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Pauline Viardot

Pauline Garcia, connue sous le nom d'épouse Viardot, née le à Paris où elle est morte le , est une cantatrice (mezzo-soprano) et une compositrice française d'origine espagnole, sœur de la Malibran.

Pauline Viardot
Description de cette image, également commentée ci-après
Pauline Viardot.
Nom de naissance Pauline Michelle Ferdinande García
Naissance
Ancien 2e arrondissement de Paris
Décès (à 88 ans)
7e arrondissement de Paris
Activité principale cantatrice, compositrice
mezzo-soprano
Activités annexes pianiste
Maîtres Manuel Garcia et Joaquína Sitchez (dite "la Briones"), parents
Enseignement professeur de chant
Ascendants Manuel Garcia et Joaquína Sitchez (dite "la Briones"), parents
Conjoint Louis Viardot
Descendants Paul Viardot, Louise Héritte-Viardot, Marianne Viardot, Claudie Viardot
Famille Maria Malibran, sœur,
Manuel Garcia junior, frère
Josefa Ruiz García, demi-sœur
Antonia Sitchès de Mendi, cousine

Biographie

Pauline Garcia est la fille du ténor espagnol Manuel García, un des créateurs du Barbier de Séville, et la sÅ“ur de Maria, elle aussi cantatrice, mieux connue comme Maria Malibran, morte en 1836 à l’âge de 28 ans.

Pauline commence ses études de musique par le piano, sous la férule de Franz Liszt et assiste aux leçons de chant de son père, ce qui a contribué à sa formation. Elle donne son premier récital en , à l’âge de 16 ans, et débute sur une scène d’opéra l’année suivante, à Londres, dans le rôle de Desdémone de l'Otello de Gioachino Rossini.

Moins virtuose sur le plan strictement vocal que sa défunte sœur, dont elle était supposée prendre la relève, elle parvient à s’imposer par des dons dramatiques, intellectuels et musicaux. Son fils Louis, dans ses mémoires[1], indique qu'elle avait une étendue vocale particulièrement large. Elle poursuivra aussi une activité de pianiste, jouant notamment à plusieurs reprises à quatre mains avec Clara Schumann et accompagnant sa sœur Maria ou son beau-frère le violoniste Bériot.

Courtisée par Alfred de Musset qu'elle repousse et qui en nourrira un fort ressentiment, elle se marie, en 1840, sur les conseils de George Sand - qui l'adulait et dont elle restera très proche jusqu'à sa mort en 1876[2] -, avec Louis Viardot, critique et directeur du Théâtre des Italiens, de 20 ans son aîné. Ary Scheffer peint alors son portrait dans son atelier rue Chaptal[3]. Elle a une vie de famille heureuse ; ses enfants mèneront aussi une carrière artistique : son fils Paul comme violoniste, sa fille Louise, comme compositrice et écrivain et ses deux autres filles comme cantatrices[4]. Louis Viardot démissionne de son poste quelque temps après le mariage pour se consacrer à la carrière de son épouse.

Quelques années suffisent à Pauline pour s’imposer. Giacomo Meyerbeer lui offre en son rôle le plus écrasant, Fidès dans Le Prophète ; Hector Berlioz crée pour elle une version en français pour mezzo-soprano de l'Orphée de Gluck en ; Charles Gounod compose à son intention l'opéra Sapho, et son air célèbre « Ô ma lyre immortelle » ; Camille Saint-Saëns lui dédie son Samson et Dalila ; Frédéric Chopin admire sa maîtrise du piano. Aux obsèques de celui-ci, le , elle sera une des deux interprètes féminines, avec la soprano Jeanne Castellan, du Requiem de Mozart en l’Église de la Madeleine (dissimulées par un rideau noir derrière l’autel, car à cette époque les femmes n’étaient pas autorisées à chanter dans les églises[5] - [6]). Intime de tous ces musiciens, elle réunit le monde de l'art dans son hôtel particulier du quartier de la Nouvelle Athènes dans le 9e arrondissement, ou dans sa propriété de Seine-et-Marne : le château de Courtavenel.

