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Jacques Boucher de Perthes

Jacques Boucher de Perthes, de son vrai nom Jacques Boucher de Crèvecœur, naît à Perthes, près de Rethel (Ardennes), le , et meurt à Abbeville (Somme), le . Il exerce la profession de directeur des Douanes mais est surtout connu en tant que préhistorien français : il réussit à faire admettre l'existence de ce qu'il dénomme « l'Homme antédiluvien » et jette les bases de la science préhistorique dont il est considéré comme l'un des fondateurs[1].

Jacques Boucher de Perthes
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Abbeville
Nom de naissance
Jacques Boucher de Crèvecœur de Perthes
Nationalité
Activités
Père
Jules Armand Guillaume Boucher de Crèvecoeur (d)

Biographie

Origine familiale et jeunesse

Jacques Boucher de Perthes est né le 10 septembre 1788 à Perthes, près de Rethel (Ardennes)[2]. Aîné d'une famille de sept enfants, il est le fils de Jules Armand Guillaume Boucher de Crèvecœur (1757-1844) et de Marie de Perthes (1767-1827)[3]. Il peut mener durant son adolescence une vie de dilettante et de touche-à-tout, préférant les exercices physiques et les sorties en mer aux études[4].

Son père, Jules Armand Guillaume, est issu d'une famille de l'aristocratie rethĂ©loise. En 1791, il est poursuivi comme noble par quelques sans-culottes, et perd sa place de contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral surnumĂ©raire et une partie de sa fortune. Il se retire dans le domaine familial, Ă  CrèvecĹ“ur, entre Amagne et Sausseuil, dans la partie mĂ©ridionale des Ardennes près de Rethel. Puis il est rappelĂ© Ă  Paris par le gouvernement pour travailler avec Jean-Baptiste Collin de Sussy Ă  l'organisation des douanes. Il accepte ensuite le poste de directeur des douanes d'Abbeville, après avoir refusĂ© celui de Paris. Il refuse dès lors toutes les promotions pour se consacrer Ă  sa passion, la botanique. Il donne plusieurs publications Ă  ce sujet, Ă©crivant notamment en 1803 une Flore d'Abbeville recensant 25 000 plantes, ce qui lui vaut d'ĂŞtre membre correspondant Ă  l'AcadĂ©mie des sciences dès 1800 et membre de la plupart des sociĂ©tĂ©s savantes d'Europe. Il est l'un des fondateurs de la SociĂ©tĂ© d'Ă©mulation d'Abbeville, qu'il prĂ©side en 1799[5].

Carrière dans l'administration des douanes

En 1802, son père insatisfait de ses études médiocres, le retire du pensionnat et le fait entrer aux douanes où il devient surnuméraire puis en 1804 est nommé officiellement commis dans les bureaux de son père, à Abbeville[5]. Napoléon le nomme lieutenant en avril 1805. Il devient attaché à la Direction des Douanes de Marseille puis à Gênes jusqu'en 1808, vérificateur à Livourne puis sous-inspecteur à Foligno. Ce séjour en Italie lui permet de parfaire son éducation intellectuelle. Il devient un virtuose du violon, et souhaitant devenir un homme de lettres, se met à écrire des poèmes, nouvelles, romans, chansonnettes, pièces de théâtre[6]. Il est nommé inspecteur des Douanes à Boulogne en 1811, sous-chef à la direction générale des douanes à Paris en 1812.

À la chute de Napoléon, qui est pour beaucoup dans le succès de sa carrière, il est envoyé comme inspecteur six mois à La Ciotat et à Morlaix du à août 1824[5]. Jacques Boucher de Crèvecœur obtient en 1818 par ordonnance royale l’autorisation de reprendre le nom de sa mère « de Perthes », une descendante d’un oncle de Jeanne d’Arc[2]. Enfin, après de multiples démarches, il obtient en 1825 de reprendre la place de son père à la Direction des Douanes d'Abbeville. Après vingt ans d'absence, il revient dans ce chef-lieu d'arrondissement de la Somme, ancienne capitale du Ponthieu.

