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Ulf Schirmer

Biographie

Schirmer a étudié au Conservatoire de Brême, et aussi à la Hochschule für Musik und Theater Hamburg, avec György Ligeti, Christoph von Dohnányi et Horst Stein. Il a travaillé comme assistant de Lorin Maazel et a dirigé des productions du Wiener Staatsoper comme Un re in ascolto de Luciano Berio, de Erwartung d'Arnold Schoenberg, et de Raymonda d'Alexandre Glazounov.

De 1988 à 1991, Schirmer a été Generalmusikdirektor (GMD) de la ville de Wiesbaden, à titre de directeur artistique des concerts symphoniques, de l'opéra et des ballets du Hessisches Staatstheater. Il a dirigé Das Verratene Meer (en) de Hans Werner Henze en 1990. En 1999, il a dirigé la première de l'opéra Tod und Teufel de Gerd Kühr (en) au Opernhaus Graz. Son autre intervention à l'opéra est la direction de la première mise en scène de Szenen aus dem Leben der Heiligen Johanna (en) de Walter Braunfels, au Deutsche Oper Berlin en 2008[1].

Schirmer a été nommé professeur à la Hochschule für Musik und Theater Hamburg en 2000, pour l'enseignement de l'analyse musicale et de la dramaturgie musicale. Depuis 2006, il a été chef d'orchestre principal de l'Orchestre de la radio de Munich. Il est prévu que son mandat avec l'orchestre s'achève à la fin de la saison 2016 à 2017[2].

Depuis 2009, Schirmer est directeur musical général de l'Opéra de Leipzig[3]. Le , Ulf Schirmer a été nommé directeur de l'Opéra de Leipzig, et est entré en charge pour un mandat de cinq ans en [4]. Il a dirigé la première mise en scène à Bayreuth de l'opéra de jeunesse de Wagner Die Feen en 2013[5].

En dehors de l'Allemagne, Schirmer a été chef d'orchestre principal de l'Orchestre symphonique national du Danemark[6] de 1995 à 1998.

Enregistrements

Parmi les enregistrements de Schirmer, on trouve :

Son enregistrement de Des Simplicius Simplicissimus Jugend de Karl Amadeus Hartmann[9] a reçu le ECHO Klassik en 2010 dans la catégorie opéra du 20e/21e siècle. L'œuvre, commandée par le Bayerischer Rundfunk, a été jouée dans sa version initiale reconstituée, avec les solistes Camilla Nylund et Christian Gerhaher.

Autre enregistrement : le concerto pour violon de Max Reger avec en soliste Ulf Wallin.

Références

  1. Wolfgang Fuhrmann, « Die Wunderkerzen des Scheiterhaufens », Berliner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Ulf Schirmer verlässt 2017 den Bayerischen Rundfunk », Abendzeitung München,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Peter Korfmacher, Da unterhalten sich Menschen, Leipziger Volkszeitung, (lire en ligne)
  4. (de) Markus Thiel, « Vom Dirigent zum Intendant - Ulf Schirmer im Porträt », Münchner Merkur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Kevin Clarke, « Das 'Feen'-Fiasko von Bayreuth », Klassik.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Niels Krabbe, Carl Nielsen Studies, Copenhagen/Aldershot, U.K., Ashgate Publishing, Ltd, , 190 p. (ISBN 978-1-4094-0522-1, lire en ligne), p. 90
  7. Tim Ashley, « Strauss: Feuersnot CD review – low-key and thoughtful », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Tim Ashley, « Strauss: Intermezzo CD review – darker than ever before », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Andrew Clements, « Hartmann: Des Simplicius Simplicissimus Jugend: Nylund/Hartmann/Gerhaher/Volle/Munich Radio O/Schirmer », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

Source de la traduction

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