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Charleville-Mézières

Charleville-Mézières (prononcé [ʃaʁ.lə.vil me.zjɛʁ]) est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est. Elle est divisée en quatre cantons.

Charleville-Mézières
De haut en bas et de gauche à droite : place Ducale ; statue de Charles de Gonzague ; le Grand Marionnettiste ; préfecture des Ardennes ; musée Rimbaud ; quartier d’Arches.
Blason de Charleville-Mézières
Blason
Charleville-Mézières
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
(préfecture)
Arrondissement Charleville-Mézières
(chef-lieu)
Intercommunalité Ardenne Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Boris Ravignon
2020-2026
Code postal 08000
Code commune 08105
Démographie
Gentilé Carolomacériens
Population
municipale
46 388 hab. (2020 en diminution de 4,58 % par rapport à 2014)
Densité 1 475 hab./km2
Population
agglomération
57 933 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 19″ nord, 4° 42′ 58″ est
Altitude 228 m
Min. 133 m
Max. 197 m
Superficie 31,44 km2
Unité urbaine Charleville-Mézières
(ville-centre)
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Charleville-Mézières-1, de Charleville-Mézières-2, de Charleville-Mézières-3 et de Charleville-Mézières-4
(bureau centralisateur)
Législatives Première et deuxième circonscriptions
Localisation
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Charleville-Mézières
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Charleville-Mézières
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Charleville-Mézières
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Charleville-Mézières
Liens
Site web charleville-mezieres.fr

    La ville compte 46 000 habitants intra-muros, son aire urbaine 106 000 habitants, et la communauté d'agglomération Ardenne Métropole, qu'elle forme avec la ville de Sedan, 130 000 habitants[1].

    Avant la fusion des deux communes principales en 1966, les gentilés respectifs étaient Carolopolitains pour Charleville et Macériens pour Mézières. Ses habitants sont appelés les Carolomacériens ou plus couramment les Carolos[2].

    Géographie

    Localisation

    La ville est située au nord de la région Grand Est et du département des Ardennes dont elle est le chef-lieu, à 19 km à l'ouest de Sedan, à 89 km au nord-est de Reims, à 239 km au nord-est de Paris.

    La ville est située à 10 km de la frontière belge, à 90 km au sud de Charleroi, à 108 km au sud de Namur et à 150 km de Bruxelles, ainsi qu'à 130 km à l'ouest de Luxembourg.

    Communes limitrophes

    Superficie

    La commune de Charleville-Mézières s'étend sur 3 144 hectares[3] depuis la fusion des communes qui a eu lieu en 1966[N 1].

    Géologie et relief

    Charleville-Mézières est traversée par la Meuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. La Vence se jette dans la Meuse après avoir longé Mézières par le sud. La vallée dans laquelle s'est développée l'agglomération est sujette aux inondations, comme en décembre 1993 et en janvier 1995.

    Charleville-Mézières a aussi la particularité de se situer à la limite entre le Bassin parisien au sud et le massif ardennais au nord, avec le mont Olympe (196 m) dominant la ville. La superficie de Charleville-Mézières s'élève à 3 144 hectares et l'altitude de la ville est de 150 m à la préfecture.

    Voies de communication et transports

    • Transports routiers

    Pour se rendre à Charleville-Mézières à partir de Paris, il faut prendre l'autoroute A4 direction Reims / Strasbourg puis l'autoroute A34, ce dernier tronçon de 80 km étant gratuit ; il forme la partie sud du Y ardennais vers Bruxelles / Amsterdam (branche ouest) et Liège / Cologne (branche est). Lille, (puis Arras et Calais) ainsi que Metz (puis Strasbourg) sont à 2 heures de voiture. Une nouvelle autoroute, constituant l'axe nord-ouest du Y relie Charleville-Mézières à la frontière belge, vers Charleroi en Belgique, chainon manquant entre Bruxelles et Dijon qui offrirait un itinéraire plus court que par Metz. Les travaux ont débuté en 2010 et se sont terminés en 2018, record de chantier de près de huit ans pour une portion d'autoroute de 31 km, c'est sans conteste[réf. nécessaire] la portion d'autoroute non concédée la plus chère au kilomètre jamais construite en France.

    • Autoroutes

    Charleville-Mézières est reliée à Rethel, puis Reims et Paris (A4 et A26), et à Sedan, avec ensuite une bifurcation vers la Belgique (Bouillon puis Liège et la Ruhr), par l'autoroute A34. Elle est également reliée à la Belgique (Charleroi puis Bruxelles et les Pays-Bas), par Rocroi par l'autoroute A304 (depuis le 31 juillet 2018)[4]. L'autoroute (partie centrale de la rocade Nord-Lorraine) devant relier Sedan à Metz est arrêtée à Douzy et la partie en direction du Nord de la France, à partir de l'A304 à l'ouest de Charleville-Mézières, n'est pas programmée.

    La ville de Charleville-Mézières est desservie par plusieurs lignes de cars à longues distances (FlixBus, Ouibus).

    Transports ferroviaires

    Le TGV Est met la gare de Charleville-Mézières à 1 h 35 min de la gare de Paris-Est depuis juin 2007. Trois allers-retours sont proposés avec la capitale. Une ligne existe vers Givet et la Belgique, mais elle n'est plus utilisée après la frontière : la ligne y est simplement entretenue (TER puis bus). Quant aux liaisons vers la Champagne-Ardenne, l'Aisne, le Nord et la Lorraine, elles se font grâce aux TER. Charleville-Mézières compte aussi une ligne RDTA vers Sorendal (Les Hautes-Rivières) par Bogny-sur-Meuse.

    Transports en commun

    Charleville-Mézières dispose d'un réseau de bus urbains appelé TAC (Transports de l'Agglomération de Charleville-Mézières-Sedan) de 25 lignes desservant l'ensemble de la ville et le versant Est de l'agglomération Ardenne Métropole, exploité par la RATP Dev. Les quatre lignes principales(1, 2, 4 et 5) desservent de 5 h du matin à 20 h du soir[5]. Elles passent par chacune de stations sur leurs lignes toutes le 20 minutes, de 7 h à 20 h.

    Ligne Destinations
    1 Bellevue du Nord ↔ Centre Commercial Villers
    2 La Culbute ↔ Val de Vence 2
    2C Gare Centrale ↔ Campus Sup Ardenne
    3 Gernelle / La Grandville / Aiglemont ↔ Gare Centrale
    4 Etion Village ↔ Centre Commercial La Croisette
    5 La Havetière / Grande Terre / La Houillère ↔ CRS 23 / Warcq / Les Granges Bertholet
    6 Gare de NouzonvilleNeufmanil / Gespunsart
    7 Montcy-Notre-DamePrix-lès-Mézières
    8 La Francheville ↔ Gare Centrale
    9 Gare de Nouzonville ↔ Nevers
    10 Lumes Rult ↔ Nevers
    11 Fagnon via Prix-les-Mézières ↔ Gare Centrale
    12 Arreux ↔ Nevers
    13 Sécheval ↔ Nevers
    14 Haudrecy ↔ Gare Centrale
    15 Chalandry-Elaire ↔ Gare Centrale
    16 Tournes / Cliron ↔ Nevers
    17 Ville-sur-Lumes ↔ Gare Centrale / Nevers / Jacques Félix
    18 Nevers ↔ Centre Aquatique
    A1 Charleville-Mézières ↔ Gare de Sedan via Vrigne-aux-Bois
    A2 Charleville-Mézières ↔ Quai de la Régente (Sedan) via Flize
    M Gare de Nouzonville / La Houillère ↔ Victor Hugo
    La gare.

    Une desserte fluviale tournée vers la plaisance

    Si la Meuse est un fleuve navigable permettant une liaison avec la Belgique et les Pays-Bas, le trafic fluvial de marchandises débute réellement à Givet, en limite de la France et de la Belgique, où d'ambitieux projets de modernisation de son port sont envisagés. En effet, les écluses en aval de Givet sont adaptées à des bateaux de 1350 tonnes alors que c'est le gabarit Freycinet (300/350 t) qui est toujours d'application en amont.

    À Charleville-Mézières, le trafic fluvial est maintenant à vocation touristique et des bateaux de plaisance dont des péniches aménagées en bar, boîte de nuit ou en restaurant accostent les quais de la ville.

    • La Meuse vue de la passerelle du Mont-Olympe.
      La Meuse vue de la passerelle du Mont-Olympe.
    • La Meuse vue du quai Rimbaud.
      La Meuse vue du quai Rimbaud.

