Opéra royal du château de Versailles
L’opéra royal du château de Versailles est une salle d'opéra construite sous Louis XV à l'extrémité de l'aile nord du château de Versailles (Yvelines).
Coordonnées | 48° 48′ 21″ nord, 2° 07′ 22″ est |
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Architecte | Ange-Jacques Gabriel (1698-1782) |
Inauguration | 16 mai 1770 |
Genèse
Les opéras avant l'opéra
Sous Louis XV, le petit théâtre de la cour des Princes[1] était incommode et ne se prêtait plus aux nouvelles modes. Pour distraire le roi, Madame de Pompadour monta une petite troupe de comédiens choisis parmi ses amis ; la marquise elle-même tenait sa place. La petite troupe eut deux théâtres successifs à sa disposition, théâtres provisoires et démontables installés d'abord dans la Petite Galerie puis dans la cage de l’escalier des Ambassadeurs. Ces petites salles accueillaient très peu de spectateurs et n'étaient pas considérées comme des théâtres de cour[2].
Le projet
En faisant construire l’aile du Nord, Louis XIV avait pensé y bâtir un opéra, les mauvaises finances de la fin de son règne l’en empêchèrent[3].
Si le théâtre a été construit à l'extrémité de l'aile Nord, c'est aussi parce que non loin se tenaient deux grands réservoirs d'eaux qui alimentaient les Grandes Eaux des jardins : leur proximité garantissait un minimum de sécurité en cas d'incendie[4]. Louis XV fit reprendre le projet à l’occasion du mariage prochain de son petit-fils avec l’archiduchesse Marie-Antoinette. Quelques années avant sa mort, le , lors dudit mariage, Louis XV parachevait ainsi l’œuvre du Roi-Soleil.
La construction
La construction fut commencée en 1768 sous ordre du roi par prévision des mariages de ses petits-enfants[3], la construction dura deux ans et L'Opéra fut inauguré le lors du mariage de Louis XVI de France et de Marie-Antoinette d'Autriche[5] - [3]. La construction de l'Opéra de Versailles marque l'aboutissement de près d'un siècle de recherches, d'études et de projets : car, s'il n'a été édifié qu'à la fin du règne de Louis XV, il a été prévu dès 1682, date de l'installation de Louis XIV à Versailles. Le Roi, en effet, avait chargé Jules Hardouin-Mansart et Vigarani de dresser les plans d'une salle des ballets, et l'architecte en avait réservé l'emplacement à l'extrémité de l'aile neuve, qui allait s'élever au cours des années suivantes. Le choix de cet emplacement était, au demeurant, fort judicieux : la proximité des réservoirs constituait un élément de sécurité en cas d'incendie, et la forte déclivité du terrain permettait d'obtenir, pour la scène, des « dessous » importants sans qu'il soit nécessaire de creuser profondément; aussi bien ce choix ne fut-il jamais remis en question par les successeurs de Mansart.
Les travaux de gros œuvre furent commencés dès 1685, mais furent vite interrompus en raison des guerres et des difficultés financières de la fin du règne. Louis XV, à son tour, recula longtemps devant la dépense, de sorte que, pendant près d'un siècle, la cour de France dut se contenter d'une petite salle de comédie aménagée sous le passage des Princes. Lorsqu'on voulait représenter un grand opéra, nécessitant une grande figuration et une machinerie compliquée, on construisait dans le manège de la Grande Écurie une salle provisoire que l'on démolissait le lendemain des fêtes: ce fut le cas, en particulier, lors des fêtes données à l'occasion du mariage du Dauphin en . Mais cette solution présentait de tels inconvénients que Louis XV résolut d'édifier une salle définitive dont il confia la construction à son Premier architecte, Ange-Jacques Gabriel.
Toutefois, la mésentente entre Gabriel et le directeur des Bâtiments du roi, le marquis de Marigny, conduisit ce dernier à confier en sous-main le chantier à Charles De Wailly, son protégé et architecte plus novateur, qui œuvrait alors à la décoration de l'hôtel d'Argenson au Palais-Royal à Paris, ex-chancellerie d'Orléans, qui faisait alors sensation. La plupart des artistes retenus (Augustin Pajou, Louis Jean-Jacques Durameau) pour l'opéra étaient issus de ce chantier, entamé en 1765 et qui ne sera pas achevé avant 1772. Marigny avait retenu les conseils du marquis Marc-René de Voyer d'Argenson, grand connaisseur et mécène du moment.
