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Autobus

Un autobus est un véhicule de transport routier de voyageurs en milieux urbain/périurbain et suburbain. C'est l'un des principaux types de véhicules employé dans les transports en commun.

Autobus
Autobus
Le Mercedes Citaro, autobus le plus répandu en Europe.

Abréviations Bus
Utilisation
Utilisation Véhicule de transport routier de voyageurs en milieux urbain/périurbain et surburbain
Années Depuis 1826
Caractéristiques
Type VĂ©hicule de transport routier de voyageurs
Énergie Diesel, Électrique, Essence, GPL, Gazogène, Hybride, biométhane…
Poids Ă  vide Environ 10 500 kg

Étymologie

Omnibus parisien.

À Nantes, en 1826[1], Étienne Bureau, petit-fils d'armateur[2], imagine un véhicule pour transporter les employés entre les bureaux situés dans la rue Jean-Jacques-Rousseau et les entrepôts Salorges où se trouvent les services de la Douane.

Plus tard, son idée est reprise par Stanislas Baudry qui veut acheminer ses clients du centre-ville vers son établissement de bains. Son véhicule doit son nom à la boutique de chapelier « Omnes », située place du Port au Vin (devenue place du Commerce), où stationnaient les véhicules. Le slogan sur la façade du marchand de chapeaux était un jeu de mots intégrant le nom du commerçant et un mot latin : « Omnes omnibus » (« Omnes pour tous »). C'est ainsi que les usagers de la ligne prennent l'habitude de dire : « Je prends (ou je vais à)... l'omnibus ».

Finalement, « autobus » est la contraction de « omnibus automobile ».

Historique

Précurseurs

En 1825 Ă  Nantes, Stanislas Baudry, un ancien officier de l’Empire, dĂ©sire attirer des clients dans le quartier de Richebourg oĂą il a installĂ© un Ă©tablissement de bains chauds. Les bains sont alimentĂ©s Ă  partir de la rĂ©cupĂ©ration de l’eau de condensation d’une chaudière qu’il utilise pour actionner une minoterie Ă  vapeur[3], la « Pompe Ă  feu de Richebourg »[4]. Il met une voiture Ă  disposition de ses clients. Il s’aperçoit que sa clientèle prĂ©fère frĂ©quenter sa voiture que son Ă©tablissement de bains chauds[2] - [3]. Il demande donc Ă  la municipalitĂ© l’autorisation d’établir un service de voitures publiques entre le quartier de Richebourg et les entrepĂ´ts Salorges, succĂ©dant ainsi Ă  Étienne Bureau en crĂ©ant la première ligne d’omnibus urbain. Le 10 aoĂ»t 1826, il fonde une entreprise comportant deux voitures suspendues pouvant recevoir chacune 16 personnes.

L'une relie la rue de Richebourg aux Salorges où se trouve l’entrepôt des Douanes, l'autre relie le pont de la Poissonnerie à la tour de Pirmil[5]…

En 1898, il est déjà interdit d'y embarquer des chiens, et l'on dit indifféremment bus ou omnibus[6].

Essor de l'autobus

Autobus Daimler de 1907.

Concurrence des autres modes de transport

À partir des années 1980, l'autobus est parfois remplacé par le tramway, ou le métro, sur les lignes à fort trafic de certaines grandes villes. Ces autres modes de transport ont un coût d'investissement élevé, mais une plus forte capacité modulable et un coût d'exploitation plus faible. Avec les trolleybus, ils sont, du fait de leur traction électrique, moins polluants et moins soumis aux crises pétrolières. Ce sont deux arguments les faisant préférer aux autobus en site propre à la manière du TVM.

Différences avec l'autocar

À gauche, un Irisbus Récréo (autocar) ;
Ă€ droite, un Heuliez GX 137 (autobus).
Classification UNECE[7]
22 < passagers 8 < passagers <22
AutobusClasse 1 (aucune place assise)Classe A
Classe 2 (deux types de place)
AutocarClasse 3 (places assises uniquement)Classe B
La classification UNECE différencie les bus selon le type de place assise ou non, mais ne nomme pas la catégorie autrement que par le concept de classe.

Autobus

Un autobus est affecté au transport urbain ou périurbain. Il est conçu pour effectuer des trajets moins longs que les autocars avec des arrêts fréquents. Sa vitesse est relativement faible. On y autorise la station debout. Il comporte plusieurs portes pour la montée et la descente des voyageurs. Il est généralement interdit sur voie autoroutière et ne peut pas toujours emprunter les rocades des grandes villes, excepté s'il s'y comporte comme les autres véhicules, à savoir s'abstenir de s'arrêter et de charger ou décharger des passagers.