    Climat

    Le climat y est de type océanique à influence continentale, avec des hivers relativement froids, des étés relativement chauds, et des précipitations bien réparties toute l'année.

    Étant située en un point stratégique des Ardennes, la ville acquiert un micro-climat satisfaisant.

    La ville se situe à la jonction de différents écosystèmes : au sud, une plaine aride de craie donnant un vin de Champagne fort apprécié et surtout des céréales, au nord des vallons boisés. Est et ouest proposent des terres agricoles, les prairies sont fort appréciées pour leurs situations. Charleville-Mézières se situe à une conjoncture propice, elle est de plus à l'embouchure de la vallée de la Meuse, ce qui lui confère une particularité météorologique vis-à-vis des vents nord-sud. La cité propose alors un climat plus neutre du reste du département.

    Statistiques 1981-2010 et records CHARLEVILLE-MEZ (08) - alt : 145 m 49° 46′ 54″ N, 4° 38′ 30″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 −0,7 1,2 2,7 6,6 9,7 11,6 11,1 8 5,5 2,5 −0,2 4,8
    Température moyenne (°C) 2,4 3,2 6,1 8,6 12,7 15,6 17,7 17,3 13,7 10,1 5,7 2,6 9,7
    Température maximale moyenne (°C) 5,4 7 11 14,6 18,8 21,5 23,7 23,6 19,4 14,8 9 5,4 14,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,5
    01.01.1997
    −16,7
    18.02.1991
    −13,8
    13.03.13
    −8,5
    08.04.03
    −4,4
    18.05.1991
    −2,4
    05.06.1991
    1,7
    11.07.1993
    0,4
    30.08.1993
    −3,4
    30.09.18
    −6,7
    30.10.1997
    −11,8
    24.11.1998
    −16,4
    21.12.09
    −17,5
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    05.01.1999
    21,7
    27.02.19
    24,4
    31.03.21
    28,1
    25.04.07
    31,2
    28.05.17
    34,9
    28.06.11
    39,2
    25.07.19
    37
    12.08.03
    34,4
    15.09.20
    27,7
    01.10.11
    19,9
    07.11.15
    15,7
    30.12.22
    39,2
    2019
    Ensoleillement (h) 53,6 66,5 118,5 163,5 186,6 195,2 206,3 196,9 143,5 97,2 45,6 42,6 1 515,9
    Précipitations (mm) 100,9 86,1 71,8 60,4 64,3 61,5 77,9 76 63,4 79,2 89,2 111,9 942,6
    Source : « Fiche 08105005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    Charleville-Mézières 1515.9958.4
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Toponymie

    Charleville-Mézières est traditionnellement nommée Charluville en ardennais[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Charleville-Mézières est une commune urbaine[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charleville-Mézières, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[10] et 57 933 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,6 %), forêts (24,7 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), terres arables (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Histoire

    Charleville-Mézières a réuni en plusieurs décennies des communes adjacentes pour devenir la commune qu'elle est actuellement. À l'origine, Charleville (XVIIe siècle) fondée par Charles de Gonzague et Mézières (Xe siècle) sont les villes mères de l'agglomération. Elles fusionnent en 1966 avec Montcy-Saint-Pierre, Étion, et Mohon.

    La nouvelle église d'Étion.

    Étion

    Aussi appelé Estionum, Eltio, qui apparaît dans une charte de 1136, dépendait au Moyen Âge de la paroisse de Tournes, puis de Warcq. Le village est brûlé par les troupes du comte de Nassau qui se retiraient devant Bayard. Les communautés religieuses de Laval-Dieu, du Mont-Calvaire de Bélair, des sépulcrines de Charleville, des chanoines de Braux ou Mézières ont des biens en la ville. Le travail à domicile des cloutiers sous la houlette de cinq ou six patrons prospère au XIXe siècle, le village prospère et la population augmente. Le poète Jean Baptiste Clément vient soutenir les habitants. Le 15 mai 1940, les troupes coloniales subissent dans la ville un intense bombardement qui détruit l'église et force les forces françaises à reculer. Les habitants restent longtemps à vivre dans des baraques de bois. Le village est intégré à Charleville-Mézières en 1966.

    Castrice

    Originellement, les Romains avaient construit, sur la voie romaine reliant Reims (Durocortorum) à Cologne (Colonia Agrippinensium), sur une colline dans une boucle de la Meuse, la cité de Castrice (Castricum).

    Le traité de Verdun de 843, qui consacre la partition de l'Empire de Charlemagne, a fixé la Meuse comme frontière entre la Francie occidentale (qui devient la France) et la Francie médiane. La Francie médiane est rapidement divisée en plusieurs parties, notamment la Lotharingie au nord. Le comté de Castrice est en Lotharingie.

    Mézières

    • Fortifications de Mézières le long du 3e régiment du génie, la tour Milard avec ses bouches à feu.
      Fortifications de Mézières le long du 3e régiment du génie, la tour Milard avec ses bouches à feu.
    • La tour du mess des lieutenants.
      La tour du mess des lieutenants.
    • La tour du roy.
      La tour du roy.
    • La porte neuve et la tour Cauchiette.
      La porte neuve et la tour Cauchiette.

    Mézières quant à elle aurait été fondée en 899[17]. L'étymologie du nom Mézières vient du latin Maceriae dont la signification peut être ruines ou fortifications[18].

    Castrice fut détruite par le feu au Xe siècle ; Erlebade, comte de Castrice, fit reconstruire à proximité une enceinte autour de la motte castrale sur laquelle s'élevait un château disparu. Ces remparts modernisés au XVIe siècle sont conservés sur presque un tiers de leur longueur d'origine. Il en reste la porte de Bourgogne, la tour du Roy, la porte du Theux , la tour Milard et quelques tronçons d'anciennes murailles. La citadelle qui date des guerres de Religion (1591 et années suivantes) et la ville se trouvent sur la rive droite de la Meuse, ils dépendent cependant des rois de France en raison des méandres parcourus par le fleuve autour du site.

    Mézières
    • Mézières blasonnait comme le duché de Rethel, mais avait remplacé un râteau par son initiale : "De gueules, à deux râteaux d'or en chef, et à la lettre capitale M du même en pointe."

    Une église dédiée à Notre-Dame est construite de 1499 à 1611 et, en novembre 1571, y est célébré le mariage de Charles IX et d'Élisabeth d'Autriche. L'édifice devient basilique en 1946. Des restaurations furent entreprises ensuite avec notamment des vitraux de René Dürrbach, collaborateur de Pablo Picasso. Des restaurations sont effectuées sur le portique Sud courant les années 2010.

    En 1521, Bayard défend la ville de Mézières contre les troupes impériales de Charles Quint.

    Le siège de 1521 a eu une conséquence importante sur le développement de la ville. Il a, en effet, démontré l'importance de la place de Mézières pour la défense du royaume. La ville devient une citadelle enfermée dans un système de défense important entravant son développement. Lorsque Charles de Gonzague crée en 1606 la ville nouvelle de Charleville sur les terres de sa principauté souveraine d'Arches, cette ville de Mézières voit par contre sa population passer rapidement de 1 600 chefs de famille à 200.

    Arches et Charleville

    L'existence de la petite cité d'Arches est bien antérieure à celle de la ville de Charleville, et même celle de Mézières : la localité est peuplée à partir de l'époque gallo-romaine, mais surtout au début de la dynastie carolingienne (avant 800). Les historiens se divisent quant à l'origine du nom Arches : l'existence d'un pont muni de plusieurs arches qui rejoignait la rive de l'actuel Mont-Olympe pourrait l'expliquer[19]. Arches se situait au nord-ouest de l'actuelle place Ducale, à l'emplacement des rues Jean-Baptiste-Clément, Noël, Condé, Baron-Quinart, Daga, de l'Orme, d'Euskirchen (construite sur l'ancienne cour de Neuville) et la place de Condé.

    Fontaine de Charles de Gonzague.

    Le , le jour même de ses 26 ans, Charles de Gonzague (1580-1637), duc de Nevers et de Rethel, décide la création de Charleville pour en faire la capitale de sa nouvelle principauté souveraine d'Arches, appuyée sur son duché de Rethel et sur l'antique comté de Castrice.

    Plan de Charleville et de Mézières au XVIIIe siècle, musée de l'Ardenne

    Le lieu choisi est situé à environ 45 km au nord de l'ancienne capitale Rethel, dans un double méandre de la Meuse. La citadelle de Mézières occupe déjà l'accès à la boucle la plus au sud, en rive gauche. La cité de Charleville se trouve un peu plus au nord dans le méandre suivant, à côté du hameau d'Arches ; une forteresse située au nord et en regard de Charleville, à l'emplacement même de l'ancienne Castrice, dans la deuxième boucle, en assure la défense.