Mais les Viardot, républicains, vivent de plus en plus souvent hors de France après la victoire de Louis-Napoléon Bonaparte à l’élection présidentielle de 1849. La carrière de Pauline se déroule dès lors surtout à Londres et en Allemagne. Le couple s'installe même quelque temps à Baden-Baden[2].

En , elle acquiert, sacrifiant une partie de sa fortune, la partition autographe du Don Giovanni de Mozart, dont elle chante le rôle de Zerline à Saint-Pétersbourg. Cette « relique » musicale est à la fois l’objet de pèlerinage de la part des grands noms de l’époque et l’occasion de faire de nouvelles connaissances. Elle conserve le manuscrit plus de 50 ans avant de le léguer en 1903 au Conservatoire de musique de Paris[7].

En 1859, elle triomphe de nouveau à Paris, au Théâtre-Lyrique, dans Orphée, une version de l'Orphée et Eurydice de Gluck spécialement remaniée pour elle par Hector Berlioz. Malheureusement sa voix se brise[2] et Pauline doit renoncer à la scène en 1863. Elle se consacre dès lors à la composition (plusieurs opérettes, dont Cendrillon en , sur des livrets de Tourgueniev) et à l’enseignement du chant, qu’elle dispense uniquement à des élèves de sexe féminin, au Conservatoire national de Paris. Parmi elles : Felia Litvinne et Jeanne Gerville-Réache, Suzanne Cesbron-Viseur.

Génie musical et théâtral, elle disparaît presque nonagénaire à l’ère du gramophone, emportant avec elle le timbre d'une voix que Saint-Saëns a comparé, par synesthésie, à un goût : celui des « oranges amères ».

Tout au long de sa carrière, elle encouragea de jeunes talents comme Charles Gounod, Gabriel Fauré et Jules Massenet.

L'écrivain russe Ivan Tourgueniev, Pauline Garcia-Viardot et son mari Louis Viardot furent amis inséparables plusieurs dizaines d'années, la liaison entre l'écrivain et la cantatrice étant considérée par Guy de Maupassant comme « la plus belle histoire d’amour du xixe siècle ». En , Tourgueniev achète une belle maison de maître à Bougival où il installe la famille Viardot, et il se fait construire un chalet (une sorte de datcha) quelques pas plus haut, où il décéda en 1883[8]. La datcha de Tourgueniev est devenue un musée, tandis que la villa de la célèbre cantatrice est dans un état de délabrement avancé. Grâce à Jorge Chaminé, la Villa Viardot est un lieu important de concerts et de master-classes et depuis plusieurs années le baryton se bat pour la restauration de ce lieu de mémoire. Chose qui pourrait être entreprise grâce au « Loto du patrimoine », opération lancée par Stéphane Bern et le gouvernement français. La Villa Viardot fait en effet partie des 18 monuments concernés par ce Loto qui a eu lieu le [9]. Les travaux de restauration ont débuté en et le domaine des Frênes fera partie, avec la Maison de Georges Bizet toute proche, d'un grand projet culturel, pédagogique, scientifique, le Centre européen de musique créé et dirigé par le baryton Jorge Chaminé[10].

Voix

Elle se rattache à l'école de chant ancienne, passant sans difficulté du registre de contralto à celui de soprano, maîtrisant aisément une tessiture très longue (sol2-do5 et même selon Reynaldo Hahn fa dièse2-ré5). Selon Berlioz, qui pourtant l'avait d'abord jugée sévèrement[11], « la voix de Mlle Garcia, égale dans tous les registres, juste vibrante et agile, s'élève du fa grave au contre-ut soit deux octaves et une quinte et cette étendue est déjà immense, puisqu'elle réunit trois genres de voix qui ne se trouvent jamais ensemble : le contralto, le mezzo-soprano et le soprano[12] ».

Son timbre est, semble-t-il, assez quelconque, mais l'émotion et la flamme de l'interprétation le rendaient particulièrement émouvant. Elle démontra une agilité sans doute unique dans son type de voix et s'amusait à chanter sans peine les concertos pour violon de son beau-frère Bériot ou les Études de Chopin.

