Tourcoing
Tourcoing (/tuʁ.kwɛ̃/) est une commune française située dans le département du Nord, dans les Hauts-de-France, limitrophe de la Belgique. La ville fait partie de la Métropole européenne de Lille dont elle est un des pôles urbains et la 2e commune par sa population. Avec 99 165 habitants au selon l'INSEE, elle est la troisième ville de la région Hauts-de-France, derrière Lille, Amiens[2]. Elle est le chef-lieu de deux cantons.
Tourcoing | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Doriane Bécue (DVD)[1] 2020-2026 |
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Code postal | 59200 | ||||
Code commune | 59599 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tourquennois | ||||
Population municipale |
99 165 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 6 528 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 053 636 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 43′ 30″ nord, 3° 09′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 49 m |
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Superficie | 15,19 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Tourcoing-1 et de Tourcoing-2 | ||||
Législatives | Neuvième circonscription et Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | www.tourcoing.fr | ||||
La ville est notable pour l'essor économique qu'elle connaît grâce au textile durant la révolution industrielle au XIXe siècle.
Elle est surnommée « la cité du Broutteux ».
Géographie
Localisation
Tourcoing se situe sur le versant Nord-Est de la métropole lilloise mais occupe une position géographiquement centrale au sein de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, premier groupement européen de coopération territoriale créé en pour donner un cadre institutionnel à la vaste conurbation formée par la métropole Lille-Roubaix-Tourcoing et les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin. Cet ensemble totalise près de deux millions d’habitants.
Avec la ville de Roubaix, Tourcoing appartient au Ferrain, territoire limitrophe de la Belgique qui s'étend de Comines à Lannoy.
Situation
Tourcoing fait partie intégrante de la plaine de Flandre.
Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une altitude d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres.
Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un « vallon » entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.
Tourcoing n'est traversée par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage jusqu'en 2015.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 15 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Voies routières
En 1909, le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing[16].
Transports en commun
Tourcoing s'inscrit dans un vaste et dense réseau de transports en commun.
Mise en place par la Métropole Européenne de Lille (MEL), une ligne de métro automatisée depuis le (ligne 2) permet de réunir beaucoup de municipalités aux alentours de Lille.Une ligne de tramway (cette ligne est surnommée par les locaux "le Mongy" du nom de son ingénieur, Alfred Mongy) dessert depuis Tourcoing les villes de Mouvaux, Wasquehal, Marcq-en-Barœul et La Madeleine, puis arrive à Lille. En outre, quatorze lignes de bus dont deux LIANE, ligne à haut niveau de services desservent toutes les villes frontalières à Tourcoing.
Depuis 2015 la gare de Tourcoing accueille le service Ouigo. Dans le premier temps, l'ensemble des Ouigo de la Métropole européenne de Lille partaient de Tourcoing. Depuis 2018, l'offre se déploie également sur Lille[17], ne laissant plus que 2 départs par jour depuis Tourcoing.
Tourcoing compte 25 stations de location de vélos V'Lille, vélos en libre-service, ce qui fait donc 200 vélos à disposition ainsi que des pistes cyclables aménagées.
Au , trois stations du service d'autopartage Citiz sont en place dans la commune.
Urbanisme
Typologie
Tourcoing est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[21] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Morphologie urbaine
La démocratie locale à Tourcoing est organisée autour de 16 quartiers[28] :
- Belencontre ;
- Blanc Seau ;
- Bourgogne ;
- Brun-Pain Francs ;
- Centre-ville ;
- Clinquet Bois d'Achelles ;
- Croix-Rouge ;
- Epidème ;
- Flocon Blanche-Porte ;
- Gambetta ;
- Malcense-Égalité ;
- Marlière ;
- Orions Pont-Rompu ;
- Phalempins ;
- Pont-de-Neuville ;
- Virolois.
Politique de la ville
Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la « rivale » de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la Communauté Urbaine Lille Métropole.
La ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :
- la prolongation de la ligne de métro jusqu’à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron ;
- la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville, étant inscrite au titre des monuments historiques en 1981 ;
- la récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel en 2004[29] ;
- la construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du XIXe siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagé en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif), zen (hammams, saunas, banquettes massantes…), power plate et fitness (entrainement cardiovasculaire, fitness).
Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, accueille déjà dans une partie du bâtiment l'antenne régionale de l'Institut du Monde Arabe.
L'écoquartier de l'Union (ou zone de l'Union) à cheval entre Roubaix et Tourcoing est un grand projet de rénovation moderne pour la ville.
Le projet du quadrilatère des piscines en cœur de ville fait partie des projets d'aménagement en cours[30].
La ville de Tourcoing a entrepris de vastes projets de rénovation urbaine. C'est dans ce cadre que le président Emmanuel Macron s'est rendu à Tourcoing en pour annoncer les projets de la ville[31] avec l'ancien maire Gerald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics.
Les quartiers prioritaires[32] sont l'Epidème, la Bourgogne, les Phalempins, le Pont Rompu, le quartier intercommunal Roubaix-Tourcoing, le Blanc Seau, Croix Bas St. Pierre, les Virolois. Ce projet a pour but de réduire les inégalités sociales entre territoires.