    L'intérêt de l'emplacement de la nouvelle cité est qu'elle se trouve sur le territoire de l'ancien comté de Castrice, dépendant du Saint-Empire romain germanique, et donc libérée des règles économiques du royaume de France. Or, l'activité de Mézières est asphyxiée par le statut de ville de garnison et par la contrainte de commercer avec le royaume. Les négociants de Mézières qui s'installent à Charleville ont toute latitude pour commercer avec les villes au nord telles que Dinant, Charleroi, Namur et Liège, et surtout ne sont pas soumis à la gabelle. Comme la petite localité d'Arches compte seulement 300 habitants, la création de la nouvelle ville ne rencontre pas de réelles contraintes urbanistiques.

    Outre son désir d'afficher son rang de prince souverain, Charles de Gonzague, fervent catholique, entend faire de sa nouvelle capitale un bastion de la Contre-Réforme : la nouvelle cité ducale est ainsi destinée à rivaliser avec Sedan, autre capitale princière mais devenue fief protestant. Charles fait appel à l'architecte Clément II Métezeau, frère du célèbre Louis Métezeau, architecte de la place Royale (place des Vosges) à Paris. Les travaux commencent d'ailleurs par la place Ducale, très apparentée à la place des Vosges. Près de 35 ans seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom.

    La cité neuve, élevée selon un plan en damier dit plan hippodamien, construite en ardoises bleues, pierres de taille ocre, briques rouges, devient très vite le nouveau centre économique de l'Ardenne. Ces trois couleurs se retrouvent sur l'étendard de la ville (bleu, jaune, rouge).

    Charleville
    • Charleville blasonnait : "D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un à dextre de palmier, l'autre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or." Ce blason était celui de la Principauté d'Arches.

    Charleville et Mézières

    Passerelle du mont Olympe.

    Le développement de Charleville

    En 1608, Charles III déclare Charles-ville « capitale » de sa principauté souveraine d'Arches, et cité monacale, ce qui lui permet d'étendre son influence dans le nord de l'Europe.

    En 1611, Charles III acquiert, des princes de Conti, le mont Castelet c'est-à-dire la colline qui fait face à Charleville et où se situait la cité gallo-romaine de Castrice. Il la renomme « Mont Olympe » et elle est, dans un premier temps, le symbole de la cité et de la principauté. Elle devient ultérieurement, après la destruction de la citadelle en 1686, en même temps que les fortifications de la cité, le village de Montcy-Saint-Pierre, aujourd'hui intégré à la ville.

    Un nombre important d'édifices consacrés et de constructions civiles voient le jour :

    • en 1612, la citadelle du mont Olympe dont les travaux dureront jusqu'en 1635,
    Charleville vue du mont Olympe.
    • en 1616, un collège de jésuites,
    • en 1620, un couvent de carmélites,
    • en 1620 également, l'église des capucins,
    • en 1622, un couvent du Sépulcre,
    • en 1623, le grand prieuré de la Milice chrétienne qui sert d'hôpital,
    • en 1624, un pont qui relie la ville et le mont Olympe,
    • en 1626, un moulin banal,
    • en 1627, la chapelle du collège des Jésuites.

    En 1627, à la suite de l'extinction de la branche aînée des Gonzague à Mantoue, Charles part pour l'Italie. Il ne revient jamais à Charleville. À la suite de ce départ, les travaux du palais ducal sont interrompus. Il n'est jamais achevé.

    L'existence d'une petite principauté souveraine à sa frontière nord est une épine dans le pied de la monarchie française, qui n'a de cesse d'en réduire l'importance. Louis XIII achète le Mont-Olympe en 1629. L'atelier monétaire est fermé en 1656 et les fortifications bastionnées sont détruites en 1686.

    Les successeurs de Charles ne s'intéressent que peu à leur principauté. Charles III n'y fait que de brefs séjours et Ferdinand-Charles n'y vient qu'une seule fois, pour en obtenir un soutien financier. À sa mort, en 1708, la principauté échoit à un prince français, Henri-Jules de Bourbon, prince de Condé.

    Tout cela n'empêche pas Charleville de prospérer. En 1667 commence l'activité d'une grande manufacture d'armes qui en 1675 devient manufacture royale.

    Le tsar Pierre le Grand, lors de son tour d'Europe, est passé par Charleville.

    En 1748, sur proposition de Nicolas de Chastillon, commandant de la citadelle de Charleville, au comte d'Argenson, secrétaire d’État à la Guerre, l’École royale du génie de Mézières est créée : cet établissement, essentiellement destiné aux jeunes gentilshommes, forme l'essentiel des ingénieurs militaires jusqu'au Premier Empire.

    Révolution française

    Les massacres de Septembre font une victime à Charleville : le commandant de la place est tué le 4 septembre 1792 par les volontaires du 3e bataillon de Seine-et-Oise, sur l’accusation de trahison[20].

    XIXe-XXe siècles

    La ville s'est surtout développée aux XIXe siècle et XXe siècle grâce à l'industrie métallurgique (nombreuses petites usines et ateliers) ; les noms les plus connus étant certainement Clément-Bayard, les établissements Deville (Charleville) et plus récemment Citroën. La ville accueillait l'étape du Circuit de l'Est sur le terrain d'aviation de Villers-Semeuse.

    La ville fut desservie par le tramway de Charleville-Mézières de 1899 à 1914, puis, sous administration militaire allemande, jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. On voit ici l'un de ces tramways place de Nevers à Charleville.

    La ville a souffert lors de chaque conflit. Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, elle a été le théâtre proche de la chute du Second Empire à Sedan. Lors de la Première Guerre mondiale, elle a abrité le quartier général du Kronprinz (prince héritier allemand) et a dû subir des bombardements notamment place de l'Hôtel-de-Ville à Mézières où la mairie et l'hôpital ont été détruits. Le nouvel hôtel de ville a été inauguré en 1933 par le président de la République Albert Lebrun, dont l'épouse était originaire de Mézières, en style Art déco, et le nouvel hôpital s'est appelé Manchester en hommage à la ville britannique qui participa à sa construction, le lord maire de la ville avait d'ailleurs aussi participé à son inauguration la même année.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville étant presque vidée de ses habitants dès le début du conflit (ordre d'évacuation oblige), le quartier de la place de Nevers a brûlé pendant plusieurs jours sans que les pompiers interviennent (il en est de même de la synagogue du XVIIIe siècle « bombardée »).

    En mai 1944, la ville est victime des bombardements américains. Le dimanche 7, devant la basilique Notre-Dame-d'Espérance, toute une famille a été fauchée, ainsi que deux jeunes communiantes. Les habitations autour de la place de l'église sont touchées. Le jeudi 11, plusieurs immeubles sont anéantis et une famille de six personnes est ensevelie[21].

    À chaque conflit mondial, la ville et sa région étaient déclarées « zone de peuplement » (1er conflit), littéralement colonie, ou « zone interdite » (2e conflit), ce qui ne facilita pas le ravitaillement et la circulation des biens et des personnes. Les Ardennes ont été, avec le Bas-Rhin, le seul département de France à appliquer l'ordre d'évacuation (chaque commune du département avait un « jumelage » avec une commune des Deux-Sèvres), durant laquelle le train transportant la plupart des archives départementales a été bombardé.

    Le drapeau des villes réunies après 1966.

    En 1965, Mézières et Le Theux fusionnent, suivies en 1966 de Charleville, Etion, Montcy-Saint-Pierre et Mohon, pour former Charleville-Mézières. Malgré l'intégration de Mohon à la ville réunie, la commune a conservé sa gare.

    Les inondations de 1995.

    En décembre 1993, la ville de Charleville-Mézières a subi de plein fouet des inondations « du siècle », où l'eau de la Meuse est montée à plus de 5 mètres par rapport à sa cote normale. C'était sans compter de nouvelles inondations encore plus fortes un peu plus d'un an après, en janvier 1995, où les eaux ont atteint une cote de 6,50 mètres. Depuis, les communes de Charleville-Mézières et de Warcq, très touchées elles aussi, se sont unies en mettant en œuvre de grands travaux.

