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Vence (rivière)

La Vence est une rivière française du département des Ardennes, en ancienne région Champagne-Ardenne donc en nouvelle région Grand-Est, affluent gauche de la Meuse.

la Vence
Ruisseau du Pont de la Glaye de Chat
Illustration
Caractéristiques
Longueur 32,6 km [1]
Bassin 132 km2 [1]
Bassin collecteur la Meuse
Débit moyen 2,19 m3/s (Charleville-Mézières) [2]
Nombre de Strahler 4

Organisme gestionnaire : EPAMA par délégation de compétence de l’item 4 de la GEMAPI de la part de la communauté de communes des Crêtes Préardenaise et d’Ardennes Métropole

Régime pluvial
Cours
Source entre les lieux-dits les Béguines et Fort Mahon
· Localisation Dommery
· Altitude 213 m
· Coordonnées 49° 39′ 54″ N, 4° 30′ 20″ E
Confluence la Meuse
· Localisation Charleville-Mézières
· Altitude 149 m
· Coordonnées 49° 45′ 20″ N, 4° 44′ 08″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Jandun, Franc-Lieu, Cléfay
· Rive droite Hameuzy, Terron
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Cantons Signy-l'Abbaye, Nouvion-sur-Meuse, Charleville-Mézières-4
Régions traversées Grand-Est
Principales localités Charleville-Mézières

Sources : SANDRE:« B53-0200 », Géoportail, Banque Hydro

Hydronymie

Origine du nom

Le nom de la rivière Vence vient de « auantia » qui veut dire « rivière » en langue gauloise (forme de transition « Avancia »)[3].

Toponymes

La Vence a donné son nom aux quatre communes suivantes : Launois-sur-Vence, Montigny-sur-Vence, Guignicourt-sur-Vence et Saint-Pierre-sur-Vence, ainsi qu'à Champigneul-sur-Vence qui n'est pas traversé par cette rivière.

Géographie

La Vence naît au sud-est de Dommery, à 213 m d'altitude, entre les lieux-dits les Béguines et Fort Mahon, à l'est de la forêt de Signy. Elle s'appelle aussi dans cette partie haute le ruisseau du Pont de la Glaye du Chat.

Elle coule d'abord en direction de l'est puis du nord-est vers la Meuse qu'elle rejoint à Charleville-Mézières, à 149 m d'altitude, après un parcours de 32,6 km[1].

Communes et cantons traversés

Dans le seul département des Ardennes, la Vence traverse les quatorze communes[1] suivantes, de l'amont vers l'aval, de Dommery (source), Launois-sur-Vence, Jandun, Raillicourt, Montigny-sur-Vence, Poix-Terron, Touligny, Guignicourt-sur-Vence, Yvernaumont, Boulzicourt, Saint-Pierre-sur-Vence, Saint-Marceau, La Francheville et Charleville-Mézières (confluence).

Soit en termes de cantons, la Vence prend source dans le canton de Signy-l'Abbaye, traverse le canton de Nouvion-sur-Meuse, conflue dans le canton de Charleville-Mézières-4, le tout dans l'arrondissement de Charleville-Mézières.

Bassin versant

La Vence traverse trois zones hydrographiques B530, B531 et B532 pour une superficie totale de 132 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 67,64 % de « territoires agricoles », à 26,35 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 5,63 % de « territoires artificialisés »[1].

Organisme gestionnaire

EPAMA (Etablissement Public d'Aménagement de la Meuse et de ses Affluents)

Affluents

La Vence a onze tronçons affluents référencés[1] :

Donc son rang de Strahler est de quatre.

Hydrologie

La Vence à la Francheville

Le débit de la Vence a été observé durant une période de 41 ans (1968-2008), à La Francheville, localité du département des Ardennes située peu avant son confluent avec la Meuse[2]. La surface ainsi étudiée est de 124 km2, soit la presque totalité du bassin versant de la rivière qui se monte à 132 km2[1].

Le module de la rivière à La Francheville est de 2,19 m3/s[2].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : B5322010 - La Vence à La Francheville pour un bassin versant de 124 km2[2]
(données calculées sur 41 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

La Vence présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme très souvent dans le bassin de la Meuse. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 3,32 à 4,08 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en février). À partir du mois de mars, le débit baisse progressivement tout au long du printemps, jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juillet à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au plancher de 0,75 m3/s au mois de septembre[2]. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,320 m3/s (320 litres par seconde)[2], ce qui ne peut être qualifié de sévère.

Crues

Les crues peuvent être importantes, compte tenu de l'exiguïté du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 24 et 31 m3/s. Le QIX 10 est de 36 m3/s, le QIX 20 de 40 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte à 46 m3/s[2].

Le débit instantané maximal enregistré à La Francheville a été de 57,1 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 38,9 m3/s le même jour[2]. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était supérieure au volume de la crue cinquantennale définie par le QIX 50, et donc très exceptionnelle.

Lame d'eau et débit spécifique

La Vence est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 558 millimètres annuellement, ce qui est largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres par an), mais tout à fait normal comparé aux divers cours d'eau du bassin de la Meuse, généralement très abondants. C'est de plus nettement supérieur à la moyenne du bassin français de la Meuse (450 millimètres par an à Chooz). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint, de ce fait, le chiffre fort solide de 17,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].

Le centre aquatique de Charleville-Mézières.

Patrimoine - Curiosités - Tourisme

Voir aussi

Notes et références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Vence (B53-0200) » (consulté le ).
  2. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Vence à Francheville (B5322010) » (consulté le )
  3. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 61

Références externes

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