Dès le quartier de la Bourgogne[33] a été choisi parmi 200 autres quartiers prioritaires pour une rénovation urbaine nécessaire. Les travaux commenceront en 2019 et s'étaleront jusqu'en 2029. Ce projet a pour objectif d'améliorer l'image de ce quartier qui compte parmi les plus défavorisés de la ville. Pour accompagner la réhabilitation de ces quartiers, un dispositif expérimental d'emplois francs[34] a été annoncé. Il a débuté le [35] pour une durée d'un an et les entreprises recevront des primes d'environ 15 000 euros si elles embauchent des jeunes de ces quartiers afin de lutter contre les discriminations et de faire baisser le taux de chômage. En effet, celui-ci est particulièrement élevé à Tourcoing, 23.6% de la population active était sans emploi en 2014 contre 10.8% pour la France[36].
Le quartier Bayard bénéficie par ailleurs du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[37].
Toponymie
- Provient d'un nom de personne d'origine germanique : Turcoinus.
- La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium[38].
- Torcoin (1080), Torchum (1146), Torcoing (1165), Torcoum (XIIe siècle), Turcoing (1801).
- Toerkonje en flamand, Torkonje en néerlandais[39].
Histoire
Moyen Âge
En 1130, la première église, dédiée à Saint Vaast (qui deviendra par la suite l'église Saint-Christophe), est construite. La seigneurie de Tourcoing, qui se compose d'un bourg agricole dont les habitants augmentent leurs revenus en faisant de la draperie, surmonte difficilement les ravages de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion. En 1360, ses habitants obtiennent un sceau royal attestant la qualité de leurs draps. En 1491, Maximilien d’Autriche, qui domine alors le comté de Flandre, lui accorde une foire franche.
De la Renaissance au XVIIIe siècle
En 1668, la châtellenie de Lille, dont fait partie Tourcoing, est définitivement rattachée à la France.
La Révolution française et l'Empire
À la Révolution française, la ville compte près de 15 000 habitants.
La ville est occupée par les ennemis coalisés de la France en 1792 et subit de nombreux dégâts[40].
Le 29 floréal an II (), Tourcoing est le lieu de l'importante bataille de Tourcoing, entre les armées révolutionnaires françaises et celles de la première coalition. La victoire française conduisit peu après la bataille de Fleurus (1794).
De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale
Au XIXe siècle, la ville prend un essor extraordinaire à la suite de la révolution industrielle et est l'une des « reines du textile »[41]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. De 1865 à 1885 est édifié l'actuel hôtel de ville par Charles Maillard. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[42]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[43].
Le , un aérostat décolle de la place de la République avec un enfant de sept ans seul à bord, dans le but de montrer la maniabilité de l'appareil. Celui-ci réussira à poser le ballon en Belgique[44].
En , à l'occasion des inventaires qui suivirent la séparation de l'Église et de l'État, à Notre-Dame de Tourcoing, le , les fidèles opposent aux fonctionnaires chargés de l'opération un barrage électrifié[45]. Le , une manifestation est organisée contre l'interdiction des processions. La gendarmerie à cheval charge durant deux heures, le curé est écroué[46].
Le , Tourcoing connait un attentat anarchiste (Anarchisme en France) contre un commissariat[47]. En juin de la même année, on arrête huit « faiseuses d'ange », autrement dit huit avorteuses, à une époque où l'avortement est sévèrement réprimé[47].
Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale.
Le , Tourcoing accueille une école pour les invalides de guerre afin de permettre leur rééducation[48].
En 1933, José-Carlos Padrao, originaire de São Pedro do Sul, de la section portugaise de Wasquehal et Augusto De Castro, de Tourcoing fondent Le groupement des anciens combattants portugais de Wasquehal, Croix et environs qui tient son siège à la Fraternelle, au 28 rue de Flers, à Wasquehal[49].
Elle est à nouveau occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la 15e armée allemande y est installé pendant l'Occupation[50]. Un quartier de l'avenue de la Marne est réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest.
Le Tourcoing contemporain
La « cité du Broutteux » est gravement touchée par la crise textile des années 1970. Il n'est pas rare à cette époque que les cafés servent de lieu de réunion comme l'Union Mutualiste de Tourcoing, société de secours mutuel, qui organisait ses manifestations au café de Jules Massa, Chez Léon, place Fénelon à Wasquehal[51].
Politique et administration
Ancien Régime
L’échevinâge de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[52].
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l’Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[53].
Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une commune avec conseil municipal lors de la Révolution, en 1790[53].
Rattachements administratifs et électoraux
La ville se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 des neuvième et dixième circonscription du Nord.
La ville a été répartie en 1801 entre les cantons de Roubaix-Nord et de Tourcoing-sud. En 1895 cette répartition est modifiée avec la constitution d'un canton de Tourcoing-Nord-Est[54].
Depuis lors, la ville était le chef-lieu de trois cantons :
- le canton de Tourcoing-Nord, formé d’une partie de Tourcoing et des communes de Bousbecque, Halluin, Linselles et Roncq (59 748 habitants) ;
- le canton de Tourcoing-Nord-Est, formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Neuville-en-Ferrain (51 340 habitants) ;
- le canton de Tourcoing-Sud, formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Mouvaux (48 891 habitants).
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur des cantons de Tourcoing-1 et de Tourcoing-2.
Intercommunalité
La commune est membre depuis sa création en 1967 de la communauté urbaine de Lille (Lille Métropole Communauté urbaine ou LMCU), transformée le pour former la Métropole européenne de Lille.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, Michel-François Delannoy (PS-PC-EELV-PRG-MRC) est arrivé en tête à Tourcoing, dans le département du Nord. Le maire sortant a obtenu 40 % des suffrages et s'est placé devant Gérald Darmanin (UMP-UDI), qui a récolté 37,3 % des voix.