Carrière littéraire

Il publie divers ouvrages : Romances, ballades et légendes en 1829, Opinion de M. Christophe sur les prohibitions et la liberté du commerce en 1830, Nouvelles en 1832, Discours aux ouvriers en 1833, Satires, contes et chansonnettes en 1833, De la probité en 1835, Du courage, de la bravoure, du courage civil en 1836. Il écrit également un petit chef-d'œuvre d'ironie, Petit glossaire de quelques mots financiers, esquisses de mœurs administratives, en 1835[7].

Parmi ses nombreuses aventures sentimentales, il fut notamment l'amant de Pauline Borghèse[7].

Il affiche également son intérêt pour le spiritisme[8].

À la recherche des premières traces de l'Homme

Il devient président de la Société d'émulation d'Abbeville. Il se lie avec le préhistorien Casimir Picard et entreprend l'installation d'un musée local. De 1838 à 1841, il publie les cinq volumes de La Création, exposé philosophique, rencontrant les idées de Georges Cuvier, où l'ancienneté de l'Homme n'est pas en discussion[4].

Ă€ cette Ă©poque les dĂ©couvertes d'ossements fossiles se multiplient dans les tourbières et sablières. Boucher de Perthes dĂ©cèle dès 1828 des anomalies, en particulier des silex avec deux Ă©clats façonnĂ©s par la main de l'homme, dans un banc tertiaire (il considère que ce banc est antĂ©diluvien) d'alluvions des bords de la Somme Ă  Abbeville[4]. En 1844, il dĂ©couvre dans les couches les plus anciennes de la terrasse de Menchecourt-lès-Abbeville (alluvions de la Somme) des outils en silex Ă  cĂ´tĂ© d'ossements de grands mammifères disparus qu'il date du PlĂ©istocène (pĂ©riode comprise entre 2,58 millions et 11 700 ans avant le prĂ©sent). Il rĂ©dige plusieurs ouvrages entre 1846 et 1864, notamment AntiquitĂ©s celtiques et antĂ©diluviennes, dans lequel il raconte ses dĂ©couvertes et dĂ©montre que deux industries se sont succĂ©dĂ© dans le temps comme se superposent les deux strates des terrains qu'il a fouillĂ©s. La strate la plus rĂ©cente se caractĂ©rise par des pierres polies et la prĂ©cĂ©dente par des silex taillĂ©s contemporains d'ossements de mammouths et de rhinocĂ©ros nain. Ainsi l'Ă©tude chronologique des couches permet de donner une datation relative des vestiges retrouvĂ©s. Boucher de Perthes dĂ©montre qu'Ă  une pĂ©riode très ancienne existait dĂ©jĂ  un homme « prĂ©historique ». Cette dĂ©couverte rouvre le dĂ©bat sur l'antiquitĂ© de l'homme.

En janvier 1853, il est mis à la retraite des Douanes. Libre, il peut se consacrer désormais entièrement à ses études et aux voyages, parcourant l'Europe à la recherche des traces des hommes. Alors que l'Académie des Sciences considère que les haches qu'il a découvertes ne sont que des cailloux roulés, Boucher de Perthes obtient en 1859 la reconnaissance de son travail[9] grâce aux visites successives à Abbeville et à Amiens des géologues et paléontologues anglais Hugh Falconer, Joseph Prestwich, John Evans, Robert Godwin-Austen, John Wickham Flower, Charles Lyell qui font une communication à la Société Royale de Londres, mais également de scientifiques français comme Albert Gaudry, Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau et Édouard Lartet. Tous peuvent constater l'association, à des niveaux stratigraphiques profonds et sans remaniement, de restes fossiles de faunes disparues et de vestiges lithiques taillés.

Le théoricien de l'homme antédiluvien

Illustrations dues Ă  Boucher de Perthes

« Avant 1859, date de naissance officielle de la Préhistoire, Jacques Boucher de Perthes est le seul auteur à proclamer la haute antiquité de l’homme sur l’échelle des temps géologiques. Il l’affirme depuis que des outils taillés ont été découverts dès 1842 dans la couche à ossements de mastodontes (mammouth et rhinocéros) de la sablière de Menchecourt-lès-Abbeville dans la Somme et le consigne dans les trois éditions des Antiquités celtiques et antédiluviennes. Mais, entre la première – 1847-1849 – et la seconde édition – 1857, il substitue la théorie du déluge au profit d’une théorie des glaciations[10] ».

