899)
  • Grisélidis, conte lyrique (1901)
  • Le Jongleur de Notre-Dame, miracle (1902)
  • Chérubin, comédie chantée (1905)
  • Ariane, opéra (1906)
  • Thérèse, drame musical (1907)
  • Bacchus, opéra (1909)
  • Don Quichotte, comédie héroïque (1910)
  • Roma, opéra tragique (1912)
  • Panurge, « haulte farce musicale » (1913) - posthume
  • Cléopâtre, opéra (1914) - posthume
  • Amadis, opéra légendaire (1922) - posthume

Drames sacrés et profanes

  • Louise de Mézières, cantate (1862) - mention honorable au prix de Rome
  • David Rizzio, cantate (1863) - Grand prix de Rome
  • Prométhée, cantate (1867) - perdue[16]
  • Paix et Liberté, cantate (1867)
  • Marie-Magdeleine, drame sacré (1873) puis drame lyrique (1906)
  • Ève, mystère (1875)
  • Narcisse, idylle antique (1877), sur un poème de Paul Collin
  • La Vierge, légende sacrée (1880)
  • Biblis, scène religieuse pour mezzo-soprano, ténor, baryton, chœur et orchestre (1887)
  • La Terre promise, oratorio (1900)

Ballets

  • Le Carillon, légende mimée et dansée (1892)
  • Les Rosati, ballet (1901) - publié en 1902 sous le titre Divertissement pour orchestre
  • Cigale, divertissement-ballet (1904)
  • Espada, ballet (1908)

Musique vocale

  • Suite théâtrale pour récitant, chœur et orchestre (1914) - posthume
  • Suite parnassienne pour récitant, voix et orchestre - composée en 1912

Musique religieuse

  • Messe de Requiem pour soli, chœur, orgue, violoncelles et contrebasse - perdu
  • Ave Maria Stella, motet à 2 voix avec accompagnement de violoncelle (1886)
  • Panis angelicus pour voix solo ou pour trois voix, avec accompagnement d'orgue (1910)

Œuvres symphoniques

  • Ouverture de concert (1863)
  • Fantaisies nos 1 et 2 pour orchestre
  • Suite n° 1 pour orchestre (1863) - composée à la villa Médicis et créée en 1867
  • Visions, poème symphonique (1891)
  • Pompéia, suite symphonique (1866) - non publiée
  • Suite n° 2 pour orchestre dite Scènes hongroises (1871)
  • Suite n° 3 pour orchestre dite Scènes dramatiques (1874)[17]
  • Suite n° 4 pour orchestre dite Scènes pittoresques (1874)
  • Lamento pour orchestre (1875) - dédié à Georges Bizet
  • Suite n° 5 pour orchestre dite Scènes napolitaines (1876)
  • Suite n° 6 pour orchestre dite Scènes de féerie (1881)
  • Suite n° 7 pour orchestre dite Scènes alsaciennes (1882)
  • Parade militaire, morceau de genre pour orchestre (1887)
  • Fantaisie pour violoncelle et orchestre (1897)
  • Concerto pour piano (1902)

Musique de chambre

  • Quatuor pour cordes - perdu
  • Dichetto pour quatuor à cordes, contrebasse, flute, hautbois, clarinette, basson et cor (1872)
  • Pièces pour petit orchestre (1901)

Musique de scène

Musique pour piano

Massenet par Sem.
  • Devant la Madone : Souvenir de la campagne de Rome ; Nuit de Noël (1864)
  • Le Roman d'Arlequin (1866)
  • Improvisations : 20 pièces pour le piano, 3 vol. (1866)(seulement les 7 premières pièces ont été éditées chez Heugel)
  • 10 pièces de Genre, op.10 (1867)
  • Musique pour bercer les petits enfants (1870)
  • Toccata (1892)
  • 2 impromptus pour le piano (1896) : Eau dormante ; Eau courante
  • Valse folle (1898)
  • Valse très lente (1901)
  • 2 pièces pour piano (1907) : Papillons noirs ; Papillons blancs

