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André Couder

Biographie

Issu de l’Institut de chimie de Paris, AndrĂ© Couder est employĂ© Ă  l’observatoire astronomique de Strasbourg sous la direction d'Ernest Esclangon, avant de rejoindre, Ă  l'initiative d’AndrĂ© Danjon, le laboratoire optique de l’observatoire de Paris en 1925 dont il devient le directeur et oĂą il acquiert vite une rĂ©putation mondiale. On lui doit dĂ©sormais, et jusqu’à sa retraite en 1968, la plupart des parties optiques des instruments français, de l’astrolabe de 6 centimètres d’ouverture au tĂ©lescope de 193 centimètres qui Ă©quipe l’observatoire de Haute-Provence[2]. Il a contribuĂ© de façon importante Ă  presque chaque aspect du système optique des tĂ©lescopes. Il a dĂ©veloppĂ© des techniques de polissage des surfaces paraboliques après dĂ©formation thermique. Il a inventĂ© l’écran Ă  Ă©chancrures, l’anastigmat de Couder Ă  2 miroirs, un dĂ©veloppement du tĂ©lescope de Schwarzschild. Il a Ă©galement inventĂ© « l’essai nul » et a prĂ©conisĂ© des amĂ©liorations pour la fabrication des miroirs.

Élu membre de la section d’astronomie de l’Académie des sciences le et de la section des sciences de l’univers en 1976, il en est devenu le président en 1968. Il était également membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, vice-président de l'Union astronomique internationale (1952-1958), président du Bureau des longitudes (1951-1953), président de la Société astronomique de France (1955-1957)[3], lauréat du grand prix scientifique de la ville de Paris (1961).

Il est le père d'Yves Couder.

Il est inhumé au cimetière de Bourg-la-Reine[4] où il résidait.

Hommages

  • La « loi de Couder » est la loi fondamentale des supports primaires de miroir.
  • Un cratère sur la Lune a Ă©tĂ© nommĂ© Couder en son honneur.

« Astronome et opticien. Chef du Laboratoire d'optique à l'Observatoire de Paris. Il allie à la fois les qualités d'un astronome observateur et celle d'un technicien habile. A beaucoup d'imagination d'une part, et possède à un haut degré l'esprit de réalisation. C'est le type du chercheur par excellence ». Note d’Ernest Esclangon le concernant[5].

« La plupart des parties optiques des instruments français construits jusqu’à son dĂ©part Ă  la retraite en 1967 sont de sa main. » (rĂ©f. : L'Observatoire de Paris)

Ouvrage

  • Avec AndrĂ© Danjon, Lunettes et tĂ©lescopes : thĂ©orie : conditions d’emploi, description, rĂ©glage, histoire, Paris, Albert Blanchard, 1990.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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