    XXIe siècle

    Depuis 2008, des travaux de ré-urbanisation sont déployés dans tous les quartiers de la ville. De nombreux changements sont prévus pour rendre la ville plus attrayante et pour augmenter le confort des habitants. De nombreuses maisons seront construites pour créer de nouvelles rues. La ville a annoncé la création d'un campus sur l'actuel site du Moulin-Leblanc au sud de la ville[22]. Ce campus qui entrera dans sa première phase de construction en 2017 devrait abriter 4 000 étudiants dans un premier temps.

    En 2009, le Festival des marionnettes est devenu un festival biennal.

    Politique et administration

    La commune de Charleville-Mézières a été créée en 1966 par regroupement de cinq communes qui formaient une même agglomération : Charleville, Étion, Mézières (chef-lieu du département), Mohon et Montcy-Saint-Pierre. Une autre commune, Le Theux, avait déjà été rattachée à Mézières en 1965.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Charleville-Mézières et le chef-lieu du département des Ardennes.

    Elle était le chef-lieu de 1800 à 1973 du canton de Charleville, année où sont créés les cantons de Charleville-La Houillère, de Charleville-Centre et de Nouzonville[23].

    Il existait également jusqu'en 1973 le canton de Mézières, supprimé par le même décret qui a créé les cantons de Mézières-Centre-Ouest et de Mézières-Est[24].

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des quatre cantons suivants : Charleville-Mézières-1, Charleville-Mézières-2, Charleville-Mézières-3 et Charleville-Mézières-4

    Pour l'élection des députés, elle fait partie pour partie de la première circonscription et pour le surplus de la deuxième circonscription des Ardennes.

    Intercommunalité

    Le , la communauté d’agglomération de Charleville-Mézières est créée sous le nom de Cœur d'Ardenne, et regroupe le chef-lieu et sept communes voisines pour un ensemble de plus de 75 000 habitants. Disposant de compétences propres et d’une autonomie budgétaire, la communauté d'agglomération a pour but le développement économique du bassin de vie et une plus grande cohérence dans l’aménagement du territoire. Le président de la communauté d’agglomération a été élu le 8 janvier de la même année par le conseil communautaire de cette nouvelle collectivité territoriale.

    Le 1er janvier 2014, Cœur d'Ardenne a fusionné avec la communauté de communes du Pays sedanais, la communauté de communes des Balcons de Meuse et la communauté de communes du pays des Sources au Val de Bar pour former Ardenne Métropole. Cette nouvelle communauté d'agglomération, regroupe désormais 64 communes rassemblant 132 029 habitants au total, ce qui la place au sixième rang des agglomérations de la nouvelle région Grand-Est en nombre d'habitants.

    Tendances politiques et résultats

    En 2014, la mairie carolo-macérienne sous bastion socialiste depuis sa fusion en 1966 passe à droite. Le jeune maire Les Républicains Boris Ravignon sort alors vainqueur du second tour avec 54,94 % des voix contre ses poursuivants. Ses adversaires, le maire socialiste sortant Philippe Pailla et le candidat frontiste Guillaume Luczka obtiennent respectivement 33,88 % et 11,18 % des suffrages[25], un département qui avait placé François Fillon (73,06 %) loin devant Alain Juppé au second tour de la primaire de la droite[26].

    Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste LR-UDI-LREM-MoDem conduite par le maire sortant Boris Ravignon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 992 voix (77,61 %, 40 conseillers municipaux élus, dont 29 communautaires), devançant largement les listes conduites respectivement par[27] - [28] :
    - Sylvain Dalla Rosa (PCF-PS-G.s, 1 103 voix, 12,24 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
    - Christophe Dumont (EÉLV-LFI, 691 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
    - Mink Takawe (LO, 222 voix, 2,46 %, pas d'élus)
    lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 68,26 % des électeurs se sont abstenus.

    Récapitulatif de résultats électoraux récents
    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 UMP 46,72 PS 30,42 FN 15,87 EXG 3,05 UMP 54,94 PS 33,88 FN 11,18
    Européennes 2014[29] FN 24,88 UMP 24,31 PS 16,17 UDI 9,39 Tour unique
    Régionales 2015[30] FN 30,05 LR 28,82 PS 19,66 EELV 5,95 LR 48,84 FN 30,03 DVG 21,12
    Présidentielle 2017[31] FN 24,38 LFI 22,04 EM 21,97 LR 16,43 LREM 62,95 FN 37,05 Pas de 3e
    Européennes 2019[32] RN 28,67 LREM 19,73 EELV 11,22 LR 7,55 Tour unique
    Municipales 2020[33] LR 77.61 DVG 12.24 EELV 7.67 EXG 2.46 Pas de second tour
    Présidentielle 2022[34] FN 25,79 LREM 25,52 LFI 25,18 REC 6,43 LREM 56,14 FN 43,86 Pas de 3e

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Mézières (avant 1966)
    Période Identité Étiquette Qualité
    1870 Gaston de Béthune[35] Siégait à droite. Ancien officier de cavalerie, propriétaire
    Président du conseil général des Ardennes
    Député des Ardennes (1871 → 1876)
    Commandant de la garde nationale de Mézières (1848 → ? )
    Jean-Baptiste Migeon Monarchiste
    (a soutenu la Monarchie de Juillet)
    Maître de forges et homme politique
    Député du Haut-Rhin
    1878 1903 Charles Millaret[Note 4] Agent voyer en chef des Ardennes
    Conseiller général de Mézières (1880 → 1892)
    1919[36] Après 1922 Henri Roussel[37].
    1929 1944 Lucien Bridoux Rad Médecin
    Conseiller général de Mézières (1943 → 1945)
    1944 1959 Raymond Hanus[38] SFIO Comptable à l'Est électrique puis à EDF
    Résistant
    Président de la FNDIRP des Ardennes
    1959 1966 René Miquel[39] SFIO Instituteur, directeur d'école
    Syndicaliste
    Résistant
    Liste des maires successifs de Charleville (avant 1966)
    Période Identité Étiquette Qualité
    1804 Jean Nicolas Forest Notaire
    Député (1815)
    1830 1849 Nicolas Sébastien Stévenin
    (1789-1849)
    Notaire
    Conseiller général de Charleville (1842 → 1848)
    1870 Guillaume Adolphe Lechanteur
    (1800-1877)
    26/08/1870 15/01/1871 Gustave Gailly Industriel
    15/01/1871 Jules Millart
    1879 1891 Émile Corneau Gauche radicale Industriel
    Député (1880-1893)
    1892 1904 Edmond Bouchez-Leheutre Rép. opp.[40] Avocat
    1904 1912 Émile Autier Négociant
    1912 1919 Edmond Bouchez-Leheutre Rép. opp. Avocat
    1919 1925 Gaspard Vassal[41]. Médecin, industriel
    1925 1940 Charles Boutet[42] SFIO Journaliste, rédacteur politique au Socialiste Ardennais
    Conseiller général de Charleville (1910 → 1940)
    Député des Ardennes (1928 → 1936)
    1941 1941 Louis Faure Industriel
    Maire nommé par le gouvernement de Vichy[43]
    Démissionnaire
    1941 1944 Pierre Manil Avocat
    Maire nommé par le gouvernement de Vichy[44]
    1944 1959 Jacques Bozzi SFIO Professeur de philosophie
    Député des Ardennes (1945 → 1946)
    Sénateur des Ardennes (1948 → 1955)
    Conseiller général de Charleville (1945 → 1958)
    Président du Conseil général des Ardennes (1945 → 1955)
    1959 1966 André Lebon SFIO Intendant universitaire
    Liste des maires successifs de Charleville-Mézières
    Période Identité Étiquette Qualité
    1966 1977 André Lebon PS Intendant universitaire
    Député des Ardennes (1967 → 1978)
    Conseiller général de Charleville (1964 → 1973)
    Conseiller général de Charleville-Centre (1973 → 1976)
    1977 1980[45] Jean Delautre[46] PS Conseiller général de Charleville-La Houillère (1973 → 1980)
    Décédé en fonction
    1980 1998 Roger Mas PS puis DVG Député des Ardennes (1981 → 1993)
    Conseiller général de Mézières-Est (1976 → 1982)
    1998 2001 Louis Auboin DVG
    2001 30 septembre 2013[47] - [48] Claudine Ledoux PS Députée des Ardennes (1re circ.) (1997 → 2002)
    Conseillère régionale de Champagne-Ardenne (2004 → 2015)
    Vice-présidente du conseil régional de Champagne-Ardenne (2004 → 2013)Conseillère générale de Mézières-Est (1998 → 2001)
    Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ambassadrice
    7 octobre 2013[49] avril 2014 Philippe Pailla PS
    avril 2014[50] En cours
    (au 7 septembre 2022)
    Boris Ravignon LR[51] Énarque, inspecteur des finances
    Conseiller général de Charleville-La Houillère (2008 → 2015)
    Président de la CA Ardenne Métropole (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[52]

    Jumelages

    Charleville est jumelée avec de nombreuses villes comme Nevers dans la Nièvre et Mantoue en Italie, deux villes dont Charles Gonzague était duc.