Musique pour orgue

Mélodies

  • À Colombine (Sérénade d’Arlequin) (Louis Gallet)
  • À la trépassée (Armand Silvestre)
  • À la Zuecca (Alfred de Musset)
  • À Mignonne (Gustave Chouquet)
  • Adieu (Armand Silvestre)
  • L'air du soir emportait (Armand Silvestre)
  • Les Alcyons (Joseph-Antoine Autran)
  • L'Âme des oiseaux (Elena Vacarescu)
  • Anniversaire (Armand Silvestre)
  • Aubade (Gabriel Prévost)
  • Automne (Paul Collin)
  • Berceuse (Gustave Chouquet)
  • Les Bois de pins (Camille Distel)
  • Bonne nuit ! (Camille Distel)
  • Ce que disent les cloches (Jean de la Vingtrie)
  • C'est l'amour (Victor Hugo)
  • Chant provençal (Michel Carré)
  • Comme autrefois (Jeanne Dortzal)
  • Crépuscule (Armand Silvestre)
  • Dans l'air plein de fils de soie (Armand Silvestre)
  • Déclaration (Gustave Chouquet)
  • Élégie (Louis Gallet)
  • Les Enfants (Georges Boyer)
  • Épitaphe (Armand Silvestre)
  • L'Esclave, op. 12 no 1 (Théophile Gautier)
  • Être aimé (Jules Massenet d'après Victor Hugo)
  • Les Femmes de Magdala (Louis Gallet)
  • Feux-follets d'amour (Madeleine Grain)
  • Guitare (Victor Hugo)
  • Le sais-tu? (Stéphan Bordèse)
  • La Lettre (Catulle Mendès)
  • Lève-toi (Armand Silvestre)
  • Loin de moi ta lèvre Qui Ment (Jean Aicard)
  • Madrigal (Armand Silvestre)
  • Les Mains (Noël Bazan)
  • La Mort de la cigale (Maurice Fauré)
  • Musette (Jean-Pierre Claris de Florian)
  • Narcisse à la fontaine (Paul Collin)
  • Néére (Michel Carré)
  • Nocturne (Jeanne Dortzal)
  • Nouvelle chanson sur un vieil air (Victor Hugo)
  • Nuit d'Espagne (Louis Gallet)
  • Les Oiselets (Jacques Normand)
  • Ouvre tes yeux bleus (Paul Robiquet)
  • Pensée d'automne (Armand Silvestre)
  • Le Portrait d'une enfant, op. 12 no 4 (Pierre de Ronsard)
  • Pour qu'à l'espérance (Armand Silvestre)
  • Prélude (Armand Silvestre)
  • Première danse (Jacques Normand)
  • Le Printemps visite la Terre (Jeanne Chaffotte)
  • Puisqu’elle a pris ma vie (Paul Robiquet)
  • Que l'heure est donc brève (Armand Silvestre)
  • Rêvons, c'est l'heure (Paul Verlaine)
  • Riez-vous (Armand Silvestre)
  • Rondel de la belle au bois (Julien Gruaz)
  • Rose de mai (S.Poirson)
  • Roses d’Octobre (Paul Collin)
  • Le Sentier perdu (Paul de Choudens)
  • Sérénade (Molière)
  • Sérénade aux mariés, op. 12 no 2 (Jules Ruelle)
  • Sérénade de Zanetto (François Coppée)
  • Sérénade du passant (François Coppée)
  • Si tu veux, Mignonne (Georges Boyer)
  • Soir de rêve (Antonin Lugnier)
  • Soleil couchant (Victor Hugo)
  • Sonnet (Georges Pradel)
  • Sonnet matinal (Armand Silvestre)
  • Sonnet payen (Armand Silvestre)
  • Souhait (Jacques Normand)
  • Sous les branches (Armand Silvestre)
  • Souvenez-vous, Vierge Marie! (Georges Boyer)
  • Souvenir de Venise (Alfred de Musset)
  • Stances (Adieux) (L. Gilbert)
  • Sur la source (Armand Silvestre)
  • Un adieu (Armand Silvestre)
  • Un souffle de parfums (Armand Silvestre)
  • La Veillée du Petit Jésus (André Theuriet)
  • Le Verger (Camille Distel)
  • La Vie d'une rose, op. 12 no 3 (Jules Ruelle)
  • Voici que les grans lys (Armand Silvestre)
  • Voix suprême (Antoinette Lafaix-Gontié)
  • Vous aimerez demain (Armand Silvestre)