La réalisation de ce grand dessein devait demander plus de vingt ans. Au cours de cette longue période, Gabriel, qui avait étudié les principaux théâtres d'Italie, en particulier ceux de Vicence, de Bologne, de Parme, de Modène et de Turin, présenta au roi différents projets dont aucun ne fut accepté. C'est seulement en 1768 que le roi, en prévision des mariages successifs de ses petits-enfants, se décida enfin à donner l'ordre de commencer les travaux. Ceux-ci furent poussés activement et l'Opéra, achevé en vingt-trois mois, fut inauguré le , jour du mariage du Dauphin avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, avec une représentation de Persée de Quinault et Lully.
Les campagnes de restauration
L’Opéra, que Louis-Philippe avait fait repeindre en rouge et qui, en 1871, avait été transformé en salle de séances pour l'Assemblée nationale puis occupé par le Sénat après 1875, fut scrupuleusement restauré de 1952 à 1956 et remis dans son état d’origine en 2009. Il est ainsi redevenu l’un des plus beaux théâtres du monde, et il illustre à nouveau la pensée de Gabriel qui, en unissant les grâces finissantes du style rocaille au néo-classicisme triomphant, avait voulu, selon le mot de Patte, « donner une idée du progrès réalisé dans les arts sous le règne de Louis XV ».
Architecture, décoration, aménagements et acoustique
Œuvre d'Ange-Jacques Gabriel[3], premier architecte du roi, cette salle est d'un style architectural classique, avec quelques réminiscences baroques.
Extérieur
Deux galeries de pierre conduisent à l’Opéra : c’est par la galerie du premier étage que le roi s’y rendait, soit en gagnant directement sa loge particulière, soit en descendant l’escalier, aujourd’hui détruit, qui conduisait à la salle des Gardes, et, de là, au foyer et à l’amphithéâtre.
Salle
Le plan de salle, nouveau pour l’époque, affecte la forme d’un ovale tronqué, et les loges traditionnelles sont remplacées par de simples balcons, en retrait l’un sur l’autre, avec des séparations à hauteur d’appui. Ces dispositions favorisent la vision et l’audition ; il n’y a pas d’angle mort dans cette salle et l’acoustique y est particulièrement remarquable, d’autant plus qu’étant entièrement construite en bois, elle résonne comme un violon.
Les proportions en sont parfaites, et l’on ne peut qu’admirer l’élégante colonnade des troisièmes loges ; quant aux miroirs qui en tapissent le fond dans lesquels se réfléchissent les demi-lustres, donnant ainsi l’illusion de lustre entiers, ils accentuent le caractère de légèreté de cette architecture qu’ils semblent répéter à l’infini.
Décorations
La décoration est particulièrement raffinée.
Louis-Jacques Durameau a peint le plafond central, où il a représenté Apollon distribuant des couronnes aux Muses, et les douze petits plafonds de la colonnade où il a évoqué les amours des dieux. Leurs coloris délicats s’harmonisent avec le décor en faux marbre de la salle, où dominent le vert Campan et le sérancolin.
Augustin Pajou a sculpté les bas-reliefs des premières loges où l’on voit, entre les profils des Muses et des Grâces sur le fond de lapis-lazuli, les figures allongées des dieux et des déesses de l’Olympe et ceux des secondes loges où des amours symbolisant les opéras les plus célèbres alternent avec les signes du Zodiaque.
C’est Antoine Rousseau qui est l’auteur des trophées d’instruments de musique qui encadrent la scène et du cartouche aux armes de France qui la domine.
Scène
Comme c’était habituellement le cas dans les théâtres de cour, l’Opéra pouvait être transformé en vingt-quatre heures en une vaste salle pour le « bal paré ». Un système de treuils permettait d’élever le parquet du parterre pour l’amener au niveau de l’amphithéâtre et de la scène, sur laquelle on construisait une seconde salle entourée de colonnades praticables et ornée d’un plafond peint par Briard. Ce dispositif ingénieux, qui fut inauguré par le bal paré clôturant les fêtes du mariage du futur Louis XVI, le , était également l’auteur de l’équipement technique de la scène. Cette dernière, dont les dimensions exceptionnelles (12.70 m d’ouverture, 29 m de profondeur, 31 m de largeur et 18 m de hauteur) font l’une des plus vastes de France, permettait donc la représentation d’opéras à grand spectacle, exigeant une figuration nombreuse et des changements de décor à vue.
