Charles Gounod
Charles Gounod est un compositeur français né le à Paris (ancien 11e arrondissement) et mort le à Saint-Cloud (Seine-et-Oise)[1] - [2].
Nom de naissance | Charles François Gounod |
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Naissance |
Paris (France) |
Décès |
(Ă 75 ans) Saint-Cloud (France) |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique romantique |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Antoine Reicha, Jacques Fromental Halévy, Jean-François Lesueur |
Famille | Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman (beau-père) |
RĂ©compenses | Prix de Rome (1839) |
Distinctions honorifiques | Grand officier de la LĂ©gion d'honneur (1880) |
Ĺ’uvres principales
- Faust (1859)
- Mireille (1864)
- Roméo et Juliette (1867)
- Inno e Marcia Pontificale (1869)
- Marche funèbre d'une marionnette (1872)
- Petite Symphonie (1885)
- Le Banc de Pierre
- La Reine de Saba (1862)
Fichier audio | |
« Ô ma lyre immortelle » de Sapho | |
Interprété par Ernestine Schumann-Heink | |
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Biographie
Charles-François Gounod naît place Saint-André-des-Arts à Paris[3] - [4]. Il est le second fils du peintre François-Louis Gounod[5] et de Victoire Lemachois qui s'étaient mariés à Rouen le . Son père meurt en 1823. Pour survivre, sa mère donne des cours de piano. Son fils Charles sera l'un de ses premiers élèves.
Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudie l'harmonie avec Antoine Reicha puis, au Conservatoire de Paris, avec Jacques Fromental Halévy et la composition avec Jean-François Lesueur. En 1839, il remporte le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profite de son séjour à la villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina. De cette époque (1841) date son premier portrait peint connu, par son condisciple Charles Octave Blanchard[6]. En 1842, il découvre Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Mozart, à Vienne, où est exécutée sa deuxième messe avec orchestre.
En 1843, de retour à Paris, il accepte le poste d'organiste et de maître de chapelle de l'église des Missions étrangères de Paris. En 1847, l'archevêque de Paris l'autorise à porter l'habit ecclésiastique. Il s'inscrit au cours de théologie de Saint-Sulpice et va écouter les sermons de Lacordaire à Notre-Dame. En 1848, après les journées révolutionnaires, il renonce à sa vocation sacerdotale et quitte son poste des Missions étrangères.
En 1849, grâce à l'appui de Pauline Viardot, il obtient le livret de Sapho[7] d'Émile Augier qui est créé à l'Opéra le , sans grand succès. Il compose ensuite une musique de scène pour Ulysse de François Ponsard. En 1852, il épouse Anna Zimmerman (1829-1907), fille de Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman.
Il présida les Orphéons de la Ville de Paris, de 1852 à 1860. Il a alors écrit de nombreux chœurs, comme le Vin des Gaulois. En tant que compositeur de la musique sacrée, il assista en 1860 au Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église.
Il compose Le Médecin malgré lui, opéra-comique en 3 actes d'après Molière, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, avec qui il collaborera souvent. L'œuvre est créée au Théâtre-Lyrique le , jour anniversaire de la naissance de Molière. En 1859, son opéra Faust est joué au Théâtre-Lyrique, remportant un succès considérable, avec 70 représentations la première année. En 1860, il écrit deux opéras-comiques Philémon et Baucis et La Colombe. Il crée en 1862 La Reine de Saba, livret de Jules Barbier et Michel Carré, opéra qui s'arrêta au bout de quinze représentations.
Le critique musical de la Revue des deux Mondes, un certain Paul Scudo, écrit sur La Reine de Saba un compte rendu au vitriol resté célèbre : « Nous savons que l'esprit ingénieux mais faible de M. Gounod a le malheur d'admirer certaines parties altérées des derniers quatuors de Beethoven. C'est la source troublée d'où sont sortis les mauvais musiciens de l'Allemagne moderne, les Liszt, les Wagner, les Schumann, sans omettre Mendelssohn ». Il ajoute que si le compositeur devait s'obstiner dans cette voie, il « serait irrévocablement perdu[8]. » En , il fait la connaissance de Frédéric Mistral, qui a accepté qu'un livret soit tiré de son poème Mirèio (Mireille). Il vient s'installer à Saint-Rémy-de-Provence où sa musique s'imprègne de l'atmosphère du Midi. « Je peux tout [...] , écrit-il, dès qu'il n’y a autour de moi ni bruit ni mouvement [...] À Paris, [...] on regarde le silence comme un tombeau. Un tombeau ! Mais c'est un paradis que le silence ! » [9]. L'opéra est créé à Paris au Théâtre Lyrique en et n'obtient qu'un succès mitigé. En revanche, en 1867 pendant l'Exposition universelle, Roméo et Juliette connaît un succès très vif.