Au second tour, le candidat UMP Gérald Darmanin remporte néanmoins les élections municipales à Tourcoing avec 45,61 % des voix devant Michel-François Delannoy (PS) et Jean-François Bloc (FN)[55]. Il démissionne après sa nomination au Gouvernement Édouard Philippe[56] et est remplacé comme maire de Tourcoing par son ancien premier-adjoint, Didier Droart en .
Celui-ci décède fin , et le conseil municipal du élit Jean-Marie Vuylsteker comme maire et Gérald Darmanin comme premier maire-adjoint. Celui-ci, qui avait envisagé de démissionner du gouvernement pour reprendre la direction de la ville, annonce son intention de conduire une liste municipale lors des élections de 2020 et de conquérir la présidence de la métropole européenne de Lille[57] - [58].
Liste des maires
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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arrondissement de Mitte[76] | Allemagne | depuis le | ||
Biella[77] - [76] | Italie | depuis le | ||
Bottrop[78] - [76] | Allemagne | depuis le | ||
Guimarães[76] - [79] | Portugal | depuis le | ||
Jastrzębie Zdrój[76] - [80] | Pologne | depuis le | ||
Mouscron[76] | Belgique | depuis le | ||
Mühlhausen[76] | Allemagne | depuis le | ||
Partyzanski District (en)[76] | Biélorussie | depuis | ||
Rochdale[76] - [81] | Royaume-Uni | depuis le |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 99 165 habitants[Note 9], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 46 682 hommes pour 50 760 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ménages selon leur composition en 2019
Nombre de ménages[86] - [87]
|
Population des ménages | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2019 | % | 2014 | % | 2009 | % | 2019 | 2014 | 2009 | |
Ensemble | 39 952 | 100,0 | 37 700 | 100,0 | 35 932 | 100,0 | 97 167 | 93 940 | 91 225 |
Ménages d'une personne | 13 691 | 34,3 | 12 400 | 32,9 | 11 317 | 31,5 | 13 691 | 12 400 | 11 317 |
hommes seuls | 6 066 | 15,2 | 5 405 | 14,3 | 4 457 | 12,4 | 6 066 | 5 405 | 4 457 |
femmes seules | 7 626 | 19,1 | 6 995 | 18,6 | 6 860 | 19,1 | 7 626 | 6 995 | 6 860 |
Autres ménages sans famille | 718 | 1,8 | 882 | 2,3 | 931 | 2,6 | 1 743 | 2 269 | 2 376 |
Ménages avec famille(s) dont la famille principale est : | 25 543 | 63,9 | 24 418 | 64,8 | 23 684 | 65,9 | 81 733 | 79 271 | 77 532 |
un couple sans enfant | 7 662 | 19,2 | 7 263 | 19,3 | 7 166 | 19,9 | 15 647 | 14 955 | 14 796 |
un couple avec enfant(s) | 11 754 | 29,4 | 11 730 | 31,1 | 11 561 | 32,2 | 48 802 | 48 452 | 48 109 |
une famille monoparentale | 6 127 | 15,3 | 5 424 | 14,4 | 4 958 | 13,8 | 17 283 | 15 864 | 14 627 |
Enseignement
Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.
Tourcoing compte trois prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur[88], fondée en 1666 ; pour l'enseignement public en France, le Lycée d'État Gambetta[89], créé en 1885. Et le lycée numérique Colbert, nationalement reconnu, public aussi.
La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.
Depuis 2004, l'École Nationale des Douanes s'est installée à Tourcoing.
En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.
L'Université de Lille est présente à Tourcoing par l'intermédiaire de son Département Arts Plastiques, ainsi que de l'Institut Universitaire de Technologie de Lille (site de Tourcoing).
Culture
La ville compte également de nombreuses structures artistiques et culturelles (liste non exhaustive) :
Espaces verts
- Le Jardin botanique de Tourcoing qui s'étend sur 11 900 m2, il comporte un jardin botanique et un arboretum ;
- le parc Clémenceau, conçu par le paysagiste René-Edouard André en 1927 à l'emplacement d'un ancien cimetière et ouvert en 1931. La porte flamande marquant l'entrée du parc est issue du château Masurel, tandis que des éléments du décor rocaille du palais Vaissier ont été réemployés pour orner la cascade du parc[90] ;
- Le parc de l'Union.
Théâtres
- Le Théâtre municipal Raymond Devos (à l'italienne), le Salon de Théâtre et le Théâtre de l'Idéal pour les infrastructures communales.
- La Virgule, Centre Transfrontalier de Création Théâtrale, dirigé par Jean-Marc Chotteau, troupe professionnelle[91].
- Théâtre du Broutteux (marionnettes)[92].
- L'Hospice d'Havré, centre culturel polyvalent.
- Farfadets et Compagnie, compagnie de théâtre[93].