Il est souvent à boîte de vitesses automatique. Les plus récents sont surbaissés pour faciliter la montée et la descente des passagers à mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, personnes avec poussettes) ; ils peuvent s'incliner vers le trottoir et certains sont même munis d'une rampe rétractable allant jusqu'au sol.

Autocar

Dans un autocar, les voyageurs sont tous obligatoirement assis (hormis en zone urbaine). La directive 2003/20/CE du Parlement europĂ©en impose d'ailleurs l'usage des ceintures de sĂ©curitĂ© dans les autocars qui en sont Ă©quipĂ©s (ceux qui en France ont Ă©tĂ© mis en circulation après le 1er octobre[8]1999 pour les autocars de plus de 3,5 tonnes et en octobre 2001 pour les autocars de moins de 3,5 tonnes). Le code de la route français a Ă©tĂ© modifiĂ© dans ce sens en juillet 2003.

Les autocars sont équipés de soutes dans lesquelles les passagers peuvent déposer leurs bagages encombrants. Ces soutes sont situées sous l'habitacle et, par conséquent, les autocars sont sensiblement plus hauts que les autobus. Pour les longues liaisons, certains autocars disposent de toilettes et de couchettes ou de sièges inclinables.

Typologie

Versions

Exemple de l'Agora,
autobus urbain et périurbain.
Autobus urbain

Véhicule destiné à circuler uniquement en ville, centre-ville et banlieue de l'unité urbaine concerné.

Autobus périurbain et suburbain

Véhicule destiné à circuler uniquement en ville, banlieue et communes rurales proche de l'unité urbaine concerné.

Autobus BHNS
Un bus BHNS du réseau Mettis à Metz.

Le concept de bus à haut niveau de service (BHNS), aussi nommé Busway ou Trambus, date de 2004[9] - [10] - [11].

Concept gĂ©nĂ©rique volontairement souple, pour s'adapter Ă  diffĂ©rentes configurations, les caractĂ©ristiques principales de ce système de transport public, utilisant des vĂ©hicules types autobus ou trolleybus, sont[12] - [13] : une infrastructure de qualitĂ©, ossature du système, parcours rationalisĂ© avec un itinĂ©raire intĂ©gralement ou partiellement en sites propres, un système de prioritĂ© aux feux tricolores et aux rond-points garanti par des amĂ©nagements spĂ©cifiques ; un niveau de service performant et pĂ©renne avec une forte frĂ©quence (5 Ă  10 min en heures de pointe et moins de 15 min en heures creuses) avec amplitude horaire Ă©levĂ©e (circulation la semaine, en soirĂ©e et le week-end) ; un matĂ©riel roulant en cohĂ©rence avec le service offert avec un plancher bas pour faciliter l'accès aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ; des modalitĂ©s d’exploitation participant Ă  un bon niveau de service, avec vente de titres de transports effectuĂ©e au niveau des stations ; une identification forte du service ou de la ligne.

Son domaine de pertinence se situe entre 2 000 Ă  3 000 personnes par heure et par sens en heure de pointe. Des dĂ©bits pouvant atteindre 9 000 Ă  15 000 personnes par heure et par sens sont observĂ©s outre-Atlantique sur certaines sections[12].

Gabarit

Midibus NewA308 du constructeur Van Hool.
Minibus

Un minibus est un vĂ©hicule de transport de passagers conçu pour transporter moins de personnes qu'un bus standard. On utilise ce terme pour les vĂ©hicules ayant une capacitĂ© de voyageurs comprise entre 8 et 30 sièges. Au-delĂ , on utilisera le terme de midibus.

Midibus

Un midibus est un vĂ©hicule de transport de passagers. Leur longueur oscille entre 8 mètres et 10 mètres ; sa largeur infĂ©rieure Ă  2,55 m. Il est prĂ©vu pour transporter entre 30 et 80 passagers, et donc pour des lignes urbaines Ă  frĂ©quentation moyenne ou faible ou circulant dans des rues Ă©troites (hyper-centre, centre-ville historique, etc.).

Bus standard

Un autobus dit « standard » est un bus faisant une longueur allant de 11 mètres (standard court) Ă  13 mètres (standard long). Ils ont une capacitĂ© totale d'environ 100 passagers.

Bus à impériale
Bus à impériale à Londres.

