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Georges Enesco

Georges Enesco (en roumain : George Enescu ) est un compositeur franco-roumain[1], né le à Liveni (Moldavie roumaine) et mort le à Paris 8e. Il fut également violoniste virtuose, chef d'orchestre, pianiste et pédagogue.

Georges Enesco
Georges Enesco en 1930.
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Front de la Renaissance nationale (en)
Party of the Nation (d)
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Prononciation
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

Premiers pas

Enesco à l'époque de la Symphonie no 2.

Le père de Georges Enesco, agriculteur moldave propriétaire de ses terres à Dorohoi, dirige parfois des chorales ; il est accompagné occasionnellement à la guitare par sa femme. Très rapidement le petit Georges, huitième enfant mais seul survivant parmi ses frères et sœurs, manifeste des dons extraordinaires pour la musique. Il apprend auprès d'un virtuose rom à jouer du violon qu'on lui offre pour ses quatre ans. Son père le présente au compositeur Eduard Caudella, qui le fait entrer au conservatoire de Iași, puis l'envoie à Vienne (1888-1894) étudier avec des professeurs de renom, Robert Fuchs (composition) et Joseph Hellmesberger (violon)[2]. Il fait rapidement partie de la vie musicale ; ses concerts enthousiasment la presse et le public, l'enfant prodige n'a alors que douze ans.

Décoré de la médaille d'argent du conservatoire de Vienne[3], c'est à Paris que s'établit le jeune Enesco en 1895 pour poursuivre ses études musicales au Conservatoire de musique et de déclamation[4] : la composition avec Jules Massenet et Gabriel Fauré, le contrepoint avec André Gedalge, le violon avec Martin-Pierre Marsick. Il s'y lie notamment d'amitié avec Alfred Cortot, Lazare-Lévy, Pablo Casals, Jacques Thibaud, Maurice Ravel, Jean Roger-Ducasse, Florent Schmitt, François Cholé et Paul Dukas.

Paris, le compositeur et le virtuose

Étudiant, Georges Enesco a déjà de nombreuses compositions à son actif, aussi bien pour piano que de musique de chambre, des mélodies, quatre symphonies d'école, et son Poème roumain (1898) créé par Édouard Colonne au théâtre du Châtelet. Bientôt, s'ensuivent les Rhapsodies roumaines (1901–1902), sa première Suite pour orchestre (1903) et sa Première Symphonie (1905), ainsi qu'un cycle de Sept chansons de Clément Marot (1907–1908) créé en présence de Claude Debussy.

Il fréquente les salons parisiens, notamment ceux de la princesse Hélène Bibesco[5], et voyage à travers l'Europe jusqu'en Russie (1909). À New York, Gustav Mahler fait connaître sa Première Suite. Dans sa Roumanie natale, où il est accueilli en résidence d'été au château de Peleș par la reine Carmen Sylva, le musicien dirige en 1913 des compositions de Richard Wagner, l'ouverture des Maîtres Chanteurs et le Voyage de Siegfried sur le Rhin.

La Première Guerre mondiale le voit s'installer en Roumanie, où il donne la Neuvième Symphonie de Ludwig van Beethoven qui n'avait encore jamais été jouée dans son intégralité à Bucarest. À côté de multiples concerts de bienfaisance pour la Croix-Rouge, et de ses efforts pour forger l'orchestre philharmonique de Iași, Georges Enesco compose sa Deuxième suite pour orchestre (1915) et sa Seconde Symphonie (1918), un Trio pour violon, violoncelle et piano qui anticipe le dernier Fauré et sept Pièces impromptues pour piano, dont le final (Carillon nocturne) fait preuve d'une puissante originalité.

De la Sonate « dans le caractère populaire roumain » à Œdipe

Georges Enesco et Alfred Cortot en 1930.