La cage de scène et les installations techniques de l'opéra ont été restaurées récemment () après deux ans de travaux[6] qui ont coûté 13,5 millions d'euros[7].
Loges
Derrière le parterre, s’élève l’amphithéâtre, au premier rang duquel sont placés les fauteuils de la famille royale et les tabourets des princes et princesses du sang et des duchesses. A l’étage des secondes loges, se trouvent trois petites loges particulières qui permettaient éventuellement au Roi d’assister au spectacle dans un semi-incognito : fermées de grilles en bronze doré et décorées d’exquises arabesques par Vernet le Jeune, elles communiquent par un petit salon ovale avec la galerie conduisant aux Grands Appartements.
La salle contenait autrefois plus de mille places, elle en compte aujourd’hui un peu plus de sept cents ; la fosse d’orchestre peut recevoir quatre-vingts musiciens.
Foyer
Le foyer, qui donne accès à l’amphithéâtre, est orné de statues qui sont l’œuvre de Augustin Pajou : Apollon, Vénus, l’Abondance et la Paix, la Jeunesse et la Santé, les Poèmes lyrique, pastoral, épique et dramatique.
Utilisations
L'éclairage de la salle à la chandelle étant extrêmement coûteux et étant donné que l'opéra était surtout conçu pour servir à la fois de salle de théâtre, de salle de festin et de salle de bal, il n'était pas destiné à accueillir les spectacles ordinaires de la cour mais les événements exceptionnels, ce qui explique son utilisation très restreinte jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
Ancien Régime
Située à l’extrémité de l’aile du Nord du château, cette salle est l’exemple même du théâtre de cour et constitue l’un des chefs-d’œuvre les plus remarquables du domaine de Versailles. Salle de spectacle, longtemps désirée par Louis XIV qui ne se résolut jamais à en décider la construction, l’Opéra royal ne verra le jour qu’en 1770, à la fin du règne de son arrière-petit-fils, Louis XV, et à l’occasion du mariage du futur Louis XVI et de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine. Le , alors que tout n’était que gravats, eut lieu la première répétition générale avec chanteurs et orchestre, pour tester l’acoustique. Le mariage eut lieu le . Le premier spectacle fut Richard Cœur-de-Lion, une œuvre devenue symbole de la chute de la monarchie française[8].
À la fois salle de théâtre, de festin et de bal, ce fantastique décor connut cependant très rapidement un triste sort. Le fonctionnement de l’Opéra, et surtout son éclairage (3 000 bougies par soirée), se révéla si dispendieux qu’on ne l’utilisa guère. Puis survint la Révolution et l’abandon du château par la cour. « Tâchez de me sauver mon pauvre Versailles », dit Louis XVI à M.de La Tour du Pin en montant en voiture le .
Fin du XVIIIe et début XIXe siècle
Que faire de Versailles et de son Opéra ? Fallait-il le détruire, puisque c’est un symbole ? le conserver ? À quoi pouvait-il servir ? Pendant la Révolution, on le videra peu à peu, mais sans y toucher. On y envisagea une École centrale, une annexe de l’École des beaux-arts et du Conservatoire. Pendant quelque temps, un club jacobin siégea à l’Opéra. Napoléon, puis Louis XVIII ont pensé s’installer dans le palais du Roi-Soleil, mais personne n’osa. Louis-Philippe va changer la donne. Il est roi des Français, et puisque Versailles est un symbole, il suffit de le prendre à l’envers : le palais du Roi-Soleil devient un musée à Toutes les Gloires de la France. Malheureusement il détruisit l’harmonie des couleurs si savamment étudiée de l’Opéra en le repeignant en rouge et en modifiant la loge royale. La salle de l’Opéra fut inaugurée le , en présence de Victor Hugo, de Balzac, de Musset, de Dumas.
