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Beverly Sills

Beverly Sills, née Belle Silverman à Brooklyn le et morte à New York le , est une soprano américaine, particulièrement associée au répertoire français et au bel canto italien.

Beverly Sills
Beverly Sills en 1956.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
New York
SĂ©pulture
Cimetière de Kensico, Sharon Gardens Cemetery (en)
Nationalité
Formation
Erasmus Hall High School (en)
Professional Children's School (en)
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
Vue de la sépulture.

Biographie

Enfant prodige, influencée par sa mère qui écoutait de manière compulsive les disques de Amelita Galli-Curci[2], elle chante dès l'âge de trois ans à la radio américaine et devient une invitée régulière des émissions de radio des années 1930. Elle commence à sept ans des études privées de chant avec Estelle Liebling, dernière élève de Mathilde Marchesi, et qui sera son seul professeur. Chez elle, elle rencontre Maria Jeritza qui la soutient à ses débuts[2]. Elle chante d'abord de la musique populaire dans les cabarets de New York, avant de faire ses débuts à l'opéra en 1947, à Philadelphie, dans le rôle de Frasquita dans Carmen.

EngagĂ©e par la « Charles Wagner Opera Company Â», elle part en tournĂ©e Ă  travers les États-Unis chantant divers petits rĂ´les. Elle fait ses dĂ©buts Ă  San Francisco en 1953, dans le rĂ´le d'Élena dans Mefistofele, elle y chante Ă©galement Elvira dans Don Giovanni. Dès 1956, elle a jouĂ© devant un public de plus de 13,000 invitĂ©s au Stade Lewisohn sous la direction d' Alfredo Antonini. Sills a effectuĂ© des arias sĂ©lectionnĂ©es de l'opĂ©ra de Vincenzo Bellini, I Puritani[3]. Après plusieurs auditions, elle est finalement engagĂ©e au New York City Opera, oĂą elle dĂ©bute le , dans le rĂ´le de Rosalinde dans La Chauve-Souris. C'est dans cette maison qu'elle obtient son premier grand succès en 1959, dans le rĂ´le-titre de l'opĂ©ra amĂ©ricain The Ballad of Baby Doe de Douglas Moore. Son rĂ©pertoire comprend Violetta de La Traviata, Marguerite de Faust, les quatre hĂ©roĂŻnes des Contes d'Hoffmann, la Reine dans Le Coq d'or de Rimski-Korsakov.

La consécration viendra en 1966, dans le rôle de Cléopâtre dans Giulio Cesare de Haendel, toujours au NYCO. C'est le triomphe et sa vocation de belcantiste est enfin confirmée. C'est le départ de sa carrière internationale. Elle fait ses débuts à l'Opéra de Vienne en 1968, en Reine de la nuit de La flûte enchantée, à La Scala de Milan en 1969, dans le rôle de Pamira dans L'Assedio di Corinto, auprès de Marilyn Horne et Thomas Schippers, au Royal Opera House de Londres en 1970, dans Lucia di Lammermoor, et elle reprend le rôle de Cléopâtre pour ses débuts au Teatro Colon de Buenos Aires.

C'est au New York City Opera qu'elle connaîtra ses plus grands triomphes. Le directeur artistique Julius Rudel monte pour elle de somptueuses productions de Manon de Massenet, de la trilogie des reines de Donizetti, Anna Bolena, Maria Stuarda et surtout Roberto Devereux. Sills apparaît aussi à Boston et Philadelphie, où elle ajoute à son répertoire Il Barbiere di Siviglia, et les opéras de Bellini, I Capuleti ed i Montecchi, I Puritani, Norma. Après de nombreux épisodes conflictuels avec Rudolf Bing, le manager du Metropolitan Opera de New York, Sills y fait finalement ses débuts au dans une reprise de l'opéra L'Assedio di Corinto, le .

Tout au long des annĂ©es 1970, adorant communiquer sa passion au public, Sills se produit rĂ©gulièrement Ă  la tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine, et fait la une de Time Magazine, qui la salue comme Ă©tant « The Queen of Opera Â», sa popularitĂ© atteignant des sommets. Un surnom, Bubbles (petites bulles, lui est couramment donnĂ©.

Sills quitte la scène en 1980, et devient directrice du New York City Opera jusqu'en 1989.

Sills a laissé plusieurs enregistrements couvrant la majorité de ses meilleurs rôles, notamment, La Traviata, Manon, Anna Bolena, Maria Stuarda, Roberto Devereux, I Puritani, Lucia di Lammermoor, etc.

Beverly Sills fut mariée à Peter Greenough, avec qui elle eut deux enfants handicapés[2]. Sills s'éteint à New York, foudroyée par un cancer du poumon.

Hommage

Discographie

Références

Note

  1. « https://lccn.loc.gov/2016570643 »
  2. (en) Rupert Christiansen, Prima Donna, Penguin, p. 321
  3. The New York Times, 9 juin 1956, p. 26

Liens externes

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