    Dans le cadre des activités culturelles sur le thème de Rimbaud, des liens forts ont été tissés avec Harar en Éthiopie.

    Population et société

    Classement démographique

    Population de l’agglomération de Charleville-Mézières
    (Recensements Insee de 1999 et 2008)
    ZonesPopulationSurface
    (km²)
    Densité
    (/km²)
    croissance
    1999-2008
    Agglomération de Charleville-Mézières
    Charleville-Mézières50 876311 618- 8,30 %
    Unité urbaine61 89975821- 7,09 %
    Aire urbaine106 747962111- 2,87 %
    Ardennes
    Ardennes284 1975 22954- 2,04 %

    Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Charleville-Mézières s'établit à 49 975 habitants au recensement de la population du (population municipale).

    Avec une superficie communale de 3 144 hectares, la densité de population s'élève à 1 618 habitants par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée du département des Ardennes.

    En 2008, l’unité urbaine de Charleville-Mézières, qui s'étend sur huit communes[N 2], regroupe 61 899 habitants et se classe au 1er rang départemental[53], et son aire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 106 747 habitants[54].

    Ces différentes données font de Charleville-Mézières non seulement la ville la plus peuplée du département des Ardennes, où elle devance Sedan, la deuxième ville du département, mais également l'aire urbaine où elle occupe le premier rang, regroupant plus du tiers de la population départementale avec une proportion de 37,6 % en 2008.

    Au niveau régional, elle occupe invariablement la troisième place en Champagne-Ardenne aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classe après Reims et Troyes mais avant Châlons-en-Champagne, la capitale régionale, qu'au plan de son unité urbaine et de son aire urbaine.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[55] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 46 388 habitants[Note 6], en diminution de 4,58 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 2407 7248 4308 3207 7738 8789 8759 3539 162
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    11 24412 67613 75916 18516 90617 39017 80518 77220 702
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    22 65421 68922 63422 70822 55720 19322 53624 66855 543
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 -
    60 17658 66757 00855 49051 99749 43346 68246 388-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'évolution très forte entre 1962 et 1968 n'est pas anormale et est essentiellement due à la fusion en octobre 1966 de Charleville avec Mézières et différentes communes, pour devenir Charleville-Mézières.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 28,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 22 176 hommes pour 24 215 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    0,0
    7,4
    75-89 ans
    11,3
    16,4
    60-74 ans
    18,7
    19,1
    45-59 ans
    19,0
    17,2
    30-44 ans
    17,0
    21,2
    15-29 ans
    16,7
    18,1
    0-14 ans
    15,3
    Pyramide des âges du département des Ardennes en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,9
    75-89 ans
    10,2
    18,1
    60-74 ans
    18,6
    21,5
    45-59 ans
    20,6
    17,6
    30-44 ans
    17,5
    16,8
    15-29 ans
    14,6
    18,4
    0-14 ans
    16,9

    Enseignement

    La ville dispose de 23 écoles primaires, 12 groupes scolaires (maternelle et primaire confondues), ainsi que de 3 écoles privées (maternelles et primaire confondues).

    En ce qui concerne les collèges, ils sont au nombre de 8 pour les collèges publics et de 2 pour les collèges privés.

    Charleville-Mézières compte plusieurs lycées :

    • Le lycée Chanzy. Le lycée de Charleville a été aménagé en 1876 dans les anciennes écuries impériales à la suite de l’incendie du collège de la place du Saint-Sépulcre. En 1893, un agrandissement a été nécessaire pour accueillir le premier lycée d'État du département des Ardennes baptisé « lycée Chanzy » par décret du président Sadi Carnot. Pendant la Première Guerre mondiale, les bâtiments ont été utilisés à des fins d’infirmerie et de prison par les troupes d’occupation. Pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale le lycée a été occupé par les soldats allemands, puis par les prisonniers français[59]. La moyenne de réussite au bac en 2006 toutes sections confondues s'élève à 91,6 %[60].
    • Le lycée Sévigné. Il a été créé en 1882 comme lycée de jeunes filles.
    • Le lycée François-Bazin. Il forme de nombreux élèves à différents BTS, de nombreuses séries de génie, les spécialités restent la plasturgie et la fonderie, etc.
    • Le lycée professionnel des métiers du bâtiment Charles de Gonzague, anciennement Armand-Malaise (du nom d'un instituteur, chef de la résistance dans les Ardennes pendant la Seconde Guerre mondiale). Lycée ouvert en septembre 1961 (sous le nom du lycée du Bois-Fortant à l'époque puis sous le nom Armand-Malaise en 1981).
    • Autres lycées : lycée d’enseignement professionnel d’Étion, lycée Monge, lycée privé Saint-Paul (issu de la fusion des lycées privés Notre-Dame et Saint-Remi).

    Charleville-Mézières, reconnue capitale mondiale de la marionnette avec son Festival mondial des théâtres de marionnettes, accueille également un centre international important de formation et de recherche dans le domaine de la marionnette : l'Institut international de la marionnette[61], situé place Winston-Churchill juste à côté du Musée de l'Ardenne. Il a été créé en 1981. Partie intégrante de l’Institut, l'École nationale supérieure des arts de la marionnette (ESNAM), fondée en 1987, accueille des étudiants du monde entier pour les former au métier de comédien-marionnettiste (DNSPC, diplôme national supérieur professionnel de comédien, spécialité acteur-marionnettiste).

    Campus Sup Ardenne

    Panorama du Campus Sup Ardenne
    Panorama du Campus Sup Ardenne.

    Charleville-Mézières dispose également de plusieurs antennes de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) et d'une École de commerce du Pôle Formation de la CCI des Ardennes regroupées sur le Campus Sup Ardenne :

    • une antenne de l'INSPE (Institut National Supérieur du Professorat et de l'Éducation, anciennement ESPE) ;
    • d'une antenne de l'IUT RCC (Institut Universitaire de Technologie) de Reims-Châlons-Charleville (3 DUT - 4 licences professionnelles - 375 étudiants en 2019 sur le site de l'IUT à Charleville) ;
    • d'une école d’ingénieurs en Sciences Industrielles et Numérique de l'URCA : EiSINe (anciennement IFTS : institut de formation technique supérieure[62]).

    Charleville-Mézières dispose aussi d'un Centre régional pour l'innovation et le transfert de technologie (CRITT : CRITT-MDTS, créé en 1984, est un centre de recherche et d’expertise, spécialisé dans les matériaux, dépôts et traitements de surface.),

    Le centre de formation de la CCI Ardennes à Charleville-Mézières dispose également de plusieurs écoles de commerce (EGC, ISCEE, Nogoventis), et d'une formation de Développeur Web et application mobile : Simplon

    Autres centres d'enseignement supérieur

    Charleville-Mézières dispose aussi d'un IFSI et d'un IFAS (Institut de Formation en soins infirmiers : IFSI et Institut de Formation aide-soignant(e) : IFAS)

    En 2009, l'organisme de gestion de l'établissement d'enseignement supérieur privé Institut Supérieur International de Leadership INSIL[63], vint établir son siège à Charleville-Mézières. L'institut est actif dans le domaine des formations diplômantes en leadership. Les cours sont dispensés principalement en enseignement à distance, à des élèves résidant dans le monde entier. Depuis 2021 l'INSIL assure également l'égide de l'école Jean-Paré qui est une entité d'enseignement supérieur d'artisanat d'art, hautement spécialisée, puisqu'active spécifiquement dans les formations préparant aux métiers de malletier (malletière) en design et fabrication de malles, et de conservation-restauration de malles de voyage antiques. Jean-Paré est jumelée à l'école Nicolas Gilbert de Belgique, formant ainsi la binationale École des Malletiers Paré & Gilbert.

    Sports

    La commune de Charleville-Mézières dispose de deux équipes de basket dynamiques : l'Étoile de Charleville-Mézières qui évolue en bonne place en Nationale masculine 2. Mais également une équipe féminine : les Flammes Carolo Basket, équipe de Ligue féminine qui est l'une des cinq meilleures de l'hexagone et qui dispute régulièrement la coupe d'Europe. Ces clubs jouent tous les deux dans l'enceinte flambant neuve de l'Aréna (3 000 places) depuis la saison 2015-2016.