Un bus à impériale est un bus à deux niveaux, dont l'étage supérieur peut être décapotable ou carrossé. Ces bus sont très répandus dans le monde entier soit pour utilisation touristique ou de transport en commun, mais cette dernière utilisation est moins courante. L'intérêt est de disposer de plus de place dans un véhicule de même longueur et présentant presque la même manœuvrabilité. Cependant, la hauteur supplémentaire induite par cette organisation pose des problèmes de sécurité, des accidents graves étant survenus lors du passage sous des ouvrages d'art trop bas. Il impose un élagage (des arbres) plus grand et l'installation de l'escalier fait perdre une partie de l'avantage de capacité.

Le nom vient du fait que ce genre de bus est utilisé à Londres.

Bus articulé et bi-articulé

Pour les lignes urbaines Ă  fort trafic, on utilise parfois des autobus articulĂ©s qui apportent un gain de capacitĂ© notable (jusqu'Ă  200 passagers). L'autobus articulĂ© (autrement appelĂ© bus accordĂ©on) est un bus constituĂ© de deux parties rigides reliĂ©es entre elles par un axe de pivotement. Sa longueur varie de 17 Ă  20 mètres.

Un autobus bi-articulĂ© (autrement appelĂ© mĂ©gabus) est un bus constituĂ© de trois parties rigides reliĂ©es entre elles par deux axes de pivotement. Cette disposition permet une plus grande capacitĂ© qu'un autobus articulĂ©. Il est gĂ©nĂ©ralement de conception sans Ă©tage et sa longueur est en moyenne de 25 Ă  27 mètres et mais certains atteignent les 30 mètres de long[14].

Capacités

D'un point de vue lĂ©gal, un autobus est dotĂ© d'au moins 10 places assises dans l'union europĂ©enne, et d'au moins 11 places assises au Japon ou aux États-Unis[15]; suivant les pays, le nombre de places assises peut ĂŞtre dĂ©fini Ă  partir du nombre de ceintures de sĂ©curitĂ© ou Ă  partir de la largeur des sièges.

Les autobus les plus courants peuvent transporter environ cent personnes. La compagnie de bus norvĂ©gienne Oslo Public Transport, fait valoir dans une publicitĂ©, qu'un autobus Ă©quivaut Ă  une file de voitures d'Ă  peu près un kilomètre de long (en retenant 1 mètre entre chaque voiture et une longueur moyenne de cinq mètres pour les automobiles)[16]. (remarque : le covoiturage n'est pas pris en compte dans cette publicitĂ©).

Depuis les années 1950, chaque véhicule de transports en commun doit indiquer de façon lisible, à l'intérieur près du poste de conduite, son nombre de places assises et debout.

Accessibilité

Ancien midibus Ă  plancher haut.

Historiquement, les premiers autobus sont soit la conversion directe de camion par l'ajout d'une cabine de transport de passager, soit la construction d'un habitacle spécifique sur un châssis classique, de camion ou dédié. L'accès à ces autobus, dits à plancher haut, se fait alors par l'intermédiaire d'un escalier ou de marches d'accès.

Logos d'accessibilité sur un bus.
Plate-forme d'accès à l'arrière

Uniquement sur le bus parisien des années 1930 à 1980. La plate-forme permet d'accéder au bus en deux étapes, une première marche pour monter sur la plate-forme et une seconde pour entrer dans le bus.

Plancher surbaissé

Aussi appelé plancher bas intégral. Seul l'espace occupé par les passages de roues n'est pas à la hauteur du plancher. Les dernières générations d'autobus ont un plancher bas intégral à hauteur moyenne de trottoir.

Autobus "Low entry"

Plancher bas partiel. Surtout utilisés en trafic périurbain et régional, ils possèdent un plancher bas jusqu'à la porte médiane tandis que la partie arrière est surhaussée.

Suspension réglables en hauteur

La caisse du bus se « penche » ou descend de quelques centimètres de manière à se mettre à la hauteur du trottoir. Système de suspension pneumatique ou hydro-pneumatique, ou bien caisse pendulaire flottante.

Rampes escamotables

Une rampe escamotable amovible et motorisée peut-être présente. Système avec rampe escamotée sous la caisse avec une articulation en ciseaux ou bien qui glisse dans un tiroir. Plus rarement rampes à vérin repliée sur la porte.

Emplacement à accessibilité améliorée

Siège pliable et repliable, ceinture de sécurité et points d'accrochage.

Motorisation

VĂ©rification d'un moteur en position verticale.