En 1870, fuyant l'invasion allemande, Gounod s'installe en Angleterre, où il fait la connaissance de la chanteuse Georgina Weldon (en) avec qui il aura une liaison pendant quatre ans. En 1872 est donné Les Deux Reines de France, drame de Legouvé qui est mal accueilli. Puis est créé au théâtre de la Gaîté, Jeanne d'Arc, drame historique de Jules Barbier, qui ravive le patriotisme français. En 1874, Gounod quitte la Grande-Bretagne. En 1876 est exécutée en l'église Saint-Eustache la Messe du Sacré Cœur de Jésus.
De 1878 à 1893, il habite Paris au coin de l'actuelle place du Général-Catroux et du no 1 de la rue Jacques-Bingen (plaque).
Dans la dernière partie de sa vie, Gounod compose beaucoup de musique religieuse, notamment un grand nombre de messes et deux oratorios La Rédemption (1882) et Mors et vita (1885).
Il meurt le à Saint-Cloud, juste après avoir parachevé son Requiem en do majeur, devenu chant du cygne[10]. Ses obsèques ont lieu dix jours plus tard auprès de l'église de la Madeleine, avec le concours de Camille Saint-Saëns et de Théodore Dubois à l'orgue et de Gabriel Fauré à la tête de la maîtrise, selon leurs fonctions[11]. Par décret daté du 25 octobre, il s'agissait d'obsèques nationales financées par l'État[12]. Fauré dirigea, d'après le vœu de Gounod, la messe grégorienne des défunts[11] (la Missa pro defunctis). Il est inhumé à Paris, au cimetière d'Auteuil[13].
L'auteur-compositeur-interprète Pauline de Lassus, connue sous le nom de scène Mina Tindle, est l'une de ses descendantes[14] - [15]. Dans l'émission La Revue de presse du lundi , le journaliste Jérôme de Verdière fait remarquer à l'invitée Roselyne Bachelot, qui présente une compilation de musiques d'opéras français, qu'il est un descendant du compositeur Charles Gounod.
- Buste de Charles Gounod, 1873 (musée Hébert).
- Portrait de Charles Gounod (Mayer & Pierson) 1875.
- Photographie de Charles Gounod au piano.
- Caricature de Charles Gounod dans Vanity Fair (1879).
- Portrait de Charles Gounod gravé par Henri Othon Brauer pour l'album d'Angelo Mariani vantant son cordial en 1894[16].
- Sépulture au cimetière d'Auteuil.
Ĺ’uvre
Charles Gounod laisse environ 500 Ĺ“uvres musicales.
Ĺ’uvres principales
Gounod est surtout réputé pour ses opéras, principalement :
- Faust, d'après la pièce de Goethe. Marguerite est séduite par Faust après qu'il a vendu son âme au diable. On y entend l’air de Méphisto Le Veau d'or, l'air de Marguerite dit des bijoux — Ah ! je ris —, immortalisé à sa façon par La Castafiore de Hergé[17], le chœur des soldats Gloire immortelle de nos aïeux, la musique de ballet de la Nuit de Walpurgis et le chœur des anges Sauvée, Christ est ressuscité.
- Roméo et Juliette, d'après la pièce de Shakespeare. Les airs les plus connus sont la valse de Juliette, Je veux vivre, et l'air du ténor, Ah ! lève-toi, soleil !
- Mireille d'après le poème en provençal Mireio de Frédéric Mistral.
- Cinq-Mars, Une conjuration sous Louis XIII, sur un livret de Paul Poirson et de Louis Gallet, librement adapté du roman historique d'Alfred de Vigny. L’œuvre fut créée à l'Opéra-Comique le dans sa forme d'opéra dialogué en 4 actes, avec un accueil mitigé : « Si elle n'ajoute rien à la gloire de Gounod, elle ne la diminue pas non plus. » [18] avant d'être remaniée avec des récitatifs chantés et 5 actes. La nouvelle version fut créée à Lyon le . L'œuvre fut reprise en janvier 2015 à Münich, Vienne puis à l'Opéra royal de Versailles, avec notamment Charles Castronovo et Véronique Gens sous la direction d'Ulf Schirmer, puis par l'Opéra de Leipzig en , sous la direction de David Reiland. Deux airs de l'opéra figurent parfois dans les récitals : « Nuit resplendissante » (Princesse Marie de Gonzague) et « O chère et vivante image » (Cinq-Mars).