En 1860, Boucher de Perthes prononce et publie un discours demeuré célèbre : De l'Homme antédiluvien et de ses œuvres, qui conclut que :

  • l'Homme a bien Ă©tĂ© le contemporain de certains animaux disparus, Ă  une Ă©poque antĂ©rieure au DĂ©luge ;
  • les climats ont changĂ© puisqu'il y avait des Ă©lĂ©phants et des hippopotames dans la vallĂ©e de la Somme ;
  • on peut distinguer une pĂ©riode tropicale, une pĂ©riode glaciaire et une pĂ©riode tempĂ©rĂ©e.

Avec sa thĂ©orie de l'existence d'un homme antĂ©diluvien, Boucher de Perthes s'attire les foudres de la communautĂ© scientifique, notamment du gĂ©ologue LĂ©once Élie de Beaumont, qui en 1863 affirme encore ne pas croire que mammouths et humains aient Ă©tĂ© contemporains. Dès 1851, Jean-Baptiste Noulet arrive au mĂŞme rĂ©sultat de façon indĂ©pendante. En 1863, il obtient une preuve flagrante de sa thĂ©orie : lors de fouilles archĂ©ologiques, il dĂ©couvre une mâchoire humaine sur le site du Moulin Quignon dans une couche gĂ©ologique contenant des silex taillĂ©s et des ossements d'espèces Ă©teintes[11]. Cette trouvaille suscitant la polĂ©mique, il s'ensuit le « procès de la mâchoire », notamment entre savants français et britanniques. Il s'avère que la mâchoire est un faux mais cette fraude, rĂ©alisĂ©e par des carriers Ă  qui Boucher de Perthes offre 200 francs pour la dĂ©couverte de vestiges humains, permet la rĂ©union d'une commission franco-britannique de savants dĂ©terminante pour la prĂ©histoire en tant que science : cette commission dĂ©termine des critères d'authenticitĂ©, de mĂ©thodes de fouilles et son retentissement mĂ©diatique diffuse les idĂ©es de la science prĂ©historique dans le public[12].

En 1864, Édouard Lartet trouve dans l'Abri de la Madeleine, en Dordogne, un mammouth gravé sur une défense en ivoire par les hommes préhistoriques. En 1866, Henry Testot-Ferry, avec lequel il entretient une longue relation épistolaire, découvre à son tour des ossements d'éléphants dans les gisements de la Roche de Solutré. Les scientifiques commencent alors à se rendre compte de l'importance de l'œuvre de Boucher de Perthes, malheureusement très peu de temps avant son décès.

En 1867 lors de l'Exposition universelle, un biface est exposé dans la « galerie de l'histoire du travail ». Ce spécimen a été, par la suite, offert par Boucher de Perthes à Édouard Lartet.

Un généreux donateur

L'hĂ´tel de Chepy (avant destruction en mai 1940).
Tombe de Jacques Boucher de Perthes.

En 1862, Il participe à la fondation du Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye par donation d'objets récupérés lors de ses recherches. Dans son hôtel particulier d'Abbeville, il amasse une grande quantité d'objets récoltés dans des carrières de la vallée de la Somme. En 1872, l'hôtel de Chepy devient le musée Boucher de Perthes[13].

Il fit également don d'une partie de ses trouvailles au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Le musée Boucher de Perthes ayant été totalement détruit lors du bombardement d'Abbeville du , au début de la Seconde Guerre mondiale, les objets archéologiques donnés par Boucher de Perthes au musée de Saint-Germain-en-Laye et au Muséum d'histoire naturelle sont les seuls vestiges de son travail d'archéologue.

Il est enterré au cimetière de la Chapelle d'Abbeville.