XIXe siècle
Après un passage de Napoléon III, de l’armée prussienne, la IIIe République est proclamée. Mais Paris étant encore aux mains des communards, on fait siéger l’assemblée Nationale à Versailles, dans l’Opéra. En dix jours on transforme la salle. Le parterre et l’amphithéâtre sont recouverts d’un parquet, la fosse d’orchestre comblée, la scène transformée en tribune. Mais la nouvelle constitution prévoit deux assemblées. On a donc fini par décider de construire symétriquement, une nouvelle salle dans l’aile du Midi. En 1879, les deux assemblées retournent à Paris et ne reviendront à Versailles que pour siéger en Congrès.
XXe siècle
Longtemps on ne songe guère à la restauration du palais, que bien peu de touristes parcourent alors. Il faudra attendre l’arrivé de Pierre de Nolhac, premier conservateur, en 1887, pour que, peu à peu, Versailles renaisse. Dans un état pitoyable après la guerre de 1914, il faudra le grand mécène américain, Rockefeller, pour que commencent les travaux de restauration. En 1957, pour recevoir la jeune reine d’Angleterre, on restaure alors l’Opéra de Gabriel, on gratte le rouge de Louis-Philippe, on retrouve des fragments de faux marbre, on retisse le velours bleu, grâce à un fragment retrouvé dans la fosse du souffleur. Malheureusement durant cette restauration, on détruisit les machines de scène, dont personne dans ces années-là ne pensait qu’on pourrait avoir un jour l’idée de les utiliser. Les 23 et , la réouverture de l'Opéra Royal se fait sous le haut patronage de Jack Lang, alors ministre de la Culture, de la communication et des Grands Travaux, pour un concert spectacle de La Grande Écurie et la Chambre du Roy, dirigé par Jean-Claude Malgoire et intitulé : « Si Beaumarchais m'était chanté... Mozart, Salieri et Rossini à Versailles ». Le concert était organisé par la Direction du Musée et du Domaine national de Versailles et de Trianon et par le Centre de musique baroque de Versailles[9].
XXIe siècle
Après deux ans de travaux, un concert de réouverture, suivi d'un dîner de gala dans la galerie des Glaces, a eu lieu le [7]. Des concerts et spectacles sont depuis programmés régulièrement[6] - [10] par Château de Versailles Spectacles, la filiale privée du château de Versailles qui exploite l'opéra royal ainsi que la chapelle royale et les grandes eaux diurnes et nocturnes.
En 2020, l'Opéra royal célèbre ses 250 ans d'existence[11]. Des représentations étaient prévues pour célébrer l'événement, mais elles furent toutes annulées à la suite du démarrage du confinement lié à la pandémie de Covid-19 en France[12].
Répertoire
Plusieurs opéras, comédies et ballets ont été joués plusieurs fois dans ce lieu durant les différents siècles.
Opéras
- mai 2014 : Persée de Lully ;
- : Artaserse de Vinci ;
- : Tancrède de Campra ;
- 1875, : Carmen de Georges Bizet - En 2012, Luciano Acocella assure la Direction, Vivica Genaux interprète Carmen et le ténor Florian Laconi joue Don José ;
- 1810, : La Cambiale di matrimonio de Gioacchino Rossini - En 2012, Leonardo García Alarcón (Direction), Job Tomé (Tobia Mill), Elisandra Melian (Fanny) ;
- 1691, ; King Arthur or The British Worthy (Le Roi Arthur ou Le valeureux Britannique) de Henry Purcell. En 2013 , Corinne et Gilles Benizio alias Shirley et Dino (Mise en scène), Chantal Santon (Soprano), Ana Maria Labin (Soprano)
- 1739, : Platée de Jean-Philippe Rameau - En 2013, François Raffinot (Mise en scène), Vincent Bouchot (Momus), Nicolas Rivenq (Un Satyre, Citheron)
- 1726, : Alessandro de Georg Friedrich Haendel - Georges Petrou (Direction), Max Emanuel Cencic (Alessandro), Vivica Genaux (Rossane)