Compositions

Pauline Viardot commença à composer dès sa jeunesse, mais il ne fut jamais dans ses intentions de devenir compositrice. Ses œuvres furent composées principalement pour développer les capacités vocales de ses élèves de chant. La plupart de ses compositions datent de sa retraite à Baden-Baden[13]. Mais ses œuvres sont de qualité professionnelle et Franz Liszt déclara qu'avec Pauline Viardot, le monde avait enfin trouvé une femme compositrice de génie.

Pauline Viardot fut à maintes reprises l'invitée de George Sand[14] à Nohant, où elle chanta souvent accompagnée par Frédéric Chopin. Elle y revint plus tard avec Tourgueniev[2], et eut ainsi l'occasion de transcrire plusieurs chants populaires locaux[2], dont certains furent publiés par Julien Tiersot.

Opéras

Å’uvres chorales

  • 1848 : La Jeune République, cantate pour voix soliste, chÅ“ur mixte et piano, texte de Pierre Dupont[18].
  • 1899 :
    • ChÅ“ur bohémien (voix soliste et trois voix de femmes, piano)
    • ChÅ“ur des elfes (voix soliste et trois voix de femmes, piano)
  • 1905 : ChÅ“ur des fileuses, extrait de L'Ogre

Mélodies

  • 1843 : Album de Mme Viardot-Garcia, "huit morceaux de chant avec accompagnement de piano" : L'enfant de la montagne ; La chapelle ; L'abricotier ; Adieu les beaux jours ; L'exilé polonais ; L'enfant et la mère ; L'ombre et le jour ; Le chêne et le roseau.[19].
  • 1850 : Dix mélodies, dont Solitude (Turquety); L'absence; La Chanson de Loïc (Auguste Brizeux); Marie et Julie ; Tarentelle.
  • 1864 : Six mazourkes de Frédéric Chopin pour voix et piano : Seize ans ; Aime-moi ; Plainte d'amour ; Coquette ; L'Oiselet ; Séparation.
  • 1865 : Six mazourkes de Frédéric Chopin pour voix et piano, dont : La danse ; La Jeune fille.
  • 1865 : Die Sterne (Afanassi Fet)
  • 1866 : Douze mélodies sur des poésies russes de Fet, Pouchkine, Tourgueniev, Lermontov et Koltsov, dont Fleur desséchée (Pouchkine) ; La Mésange (Tourgueniev) ; La Berceuse cosaque (Dors dans les plis de mon voile, Lermontov) ; Evocation (Pouchkine).
  • 1870 : plusieurs compositions sur des poèmes allemands de Heinrich Heine (Das ist ein schlechtes Wetter) ; Goethe (O schönes Mädchen du) ; et d'Eduard Mörike (Der Gärtner ; In der Frühe ; Nixe Binsefuß : ‘Des Wassermanns sein Töchterlein’ ; Die traurige Krönung).
  • 1873 : Cinquante mélodies de Franz Schubert, textes traduits par Louis Pomey, P. Viardot fournissant des indications destinées aux chanteurs.
  • 1874 : Fünf Gedichte von Goethe, Puschkin, Mörike, Geibel und Pohl
  • 1875 : Trois valses de Franz Schubert, pour deux voix et piano
  • 1878 : Canti popolari toscani, dont Serenade Florentine
  • 1880 : Six mélodies (dont Morirò et Haï-luli!) et une havanaise (Sur la rive le flot d’argent, paroles françaises de Louis Pomey[20]) à deux voix.
  • 1880 : Quatre Lieder pour voix solo et pianoforte (textes de Goethe, Mörike et Pohl)
  • 1881 : Cinq Poésies toscanes, paroles de Louis Pomey
  • 1882 : Six Mélodies, deuxième série
  • 1886 :
    • Les Cavaliers, duo pour deux voix et piano, d'après la Danse hongroise n° 7 de Brahms
    • Six chansons du XVe siècle, dont : Aimez-moi ma mignonne ; Hai luli ! ; Canción de la Infanta
    • Airs italiens du XVIIIe siècle (traduction de Louis Pomey)
    • Les Bohémiennes (plusieurs arrangements d’après les Danses hongroises n° 5 et 6 de Brahms)
    • Lamento (Ma belle amie est morte, de Théophile Gautier)
  • 1887 : Six mélodies (dont deux sur des poèmes d'Alfred de Musset : Madrid et Les Filles de Cadix)
  • 1890 : Le rêve de Jésus pour soprano et piano
  • 1894 : Chanson de Mer
  • 1895 : Bonjour mon cÅ“ur (Pierre de Ronsard)
  • 1900 : Chanson de la pluie (Tourgueniev).