On retrouve différents types de motorisation possibles pour les autobus :

Usages

Trafic routier pour autobus et autocars
Par pays (véhicules enregistrés dans le pays déclarant) Par trafic national (en Allemagne)
Sources Eurostat (série road_tf_buscoa)[18].

Droit

Normes européennes d'émission

Dès le , dans l’Union europĂ©enne, tout vĂ©hicule lourd immatriculĂ© pour la première fois doit respecter la norme Euro 5, qui par rapport Ă  la prĂ©cĂ©dente (Euro 4 du ) diminue les seuils maximum d’émission d'oxydes d’azote (de 3,5 g/kWh Ă  g/kWh). Les seuils d'Ă©missions d’hydrocarbure (0,46 g/kWh), de monoxyde de carbone (1,5 g/kWh) et de particules (0,02 g/kWh) sont inchangĂ©s.

La norme Euro 6 est entrĂ©e en vigueur le et diminuera les Ă©missions autorisĂ©es d'oxydes d'azote (–80 %) mais aussi d'hydrocarbures (–72 %) et de particules (–50 %), la norme pour le monoxyde de carbone restant inchangĂ©e, mais une nouvelle norme apparaĂ®t pour l'ammoniac (10 ppm).

Selon la FĂ©dĂ©ration nationale des transporteurs routiers (française), ces normes Euro, ont dĂ©jĂ  permis de rĂ©duire de deux Ă  trois fois les Ă©missions polluantes du dĂ©but des annĂ©es 1990 : « en 20 ans la pollution des vĂ©hicules a chutĂ© de 49 % pour l’oxyde d’azote, 61 % pour les particules, 64 % pour le monoxyde de carbone et 99 % pour le soufre », mais l'augmentation de la circulation et du nombre de vĂ©hicules a en partie limitĂ© les effets positifs de la norme en bilan net.

Réglementation sociale européenne

Le texte de base pour la règlementation du transport de voyageurs en France reste la Loi d'Orientation des Transports Intérieurs du 30 décembre 1982, dite LOTI, amendée par divers textes, dont le Code des Transports[19].

Un mĂŞme permis de conduire est nĂ©cessaire pour les autobus et les autocars: le permis transports en commun (D en France)[20], obligatoire dès que le nombre de passagers potentiels du vĂ©hicule, conducteur compris, dĂ©passe neuf personnes. En dessous de ce nombre, les dispositions lĂ©gales applicables sont celles des vĂ©hicules de tourisme. Ce permis est valable pour tous les vĂ©hicules assimilĂ©s au transport de voyageurs. Dès le 19 janvier 2013 [21], un petit changement de catĂ©gories de permis se rĂ©alise. L'arrivĂ©e de la catĂ©gorie D1 (VĂ©hicule de 16 places maximum + conducteur, de 8 mètres de long maximum) et D1E (VĂ©hicule de 16 places maximum + conducteur, de 8 mètres de long maximum avec remorque de + 750 kg). Le permis D dĂ©finit alors : « VĂ©hicule de plus de 9 places ». Il faudra Ă©galement noter le changement de l'âge du passage des permis. Il Ă©tait auparavant de 21 ans, pour dĂ©sormais 24 ans (21 ans par dĂ©rogation dans le cadre d'une formation professionnelle diplĂ´mante). En revanche, les catĂ©gories D1 et D1E sont elles accessibles dès 21 ans. Ces permis requiert tout d'abord le permis voiture (B) possible dès 18 ans.

Les conducteurs doivent Ă©galement passer la FIMO (formation initiale minimale obligatoire). Un rappel (FCO ou formation continue obligatoire) a lieu tous les 5 ans[22].

Les conducteurs sont de plus soumis à de nombreuses règles sociales en ce qui concerne les temps de conduite et la durée du travail. Elles varient selon leur activité.

La rĂ©glementation sociale europĂ©enne s'applique aux conducteurs d'autocars ou d'autobus effectuant des lignes de plus de 50 km[23] avec :

  • une pause de 45 minutes toutes les 4 h 30 de conduite, fractionnable en pauses de 15 minutes minimum + 30 minutes minimum (en respectant l'ordre 15+30) (4 h maxi entre 21 h et 6 h – convention collective) ;
  • une pĂ©riode de conduite maximale de 9 heures pouvant ĂŞtre portĂ©e Ă  10 heures deux fois par semaine.