Musique
- Le conservatoire de musique et de danse
- L'atelier lyrique de Jean-Claude Malgoire
- L'EF2M, Espace de Formation aux Métiers de la Musique [94]
- Les Crick-Sicks, orphéon
- L'orchestre d'harmonie de la ville
- Le Grand Mix (deux salles de concert: une de 650 places et un "club" de 300 places)
- Tourcoing Jazz Festival (37e édition en 2023)
- La Voix du Rock
Musées
- Musée des Beaux-Arts[95], également appelé MUba, qui présente une importante collection d'œuvres d'Eugène Leroy
- Institut du monde arabe de Tourcoing, inauguré en 2016
- Musée du 5 juin 1944[96]
- Centre d'histoire locale
- Musée du Carillon (l'église Saint-Christophe abrite dans son clocher le quatrième plus grand carillon de France, avec 62 cloches)[97]
Médiathèques
- Tourcoing dispose de 4 médiathèques, 1 ludothèque et 1 Pôle multimédia. Ces structures sont organisées en réseau, appelé depuis 2013 le Réseau des idées[98].
- La médiathèque André Malraux se situe dans le Centre-ville, la Médiathèque Aimé Césaire dans le quartier du Blanc-Seau, la Médiathèque Andrée Chedid dans le quartier de Belencontre et la Ludomédiathèque Colette dans le quartier de la Bourgogne.
- La bibliothèque a été créée en 1844 sur les conseils de l'archiviste général du Nord. Elle ouvre en 1895 avec 2 254 volumes inscrits au catalogue[99].
- Les médiathèques de Tourcoing proposent des livres, BD, mangas, comics, revues, livres à écouter, liseuses électroniques[100], CD, DVD, partitions et jeux.
- Le fonds patrimonial de la Bibliothèque de Tourcoing se compose de 3 008 volumes imprimés du XVIe siècle au début du XXe siècle, de 35 manuscrits et d’une collection de 4 763 cartes postales. Trois thématiques sont particulièrement travaillées : le religieux, l'histoire locale et le textile. Le plus ancien ouvrage conservé est le texte de la Pharsale du poète Lucain dans une édition de Simon de Colines (1528), un des premiers imprimeurs humanistes parisiens du XVIe siècle. La médiathèque possède également des livres d'artistes[101].
- Autre spécificité : le Service aux collectivités jeunesse est une médiathèque spécialisée pour les professionnels de l'enfance de Tourcoing. Elle s'adresse aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées, personnels des établissements de l'enseignement spécialisé, animateurs des centres de loisirs municipaux ou associatifs, personnels des structures d'accueil de la Petite Enfance associatives ou municipales et salariés et bénévoles des associations ou des institutions publiques qui souhaitent développer un projet autour du livre et de la lecture[102].
Arts
- Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains[103].
- L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le Département Arts Plastiques de l'Université de Lille.
- Flux Flow Factory - lieux d'exposition de 600 m2 (peintures, photographies, lithographies, affiches de collections, musée du pain d'épices)[104] - [105] - [106].
- La Plaine Image (éco-quartier de l'Union).
Santé
La ville de Tourcoing possède un centre hospitalier, le centre hospitalier Gustave-Dron[107].
Sports
- Tennis : Le Tennis Club U.S.T « Ma Campagne » est un club convivial situé dans un espace agréable (facilité d’accès pour les vélos et parking voitures). Le club vous offre la possibilité de pratiquer le tennis sur 3 courts couverts en moquette, ainsi que 2 courts extérieurs en Greenset. Le tournoi officiel se déroule chaque année de mi-novembre à mi-décembre[108].
- Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Actuellement, l'Union Sportive Tourcoing Football Club évolue en Régional 1, et l'Union Sportive Portugaise Roubaix Tourcoing en Régional 2.
- Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Le club évolue en 2022-2023 en Ligue A masculine. Le club a évolué au plus haut niveau national (3 finales de championnat, 7 finales de coupe de France, dont une victorieuse en 2018) et européen en participant de nombreuses fois aux Coupes d'Europe réussissant à participer deux fois au final 4.
- Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing).
- Athlétisme : Un club de haut niveau, l'Union sportive tourquennoise, entraînant notamment Robert Korzeniowski triple champion olympique, double champion du monde et détenteur du record du monde du 50 kilomètres marche[109].
- Lutte : Un club de lutte réputé, le lutteur club de Tourcoing, dont est membre Vanessa Boubryemm, médaille d'or des championnats d'Europe 2006 (moins de 51 kg en lutte féminine)[110].
- Water polo : Les Enfants de Neptune (ENT), club le plus titré du water-polo français avec 46 titres de Champion de France.
- Escrime : Centre d'initiation à l'escrime de Tourcoing (CIET) où a évolué Didier Flament, champion olympique en 1980[111].
- Floorball : Le Nordiques Floorball Club est le premier club de Floorball créé dans le Nord en 2004.
- Danse : L'école de danse UST Vermont propose des cours tous niveaux en danse classique et jazz. Cette école réalise un gala en fin d'année avec tous les élèves.
Manifestations culturelles et festivités
- Grand prix international de lutte[112]
- Challenge d'escrime[113]
- La Nuit détonnante - Fête des allumoirs
- Le Tournoi mondial de Basket de la Jeune Garde
- Le Week-end Géants
- La Voix du Rock
- Le Week-end Vert
- Tourcoing Plage[114]
- La semaine du patrimoine dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine
- Boucles tourquennoises (athlétisme)[112]
- Festival de jazz[115]
- Les Fêtes de fin d'année - Village féérique de Noël
Catholicisme
Le doyenné de Tourcoing, qui fait lui-même partie du diocèse de Lille, est subdivisé en cinq paroisses (Saint-Pierre, Saint-Éloi, Saint-Jean-l'Évangéliste, Notre-Dame-des-Peuples et Sainte-Famille).