À la fin du conflit, il partage sa vie entre la France (où il acquiert une villa à Meudon) qui le fera chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (1924) puis membre correspondant de l'Académie des beaux-arts (1929), et la Roumanie, où il a rencontré la princesse Marie Cantacuzène qu'il finira par épouser, et bientôt le Nouveau Monde. Fondateur et premier président de la Société des compositeurs roumains et, en même temps, membre de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de France, il continue de composer : sa célèbre Sonate pour violon et piano no 3 « dans le caractère populaire roumain » (1926), son œuvre maîtresse l'opéra Œdipe (1923-1930), ses Sonates pour piano (1924-1934), sa Suite Villageoise (1938) commandée par l'orchestre philharmonique de New York, qu'il est d'ailleurs régulièrement invité à diriger. Il donne de très nombreux récitals et concerts en France, où il est accompagné par Gabriel Fauré et Richard Strauss, il effectue aussi des tournées qui le mènent dans tout le pays (comme en 1922, avec le pianiste Léon Kartun) et se produit sous la direction de chefs comme Inghelbrecht, Monteux ou Paray ; aux États-Unis, où il joue, à plusieurs reprises, sous la baguette de Leopold Stokowski (ou en récital avec le pianiste Sanford Schlüssel), en Roumanie où, à côté de ses apparitions multiples comme chef d'orchestre ou au violon (souvent accompagnées par le pianiste Nicolae Caravia), il se lie avec Béla Bartók ; en Autriche, en Belgique, en Hongrie, en Pologne, en Espagne, au Portugal, au Canada, etc. Il est doté d'une mémoire musicale prodigieuse et assure les créations françaises ou roumaines de compositions, entre autres, de Gabriel Fauré, Guy Ropartz et Maurice Ravel. Avec le pianiste François Cholé, ils donnent ensemble, de 1929 à 1939, plus de 360 concerts. L'organiste Bernard Gavoty lui rapportera cette parole : « Quand je joue, je fais de mon mieux, avec Cholé je fais mieux ».

Signature d'Enesco.

Son activité de pédagogue prend aussi une importance croissante. Yehudi Menuhin a toujours affirmé devoir l'épanouissement humaniste de son génie de violoniste à sa rencontre déterminante avec Georges Enesco : « Ce qu'il m'a transmis, par son exemple, et non par ses paroles, ce fut l'aptitude de transformer la note en un message vital, de donner une forme, un sens à la phrase, d'insuffler vie à la musique »[6]. Christian Ferras, Ivry Gitlis, Arthur Grumiaux, Michel Schwalbé, Serge Blanc ont également compté parmi ses élèves. Et tandis que le quatuor Amadeus n'a jamais caché sa dette à son égard, son filleul le pianiste Dinu Lipatti le considérait comme son père spirituel. À Paris, ses « classes de maître » le mènent à l'Institut instrumental d'Yvonne Astruc, à l'Académie internationale de Fontainebleau et à l'École normale de musique. Enesco considérait les Sonates et partitas pour violon seul de Bach comme « l'Himalaya des violonistes ». Une version de la partition annotée[7] de cette œuvre de Bach rassemble l'ensemble de ses indications, sonorités, phrasés, tempo, musicalité, doigtés, expressions.

Seconde Guerre mondiale et exil

La Seconde Guerre mondiale voit le retour d'Enesco dans son pays natal (qui l'avait élu membre de l'Académie roumaine en 1932) à Bucarest, ou encore dans la villa nichée au cœur des Carpates qu'il s'était fait construire au milieu des années 1920, à Sinaia. Il s'immerge dans la vie musicale de la capitale roumaine, ardent défenseur de la musique contemporaine du pays : à côté des classiques et des romantiques, il interprète des compositions de Constantin Silvestri, Mihail Jora, Marțian Negrea, Sabin Drăgoi, etc. Il compose alors un triptyque incandescent de musique de chambre : les Impressions d'enfance pour violon et piano (1940), un Quintette pour piano et cordes (1940) et son second Quatuor avec piano (1944).

Tombe de Georges Enesco au cimetière du Père-Lachaise, Paris.

La paix revenue, Enesco se produit comme chef ou violoniste à Moscou avec David Oïstrakh et Emil Gilels, à Bucarest avec Yehudi Menuhin ou au piano au côté de Ernst Wallfisch (en). L'instauration du régime communiste le conduit à s'exiler définitivement. Réfugié à Paris et bien qu'en butte à des difficultés tant financières que de santé, il reste toujours très actif sans se départir ni d'humour, ni d'éloquence, ni d'humilité. Il apparaît au violon en compagnie d'Alfred Cortot pour le bicentenaire de la mort de Bach comme à la baguette avec Monique Haas. Tandis qu'il enseigne un peu partout en Europe (Sienne, Brighton, Bryanstone…) et même aux États-Unis (à l'université d'Illinois et Harvard University Graduate School , et dirige entre autres l'orchestre de la BBC, il achève le poème symphonique Vox Maris, son Deuxième quatuor à cordes (1951) à l'atmosphère épurée et, avec l'aide de son compatriote Marcel Mihalovici, en 1954, sa testamentaire Symphonie de chambre pour douze instruments solistes. Enesco meurt à Paris, veillé notamment par la reine de Belgique, dans la nuit du 3 au et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (section 68, à l'angle des avenues de la Chapelle et des Ailantes)[8] - [9].