Écrits

  • Mes souvenirs (1848-1912), P. Lafitte et Cie, 1912 - rééd. L'Harmattan, 2006 (ISBN 291495848X) texte en ligne sur Wikisource
  • Mes souvenirs et autres écrits, Jean-Christophe Branger éd., Paris : Vrin, 2017

Hommages

Iconographie

Notes et références

  1. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique, t. 2 : Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 707.
  2. Arbre généalogique d'Alexis Massenet.
  3. Louis Schneider , Massenet, op. cit., p. 31.
  4. Béatrice et Ariane Massenet, « Jules Massenet par ses petites nièces », Au cœur de l’histoire, Europe 1, 19 mars 2012.
  5. Le 14 février 1896, « Cote LH/1778/38 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. (es) Enciclopedia Espasa, Madrid, Espasa-Calpe, , 1452 p. (ISBN 978-84-239-4576-4 et 84-239-4576-6), Appendice n°VI, p. 1185.
  7. Danièle Pistone, « Jules Massenet : à 36 ans, il entrait à l’Académie des beaux-arts ! » , Canal Académie, 30 janvier 2012.
  8. Danielle Porte, « Jules Massenet par ses petites nièces », Au cœur de l’histoire, Europe 1, 19 mars 2012.
  9. Site officiel de la mairie.
  10. En tant que demi-frère du quadrisaïeul (arrière-arrière-arrière-grand-père).
  11. Happy Hour, Canal+, 17 juillet 2012.
  12. Radio-Canada, « 14 voix québécoises réunies pour le plus grand enregistrement lyrique du Canada », Radio-Canada, 18 décembre 2020.
  13. Composé dans le cadre d'un concours, dont le prix fut attribué à Eugène Diaz, et réemployé ultérieurement dans Le Roi de Lahore, Les Érinnyes, Marie-Magdeleine, Ève et La Vierge.
  14. Composée dans le cadre d'un concours, dont le prix fut attribué à Charles Lenepveu.
  15. Œuvre de Léo Delibes (1836-1891), reprise par Ernest Guiraud (1837-1892) et achevée par Massenet
  16. Composée dans le cadre d'un concours dont le prix fut attribué à Camille Saint-Saëns.
  17. Composée avant la suite n° 4 mais créée après en 1875.
  18. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Massenet », p. 109.
  19. Stéphane Detournay : Alphonse Stiénon du Pré : esthète, mécène et homme politique, in : Le Courrier de Saint-Grégoire n°106, revue de l'AMSG, 2022-23/III. https://www.seminaire-tournai.be/images/PDF/Academie_Saint-Gregoire/Courrier_de_Saint-Gregoire/Courrier-106.pdf
  20. « Théâtre Massenet », sur PSS-Archi (consulté le )..
  21. « Disciples de Massenet », Encyclopédie de la musique au Canada.
  22. « (18381) Massenet », sur www.minorplanetcenter.net (consulté le )
  23. Musée Sacem, Jules Chaplain dans les collections.

Annexes

Discographie sélective

Opéras
Œuvres symphoniques
  • Œuvres pour piano, Sylvain Cambreling (dir.), Aldo Ciccolini (piano), orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo, EMI.
  • Suites pour orchestre nos 1 à 7, Jean-Yves Ossonce (dir.) New Zealand Symphony Orchestra - Naxos, 1995
  • Le Carillon, ballet, Richard Bonynge (dir.), New Philharmonic Orchestra - Decca, 1983 (complément = Delibes : Coppélia)
  • Espada, suite de ballet, Georges Sébastian (dir.), Orchestre de l'Opéra de Paris - Forlane, 1953 (compléments : Meyerbeer, Offenbach)
  • Cigale, Richard Bonynge (dir.), New Philharmonia Orchestra - Decca, environ 1990 (attention : toujours pas reporté en CD au 08/07/2020)
Mélodies
  • Poème d'avril, Poème du souvenir, Poème d'hiver, Expressions lyriques (premier enregistrement mondial), Damien Top (ténor) et Alain Raës (piano) - BNL productions, 1992
  • Expressions lyriques, Le printemps visite la terre, On dit, La Lettre, Élégie, Heure vécue, Soleil couchant, La Nuit, La Mort de la cigale, Amours bénis, Poème d'octobre, Sabine Revault d'Allones (soprano) et Samuel Jean (piano) - Timpani, 2012
  • Poème pastoral (première mondiale), Poème d'octobre, Poème d'amour, Poème d'un soir, Poème des fleurs (première mondiale), Damien Top (ténor) et Diane Andersen (piano) - Azur Classical, 2012