- église Saint-Christophe, Parvis Saint-Christophe [116] (XIe – XIIIe siècles, XVe – XVIe siècles et XIXe siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de 80 mètres et d'un carillon[Note 10] de 62 cloches, l'église Saint-Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[117].
- Église Notre-Dame-des-Anges, rue Nationale.
- Église Notre-Dame de la Marlière, rue de la Marlière [118], ensemble des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
- Église Saint-Thomas de Tourcoing, construite en 1968[119] et inaugurée en 1969, elle est située rue de Bottrop, dans le quartier de la Bourgogne.
- Église du Sacré-Cœur, boulevard Gambetta.
- Dans tous les quartiers de la ville, on remarque des églises généralement en briques, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, notamment
- L'église Sainte-Anne au Brun-Pain, rue du Brun-Pain.
- L'église Notre-Dame-de-la-Consolation, rue du Pont de Neuville
- L'église Saint-Jean-Baptiste rue du Touquet
- L'église Saint-Louis (aujourd'hui désaffectée) au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq-Voies, présentant cinq verrières de 1900 réalisées par les ateliers Lorin de Chartres[120].
- L'église Saint-Joseph, rue Blanche.
- L'église Saint-Jean-l'Évangéliste, rue du Blanc Seau.
- L'église Saint-Jacques, rue de Roncq.
- L'église Saint-Éloi, rue du Docteur Dupont.
- L'église Saint-Blaise, Allée Achille Hodard.
- L'église Notre-Dame de Lourdes, rue Ingres.
- Chapelle de la Sainte Famille, rue Jean Froissart : située dans le quartier du Brun Pain, y est pratiqué le rite tridentin. Elle appartient au prieuré de la Sainte-Croix, lui-même dépendant de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. La présence de cette chapelle et de sa communauté traditionaliste illustre aussi le fait que Tourcoing est le lieu de naissance de Marcel Lefebvre et lieu de résidence effectif ou proche de ses frères et sœurs.
- La chapelle de l'hospice d'Havré, rue de Tournai (espace culturel).
- La chapelle du Vœu du monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, rue Faidherbe, construite en 1921 par les architectes Jean-Baptiste et Henri Maillard (père et fils)[121]. Elle fut bâtie à la faveur d'un vœu formulé durant la Première Guerre mondiale (à savoir le souhait de voir Tourcoing épargné par les bombes). Sa façade est inspirée par la Renaissance française[122].
- La chapelle du collège Notre-Dame Immaculée, place Notre-Dame.
- La chapelle du collège catholique Charles Peguy, place du Théâtre.
- La chapelle du collège catholique du Sacré Cœur, rue de Lille.
- La chapelle Notre-Dame des Victoires, rue Nationale.
Antoinisme
- Un temple du culte antoiniste, inauguré le , se trouve 68 rue de Varsovie. Il est de style art déco.
Protestantisme
- L'ancien temple réformé, rue de la Malcense.
- Le temple et siège de la Congrégation chrétienne en France est situé rue de Gand.
- L'église évangélique assemblée chrétienne, rue de la Croix Rouge.
- Le centre évangélique, rue Gustave Dron.
- L'église évangélique, rue de l'Amiral Courbet.
- Communauté Évangélique Pentecôtiste Bethania, boulevard gambetta.
Sunnisme
- Mosquée Salman El-Farisi, située dans le centre-ville.
- Mosquée Es-Salam, située dans le quartier de la Croix-Rouge.
- Mosquée Ibn Taymiya, située dans le quartier du Clinquet.
- Mosquée Othman Ibn Affan, situées dans le quartier de la Bourgogne.
Économie
La ville de Tourcoing compte, en 2018, 21 grandes entreprises (chiffre d'affaires de plus de 10 M€)[123] avec une dominante dans la distribution.
Textile
Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de 6 000 t de laine par an en 1949, pour atteindre 15 320 t en 1973 et jusque 160 000 t/an. S'y est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque 2 800 t/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque 1 200 ouvriers en 1949. Fermé définitivement le , le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements[124].
L'entreprise Vestiaire collective est installée depuis 2017 à la Tossée[125], permettant de redonner au site une identité textile[126].
Secteur tertiaire
Longtemps en retard sur le tertiaire, la ville de Tourcoing bénéficie depuis une petite dizaine d'années d'une dynamique tertiaire avec notamment 2 pôles :
- L'ensemble tertiaire appelé Alhena[127]: composé de 2 pépinières d'entreprises (structure accompagnement de projet de création d'entreprise), ces 4 bâtiments d’activité sont destinés à un public professionnel diversifié tel que des artisans ou encore les professions libérales.
- L'entreprise Booking.com : D'abord installé à partir de 2016 rue de Tournai grâce aux fonds de la communauté urbaine, l'entreprise a déménagé en place Sébastopol[128] dans un nouveau bâtiment, plus grand, permettant d'accueillir de nouveaux salariés[129].