- 1787, ; Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart - En 2013, Jean-Paul Scarpitta (Mise en scène), André Schuen (Don Giovanni), David Bizic (Leporello)
- 1722 : Renaud ou la suite d'Armide[13] de Sacchini
- 1686, : Armide de Jean Baptiste Lully - En 2012, David Fallis (Direction musicale), Peggy Kriha Dye (Armide), Colin Ainsworth (Renaud)
- 1853, : La traviata de Giuseppe Verdi - En 2012, Luciano Acocella (Direction musicale), Nathalie Manfrino (Violetta Valery ), Albane Carrère (Flora Bervoix)
- 1733, : Orlando de Georg Friedrich Haendel - En 2012, Alan Curtis (Direction), Iestyn Davies (Orlando), Roberta Mameli (Angelica)
- 1735, : Alcina de Georg Friedrich Haendel - En 2012, Christophe Rousset (Direction), Karina Gauvin (Alcina), Ann Hallenberg (Ruggiero)
- 1724, : Giulio Cesare (Jules César) de Georg Friedrich Haendel - En 2012, Ottavio Dantone (Direction), Sonia Prina (Giulio Cesare), Maria Grazia Schiavo (Cleopatra)
- 1762, : Orfeo ed Euridice (Orphée et Eurydice) de Christophe Willibald Gluck - En 2012, Mathieu Romano (Direction du chœur), Varduhi Abrahamyan (Orphée), Ingrid Perruche (Eurydice)
- 1738, : Serse ( Xerxès) de Georg Friedrich Haendel - En 2012, Jean Christophe Spinosi (Direction), Malena Ernman (Serse), Adriana Kucerova (Romilda)
- 1724, : Tamerlano, Georg Friedrich Haendel - En 2012, Marc Minkowski (Direction), Christophe Dumaux (Tamerlano), Tannis Christoyannis (Bajazet)
- 1711, : Rinaldo de Georg Friedrich Haendel - En 2011, Louise Moaty (Mise en scène), Mariana Rewerski (Rinaldo), Katerina Knezíková (Almirena)
- Orphée aux Enfers, Jacques Offenbach, 1858 - - Yves Beaunesne (Mise en scène), Pauline Courtin (Eurydice), Jean-François Novelli (Orphée)
- L'Incoronazione di Poppea (Le Couronnement de Poppée), Claudio Monteverdi, 1642 - - Christophe Rauck (mise en scène), Valérie Gabail (Poppée), Maryseult Wieczorek (Néron)
- King Arthur or The British Worthy (Le Roi Arthur ou Le valeureux Britannique,) Henry Purcell, 1691 - 2011, 2013, 2016 - Corinne et Gilles Benizio (Shirley et Dino) (Conception et mise en scène), Ana Maria Labin (sopranos), Chantal Santon-Jeffery (sopranos)
- Dido and Aeneas (Didon et Enée), Henry Purcell, 1689 - - Sébastien d'Hérin (Direction musicale), Isabelle Druet (Didon), Chang-Han Lim (Enée)
- Le Médecin malgré lui, Charles Gounod, 1858 - - Sandrine Anglade (Mise en scène), Olivier Naveau (Sganarelle), Marie-Paule Bonnemason (Martine)
- Giulio Cesare (Jules César), Georg Friedrich Haendel, 1724 - - Jean-Claude Malgoire (Direction), Christophe Dumaux (Giulio Cesare), Sonya Yoncheva (Cléopâtre)
- Atys, Jean Baptiste Lully, 1676 - - Jean-Marie Villegier (mise en scène)
- Cosi fan tutte, Wolfgang Amadeus Mozart, 1790 - - François Bazola (Direction musicale), Magali de Prelle (Fiordiligi), Soula Parassidis (Fiordiligi)
- Don Giovanni, Wolfgang Amadeus Mozart, 1787 - - David Stern (Direction), Marc Callahan (Don Giovanni), Jacquelyn Wagner (Donna Anna)
- Le Nozze di Figaro (Les Noces de Figaro), Wolfgang Amadeus Mozart, 1786 - - Riccardo Novaro (Il Conte Almaviva), Carlos Esquivel (Figaro)
- Carmen - Opéra de Bizet - Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie - Chœur Accentus – Opéra de Rouen Haute-Normandie - Maîtrise du Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen
- La Cambiale di matrimonio - Opéra de Rossini - Solistes et Orchestre de l’Académie Baroque Européenne du Festival d’Ambronay
- Alessandro - Opéra de Haendel - Ensemble Armonia Atenea
- Pyrrhus - Opéra de Joseph-Nicolas Pancrace Royer - Chœur et Orchestre Les Enfants d’Apollon