Il est également l’auteur des œuvres suivantes :
- deux symphonies (1855) : Symphonie no 1 en ré majeur et Symphonie no 2 en mi bémol majeur ; et une Petite symphonie pour neuf instruments à vent (1885) ;
- cinq quatuors Ă cordes ;
- Ave Maria, dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach (non destiné à être interprété dans une église) ;
- Marche funèbre d'une marionnette pour piano (1872), orchestrée en 1879, popularisée à partir de 1955 en raison de son utilisation comme générique des épisodes d'Alfred Hitchcock présente[19] - [20] ;
- Marche pontificale (1869) pour orchestre, qui deviendra l’hymne national officiel du Vatican en 1949[21] - [22] ;
- de nombreuses mélodies sur des poèmes d'Alfred de Musset, Alphonse de Lamartine, Jean-Antoine de Baïf, Théophile Gautier ou Jean Racine, tels que : Venise, Le Soir, Ô ma belle rebelle, D’un cœur qui t’aime, Ma belle amie est morte ou L’Absent dont il a écrit lui-même les paroles ; Noël, sur un poème de Jules Barbier ;
- un Requiem en do majeur, pour chœur et orchestre (œuvre posthume).
Liste des Ĺ“uvres
Période | Titre | Représentation | Type | Détails |
---|---|---|---|---|
Opéras et musiques de scène | ||||
1851 | Sapho | Livret d'Émile Augier. Nouvelle version en 5 actes créée à l'Opéra Garnier en 1884. | ||
1852 | Ulysse | Tragédie en 5 actes de François Ponsard | ||
1854 | La Nonne sanglante | Livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne | ||
1858 | Le Médecin malgré lui | Livret de Jules Barbier et Michel Carré, d'après la pièce-homonyme de Molière. | ||
1859 | Faust | Livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après la pièce de Goethe. Il eut près de 200 représentations avant d'être repris, augmenté d'un ballet, en 1869 à l'Opéra Le Peletier (Paris), puis à l'Opéra Garnier où il atteignit sa 500e représentation en 1887. | ||
1860 | La Colombe | Livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après Le Faucon de Jean de La Fontaine. Repris dans une version en deux actes à l'Opéra-Comique en 1866. | ||
1860 | Philémon et Baucis | opéra-comique en 3 actes | Livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après la fable-homonyme de La Fontaine. Ramené à deux actes en 1876. | |
1862 | La Reine de Saba | Livret de Jules Barbier et Michel Carré. | ||
1864 | Mireille | opéra en 5 actes | Livret de Michel Carré d'après le poème provençal de Frédéric Mistral | |
1867 | Roméo et Juliette | Livret de Jules Barbier et Michel Carré. Après une centaine de représentations, il fut monté dans les capitales belge et autrichienne et demeure à l'affiche des grandes scènes lyrique mondiales. | ||
1872 | Les Deux Reines de France | musique de scène | Drame en quatre actes d'Ernest Legouvé | |
1873 | Jeanne d'Arc | Drame en 5 actes de Jules Barbier | ||
1877 | Cinq-Mars | Livret de Paul Poirson et Louis Gallet, d'après le roman d'Alfred de Vigny | ||
1878 | Polyeucte | livret de Jules Barbier et Michel Carré d'après le drame-homonyme de Pierre Corneille | ||
1881 | Le Tribut de Zamora | livre d'Adolphe d'Ennery et Jules Brésil | ||
1893 | Les Drames sacrés | poème dramatique en un prologue et 10 tableaux, en vers, d'Armand Silvestre et Eugène Morand | ||
Musiques religieuses, instrumentales, symphoniques et vocales | ||||
1842 | Requiem en ré mineur | |||
1853 | Messe à 3 voix en ut mineur « Aux Orphéonistes » | |||
1854 | Tobie (en) (oratorio) | |||
1855 | Messe solennelle en l'honneur de sainte CĂ©cile et deux symphonies
Les Sept Paroles de N.S. Jésus-Christ sur la Croix (pour chœur à 4 voix mixtes) | |||
1862 | Messe à 4 voix d'hommes en sol majeur « pour les Sociétés chorales » | |||
1871 | Gallia | Motet-lamentation pour soprano, chœur et orchestre | ||
1873 | Messe « Angeli Custodes » | |||
1873 | Messe brève pour les morts | |||
1875 | Requiem en fa majeur | |||
1876 | Cantate pour la fête du T-C Frère Libanos[23] | |||
1876 | Messe solennelle du Sacré Cœur | |||
1876 | Messe à la congrégation des Dames auxiliatrices, en ut majeur (messe no 4). Pour 2 voix égales, orgue ou harmonium [révisée vers 1890, par Gounod ?, comme Messe brève no 7, dite « aux chapelles », pour chœur mixte à 4 voix avec parties pour voix solistes] | |||