    Equipes d'escrime de Charleville.

    De même elle dispose d'un club de canoë-kayak : Charleville-Mézières Canoë-Kayak, qui depuis plusieurs années évoluent dans le haut niveau.

    En football l'Olympique football club de Charleville eut aussi son heure de gloire: elle atteint en 1936 la finale de la Coupe de France alors qu'elle évoluait en division 2. Elle fut battue par le RC Paris sur le score de 1-0. L'Olympique était encore en division 2 dans les années 1990, avant d'être rétrogradé en National. Après sa liquidation judiciaire, un nouveau club fut fondé, portant le même nom; il évolue en Division d'Honneur lors de la saison 2016-2017.

    En gymnastique, le club de la Jeanne d'Arc a été champion de France à Saint-Étienne en 2009, et a terminé en troisième place en 2010 à Limoges.

    Avec les Wildboars Charleville Mézières, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique du football américain.

    La ville compte plusieurs piscines dont le centre aquatique du Mont-Olympe. Charleville fut élue ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe en 2004.

    Entre 2001 et 2009, la ville a accueilli le critérium international.

    Depuis septembre 2015, le Roller Hockey est de retour dans la ville de Charleville-Mézières, avec une équipe senior engagé en Nationale 4. Ils terminent la saison 2015-2016 à une très honorable 4e place ex-æquo avec le 3e.

    Charleville-Mézières est également la ville du patinage de vitesse (également appelé le Short track). La cité Carolo compte deux prestigieux patineurs de renommée mondiale, Véronique Pierron et Ludovic Mathieu l'actuel sélectionneur de l'équipe de France.

    Santé

    La commune de Charleville-Mézières dispose d'un centre hospitalier (qui est l'un des établissements les plus importants de la région[64]) ayant en 2018 une capacité de 722 lits et places, dont[65] :

    Presse locale

    Radios locales

    Télévision

    France 3 Champagne-Ardenne est présente à Charleville grâce à un bureau local situé au 34 rue de la Porte-de-Bourgogne. Elle émet grâce aux sites TDF de la Pointe à Sury qui diffuse tous les mutliplexes TNT et du chemin de la République à Montcy-Notre-Dame qui les diffuse tous sauf le multiplex R3 (Canal+, LCI...)[71].

    Économie

    Charleville-Mézières est le siège de l’Agence nationale des titres sécurisés.

    Les principaux employeurs publics de la ville sont le centre hospitalier Manchester et la municipalité. Dans le secteur privé on retrouve les usines Hanons Systems / Visteon et les bailleurs sociaux.

    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes qui gère l’aérodrome de la ville situé sur la commune de Belval.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 776 , ce qui plaçait Charleville-Mézières au 29 461e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[72].

    Lieux et patrimoine

    Patrimoine civil

    La place Ducale au début du XXe siècle.
    Pont d'Arches.
    Le Vieux Moulin ou musée Rimbaud .
    Hôtel de Ville de Mézières.
    • La place Ducale, située au centre de la ville de Charleville, a été créée en 1606 par Clément II Métezeau sur ordre du duc Charles Ier de Mantoue. Tous les bâtiments de cette place sont symétriques, les toits détruits pendant la guerre par des bombardements ont été reconstruits ou sont en reconstruction pour retrouver une symétrie quasi parfaite.
    • L'actuelle préfecture des Ardennes (ancien palais des Tournelles, érigé par la famille Gonzague) occupe les bâtiments de l'École royale du génie de Mézières qui forma presque tous les ingénieurs militaires sous l'Ancien Régime.
    • Le Vieux moulin dont la construction a été décidée en 1626 par le duc Charles de Gonzague. Il a été édifié par le maçon Claude Briau sur les plans de l'architecte Claude II Métezeau. Il a été mis en service en 1627. L'élévation monumentale, exceptionnelle pour un moulin, était due à la volonté de faire de sa façade le pendant de la porte de France. Son élévation importante a été nécessitée par la différence de niveaux entre la place Ducale et la Meuse. En effet l'architecte a voulu que les deux bâtiments se répondent pour un visiteur depuis la place Ducale. À l'origine deux roues hydrauliques étaient placées dans le coursier pour entraîner les meules. Le moulin a brûlé en 1754. Il est vendu comme bien national à la Révolution. Le reprofilage de la Meuse en 1876 a entraîné l'arrêt du moulin en 1887. Il a été transformé en un musée municipal consacré à Arthur Rimbaud par l'architecte Petitfils, en 1969[73].
    • Hôtel de ville - Mézières est violemment bombardée le 10 et . La ville est rasée à 50 %. Après la Grande guerre, la municipalité décide de dégager un îlot pour aménager une place sur laquelle serait construit le nouvel hôtel de ville. La place de l'hôtel de ville (quartier de Mézières) de style néo-gothique (1933) composé de deux corps de bâtiment se faisant face et séparés par une large place, l'un constituant l'hôtel de ville proprement dit et l'autre constituant des habitations pour l'harmonie de l'ensemble. La construction du nouvel hôtel de ville est décidée le 28 décembre 1923. Le projet retenu le 25 février 1925 est celui des architectes Marie-Eugène Chifflot (1872-1956), second Grand prix de Rome d'architecture en 1902, et R. Colle qui avaient auparavant réalisé le nouvel Immeuble communal. Le projet adopte un style néo-gothique avec beffroi, tourelles et pinacles. Le 9 octobre 1927, André Tardieu, ministre des Travaux publics, est à Mézières pour inaugurer le monument aux morts, le pont de la Victoire et poser la première pierre de l'hôtel de ville. La construction est achevée en 1930. Le 16 juillet 1933, le président de la République, Albert Lebrun, est à Mézières où il inaugure l'hôtel de ville, l'hôpital et le groupe scolaire Manchester. Il y est reçu par le préfet Scamaroni, le maire et président des anciens combattants et le lord-maire de Manchester, cité britannique marraine de guerre de Mézières.
    • Usine La Macérienne : une ancienne usine (plan des ateliers (Eiffel), au cœur de la ville, en bas des remparts de Mézières et à proximité de la Meuse. Inscrite aux monuments historiques.
    • La place Jacques-Félix, ancienne place de l'Agriculture. C'est en ce lieu qu'Arthur Rimbaud étudia dans le collège du Saint-Sépulcre où se trouve aujourd'hui la bibliothèque municipale transformée en 2008 en médiathèque. Une statue honore cet élève un peu particulier devant l'entrée du collège portant son nom à deux pas de là. À son époque, un dôme dominait l'ensemble du collège, mais victime d'un effondrement au début du XXe siècle, il ne fut jamais reconstruit.

    Catholique

    Judaïsme

    • Ancienne synagogue construite en 1630, détruite en 1940 pendant les combats de la percée allemande par une bombe incendiaire, elle se trouvait à Charleville au 10 rue Hippolyte-Taine, elle n'a pas été reconstruite.

    Protestant

    • Le temple protestant Charleville avenue Charles-de-Gaulle.
    • L'église évangélique Mission Chrétienne, rue de Warcq.
    • Le Centre évangélique protestant, rue du Faubourg-de-Pierre.
    • L'église Évangélique La Mission, place Marceau.
    • L'église Évangélique baptiste, rue Albert-Poulain.

    Témoins de Jéhovah

    • La salle du royaume, ruelle du Pré-du-Sart.
    • Porte charretière style Louis XV (XVIIIe siècle).
      Porte charretière style Louis XV (XVIIIe siècle).
    • Détail du porche de Saint-Remi.
      Détail du porche de Saint-Remi.
    • Brasserie Dewé, inscrite MH.
      Brasserie Dewé, inscrite MH.
    • Église du Sacré-Cœur à Charleville.
      Église du Sacré-Cœur à Charleville.