Beaucoup de textes russes ou traduits en russe ont aussi été mis en musique par Viardot.

Å’uvres instrumentales

  • 1867 :
    • Marche militaire dédiée au roi de Prusse
    • Six morceaux pour violon et piano (dont : Vieille chanson)
  • 1873 : Introduction et polonaise pour piano 4 mains
  • 1874 : Sonatine pour piano et violon
  • 1904 :
    • Deux airs de ballet pour piano
    • Suite arménienne, versions pour piano 2 mains et 4 mains
  • 1905 :
    • Défilé bohémien pour piano 4 mains
    • Mazourke pour piano

Plusieurs œuvres furent orchestrées par Ivan Snoèk.

Hommages

Sont nommés en son honneur :

Galerie photographique

Pauline Viardot, peinte par Maurice Sand, vers 1844. Musée de la Vie Romantique, Paris.

Discographie

  • Cendrillon, Sandrine Piau, Marie (Cendrillon), André Cognet, Le Baron Pictordu, Jean Rigby, Armelinde, Susannah Walters, Maguelonne, Elisabeth Vidal, La Fée, Jean-Luc Viala, Le Prince Charmant, Paul Austin Kelly, Le Comte Barigoule, Elisabeth Vidal, A lady at the Ball, Party Guests, Royal Footmen, Members of the Geoffrey Mitchell Choir, conducted by Nicholas Kok (also pianist). CD 24 bit recording Opera Rara 2001.

Bibliographie

  • Michèle Friang, Pauline Viardot : Au miroir de sa correspondance, Éditions Hermann, , 288 p. (ISBN 978-2-7056-6568-5).
  • Gustave Dulong, Pauline Viardot, tragédienne lyrique, Association des amis d'Ivan Tourgueniev, , 176 p. (ISBN 978-2-903597-01-6)
  • Violaine Vanoyeke, La Passionnée, Editions Michel Lafon, 1997, 360 p.
  • Nicole Barry, Pauline Viardot, L'égérie de George Sand et de Tourgueniev, Grandes Biographie Flammarion, , 425 p. (ISBN 2-08-066-204-X).
  • Gustave Dulong, Pauline Viardot, tragédienne lyrique, Association des amis d'Ivan Tourgueniev, , 176 p. (ISBN 978-2-903597-01-6).
  • Agnès Gerhards, Vous êtes mes racines et ma couronne, Editions Zurfluth, 2010 (ISBN 2877501574)
  • (en) Barbara Kendall-Davies, The Life and Work of Pauline Viardot Garcia : The Years of Grace, Cambridge Scholars Publishing, .
  • Yvette Sieffert-Rigaud, « Pauline Viardot, femme et artiste », dans Romantisme, 1987, n° 57, p. 17-32 Lire en ligne.
    Portrait de Pauline Viardot, par George Sand, entre 1840-1845
  • (en) Patrick Waddington et Patrick Waddington et Nicholas G. Žekulin, The Musical Works of Pauline Viardot-Garcia (1821-1910) : A chronological catalogue, with an index of titles and a list of writers set, composers arranged, & translators and arrangers, Whirinaki Press, 2001, édition révisée en ligne en 2011 (lire en ligne).
  • Alexandre Zviguilsky, Pauline Viardot, cent ans après, L’Harmattan, Paris, 2018, 290 p. lire en ligne.
  • Carmen Rodríguez, Yo, Pauline Viardot, Extravertida Editorial, 2019.