1882 | La Rédemption (oratorio pour soli, chœur et orchestre, exécuté pour la première fois au Festival de Birmingham en 1882) | |||
1883 | Messe solennelle de Pâques | |||
1885 | Petite Symphonie, pour 9 instruments Ă vent | |||
1885 | Mors et Vita (oratorio pour soli, chœur et orchestre, exécuté pour la première fois au Festival de Birmingham en 1885) | |||
1887 | Messe à la mémoire de Jeanne d'Arc | |||
1888 | Messe chorale sur l'intonation de la liturgie catholique | |||
1888 | Messe de saint Jean | |||
1891 | Saint François d'Assise [Oratorio] | |||
1893 | Messe des morts (Requiem en do majeur) : posthume | |||
1895 | Messe dite « de Clovis » | |||
Morceaux de musique patriotique | ||||
La Statue de la Liberté , cantate créée à l'Opéra de Paris au profit de la souscription pour l'érection de l'œuvre de Bartholdi | ||||
Nombreuses mélodies pour chant et piano, sur des paroles françaises, italiennes ou anglaises qui furent éditées à Paris et à Londres[24]. Citons : Sérénade de Victor Hugo, Le soir d'Alphonse de Lamartine, Venise d'Alfred de Musset. | ||||
Ouvrages littéraires | ||||
1890 | Le Don Juan de Mozart | |||
1896 | MĂ©moires d'un artiste | |||
1875 | Autobiographie de C. Gounod sur la routine en matière d'art (Londres) : ouvrage d'études esthétiques sur la musique, la critique, le public et la propriété des auteurs. |
Distinctions
- Prix de Rome (1839)
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur, le
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur, le
- Membre honoraire de la Royal Philharmonic Society (1869)[25]
- MĂ©daille d'or de la Royal Philharmonic Society (1871)[26]
Hommages
Une ville d'Algérie, créée en 1899 dans le département de Constantine au sud de Guelma a porté son nom : Gounod. Elle est aujourd'hui appelée Aïn Larbi. Des collèges de Saint-Cloud[27] et Canteleu[28] portent son nom.
De nombreuses grandes villes de France (Paris[29], Bordeaux, Toulouse, Nantes, Grenoble, Montpellier, Tourcoing) ont une rue à son nom ainsi que la rue Gounod de Saint-Cloud. Cette dernière était la ville où le compositeur a passé ses dernières années.
Portraits
- Dessins
- Ingres, Rome, 1841, The Art Institute, Department of Prints and Drawings, Chicago.
- Peintures
- Charles Octave Blanchard, Rome, 1841, musée de la vie romantique, Hôtel Scheffer-Renan, Paris.
- Ary Scheffer, Paris, vers 1858 (?), château de Versailles
- Eugen Felix, 1872.
Notes et références
- Actuellement Hauts-de-Seine.
- Mairie de Saint-Cloud, « Acte de décès n° 107 du 19/10/1893 photo 41/50 E_NUM_SCL_D18931893 », sur AD Hauts-de-Seine (consulté le ) : « Charles François Gounod compositeur de musique, membre de l'Institut, Grand officier de la Légion d'honneur décédé hier à 6h25 du matin, à 75 ans. »
- Extrait du registre d'état civil du 11e arrondissement de Paris (1818) : « L'an mil huit cent dix-huit, le dix-huitième jour du mois de juin, trois heures de relevée. Par devant nous, Antoine-Marie Fieffé, adjoint à M. le maire du onzième arrondissement, faisant fonctions d'officier de l'état-civil, est comparu François-Louis Gounod, peintre âgé de soixante ans, demeurant à Paris, place Saint-André-des-Arts, no 11, quartier de l'École de Médecine, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né d'hier quatre heures du matin, susdite demeure, de lui déclarant et de Victoire Lemachois, son épouse, mariés à Rouen (Seine-Inférieure) il y a douze [ans] environ, auquel enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms de Charles-François. Lesdites déclaration et présentation faites en présence de Nicolas Fleury, coëffeur, âgé de cinquante ans, demeurant même maison, premier témoin, et de Michel Waizenegger, tailleur, âgé de quarante-six ans, demeurant susdite demeure, second témoin. Et ont les père et témoins signé avec nous le présent acte de naissance après lecture. Signé : Gounod, Fleury, Waizenegger, Fieffé. » Le registre a disparu lors des incendies de la Commune de Paris de 1871 mais il est cité dans Gounod (1818-1893), sa vie et ses œuvres, d'après des documents inédits, p. 43.