Culture locale et patrimoine
Édifices tourquennois majeurs
- L'église Saint-Christophe ; le premier édifice fut construit au XIIIe siècle et au XIVe siècle, mais a fait l'objet d'une restauration (impliquant d'importantes reconstructions) lors d'une première campagne de travaux entre 1856 et 1865, puis entre 1895 et 1898. Les vitraux du chevet ont été réalisés quant à eux entre 1871 et 1873[90] ;
- L'hôtel de ville[130] (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Beaux-Arts. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique de l'époque industrielle. Son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles sont remarquables. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[131] ;
- L'ancienne chambre de commerce construite par l'architecte Charles Planckaert entre 1903 et 1906. L'édifice, alliant la pierre et la brique dans un style néo-flamand, comporte un beffroi d'angle. La pierre traitée en bossage domine dans le soubassement, l'aspect sévère de ce dernier est contrebalancé par la présence de la brique et d'une pierre calcaire blonde aux niveaux supérieurs. On y retrouve des fenêtres à meneaux ainsi que des frontons brisés surmontés d'un oculus. L'étage en attique est couronné par des lucarnes aux formes diverses, dont certaines comportent un obélisque. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906. L'architecte Charles Planckaert a tenu à ne pas être payé pour son travail[132], se contentant du bonheur qu'il éprouvait à servir sa commune. Le beffroi, terminé en 1910, est haut de 50 mètres[133].
Architecture d'origine civile
Au centre-ville et ses alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille), un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), ont été construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance ; il subsiste encore rue de Lille quelques demeures industrielles construites dans la première moitié du xixe siècle associant résidence et commerce côté rue et ateliers côté cour, avant que le zonage ne sépare les fonctions et conduise à la spécialisation des édifices[90].
- La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile sur le modèle de la gare de Roubaix. Le quartier qui l'environne a fait l'objet d'un réaménagement urbain qui s'acheva en 1928[90]. La gare est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984[134] ;
- L'école de natation (1904)[135], fermée en 1999 et accueillant désormais l'Institut du Monde Arabe depuis 2016[136] ;
- Le lycée d'État Gambetta[137] (1885), typique de la fin du XIXe siècle ;
- Le lycée Colbert[138] (1935), dans un style néo-flamand ;
- Stand de Tir (1905) ;
- Hôpital Gustave-Dron (1905) ;
- Le Bureau de Bienfaisance (1894) ;La maison du collectionneur, construite en 1913.
- Les Arcades, immeuble de style Art Déco construit entre 1930 et 1932 par les architectes Maurice Batteur et Léon Chandèze sur l'avenue Gustave Dron[139]. Il se distingue par ses dimensions imposantes et par son décor de brique et de céramique ;
- L'École Nationale des Douanes construite en 2004 par le cabinet d'architecture Jean Nouvel est un bel exemple d'architecture contemporaine. Son hall d'entrée est décoré par une œuvre d'Aki Kuroda inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009 ;
- De nombreux bourloires, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003 : Bourloire La Nouvelle Bourloire[140], Bourloire Saint-Louis[141], Bourloire Saint-Christophe[142], Bourloire Notre-Dame de Consolation[143], Bourloire Saint-Eloi[144], Bourloire La Concorde[145], Bourloire Saint-Charles[146], Bourloire Saint-Raphaël[147] ;
- La Villa Paula est un hôtel particulier Art Déco, imaginé par l'architecte tourquennois Charles Bourgeois (propriété privée) ;
- La maison du collectionneur, construite en 1913 dans le style néo-renaissance flamande par l'architecte Jean-Baptiste Maillard. Elle fut édifiée pour le compte de l'industriel Ernest Desurmont, qui collectionnait des antiquités et qui fit réemployer pour la construction de sa maison divers éléments architecturaux qu'il avait pu acquérir[90], elle fut classée en 2021 au titre des monuments historiques[148] ;
- La maison du Broutteux, construite en 1909 par Jean-Baptiste Maillard. Sa façade imite la construction en pans de bois[90].
- L'ancienne école des Beaux-Arts, située rue de Gand et construite entre 1900 et 1904 par l'architecte Emile Marquette[90]. Elle abrite aujourd'hui l'école régionale supérieure d'expression plastique ;
- Le monument aux morts de la place de la Victoire a été réalisé entre 1924 et 1931 par le sculpteur Lucien Brasseur, représentant une victoire triomphante emportée par un cheval ailé[90].
Architecture d'origine religieuse
- L'hospice d'Havré[149] (XVIIe siècle) : fondé en 1260 par Mahaut de Guisnes, le cloître date du XVIIe siècle. La chapelle du couvent Notre-Dame des Anges a été construite au XVe siècle et rebâtie entre 1644 et 1654. Réhabilité en « Maison Folie » à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture), l'hospice d'Havré est actuellement un haut lieu culturel tourquennois[90] ;
- Institution libre du Sacré-Cœur[150], hall d'entrée et Cour d'Honneur (1885), Chapelle (1859) ;
- Église Saint-Jean-Baptiste de Tourcoing, désacralisée en 1999 ;
- Église Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ;
Patrimoine industriel
- L'ancienne usine Masurel, construite par Marcel Forest en 1945 était une bonneterie d'architecture moderniste mâtinée d'Art déco, rattachée aux établissements François Masurel Frères. Elle fut restructurée en 1995 sous la direction de l'architecte Patrice Cau avant d'être classée monument historique. L'usine est la propriété aujourd'hui de la Société Anonyme des Usines, qui emploie l'édifice comme immeuble de bureaux[90] ;
- L'ancienne usine Tiberghien, construite aux environs de 1900 et réhabilitée en 2006 par Boualem Chelouti au 98 rue de Paris puis en 2009 par l'agence Tao pour le 96[90].
