René Wibaux
René Wibaux, né le à Tourcoing et mort le à Paris, est un médecin, pharmacien de 1re classe, expert chimiste et résistant français de la première et de la Seconde Guerre mondiale.
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(Ã 78 ans) 14e arrondissement de Paris |
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Biographie
René Fernand Wibaux naît, le à Tourcoing dans le département du Nord, du mariage d'Émile Désiré Théodore Eugène Wibaux, instituteur adjoint, et de Maria Renelde Bomblet, institutrice. Il se marie le à Lille avec Marcelle Aline Charlotte Caudrelier, ils ont un fils, Fernand Marcel René Wibaux, résistant et diplomate[1].
Après ses études qu'il termine avec une licence ès-sciences, il devient docteur en médecine, pharmacien supérieur, pharmacien de 1re classe et expert chimiste.
Il fait son service actif d'une durée de deux ans, puis, mobilisé, à Lille, en qualité d'officier d'administration dans un hôpital militaire, il participe à la Première Guerre mondiale pour une période de 4 ans 11 mois 18 jours où il facilite le passage, en Belgique et en Hollande, de soldats français, dénoncé en , il est fait prisonnier en 1918 et incarcéré à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles. À ce titre, il est cité par le ministère de l'Intérieur parmi la liste des personnes qui se sont distinguées au cours des hostilités[2].
De retour à la vie professionnelle, il exerce successivement différentes fonctions, préparateur à la faculté de médecine de Lille, inspecteur adjoint d'hygiène du Nord, médecin chef du laboratoire de bactériologie de l'équipe mobile du ministère, adjoint à l'inspection générale du ministère, médecin-chef du préventorium de Camiers (Pas-de-Calais), directeur des bureaux d'hygiène de Berck et du Touquet-Paris-Plage, médecin-chef directeur des sanatoriums publics (institut Albert Calmette) et directeur de la santé du ministère.
Il est élu auditeur puis membre du conseil supérieur d'hygiène publique de France et membre du conseil permanent d'hygiène sociale en 1924.
Il est élu membre titulaire de la Société académique du Touquet-Paris-Plage le [3].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, en , il s'engage dans le service de renseignements du Général de Gaulle, puis comme membre du réseau Saint-Jacques[4], il est incarcéré par l'ennemi 17 mois (dont un an au secret) pour « action hostile aux armées d'occupation » jusqu'à la libération puis incorporé aux forces françaises combattantes de l'intérieur (FFI), qu'il fait comme lieutenant-colonel des FFI[1].
Il meurt le dans le 14e arrondissement de Paris à l'âge de 78 ans[1].
Distinctions
René Wibaux est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , puis officier par décret du et commandeur par décret du , il est également nommé chevalier de l'ordre du Mérite agricole, commandeur de la santé publique, décoré de la croix de guerre anglaise (War medal), il reçoit la médaille d'argent de la reconnaissance française, médaille d'argent de l'exposition d'hygiène de Strasbourg (1925), il est fait chevalier du Mérite social, il est fait officier de l'instruction publique, reçoit, la médaille d'or de l'hygiène publique, la médaille d'or de l'assistance publique, la médaille d'argent de la prévoyance sociale, la médaille d'argent de la mutualité, la médaille d'argent des assurances sociales, la médaille de bronze des épidémies, la Médaille interalliée 1914-1918, la médaille commémorative de la guerre 1914-1918 et est cité à l'Officiel du pour conduite pendant la guerre[3] - [1].
Publications
René Wibaux publie 42 mémoires et publications sur l'hygiène publique, la médecine infantile et travaux de laboratoire[3] - [5].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
Références
- « Légion d'honneur matricule n°136257 René Wibaux », sur Leonore sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », quotidien, no 113,‎ , p. 5066 (lire en ligne, consulté le ).
- Société académique de Paris-Plage, mémoires de la Société académique de Paris-Plage 1932 : vingt-septième année, L. Delambre-Deroussent Le Touquet-Paris-Plage, , 65 p., p. 54 à 56.
- « René Fernand Wibaux », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- « L'Hygiène par l'exemple », Bimestrielle,‎ (lire en ligne, consulté le ).