- Un panneau Histoire de Paris lui rend hommage, au croisement avec la rue Suger.
- D'après G. Lenotre, Les Tuileries, page 69, François-Louis Gounod était le fils d'un fourbisseur du roi, logé aux Tuileries.
- Collections du musée de la vie romantique).
- « Sapho : opéra en 3 actes : [Partition chant et piano] », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
- Paul Scudo, « Revue musicale : La Reine de Saba », Revue des deux mondes,‎ , p. 506 et suiv. (lire en ligne)
- Camille Belaigue, « Charles Gounod », Revue des deux mondes,‎ , p. 795 (lire en ligne)
- « Charles Gounod : Masses, requiem », sur www.charles-gounod.com, (consulté le ).
- Hilaire Vallier, Une vie au cœur du XIXe siècle français, Famille chrétienne, 16 juin 2018, p. 41
- Décret n° 27262, le 25 octobre 1893
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Claude-Lorrain », p. 352.
- Jean-Yves Dana, « Mina Tindle, des reflets dans une voix d’or », La Croix, .
- Frédérique Charlot, « Mina Tindle : To carry many talents », Standardsandmore.fr, .
- « Charles Gounod », dans Figures contemporaines tirées de l'album Mariani, lire en ligne sur Gallica
- « Bianca Castafiore, star d’opéra chez Hergé | Philharmonie de Paris », sur philharmoniedeparis.fr (consulté le )
- La Comedie no. 18 ; cité dans Steven Huebner : " Les opéras de Gounod ", p.92
- « Marche funèbre d'une marionnette (Charles Gounod) », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
- « Alfred Hitchcock présente... », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Xavier Maugendre, L’Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Paris, Mardaga,
- « Inno », sur www.vaticanstate.va (consulté le )
- Directeur du Pensionnat de Passy de 1855 Ă 1883.
- Liste des chants avec les paroles.
- Membres honoraires depuis 1826
- MĂ©dailles d'or depuis 1870
- « Collège Gounod », sur Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports (consulté le )
- « Collège Charles Gounod », sur Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports (consulté le )
- « Les rues de Paris | rue Gounod | 17ème arrondissement », sur www.parisrues.com (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Funérailles de M. Gounod, membre de l'Académie le vendredi 27 octobre 1893, Institut de France, Paris, 1893 (lire en ligne)
- Gérard Condé, Charles Gounod, biographie et catalogue complet, Fayard, 2009.
- Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 2-213-59316-7), p. 523.
- Yves Bruley, Charles Gounod, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons », , 176 p. (ISBN 978-2-35884-044-6).
Articles connexes
- Inno e Marcia Pontificale, composé par Charles Gounod, et qui en 1949 a remplacé la Gran Marcia Trionfale comme hymne national du Vatican.
Liens externes
- Site consacré à Gounod
- La musique religieuse de Gounod sur Musica et Memoria
Bases de données et dictionnaires
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) International Music Score Library Project
- (en) AllMusic
- (he) Bait La Zemer Ha-Ivri
- (en) Carnegie Hall
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (en) Discography of American Historical Recordings
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Partitions
- Partitions libres de Charles Gounod dans Choral Public Domain Library (ChoralWiki)
- Partitions sur Cantorion.org.
- Partitions sur le projet Mutopia
- Quelques partitions, dont Polyeucte, version chant et piano sur le site de l'université de Rochester
- Six préludes et fugues pour piano (+ Gavotte pour piano + 15 études préparatoires à Bach d'Alexis Chauvet), éd. Jean-Philippe Navarre, Les Presses du Collège musical, 2016 (ISMN 979-0-707101-01-8).