À cela s'ajoute le décret no 2003-1242 sur la durée du travail dans le transport de personnes[24]:

  • la durĂ©e du travail effectif maximale est de 10 heures mais peut ĂŞtre portĂ©e Ă  2 fois 12 heures sous condition. Elle comprend les temps de conduite, de mise Ă  disposition et les autres tâches ;
  • l'amplitude comprend la durĂ©e du travail effectif et les pauses ;
  • dans le transport rĂ©gulier, l'amplitude est en principe de 12 h et jusqu’à 13 h sous condition, mais peut ĂŞtre portĂ©e Ă  14 h sous la rĂ©serve d’obtenir une dĂ©rogation (avis CE/DP et autorisation de l'inspecteur du travail. Dans le transport occasionnel, elle peut ĂŞtre de 14 heures (toujours sur certaines conditions Ă  respecter), et en double Ă©quipage elle est de 18 h maximum sans dĂ©rogation ;
  • interdiction d’avoir un TTE (Temps de Travail Effectif) de plus de 9 heures au-delĂ  de 12 heures d'amplitude ;
  • obligation de respecter au moins un repos journalier de 11 h minimum entre deux amplitudes pouvant ĂŞtre rĂ©duite jusqu'Ă  9 h, trois fois par semaine maximum ou encore en rĂ©alisant 3 h + 9 h (nb de fois maxi hebdo non prĂ©cisĂ©).

Ce décret est applicable à l'ensemble des conducteurs du transport de personnes sauf les salariés des entreprises soumises à la convention collective des transports urbains.

Les autocars sont limités à une vitesse maximale de 90 km/h sur routes (100 km/h sur autoroutes s'ils disposent de l'ABS). Les autobus sont limités à 70 km/h hors agglomérations.

Pour les autobus articulĂ©s et bi-articulĂ©s, bien que leurs parties arrière se comportent comme une remorque, ceux-ci ne nĂ©cessitent pas le permis ED (Transport en Commun avec remorque de + de 750 kg) mais uniquement le permis D car la ou les remorques ne sont pas dissociable et l'ensemble est considĂ©rĂ© comme un vĂ©hicule isolĂ©. Souvent c'est mĂŞme l'essieu de la remorque qui est l'essieu moteur et donc c'est la remorque qui "pousse" l'ensemble

Un chronotachygraphe analogique (ou disque dans le jargon du métier) enregistre en continu la vitesse du véhicule en fonction de l'heure, permettant aux forces de l'ordre de vérifier à la fois les temps de conduite, le respect des pauses et le respect des vitesses maximales autorisées. Il se présente sous forme d'un disque de carton, noir à l'origine, recouvert de paraffine, que le chauffeur insère sous le compteur de vitesse à sa prise de fonctions. Il ne peut l'en retirer qu'à la fin de son temps de conduite. Un seul disque est admis par 24 h sauf si en changeant de véhicule le disque n'est pas compatible avec l'autre chronotachygraphe.

Il n'est pas obligatoire que le car soit Ă©quipĂ© d'un chronotachygraphe et donc, mĂŞme si le vĂ©hicule en est Ă©quipĂ©, de placer un disque Ă  l'intĂ©rieur s'il s'agit de lignes rĂ©gulières de moins de 50 km (cas des rĂ©seaux urbains notamment).

Depuis le 1er mai 2006, le chronotachygraphe numérique ou électronique a été mis en place. Il est obligatoire dans tous les nouveaux véhicules de plus de neuf places (conducteur compris) de transport en commun de personnes. Une carte à puce remplace le disque de « papier ». Elle est personnelle et appartient au conducteur (et non à l'employeur). Sa photo d'identité y figure. Elle a une durée de validité limitée à cinq ans. La carte à puce conserve en mémoire tous les trajets, les repos, les excès de vitesse… des 28 derniers jours. L'appareil, lui, conserve ces données pendant un an. Il existe quatre types de cartes à puce : carte conducteur, carte entreprise, carte ateliers (mécaniciens), carte contrôleurs (police, DRE, inspection du travail…).

Pour des trajets interurbains longs, deux chauffeurs (ou plus) peuvent — ou doivent au regard de la réglementation susvisée — se relayer, effectuant une rotation toutes les 4 h 30 par exemple pour optimiser le temps pendant lequel le véhicule roule. Chacun met un disque dans le tachygraphe ou une carte à puce.