- Les francs châteaux d'eau, deux réservoirs d'eau situés rue de Lille construits en 1863 sous la direction de l'ingénieur Varennes, directeur du service d'eau de Roubaix et de Tourcoing. Ces châteaux d'eau sont construits en brique pour le soubassement et en fonte pour la cuve, adoptant une architecture d'inspiration néogothique[90] ;
- Le canal de Roubaix a été remis en navigation en 2008 (programme Blue Links). Il desservait notamment le site la « Zone de l’Union », un des plus grands chantiers de France de réhabilitation d’une friche industrielle de 80 ha environ s'étendant sur Roubaix, Tourcoing et Wattrelos (comprenant l'ancienne brasserie Terken) pour y aménager une zone d’activités de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative.
Personnalités liées à la commune
- Maison de Lannoy dont descend Jean de La Noye, seigneur de Tourcoing. Son fils Jonathan de La Noye se marie à Mercy Warren, petite-fille de Richard Warren, un des passagers du Mayflower. De La Noye fut orthographié en « Delano », laissant une nombreuse et illustre descendance, outre Ulysses S. Grant et Franklin Delano Roosevelt
- François Masurel Pollet (1826-1913), industriel dans le secteur du textile
- Gustave Dron (1846-1930), médecin, maire de 1899 à 1919 et de 1925 à 1930, renommé pour sa vaste action sociale
- Jules Watteeuw dit le Broutteux (1849-1947), écrivain, journaliste et poète patoisant
- Gustave Charpentier (1860-1956), compositeur et musicien
- René Ghil (1862-1925), poète « instrumentiste » et « scientifique »
- Jules Tiberghien (1837-1923), prélat catholique, archevêque titulaire de Nicée.
- Charles Roussel (1861-1936), peintre né à Tourcoing, frère d'Albert Roussel
- Albert Roussel (1869-1937), compositeur, frère de Charles Roussel
- Max Carlier (1872-1938), peintre belge
- Léon Marescaux (1874-1949), député sous la Troisième République
- Adrien Filez (1885-1965), footballeur
- René Wibaux (1887-1965), médecin et résistant
- Alexandre Delobelle (1887-1970), syndicaliste
- Joseph-Charles Lefèbvre (1892-1973), évêque de Bourges
- Henri Dorgères (1897-1985), homme politique et syndicaliste, fondateur des Chemises vertes, faction de l'extrême droite française de l'Entre-deux-guerres
- Henri Padou (1898-1981), champion olympique de water polo aux Jeux olympiques d'été de 1924
- Marie-Madeleine Descelers (1901- ?), peintre, née à Tourcoing
- Marcel Lefebvre (1905-1991), évêque traditionaliste
- Claire Olivier Tiberghien (1906-1987), artiste peintre
- Claude Huriez, (1907-1984) médecin, universitaire
- Marcel Desrousseaux (1907-1974), international de football français
- Henri Cuvelier (1908-1937), joueur de water-polo français, médaillé olympique en 1928.
- Georgina Roty (1908-1940), nageuse, vice-championne de France en 1926 du 400m et participante aux Jeux olympiques d'été de 1928, morte sous les bombardements de mai 1940.
- Mamadou Ndiaye (1909-1985), boxeur et chiropracteur d'origine sénégalaise installé à Roubaix en 1931.
- Eugène Leroy (1910-2000), artiste peintre
- Jean Sécember (1911-1990), footballeur international français.
- Jules Joire (1914-1944), compagnon de la Libération est inhumé au cimetière militaire de la ville. Une rue de la commune porte son nom.
- Roger Delsinne (1914-1978), prêtre, directeur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois (1963-1978), né à Tourcoing
- Guy Chatiliez (1922-1979), maire de Tourcoing (1977-1979)
- Raymond Devos (1922-2006), humoriste et comédien
- Jean Willerval (1924-1996), architecte
- Jacques Delepaut (1926-1992), footballeur, a évolué au Club olympique Roubaix-Tourcoing et au Lille OSC puis entraîneur de Lille, de 1958 à 1959
- Pierre Fertin (1928-2017), prêtre missionnaire né à Tourcoing
- Jenny Clève (1930), actrice, fut conseillère municipale déléguée à l'action culturelle à la ville de Tourcoing de 1989 à 2001
- Paul Dubrule (1934), cofondateur du groupe hôtelier Accor
- Yves Devernay (1937-1990), organiste à Saint-Christophe de Tourcoing (1962-90) et à Notre-Dame de Paris (1985-90)
- Jean-Pierre Balduyck (1941), maire de Tourcoing (1989-2008), député du Nord (1988-1993) (1997-2002)
- Bézu (1943-2007), chanteur
- Mahjoub Ben Bella (1946-2020), artiste peintre
- Brigitte Fossey (1946), actrice, elle reçoit en 1994 le 7 d'or Meilleure comédienne de fiction
- Pascal Morès (1946), photographe
- Christian Vanneste (1947), homme politique de la droite, philosophe, député de la 10e circonscription du Nord, ancien conseiller municipal
- Chantal Ladesou (1948), comédienne
- Serge Gruzinski (1949), historien
- Didier Flament (1951), escrimeur, champion olympique
- Didier Dobbels (1954), joueur de basket-ball, vainqueur de la Coupe Korać et du Championnat de France de basket-ball
- Brigitte Lahaie (1955), Actrice de films pornographiques puis animatrice radio, intronisée en 2014 au XRCO Hall of Fame[151]
- Denise Picavet (1956), championne de France de lutte, fondatrice en 1976 du club de lutte et du tournoi international de lutte féminine de Tourcoing
- Guy Lecluyse (1962), comédien et humoriste
- Grégory Labille (1968), homme politique français. Conseiller général de Ham de 2008 à 2015, maire de Ham de 2014 à 2020 et député de la Somme depuis 2020, né à Tourcoing.