Bibliographie

  • Louis Schneider, Massenet, 1/1908, 2/Charpentier, 1926
  • Brigitte Olivier-Cyssau, Jules Massenet : Itinéraires pour un théâtre musical, Actes Sud, 1996 (ISBN 978-2-7427-1018-8)
  • Jean-Christophe Branger, Manon de Jules Massenet ou le Crépuscule de l'opéra-comique, éditions Serpenoise, 1999
  • Anne Massenet, Jules Massenet en toutes lettres, Éditions de Fallois, (ISBN 2-87706-422-0)
  • Le Livret d'opéra au temps de Massenet (actes de colloque), Jean-Christophe Branger et Alban Ramaut éd., Publications universitaires de Saint-Étienne, 2002
  • Joël-Marie Fauquet, « Jules Massenet » in Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-59316-7)
  • Le naturalisme sur la scène lyrique, (actes de colloque), Jean-Christophe Branger et Alban Ramaut éd., Publications universitaires de Saint-Étienne, 2005
  • Figures de l'Antiquité dans l'opéra français : des Troyens de Berlioz à Œdipe d'Enesco, (actes de colloque), Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud éd., Publications universitaires de Saint-Étienne, 2008
  • Présence du XVIIIe siècle dans l'opéra français du XIXe siècle d'Adam à Massenet, (actes de colloque), Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud éd., Publications universitaires de Saint-Étienne, 2011
  • Jacques Bonnaure, Massenet, coll. Classica, Actes Sud, 2011 (ISBN 978-2-330-00217-6)
  • Matthias Auclair, Christophe Ghristi, « La Belle Époque de Massenet», Chroniques de la Bibliothèque nationale de France no 6, janvier-, p. 7 (en lien avec l'exposition organisée à la BNF/Opéra national de Paris)
  • L'Avant-scène opéra, numéros spéciaux consacrés à Werther, Manon, Thaïs, Don Quichotte, Sapho, La Navarraise, Le Cid, Esclarmonde, Grisélidis, Panurge, Hérodiade, Le Roi de Lahore
  • Massenet en des soirs testamentaires par Damien Top, Sylviane Falcinelli, Raffaele d'Eredita, revue Tempus Perfectum no 9, Symétrie, été 2012 (ISBN 978-2-36485-008-8)
  • Ernest Van Dyck et Jules Massenet : un interprète au service d’un compositeur. Lettres et documents, Jean-Christophe Branger et Malou Haine éd., Paris, Vrin, 2014
  • Massenet aujourd'hui : héritage et postérité, Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud éd., Saint-Étienne, Publications universitaires de Saint-Étienne, 2014 ( (ISBN 978-2-86272-654-0))
  • Revue annuelle de l'Association Massenet Internationale : numéros 11, 12, 12bis et 14, coll., sous la direction d'Hervé Oléon, Paris, 2015-2018
  • Hervé Oléon et Mary Dibbern, J. Massenet : Catalogue général des oeuvres, édition bilingue, collection Annotated Reference Tools in Music n° 9, Pendragon Press, Hillsdale, NY, 2016 (ISBN 9781576472200), version numérique révisée et augmentée, www.ebooks.com, 2018.
  • Jules Massenet, Mes souvenirs et autres écrits, recueillis, présentés et annotés par Jean-Christophe Branger, Paris : Vrin, 2017, 346 p.

Iconographie

Partitions

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