Notes et références

Détail d'un dessin de Pauline Viardot, vers 1843
  1. Louis Héritte-Viardot, Une famille de grands musiciens, Stock, , p.46
  2. Michelle Perrot, George Sand à Nohant - Une maison d'artiste, "Pauline Viardot, la reine du monde", 2018, Seuil
  3. Conservé au musée de la vie romantique.
  4. Pauline Viardot-Garcia (1821-1910)
  5. Pour interpréter le Requiem, Pauline Viardot et la soprano Jeanne Castellan, durent se dissimuler derrière un rideau, car en ce temps-là , le clergé n’autorisait pas les voix féminines durant les offices religieux. Mais compte tenu de la célébrité du défunt, une dérogation spéciale a été accordée par l’archevêque de Paris, à la condition que les deux interprètes ne soient pas visibles, source : (en) Benita Eisler (en), « Chopin’s Funeral », The New York Times,‎ (lire en ligne).
    Le passage mentionnant que Pauline Viardot dut se cacher derrière un rideau figure dans le 8eparagraphe. Texte en anglais : «Unknown to the dying man, women were not permitted to sing in the city's parish churches; it had taken days of pleading on the part of Chopin's most powerful friends before a special dispensation was issued by the Archbishop of Paris. The decree allowed female participation provided it remained invisible; thus the women singers, including Chopin's friend Pauline Viardot among the featured soloists, were hidden from view behind a black velvet curtain. ». Consulté le .
  6. (en) Georg Pedrota, « Muses and Musings: Pauline Viardot and Frédéric Chopin (Muses et rêveries : Pauline Viardot et Frédéric Chopin) », sur interlude.hk, (consulté le ).
  7. Anne-Sophie Martin, « L'aventure des manuscrits - Don Giovanni », sur https://www.arte.tv/fr, (consulté le )
  8. Olivier Zilbertin, La datcha de Tourgueniev en péril, « Le Monde », 18 septembre 2017.
  9. « Loto du patrimoine : la Villa Viardot, demeure de l'écrivain russe Ivan Tourgueniev, va s'offrir une seconde vie », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Centre Européen de Musique - Accueil », sur Centre Européen de Musique (consulté le )
  11. « Mlle Pauline Garcia m'a beaucoup déplu, ce n'était pas la peine de faire de ce prétendu talent un tel tapage, c'est une diva manquée ». Ce jugement date du commencement de 1839 (Cécile Reynaud, Berlioz (1803-1869), Paris, Gisserot, 2000, p. 94, (ISBN 978-2-87747-479-5)).
  12. « Journal des Débats », 13 octobre 1839 (donc peu de mois après son précédent éreintement; le passage est cité entre autres par Thérèse Marix - Spire dans Lettres inédites de George Sand et de Pauline Viardot (1839-1849), Paris, Nouvelles éditions latines, 1959, p. 27).
  13. Patrick Waddington et Nicholas G. Žekulin 2011.
  14. « J’ai vu Chopin, un des plus grands musiciens de notre époque, et Mme Pauline Viardot, la plus grande musicienne qui existe, passer des heures à transcrire quelques phrases mélodiques de nos chanteuses et de nos sonneurs de cornemuse. Ce nest donc pas si aisé qu'on croit. » (G. Sand, Lettre à Champfleury, 18 janvier 1854).
  15. Yvette Sieffert-Rigaud 1987, p. 30.
  16. (en) Anne Midgette, A New Look at an Old Form, The Art of 'Beautiful Singing', dans The New York Times, 16 juillet 2004 Lire ne ligne.
  17. (en) Rachel M. Harris, The music salon of Pauline Viardot: featuring her salon opera Cendrillon, mémoire de recherche, Louisiana State University, 2005, 61 p. Lire en ligne.
  18. Yvette Sieffert-Rigaud 1987, p. 26.
  19. Album de Mme Viardot-Garcia : huit morceaux de chant avec acc.t de piano, chaque morceau précédé d'une lithographie.
  20. Louis Pomey (1835-1901) Beaucoup de ses textes et traductions ont été mis en musique par Pauline Viardot et par le père de celle-ci.

Article connexe

Annexes

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