Distinctions et honneurs

DĂ©corations

Hommages

  • Abbeville :
  • Amiens :
    • une rue porte le nom de Boucher de Perthes ;
    • le MusĂ©e de Picardie conserve une statue en plâtre de Boucher de Perthes ;
  • Lille :
    • une rue porte le nom de Boucher de Perthes ;
    • une Ă©cole primaire porte son nom ;
  • Marseille : un boulevard porte le nom de Boucher de Perthes

Publications

Œuvres littéraires

  • Opuscules lyriques, Paris, Pillet aĂ®nĂ©, (lire en ligne)
  • Chants armoricains ou Souvenirs de Basse-Bretagne, Paris, Treuttel et Wurtz, (lire en ligne)
  • Opinions de M. Cristophe, 4 tomes : I. Sur la libertĂ© du commerce ; II. Voyage commercial et philosophique ; III. M. Cristophe Ă  la prĂ©fecture de police ; IV. Le dernier jour d'un homme, Paris, Treuttel et Wurtz, 1831-1834 (lire en ligne)
  • Satires, contes et chansonnettes, Paris, Treuttel et Wurtz,
  • Petit glossaire : traduction de quelques mots financiers, esquisses de mĹ“urs administratives (2 tomes), Paris, Treuttel et Wurtz, (lire en ligne)
  • Petites Solutions de grands mots, Abbeville, Imprimerie de C. Paillart, (lire en ligne)
  • Romances, ballades et lĂ©gendes (deuxième Ă©dition), Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, (lire en ligne)
  • Sujets dramatiques
  • Voyage Ă  Constantinople.
  • Voyage au Danemark, en Suède, etc.
  • Voyage en Russie, en Lituanie, en Pologne.
  • Hommes et choses ; alphabet des passions et des sensations (4 tomes), Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, 1850-1851 (lire en ligne)
  • FrĂ©dĂ©gonde, tragĂ©die en cinq actes, Abbeville, Imprimerie T. Jeunet, (lire en ligne)
  • PersĂ©e de MacĂ©doine ou L'HĂ©ritier d'un roi, tragĂ©die en cinq actes, Abbeville, Imprimerie T. Jeunet, (lire en ligne)
  • Emma ou Quelques lettres de femmes, Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, (lire en ligne)
  • Voyage en Espagne et en AlgĂ©rie, en 1855, Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, (lire en ligne)
  • Les Maussades complaintes (1862)
  • Sous dix rois, Souvenirs de 1791 Ă  1860 (8 tomes), Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, 1863-1868 (lire en ligne)
  • Trois semaines Ă  Vichy en aoĂ»t 1857, Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, (lire en ligne)
  • Voyage Ă  Aix-Savoie, Turin, Milan ; Retour par la Suisse en 1859, Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, (lire en ligne)

Ĺ’uvres scientifiques et philosophiques

  • De la CrĂ©ation, Essai sur l'origine et la progression des ĂŞtres, Abbeville, 1838-1841 (lire en ligne)
  • AntiquitĂ©s celtiques et antĂ©diluviennes (3 tomes, 1847, 1857, 1864), Paris, Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, 1847-1864 (lire en ligne)
  • De l'Homme antĂ©diluvien et de ses Ĺ“uvres, Paris, Jung-Treuttel, Derache, Dumoulin, Didron, (lire en ligne)
  • Nègre et blanc : De qui sommes-nous fils ? Y a-t-il une on plusieurs espèces d'hommes ?, Paris, Jung-Treuttel, Derache, Dumoulin, Didron, (lire en ligne)
  • Des outils de pierre, Paris, Jung-Treuttel, Derache, Dumoulin, (lire en ligne)
  • Des IdĂ©es innĂ©es : de la mĂ©moire et de l'instinct, Paris, Jung-Treuttel, Derache, Dumoulin, Didron, (lire en ligne)

Notes et références

Notes

  1. . Un premier musĂ©e, dit d'Abbeville et de Ponthieu, rĂ©unit en 1830 des collections d'histoire naturelle, puis celles de Boucher de Perthes en 1868. Le nouveau musĂ©e occupe Ă  partir de 1954 le beffroi et l'ancienne trĂ©sorerie du XVe siècle d'Abbeville. Il abrite une collection de plus de 78 000 Ĺ“uvres, outils prĂ©historiques et spĂ©cimens de sciences naturelles, mais aussi 5 200 dessins et gravures des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, du mobilier, des sculptures, des peintures et objets d’art de l’époque mĂ©rovingienne au XIXe siècle