    Patrimoine culturel

    Le Vieux Moulin sur la Meuse à Charleville.
    • Le musée Rimbaud est situé dans le Vieux Moulin, sur la Meuse. On y voit de nombreux originaux tels que le sonnet « Voyelles ».
    • Le musée de l'Ardenne est situé entre la place Ducale et la place Winston-Churchill. Il réunit des collections historiques et de nombreuses œuvres archéologiques, des pièces d'artisanat local. Il accueille également des expositions temporaires, comme celle qui fut consacrée en 2005 à Madeleine Rebérioux, organisée par la Ligue des droits de l'homme. Un jeu de société imaginé et conçu par des élèves du lycée Monge et retraçant un parcours à travers la ville, est présenté à l'accueil.
    • Le Grand Marionnettiste n'est pas à proprement parler un musée mais représente une attraction incontournable de Charleville-Mézières. Situé sur la place Winston-Churchill, cet automate de 10 mètres de haut, réalisé par Jacques Monestier[76], présente chaque jour de 10 h à 21 h la vie des Quatre fils Aymon. Tous les samedis à 21 h 15, les douze tableaux que composent la légende sont présentés au public. Une visite au musée de l'Ardenne fait entrevoir les coulisses de cet automate et les noms des donateurs sont gravés sur de grandes plaques apposées sur l'automate.
    • La Maison des Ailleurs est située dans la maison où habita Arthur Rimbaud avec sa famille. On peut y suivre les voyages du poète à travers des textes et des images projetés sur les murs et le sol.
    • Le théâtre municipal construit entre 1835 et 1839 est l'œuvre de l'architecte ardennais Louis Clément Labarre de Raillicourt. Six statues de muses antiques ornaient à l'origine la façade de cette ancienne salle à l'italienne.
    • Le théâtre.
      Le théâtre.
    • La médiathèque.
      La médiathèque.
    • Le musée de l'Ardenne.
      Le musée de l'Ardenne.
    • La maison natale de Dubois-Crancé.
      La maison natale de Dubois-Crancé.
    • Le Grand Marionnettiste.
      Le Grand Marionnettiste.

    Espaces verts

    • Mont Olympe : colline faisant historiquement face à Charleville, de l'autre côté de la Meuse, aujourd'hui incluse dans la ville, ancien lieu fortifié devenu un espace vert et un lieu touristique, avec notamment à ses pieds le port fluvial et le camping de Charleville-Mézières. Une petite anecdote locale, le Mont-Olympe est prononcé "Monte Olympe", en faisant la liaison orale, par la grande majorité des habitants de Charleville-Mézières et généralement dans les Ardennes.
    • Parc Pierquin : parc inséré dans la ville, ancienne propriété de Louis Pierquin.
    • La réserve naturelle régionale de la côte de Bois-en-Val.
    • Le parc animalier de Charleville-Mézières, en fait situé au sud-est de la ville, à Saint-Laurent.

    Manifestations culturelles et festivités

    Les manifestations les plus notoires sont :

    • Le Festival mondial des théâtres de marionnettes : la ville accueille, tous les deux ans, un festival mondialement célèbre, consacré aux marionnettes. La bi-annualisation du festival est décidée en 2009. La vingtième édition de ce festival, devenue une référence mondiale, s'est déroulée en 2019[77] - [78].
    • Le Cabaret Vert : créé en 2005, il s'agit d'un festival rock ayant lieu tous les ans sur l'espace du stade Bayard. En 2006, s'y sont produits Dionysos, Babylon Circus, les Wampas, Eths, HF Thiéfaine, parmi une vingtaine d'artistes. En 2007, plus de 20 000 festivaliers s'y étaient rendus. Durant l'année 2009, les Deftones ont été présent pour leur unique date en France. Dans les années 2010, le festival prend encore de l'ampleur, comptant 100 000 participants en 2019, avec une affiche musicale éclectique, un rendez-vous de dessinateurs de BD, des exigences environnementales, et une fidélité à un ancrage local pour les différents stands[79] - [80].
    • Les Ailleurs poétiques ou Biennale des Ailleurs : rencontres internationales de poésie dont l'objectif est de promouvoir une authentique transdisciplinarité, en croisant les différentes formes d’art avec la poésie contemporaine et celle d’Arthur Rimbaud comme points de convergence[81].
    • Le Festival des enfants du cinéma : tous les ans, en début d'année, a lieu un festival consacré au cinéma et plus particulièrement aux enfants et adolescents jouant au cinéma. Ouvert à tous, ce festival a pour but de faire découvrir un autre cinéma loin des super-productions hollywoodiennes. L'édition 2020 fêtait les 30 ans du festival [82].

    Manifestations sportives

    • Le Critérium international de la route : La ville a accueilli la célèbre course cycliste. La course se déroulait sur un week-end, en trois étapes, dont une dans la vallée de la Meuse, l'étape de côtes. Le dimanche après-midi se déroulait généralement le contre-la-montre dans Charleville. L'Allemand Jens Voigt a remporté les éditions 2007, 2008 et 2009 .
    • Le Sedan-Charleville est une course pédestre réunissant 3000 coureurs dont l'arrivée est située au stade du Petit-Bois. La centième édition s'est déroulée en 2006. La course est la plus ancienne épreuve de « ville à ville » en France.

    Personnalités liées à la commune

    Arthur Rimbaud.
    Statue du chevalier Bayard.

    Autres personnalités

    Parmi les autres personnalités liées à Charleville-Mézières, on peut citer :

    • Jean Bienaise (1601-1681), chirurgien, né à Mézières.
    • Louis Du Four de Longuerue (1651 ou 1652-1733), archéologue, linguiste et historien, spécialiste de géographie ancienne, abbé, né à Charleville.
    • Jean Louis Christophe Régnier (1742-1802), général de brigade de la Révolution française.
    • Anne Pérard (1743-1829), femme de lettres, née dans cette ville.
    • Jean Nicolas de Monard (1750-1831), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né dans la ville.
    • Jean-Baptiste Nouvion (1753-1825), général de brigade de la Révolution française, est né à Mézières.
    • Jean-Baptiste Saviot (1770-1830), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né dans cette ville.
    • Claude-Raphaël Duvivier (1771-1821), ingénieur des Ponts et Chaussées, bâtisseur de la ville de La Roche-sur-Yon, naquit à Charleville.
    • Jean-Baptiste Couvelet (1772-1830), peintre miniaturiste, né à Charleville et mort à Mézières, professeur de dessin à l'École centrale de dessin de Charleville.
    • Jean-François Gérard (1772-1857), dessinateur et artiste peintre en miniatures, né à Mézières.
    • Jean-François Nicolas Joseph Maucomble (1776-1850), général de la Révolution et de l'Empire dont le nom est inscrit sur l’arc de triomphe de l'Étoile, est né dans cette ville.
    • Jean-Baptiste Louis Morin (1776-1814), général de la Révolution et de l'Empire, né dans cette ville.
    • Jean Gaspard Hulot de Collart (1780-1854), militaire né à Charleville.
    • François Joseph Noizet (1792-1885), général et homme de lettres, connu pour ses travaux sur le magnétisme animal, est mort à Charleville.
    • Louis Joseph Demaison-Henriot (1796-1856), maire de Reims de 1837 à 1838, né et mort dans cette ville.
    • Louis Eugène Regnault (1800-1889), homme d'église, évêque de Chartres, est né à Charleville.
    • Adolphe-Hippolyte Couveley (1802-1867), peintre et premier conservateur du musée du Havre, né à Charleville.
    • Natalis de Wailly (1805-1886), historien, archiviste et bibliothécaire, est né à Mézières.
    • Alexandre Teulet (1807-1866), historien et archiviste, y est né.
    • Élizé de Montagnac (1808-1882), industriel qui inventa notamment une nouvelle étoffe, le velours Montagnac, député des Ardennesy est mort.
    • Léon Renier (1809-1885), historien spécialiste d'épigraphie latine, y est né.
    • Jules François Riché (1815-1888), homme politique sous Napoléon III, sénateur, membre du Conseil d’État, y est né et inhumé.
    • Louis Nicolas Matoux (1816-1888), peintre, né à Charleville.
    • Jean Augustin Sénemaud (1820-1887), archiviste et historien, est mort à Mézières.
    • Apollonie Sabatier (1822-1890), peintre, demi-mondaine et salonnière, est née à Mézières.
    • Gustave Gailly (1825-1910), industriel, homme politique, né et mort à Charleville où il fut juge au tribunal de commerce, maire, député, sénateur. Un buste honore sa mémoire dans le parc de la Gare.
    • Armand Cattier (1830-1892), sculpteur né à Charleville.
    • Henri Dunaime (1855-1926), homme politique, député et président du conseil général des Ardennes, est né à Charleville.
    • Jules Cardot (1860-1934), botaniste, qui y vécut et y mourut. Son herbier bryologique et sa bibliothèque furent presque entièrement détruits pendant les bombardements de Charleville de la Première Guerre mondiale.
    • Paul Place-Canton (1862-1908), peintre officiel de la Marine en 1904[83], y est né.
    • Louis Gérardin (1862-1907), industriel métallurgiste et cofondateur de la Compagnie française des métaux, né à Charleville.
    • Charles Boutet (1865-1943), maire de Charleville, député.
    • Edmond Hannotin (1874-1965), magistrat et homme politique, y est né.
    • Jacques Bozzi (1883-1961), professeur de philosophie, maire de Charleville (1944-1959), conseiller général, député, sénateur.
    • Marcelle Sauvageot (1900-1934), professeur agrégée de littérature, écrivain, est née à Charleville.
    • Jean Deville (1901-1972), peintre et graveur, né à Charleville.
    • Luc Étienne (1908-1984), écrivain, fait ses études au lycée Chanzy de Charleville.
    • André Lebon (1910-1994), instituteur puis intendant de lycée, maire de Charleville puis de Charleville-Mézières (1959-1977), conseiller général, conseiller régional, député.
    • Élisabeth Prévost (1911-1996), voyageuse, écrivaine et inspiratrice de Blaise Cendrars, née à Charleville.
    • Jean Delautre (1922-1980), professeur puis censeur, maire de Charleville-Mézières (1977-1980), conseiller général et régional[84].
    • Mario David (1927-1996), acteur dans Le gendarme se marie, Oscar ou Les Cinq Dernières Minutes, y est né.
    • Roger Mas (1931-2009), maître d’éducation physique, puis assistant départemental Jeunesse et Sports, maire de Charleville-Mézières (1980-1998), conseiller général, député.
    • Mgr Daniel Labille (1932-2022), évêque de Soissons puis de Créteil, mort à Charleville[85]
    • Arlette Farge (1941-), historienne, née à Charleville.
    • Pierre Dubois (1945-), auteur, scénariste de bande dessinée, écrivain, conteur et conférencier, y est né.
    • Éric Sleziak, sculpteur, auteur de Woinic, le plus grand sanglier en sculpture du monde[86].
    • François Leclère (1950-2015), compositeur, né à Mézières.
    • Xavier Noiret-Thomé (1971-), artiste peintre, y est né.
    • Daphnée Bravard, agent sportif, une des rares femmes à exercer ce métier dans le football, y est née.
    • Audrey Sauret (1976-), ancienne joueuse de basket, reconvertie manager et consultante sur BeIn Sports.
    • Frédéric Leclercq (1978-), bassiste du groupe de « power metal » Dragonforce, y est né.
    • Jérémy Ferrari (1985-), humoriste s'inscrivant dans le registre de l'humour noir, comédien, auteur et producteur, y est né.
    • Fishbach (1991-), chanteuse qui a grandi à Charleville-Mézières d’où sont originaires ses parents.
    • Xavier Vaution, journaliste sportif et chef de la rubrique Basket sur BeIn Sports[87].
    • Marcel Cara (1996-), harpiste né à Charleville-Mézières.