- Renaud ou la suite d'Armide - Opéra de Antonio Sacchini - Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles - Les Talens Lyriques
- Thésée - Opéra de Gossec - chœur de Chambre de Namur - Les Agrémens
- Hippolyte et Aricie - Opéra de Rameau - Ensemble Pygmalion
- Farnace - Vivaldi - Concerto Köln - Orchestre - George Petrou Direction
- Der Fliegende Holländer - Richard Wagner - Chœur de Chambre Philharmonique Estonien - Les Musiciens du Louvre Grenoble
Ballets
- Ballet Preljocaj : Suivront mille ans de calme : Blanche Neige - Roméo et Juliette - Les Nuits - La Fresque
- Ballet Batsheva
- Ballet National de Marseille
- Béjart Ballet Lausanne : Boléro - Le Mandarin Merveilleux - Piaf
- Ballet du Volksoper de Vienne : Marie-Antoinette
- Ballet de Madrid : Coppélia
- Maladain Ballet Biarritz : Cendrillon - La Belle et la Bête
- Compagnie l'Eventail : Ballets de Noverre
- École de danse de l'Opéra de Paris : gala du 300e anniversaire de l'École
Concerts
- Vanessa Paradis -
- Juliette Gréco -
- Barbara Hendricks
- Lang Lang
- Le concert du 31 décembre 2020 a été tourné dans l'opéra le 14 Décembre 2020
Théâtre
- Bérénice, par la Comédie-Française
Comédie-ballet
- 1670, : Le Bourgeois Gentilhomme de Jean Baptiste Lully, Molière - En 2012,Denis Podalydès (mise en scène), Emeline Bayart (Madame Jourdain), Manon Combes (Nicole)
Notes et références
- Vincent Pruchnicki, « Un théâtre au château de Versailles : la comédie de la cour des Princes », Bulletin du centre de recherche du château de Versailles, Articles, 2007, mis en ligne le 12 octobre 2009 sur crcv.revues.org, consulté le 28 novembre 2009.
- Adolphe Jullien, La comédie à la cour, lire en ligne
- Pierre Lemoine, Guide du Musée et domaine national de Versailles et Trianon, p. 94
- « TV5MONDE+ - Accès refusé », sur tv5mondeplus.com via Wikiwix (consulté le ).
- Nicolas Jacquet, Versailles secret et insolite p. 96, éditions Parigramme, 2011, (ISBN 978-2-84096-664-7).
- « Réouverture de l'Opéra Royal – Les travaux de l’Opéra Royal », sur le site officiel du château de Versailles, chateauversailles.fr, consulté le 28 septembre 2009.
- Ariane Bavelier, « La renaissance de l'Opéra royal de Versailles », Le Figaro, 18 septembre 2009, sur le site lefigaro.fr, consulté le 28 septembre 2009.
- « VIDEO. Revoir "Richard Coeur-de-Lion", la première production de l'Opéra royal de Versailles, sur france.tv », sur Franceinfo, (consulté le )
- Centre de musique baroque de Versailles, Programme : Réouverture de l'Opéra Royal, Versailles, Château de Versailles ; Centre de musique baroque de Versailles, , 16 p., préface de Jack Lang et introduction de Philippe Beaussant
- « Les Grands concerts de Versailles - Programmation de Château de Versailles Spectacles, saison 2009-2010 », sur le site officiel du château de Versailles, chateauversailles.fr, consulté le 28 septembre 2009.
- La Rédaction, « L'Opéra Royal du Château de Versailles fête ses 250 ans », sur ResMusica, (consulté le )
- « Opéra Royal de Versailles : la première salle polyvalente du monde fête ses 250 ans… dans la tristesse du confinement. », sur Opinion Internationale, (consulté le )
- Henry (1661-1741) Compositeur Desmarest, « Renaud, ou la Suite d'Armide ; tragedie représentée devant le Roy par son Academie de musique, le samedy quatorzième jour de mars 1722. Par Monsieur Desmaretz,.... Oeuvre VIII », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
- André Japy, L'Opéra royal de Versailles, S.l., Comité national pour la sauvegarde du château de Versailles, 1958.
- Rose-Marie Langlois, L'Opéra de Versailles, Paris, Pierre Horay, 1958.
- Jean-Paul Gousset et Raphaël Masson, Versailles, l'Opéra royal, Versailles, Artlys, 2010.