Références

  1. Claudine Cohen et Jean-Jacques Hublin, Boucher de Perthes. Les Origines romantiques de la Préhistoire, Paris, éd. Belin, 1989, p. 23.
  2. Charles Schleicher C, « Jacques Boucher de Crèvecœur de Perthes 1788-1868 », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 29, no 5,‎ , p. 230-233 (DOI 10.3406/bspf.1932.6001, lire en ligne)
  3. Alain Bugnicourt, Généalogie de Jacques Boucher de Perthes, juin 2011.
  4. Franck Ferrand, « Préhistoire, une notion récente », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 22 novembre 2012.
  5. Marc Groenen, Pour une histoire de la préhistoire : le Paléolithique, Éditions Jérôme Millon, (lire en ligne), p. 52
  6. Jules Carlez, Boucher de Perthes : musicien et auteur dramatique, Caen, H. Delesques, 1906, 31 p.
  7. Guy Thuillier, Témoins de l'administration. De Saint-Just à Marx, Éditions Berger-Levrault,
  8. « Parmi les adeptes, Boucher de Perthes, le père de la préhistoire, dont la Revue Spirite de 1904 publie quelques lignes forts éloquentes. », Yvonne Castellan, Le spiritisme, coll. Que sais-je ? no 641, Presses universitaires de France, 1995, page 9.
  9. Dans l’épaisseur du temps, Archéologues et géologues inventent la préhistoire, Arnaud Hurel & Noël Coye (dir.), Publications scientifiques du Muséum, collection Archives, 442 p.
  10. Patrick Paillet, « Le mammouth de la Madeleine (Tursac, Dordogne). Dans son siècle et aujourd’hui », Paléo, no 22,‎ , p. 223-270 (DOI 10.4000/paleo.2143).
  11. L'ancien moulin Quignon, dĂ©truit au XXe siècle, se situait aux environs des coordonnĂ©es 50° 06′ 10″ N, 1° 50′ 51″ E. Cf. GĂ©oportail.
  12. Nathalie Richard, Inventer la préhistoire. Les Débuts de l'archéologie en France, Vuibert, 2008
  13. https://www.musenor.com/musees/musee-boucher-de-perthes
  14. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  15. Musée Boucher-de-Perthes

Voir aussi

Bibliographie

  • Adrien Joron, « Boucher de Perthes est-il le fondateur de la prĂ©histoire ? Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Ă©mulation d'Abbeville, annĂ©e 1946.
  • LĂ©on Aufrère, Le cercle d’Abbeville, PalĂ©ontologie et prĂ©histoire dans la France romantique, Brepols, 2007 (ISBN 2-503-52576-8).
  • Marie-Françoise Aufrère, «L’Homme antĂ©diluvien selon Boucher de Perthes (1788-1868) : divagations thĂ©oriques et vraies dĂ©couvertes scientifiques», travaux du ComitĂ© Français d’Histoire de la GĂ©ologie, Troisième sĂ©rie, T. XXI, 2007.
  • Claudine Cohen et Jean-Jacques Hublin, Boucher de Perthes, les origines romantiques de la prĂ©histoire, Paris, Belin, 1989- rĂ©actualisĂ© et rĂ©Ă©ditĂ© collection « Le Livre de Poche », 2018
  • Claudine Cohen, Boucher de Perthes, Ă©crivain ratĂ©, scientifique rĂ©ussi ?, 2000
  • Christine Montalbetti, L'Origine de l'homme (roman), Paris, P.O.L., 2002, 288 pages (ISBN 2-86744-900-6)
    Jacques Boucher de Perthes est le personnage principal de ce roman.
  • Pierre AubĂ© (dir.) : « Un dialogue de prĂ©curseurs. L’abbĂ© Jean-Benoit Cochet et Jacques Boucher de Perthes Ă  travers leur correspondance Â», Bulletin de la SociĂ©tĂ© d’émulation d’Abbeville, tome XXIV, 5, 1979.

Articles connexes

Liens externes

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