- Samuel Paquet, dit Mr. Sam (1975), DJ et producteur discographique français
- Sébastien Cipolla (1979), acteur, réalisateur et producteur français
- Gérald Darmanin (1982), ministre et maire de la ville
- Mickaël Correia (1983), journaliste et auteur de Une histoire populaire du football, La Découverte, 2018, 408 p. (ISBN 978-2-7071-8959-2)[152]
- Yohan Cabaye (1986), footballeur, finaliste de l'Euro 2016
- Aymeric Lompret (1988), humoriste et acteur
- Jennifer Messelier (1991), mannequin, gagne le concours mondial Elite Model Look World organisé à Prague par l'agence Elite Model Management en 2008
Tourcoing dans les arts
La ville ou ses monuments ont servi de décors ou de lieux de tournages à plusieurs films et notamment :
- 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo ;
- 1988 : La vie est un long fleuve tranquille d'Étienne Chatiliez (scènes de l'appartement rue de la Bourgogne à Tourcoing) ;
- 2005 : Danny The Dog de Louis Leterrier avec Jet Li, Bob Hoskins, et Morgan Freeman ;
- 2010 : Copacabana de Marc Fitoussi avec Isabelle Huppert ;
- et plusieurs épisodes de la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie, tournés dans le site des établissements Dujardin, rue de Lille.
Par ailleurs, la chanson Un Clair de lune à Maubeuge évoque la ville dans un de ses vers : " Tout çà n'vaut pas le doux soleil de Tourcoing"
Héraldique
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Les armes de Tourcoing se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix de sable chargée de cinq besants d'or ». |
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Identité visuelle (logo)
- Logo de la ville de Tourcoing avant .
- Logo à partir de .
Pour approfondir
Bibliographie
- Henri Leblanc, Histoire du Collège de Tourcoing, Imprimerie Jean Mathon (Tourcoing), 1870[153] (ISBN 978-0656989768)
- J.-E. Van Den Driessche, Histoire de Tourcoing, Éditions La Découvrance, impression originale 1928[154] (ISBN 978-2842652999)
- (picard) Jules Watteeuw, Chansons, fables et pasquilles tourquennoises, Tourcoing, Imprimerie Frère-Glorieux, 1883 (ISBN 978-1110031504)
- Hervé Leroy, Tourcoing, l'audace de la discrète éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. Passages en ville. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Eric Le Brun. 112 pages. (ISBN 9782952471732)
- Histoire de Tourcoing Sous la direction d'Alain Lottin (Editions des beffrois 1986) (ISBN 2-903077665)
- Tourcoing 39-45, bande dessinée d'olivier Gilleron et Francis Cold, Le Téméraire, 1994 (ISBN 2-908703-39-4)
- Jean Christophe Tourcoing, mon pays, préface de Pierre Pierrard, 1977
- Emile Vignoble, Tourcoing, la Victoire de l'An 2, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal, 1993 (ISBN 2-9507495-0-X)
- Histoire de Tourcoing, 1855, Charles Roussel-Defontaine (historien et maire de 1857 à 1879) Lire en ligne (ISBN 978-1241357771)
- Guy Chatiliez, La force généreuse, Jean-François Roussel, (Les Editions du Net 2016) (ISBN 978-2-312-04201-5)
- L'idéalisme en action, Jean-Pierre Balduyck, Entretiens avec Jean-François Roussel Préface de Lionel Jospin (Les Editions du Net 2019) (ISBN 978-2-312-06674-5)
- Gustave Dron Une statue vivante, roman biographique de Jean-François Roussel Préface de Jean-Pierre Balduyck Postface de Martine Gabriel archivistes de la ville de Tourcoing (Les Editions du Net 2020) (ISBN 978-2-312-07844-1)
Articles connexes
- Liste des communes du Nord
- Liste des voies de Tourcoing
- Une locomotive électrique de la SNCF porte le nom de Tourcoing, de la série BB 15000, son n° est 115059.
- Château de Vaissier
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Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Le carillon est un des plus importants de France. Deux carillons ont été construits aux XVIIe et XVIIIe siècles avant la destruction pendant la Révolution française. Un carillon restauré en 1819 et 1823 disparait pendant la Première guerre mondiale en 1917 où il est réquisitionné par les Allemands. L'actuel date de 1961. Une école nationale de carillon a été créée en 1971. A CL. « Pourquoi le carillon de Tourcoing est-il l'un des plus importants de France ?», dans La Voix du Nord du 5 août 2020, Tourcoing et la métropole C.
Références
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- ↑ Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 53
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- Q. V., AFP, « Tourcoing : Jean-Marie Vuylsteker élu maire après le décès de Didier Droart, Darmanin reste premier adjoint : Jean-Marie Vuylsteker est élu de Tourcoing depuis 1971. », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ) « Âgé de 75 ans, M. Vuylsteker, élu de droite tourquennois depuis 1971, succède au gaulliste Didier Droart, décédé fin janvier à 71 ans des suites d'un cancer ».
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- Didier-Joseph François, Guide d'architecture de la métropole lilloise, Paris, Le Passage, , p. 125, 162, 166, 182, 189, 216, 218, 244, 246
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- Site internet de l'Institution Libre du Sacré-Cœur
- 2014 business.avn.com
- (es) « Mickaël Correia », sur Hoja de Lata (consulté le ).
- Site de l'Université de Lille III
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