Œuvre musicale

André Pernet (Œdipe) et Marisa Ferrer (Jocaste) lors de la création d'Œdipe (1936).

Le langage musical d'Enesco, foncièrement original, est inspiré avant tout par le folklore réinventé tantôt nostalgique (« doïnas »), tantôt dansant (« horas »), de son pays natal, mais les traditions françaises (Debussy, Fauré) et germaniques (Brahms, Strauss) y affleurent parfois aussi. Libre et puissant, au geste lyrique ample, d'une modernité à la fois discrète et exigeante, il constitue un trait d'union musical entre l'Orient et l'Occident de l'Europe. L'œuvre musicale d'Enesco est ainsi à comparer, entre autres, à celles de ses frères de l'Est que furent Bartók, Kodály, Janáček, Szymanowski ou Chostakovitch.

Sa démarche artistique s'incarne bien sûr dans sa musique, « sa vérité », mais Georges Enesco s'est aussi exprimé avec clarté en paroles. Une citation de ses Souvenirs peut ainsi l'éclairer : « La perfection, qui passionne tant de gens, ne m'intéresse pas. Ce qui importe, en art, c'est de vibrer soi-même et de faire vibrer les autres »[10]. Bien que le compositeur n'ait laissé officiellement que trente-trois numéros d'opus, il existe plusieurs centaines d'entrées à son catalogue complet incluant ses esquisses. Enesco a touché à tous les genres : piano seul, musique de chambre (un domaine de prédilection), symphonies, mélodies (en particulier dans sa jeunesse) et opéra avec son Œdipe tout entier marqué par un profond humanisme et salué comme un chef-d'œuvre dès sa création en 1936 à l'Opéra Garnier.

Il faut donc ajouter au catalogue établi du vivant du musicien[11] de multiples compositions sans opus, achevées ou non (ainsi que des transcriptions et arrangements) ; les manuscrits sont conservés, pour la plupart, au musée national Georges-Enesco.

Enesco a ainsi composé des pièces « de concours » ou « de déchiffrage » pour le Conservatoire de Paris ou d'autres destinataires qui mettent en valeur chaque instrumentiste (flûte, trompette, harpe, violon, alto, violoncelle, etc.). Parmi ses œuvres posthumes, on relève un Trio pour cordes et piano contemporain de celui de Maurice Ravel, un Caprice roumain pour violon et orchestre complété par Cornel Țăranu (ro), et surtout, outre le poème symphonique Isis (1923), ses ultimes Quatrième Symphonie (1934) et Cinquième Symphonie (1941) sur des vers du poète roumain Mihai Eminescu (à l'orchestration achevée par le compositeur Pascal Bentoiu à partir d'esquisses originales complètes).

Une discographie de plus en plus abondante permet désormais d'accéder, à l'exception de rares œuvres posthumes ou sans numéro d'opus, à l'essentiel de l'œuvre musicale, qui est disponible aux éditions Enoch et Salabert (Paris), ainsi qu'aux Éditions musicales (Bucarest).

Musique pour piano

Palais Cantacuzène, musée national Georges-Enesco, Bucarest
  • Prélude et Scherzo (1896)
  • Suite no 1 « dans le style ancien » en sol mineur, op. 3
  • Variations sur un thème original pour 2 pianos en la bémol majeur, op. 5
  • Impromptu en la bémol (1898)
  • Impromptu en ut majeur (1900)
  • Suite no 2 en ré majeur, op. 10
  • Rhapsodie roumaine no 1 en la majeur (transcription du compositeur)
  • Prélude et Fugue (1903)
  • Nocturne en ré bémol majeur (1907)
  • Suite no 3 « Pièces impromptues », op. 18
  • Pièce « sur le nom de Fauré » (1922)
  • Sonate en fa dièse mineur no 1, op. 24
  • Sonate en ré majeur no 3, op. 24