    Héraldique

    Blason de Charleville-Mézières Blason
    D'azur au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d'une nuée d'argent, armé d'une épée haute d'argent à la garde d'or, entre deux rameaux, l'un en bande à dextre de palmier, l'autre en barre à senestre d'olivier, de sinople, la pointe de l'épée surmontée d'un soleil d'or, au chef cousu de gueules à deux râteaux d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Charleville-Mézières dans la culture

    Notes et références

    Notes

    1. Selon l'information communiquée par la mairie de Charleville-Mézières, sa superficie serait de 3 159 hectares; cependant, le chiffre officiel retenu par les services de l'Insee demeure 3 144 hectares ; voir Présentation générale de la ville (se reporter dans le document pdf au volet Chiffres).
    2. c'est-à-dire (par ordre alphabétique) Les Ayvelles, Charleville-Mézières, La Francheville, Montcy-Notre-Dame, Prix-lès-Mézières, Saint-Laurent, Villers-Semeuse et Warcq selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010.
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Conseiller municipal de 1860 à 1871, puis à partir de 1873 Nommé maire par décret le 1er mars 1878 puis élu à cette fonction le 30 avril 1882 Conseiller général de 1880 à 1892 autres fonctions : Secrétaire du conseil départemental d'Hygiène Membre du conseil des bâtiments Délégué cantonal pour l'instruction primaire Membre des commissions de surveillance des Écoles normales Président du syndicat des agriculteurs ardennais Président de la statistique agricole A été pendant 20 ans membre et Président de la commission d'examen des aspirantes aux brevets élémentaires et supérieurs Charles Mialaret est né à Montauban, en Tarn-et-Garonne, le 5 juillet 1825. Son brillant parcours scolaire lui permet d'entrer à l'École Centrale des Arts et Manufactures (1843-1846) puis d'obtenir le diplôme d'ingénieur civil. Il commence sa carrière à la Compagnie des Chemins de Fer du Midi, puis en 1848, obtint sur concours, le poste d'Agent Voyer en Chef du département des Ardennes. Il s'installe à ce titre à Mézières. Sa mère le rejoint dans cette ville. En août 1849, il reçoit la visite de sa cousine Athénaïs MIALARET et du mari de celle-ci, l'historien Jules MICHELET. En février 1851, il épouse une Macérienne, Anaïs LAMBERT. En 1861, il conçoit le projet d'une ligne de chemin de fer entre Amagne et Clermont en Argonne. Passionné d'archéologie, il publie quelques études dans la Revue Historique des Ardennes, dont un mémoire en 1864. C'est un esprit mathématicien et carré, d'un tempérament actif, d'un abord abrupt mais sachant rester disponible. Il siège au conseil municipal de Mézières du 19 août 1860 au 7 mai 1871, date à laquelle il démissionne. Pendant la guerre de 1870, il est appelé sous les drapeaux au poste d'adjoint à l'état-major de la place de Givet, au grade de capitaine auxiliaire du Génie. Après une interruption de son activité politique de sept ans, il brigue à nouveau le suffrage des électeurs en 1878. Il est réélu au conseil municipal de Mézières le 13 janvier 1878 et est nommé maire le 1er mars 1878. Il reste à ce poste 25 ans, jusqu'en 1903. De 1880 à 1892, il est également conseiller général du canton. À la suite d'une longue maladie, il expire le 10 avril 1903, 9, rue de Jaubert, à Mézières. (source : Geneanet)
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « La communauté d'agglomération Ardenne Métropole », sur charleville-mezieres.fr (consulté le )
    2. À ne pas confondre avec les Carolorégiens, habitants de Charleroi, eux aussi couramment appelés Carolos.
    3. Consulter le chiffre dans le splaf des Ardennes dans le volet "Principales villes" Splaf des Ardennes ou encore dans celui de "Cartes France départements" Statistiques sur Charleville-Mézières.
    4. http://www.lasemainedesardennes.fr/Autoroute-A-304--elle-sera-prete-en-2015,1.media?a=2937 Article sur La Semaine des Ardennes.
    5. « Horaires », sur bustac.fr (consulté le )
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    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
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    28. Amélie Girard, « Réélu maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon veut « prioriser les projets en matière de santé » : Réélu dès le premier tour des élections municipales, le maire souhaite aussi conserver la présidence d’Ardenne Métropole », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
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    48. Philippe Mellet, « CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Cette fois, c'est effectif. Les courriers sont partis. Comme annoncé, Claudine Ledoux (PS) a écrit au préfet des Ardennes Pierre N'Gahane pour démissionner de ses mandats de maire de Charleville-Mézières, présidente de la communauté d'agglomération Cœur d'Ardenne et conseillère communautaire. Le représentant de l'Etat a accepté ces démissions qui seront effectives le 30 septembre à minuit », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Alain Sartelet, Les Fortifications de Mézières, Langres, éd. D. Guéniot, coll. itinéraires du patrimoine, 2003
    • Gérald Dardart, Charleville-Mézières : l'ouverture vers le Nord de l'Europe, Charleville-Mézières, éd. Sopaic, 2000
    • Alain Sartelet, Charleville au temps des Gonzague : portrait d'une cité ducale, Charleville-Mézières : musée de l'Ardenne, 1997
    • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le Guide du patrimoine : Champagne-Ardenne, Paris, Hachette, 1995, pp. 143–150 (ISBN 978-2-01-020987-1)
    • Emile Baudson, Histoire de Charleville depuis sa fondation jusqu'à nos jours (1606-1946), Charleville : imprimerie Anciaux, 1947
    • Jean Hubert, Histoire de Charleville: depuis son origine jusqu'en 1854, Charleville, 1854,
    • Maurice-Ernest Audouin de Géronval, Relation du siège de Mézières, par les troupes sous les ordres de Son Excellence M. le Baron de Hake, Lieutenant général au service de S.M. le Roi de Prusse, et Général en chef de l'armée du nord de l'Allemagne, Delaguette, 1824, 18 p. .

    Articles connexes

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