Depuis le 1er septembre 2015, les autocars en service doivent ĂŞtre Ă©quipĂ©s de ceintures de sĂ©curitĂ©. Le port de la ceinture de sĂ©curitĂ© est obligatoire pour le conducteur ainsi que pour tous les passagers sous peine d'une amende de 135 â‚¬. En revanche, les personnes de forte corpulence, en situation de handicap ou les femmes enceintes sont dispensĂ©es du port de la ceinture dont la longueur est inadaptĂ©e Ă  leur morphologie[25]. Par ailleurs, depuis cette mĂŞme date, l'Ă©thylotest Anti-DĂ©marrage (EAD) devient dĂ©sormais obligatoire pour l'ensemble des autocars en service[26].

Accidents

Accidents en France
Sources gouvernementales[27].
Tués dans un accident impliquant un bus ou un autocar dans l'Union européenne
Sources gouvernementales[27].
Tués en bus et en autocar dans certains pays européens
Sources Europa[28].
Tués en bus et en autocar dans certains pays européens, en milieu urbain
Sources Europa[28].

Constructeurs

Actuels

Afrique :

Amérique :

Asie :

Europe :

Océanie

Anciens

Notes et références

  1. Julien François Turgan, Les grandes usines de France, Michel Lévy Frères, (réimpr. 1874, 1878, 1879), 50 p. (OCLC 5061811), Les Omnibus de Paris
  2. 10 août 1826 : premiers omnibus à Nantes
  3. Musée des Transports - Histoire générale des transports
  4. « TOME 5 », Revue de Bretagne et de Vendée, J. Forest aîné : Mazeau, vol. 5,‎ , p. 165 :
    « […] M. Baudry exploitait, en face d la grande gare actuelle, une minoterie à vapeur, bien connue alors sous le nom de Pompe à feu de Richebourg. »
  5. Musée Dobrée, exposition, Pièces d'histoire, les transports nantais, Les omnibus à traction hippomobile
  6. « La Joie de la maison : journal hebdomadaire illustré » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  7. http://bast.opus.hbz-nrw.de/volltexte/2015/840/pdf/F99b.pdf
  8. « Obligation d'équiper les autocars de ceintures de sécurité », sur senat.fr (consulté le ).
  9. à Nantes. L'expression bus à haut niveau de service (BHNS) a été introduite par le CERTU, en partenariat avec le GART, l'UTP, L'INRETS, les CETE, la RATP, dans un document intitulé "Bus à Haut Niveau de Service, Concept et recommandations", à la suite des premières expériences locales dans les agglomérations Île-de-France, Rouen, Nantes, Lorient.
  10. « Quand le bus fait du métro », Rail & Transports,‎ , p. 14-21
  11. UTP — Département Clientèles, Exploitation et Recherche, « Le BHNS Bus à haut niveau de service », Union des Transports Publics - Note,‎ (lire en ligne)
  12. CERTU, « Le Bus à Haut Niveau de Service », sur Urba2000, Plaquette CERTU,
  13. « Tramway et Bus à Haut Niveau de Service en France », Transport/Environnement/Circulation (TEC),‎ (lire en ligne)
  14. « On a recherché le bus le plus long du monde ! (top 10) », sur PDLV, (consulté le )
  15. https://www.unece.org/fileadmin/DAM/trans/doc/2005/wp29/TRANS-WP29-1045f.pdf
  16. (fr) Comment Ă©liminer une file de voitures de 1 kilomètre de long sur Carfree France
  17. Système de propulsion hybride, METTIS innove !
  18. http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/submitViewTableAction.do
  19. Transport routier de voyageurs > Réglementation. Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Dernier accès à l'url le 1er août 2008
  20. Permis D: véhicules affectés au transport en commun des personnes. Service-public.fr. Dernier accès à l'url le 7 janvier 2015
  21. Les nouvelles catégories de permis de conduire au 19 janvier 2013. Service-Public
  22. La FIMO/FCOS transport interurbain de voyageurs. Direction régionale de l'équipement d'Île-de-France. Dernier accès à l'url le 1er août 2008
  23. Règlement (CE) no 561/2006 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2006. Eur-Lex. Dernier accès à l'url le 1er août 2008
  24. Décret 2003-1242. Légifrance. Dernier accès à l'url le 1er août 2008
  25. http://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/007984 Ceinture de sécurité à compter du 1er septembre 2015 dans les autocars.
  26. http://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/006623 EAD Ă  compter du 1er septembre 2015 dans les autocars.
  27. http://www.securite-routiere.gouv.fr/content/download/35853/343235/version/3/file/Bilan+de+la+s%C3%A9curit%C3%A9+routi%C3%A8re+2015.pdf
  28. https://ec.europa.eu/transport/road_safety/sites/roadsafety/files/pdf/statistics/historical_country_transport_mode.pdf

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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