Musique de chambre

Musique symphonique

  • Ballade pour violon et orchestre (1895)
  • Symphonie « d'école » no 1 en ré mineur (1895)
  • Andantino pour orchestre en ré majeur (1896)
  • Poème roumain, pour orchestre avec chœur en ut majeur, op. 1
  • Symphonie « d'école » no 4 en mi bémol majeur (1898)
  • Fantaisie pour piano et orchestre (1898)
  • Pastorale-fantaisie pour petit orchestre (1899)
  • Symphonie concertante pour violoncelle et orchestre en si mineur, op. 8
  • Suite d'orchestre no 1 en ut majeur, op. 9
  • Rhapsodie roumaine no 1 en la majeur, op. 11
  • Rhapsodie roumaine no 2 en ré majeur, op. 11
  • Intermède no 1 pour instruments à cordes, en majeur, op. 12
  • Intermède no 2 pour instruments à cordes, en sol majeur, op. 12
  • Symphonie no 1 en mi-bémol majeur, op. 13
  • Suite « châtelaine » en ré-bémol majeur (1911, inachevée - version achevée par R. Georgescu)
  • Symphonie no 2 en la majeur, op. 17
  • Suite d'orchestre no 2 en ut majeur, op. 20
  • Symphonie no 3 avec chœurs et piano en ut majeur, op. 21
  • Isis, poème symphonique avec chœurs de femmes (1923, inachevé – orchestration réalisée par P. Bentoiu)
  • Caprice roumain pour violon et orchestre (1928, inachevé – orchestration complétée par C. Taranu)
  • Voix de la Nature (c. 1930, inachevée)
  • Fantaisie concertante pour violon et orchestre (1932, inachevée – version pour violon solo par S. Lupu)
  • Symphonie no 4 (1934, inachevée – orchestration complétée par P. Bentoiu)
  • Suite « villageoise » no 3 pour orchestre en majeur, op. 27
  • Symphonie no 5 avec ténor et chœurs de femmes (1941, inachevée - orchestration complétée par P. Bentoiu)
  • Vox maris, poème symphonique pour ténor, chœur à trois voix et orchestre en sol majeur, op. 31
  • Ouverture de concert « sur des thèmes dans le caractère populaire roumain », en la majeur, op. 32
  • Nuage d'Automne sur les forêts, pour Orchestre

Musique vocale et opéra

  • L'Aurore, cantate sur un poème de Leconte de Lisle pour soprano, chœurs de femmes et orchestre (1898)
  • Chant hindou sur un poème de Géraldine Rolland pour voix et piano (1898)
  • Quinze mélodies sur des poèmes de Carmen Sylva (Der Bläser, Zaghaft, Armes Mägdlein, Der Schmetterlingskuss, Reue, Schlaflos, Frauenberuf, Junge Schmerzen, Maurenlied, Königshusarenlied, Mittagslaüten, Ein Sonnenblick, Regen, Die Kirschen, Morgengebet) pour voix et piano (1898-1908)
  • Waldgesang ; Plugar sur des vers de Carmen Sylva et N. Radulescu-Niger pour chœurs mixtes a cappella (1898-1900)
  • Sphynx, canon à six voix sur des vers de Carmen Sylva (1898)
  • Trois Mélodies (Le Désert ; Le Galop ; Le Soupir) sur des poèmes de Jules Lemaître et Sully Prudhomme pour voix et piano, op. 4
  • Trois mélodies (Souhait ; Dédicace ; La Quarantaine) sur des poèmes de l'auteur et de Charles Frémisse pour voix et piano (1899)
  • Die nächtliche Heerschau, cantate sur des vers de Christian Zedlitz pour baryton, chœurs et orchestre (1900)
  • Prinz Waldvogelsgesang, pour voix, violoncelle et piano (1901)
  • De la flûte au cor sur un poème de Fernand Gregh, pour voix et piano (1902)
  • Ode pour chœur et orgue (1904)
  • Doïna sur des vers populaires, pour voix, alto et piano (1905)
  • Sept chansons de Clément Marot (Estrenne à Anne ; Languir me fais ; Aux damoyselles paresseuses d'escrire à leurs amys ; Estrenne de la Rose ; Présent de couleur blanche ; Changeons propos, c'est trop chanté d'amour ; Du confict en douleur) pour voix et piano, op. 15
  • Trois mélodies sur des poèmes de Fernand Gregh (Pluie ; Le silence musicien ; L'ombre est bleue) pour voix et piano, op. 19
  • Strigoii, oratorio-poème pour soprano, ténor, baryton, chœur et orchestre sur des vers de Mihai Eminescu (1916, inachevé - reconstruction pour voix et piano de C. Taranu)
  • Eu ma duc, codrul ramîne sur des vers populaires, pour voix et piano (1917)
  • Œdipe, tragédie lyrique en quatre actes et six tableaux, sur un livret d'Edmond Fleg, op. 23

Note : Cette liste se limite, concernant les compositions sans numéros d'opus, à mentionner celles qui ont fait l'objet d'une publication sur papier, d'une création en concert ou d'un enregistrement sur disque.

