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Louis Quilico

Artiste lyrique baryton, Louis Quilico CC est un interprète des grands compositeurs italiens et français, en particulier Giuseppe Verdi. Il était souvent appelé « M. Rigoletto » en référence à l’opéra de Verdi. Au cours de ses 45 ans de carrière, il a partagé interprété de nombreux opéras. Il a passé 25 années consécutives au Metropolitan Opera de New York. Après sa retraite de la scène en 1998, il a continué à se produire et à enregistrer, le plus souvent avec sa deuxième épouse, la pianiste Christina Petrowska Quilico, CM, OOnt, MSRC, avec qui il a produit quatre CD. Le couple a également fait de nombreuses tournées ensemble en concert jusqu’à la mort de Quilico en 2000. Quilico a reçu le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, la plus haute distinction canadienne dans le domaine des arts de la scène, en novembre 1999 pour sa contribution de toute une vie à la musique classique.

Louis Quilico
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Carrière

Né à Montréal, au Canada, en 1925, Louis Quilico étudie avec Martial Singher au conservatoire de Montréal et au Mannes College à New York, ainsi qu’avec Teresa Pediconi et Riccardo Stracciari au conservatoire Sainte-Cécile à Rome. En 1954, il fait ses débuts professionnels à la scène avec l'Opera Guild de Montréal et remporte l’année suivante les Auditions de l'Opéra métropolitain (en).

M. Quilico fait ses débuts new-yorkais en 1955, au New York City Opera, dans le rôle de Germont dans La Traviata. Il reprend le rôle pour la même compagnie en 1957, aux côtés du soprano Beverly Sills. En 1958, il se produit aux côtés de son ancien maître, Martial Singher, dans une production de La Grande Duchesse de Gerolstein au prestigieux Town Hall de New York.

En 1959, M. Quilico incarne le rôle titre de Il Duca d’Alba au Festival dei due mondi. Réalisée par Luchino Visconti, la production est mise en scène par Giancarlo Menotti et dirigée par Thomas Schippers. En 1960, il fait ses débuts au Covent Garden, aux côtés de Joan Sutherland dans La Traviata. Il devient membre de la compagnie, y demeurant jusqu’en 1963.

En 1962, M. Quilico chante au Théâtre Bolshoï ainsi qu’au Staatsoper de Vienne, et se fait entendre pour la première fois à l’Opéra de Paris en 1963. Il chante lors de la création de l’oratorio Pacem in terris de Darius Milhaud et fait également partie de la distribution pour la création à Genève de La Mère coupable. Entre 1964 et 1971, M. Quilico se produit fréquemment dans nombre des plus grandes maisons d’opéra et est à maintes reprises l’invité du Canadian Opera Company et de l’Opéra de Québec.

En 1972, M. Quilico fait ses débuts au Metropolitan Opera, alors qu’il est appelé à remplacer Thomas Stewart à pied levé lors d’une production du Pelléas et Mélisande de Debussy. Quelques mois plus tard, il remplace Tito Gobbi dans le rôle titre d’Otello, toujours au Met. L’année suivante, M. Quilico participe à cinq productions du Metropolitan Opera, marquant le début d’une longue et carrière avec la compagnie, qui a duré vingt-cinq saisons consécutives.

Au cours des années 1970 et 1980, M. Quilico est invité par diverses maisons d’opéra aux États-Unis et en Europe, et joue de nombreux rôles lors de la télédiffusion en Amérique du Nord et en Europe de l’émission Live from the Met. En 1987, lui-même et son fils, Gino Quilico, entrent dans l’histoire de l’opéra comme le premier tandem père/fils à chanter au Metropolitan Opera. M. Quilico chante pour la dernière fois le rôle de Rigoletto au Centre national des Arts à Ottawa, le 17 septembre 1994.

M. Quilico est investi Compagnon de l’Ordre du Canada: la plus haute distinction honorifique conférée par le Gouvernement du Canada. L’Université du Québec lui décerne un doctorat honoris causa et l’Université de Toronto lui accorde le premier « Distinguished Visitor Award ».

M. Quilico est titulaire du Prix de musique Calixa Lavallée 1965 ainsi que de la médaille du Conseil canadien de la musique 1985. Une rue de la municipalité de Saint-Léonard (Île de Montréal) est nommée en son honneur. En novembre 1999, Louis Quilico reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène.

Vie personnelle

Louis Quilico était marié à Christina Petrowska Quilico, CM, OOnt, MSRC, pianiste de concert et professeur de piano et de musicologie, auteur et artiste, ainsi que beau-père de deux filles, Dominique et Delphine. Lina Pizzolongo, pianiste et coach vocal (1925-1991) fut sa première épouse. Elle était la mère de son fils Gino Quilico et de sa fille Donna Quilico. Louis Quilico est décédé le 15 juillet 2000 à Toronto, en Ontario.

Distinctions

Une rue de la municipalité de Saint-Léonard (Montréal) a été nommée en son honneur.

Discographie

Articles connexes

CC

Références

    ^ « Biographie de Louis Quilico ». Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. (consulté le 4 février 2015) ^ Archives des performances de l’Opera Orchestra of New York Archivé 2015-04-02 à la Wayback Machine

    Sources

    • Mr. Rigoletto : In Conversation with Louis Quilico, par Christina Petrowska Quilico (Captus Press, 1996, 1998)

    Liens externes

    Catégorie:Lauréats des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle

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