Décoration

Hommages

Billet de la Banque nationale de Roumanie représentant Georges Enesco (1996).
Plaque Rue Georges Enesco, Créteil.

Depuis décembre 2021, une place est nommée en son honneur dans le 9e arrondissement de Paris, ainsi qu'une rue à Créteil (Val-de-Marne).

L'astéroïde (9493) Enescu lui rend également hommage[12].

Notes et références

  1. « Œdipe de Georges Enesco fait son grand retour à l’Opéra de Paris », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. Cophignon 2006, p. 53 sqq..
  3. Cophignon 2006, p. 63.
  4. Cophignon 2006, p. 69 sqq..
  5. Cophignon 2006, p. 83.
  6. Yehudi Menuhin (trad. de l'anglais par James du Mourier ; conseiller musical à la traduction Bruno Monsaingeon), Voyage inachevé : Autobiographie, Paris, Seuil, , 380 p. (ISBN 2-02-004734-9, OCLC 5573255), p. 81.
  7. « Sonates et Partitas : Édition pédagogique ».
  8. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père-Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 314–315.
  9. Pierre Gervasoni, « L’énigme Georges Enesco, compositeur prodige et maudit », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. Gavoty 1955, p. 105.
  11. Cophignon 2006, p. 599–612.
  12. (en) « (9493) Enescu », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_7543, lire en ligne), p. 695–695

Annexes

Bibliographie

  • Bernard Gavoty, Les Souvenirs de Georges Enesco, Paris, Flammarion, , 196 p. (OCLC 999425609) — réed. : Nagard, Milan, 1981 ; Kryos (« Domaine roumain »), Paris, 2006 (OCLC 895326319)
  • Andrei Tudor, Enesco, éditions en langues étrangères, Bucarest, 1957
  • (ro) Mircea Voicana, Clemansa Firca, Alfred Hoffman, Elena Zottoviceanu, en collaboration avec Myriam Marbe, Stefan Niculescu et Adrian Ratiu, George Enescu: Monografie. 2 volumes, Editura Academiei Republicii Socialiste România, Bucarest, 1971
  • Antoine Goléa, Georges Enesco : Un grand inconnu, éditions Salabert, Paris 1980
  • Cornel Țăranu, Georges Enesco dans la conscience du présent, Editura științifică și enciclopedică, Bucarest, 1981
  • (en) Noel Malcolm, George Enescu. His life and music (avec une préface de Yehudi Menuhin), Toccata Press, Londres, 1990
  • (de) Dieter Nowka, George Enescu und die Entwicklung der rumänischen Musik, Pro-Universitate-Verlag, Sinzheim, 1998
  • Anne Penesco, Georges Enesco et l'Âme roumaine (avec une préface de Yehudi Menuhin), Presses Universitaires de Lyon (« Cahiers du Centre de recherches musicologiques »), Lyon, 1999 (ISBN 2-7297-0610-0)
  • (en) Mihai Cosma, George Enescu : The Destiny of a Genius, Editura muzicală, Bucarest, 2005 [contient un compact disc]
  • Alain Cophignon, Georges Enesco, Paris, Fayard, coll. « Bibliothèque des grands compositeurs », , 692 p. (ISBN 2-213-62321-X, OCLC 64303734, BNF 40145831) [prix de l'Académie des beaux-arts, 2006 ; prix des Muses, 2007]
    • (ro) — Id., George Enescu, trad. du français par Domnica Ilea, Editura Institutului Cultural Român, Bucarest, 2009 (ISBN 978-973-577-578-0)
  • (en) Pascal Bentoiu, Masterworks of George Enescu. A detailed analysis, The Scarecrow Press, Lanham (Maryland), 2010
  • Jean-Michel Molkhou, Les Grands Violonistes du XXe siècle, Paris, Buchet-Chastel, 2011

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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