Guignicourt-sur-Vence
Guignicourt-sur-Vence est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Guignicourt-sur-Vence | |
Portail du château. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Brigitte Loizon 2020-2026 |
Code postal | 08430 |
Code commune | 08203 |
Démographie | |
Gentilé | Guignicourtois [1] |
Population municipale |
274 hab. (2020 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 56″ nord, 4° 39′ 10″ est |
Superficie | 9,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
altitude 167 mètres : 302 m
La commune est traversée par la Vence et le Petit Rhône. Elle se situe au centre géographique des Ardennes à égale distance des extrémités nord et sud, d'une part, et est et ouest d'autre part.( Badiner Quantin, Géographie des Ardennes, 1848)
Urbanisme
Typologie
Guignicourt-sur-Vence est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêt Vadums (51,7 %), prairies (25,9 %), terres arables (19,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Mentionnée sous la forme de GUNHERICURTIS en 1023 dans le diplôme de l'Empereur germanique Henri II. (Emile Thellier : Histoire du canton de Flize ; Louis Gréterin : rapport du 22 novembre 1974 pour la revue historique ardennaise). Vers 1025 un moine anonyme, dans son Histoire de l'abbaye de Mouzon, cite La Vallée d'Eve et son seigneur WARZELINIUS, WAZELIN, qui vivait vers l'an 950. Guignicourt faisait partie du comté de Castrice des comtes de la Maison d'Ardenne, dans l'Empire Germanique. Au début du XIe siècle elle passe dans le comté de Rethel, dans la mouvance des comtes de Champagne mais dans sa partie germanique. 1143 : translation clandestine des reliques de saint Candide et de saint Victor, martyrs de la légion Thébaine, de la chapelle de Havia (Vallée d'Eve) à l'abbaye de Waulsort (Belgique actuelle). Rodolphus-Raoul de Havia Chauvency crée alors la dynastie des Guignicourt (d'argent à trois lionceaux de gueules - armes que l'on retrouve à la préfecture des Ardennes et sur la façade de l'hôtel de ville de Charleville-Mézières au titre de la ville de Mohon qui resta dans la seigneurie de Guignicourt jusqu'en 1613.) Guignicourt devient française par le rattachement à la France des parties germanique du comté de Champagne à l'avènement de Louis X le Hutin. Les Guignicourt et leurs descendants : les Savigny, les Berles, les Dainville, les Maillards,les Deschamps de Marcilly, le maréchal de Montdejeux, Villelongue - tiendront la seigneurie jusqu'au XVIIIe siècle. Robert de Wignacourt, seigneur de Touligny racheta une partie de la seigneurie aux héritiers du Maréchal en 1692, ainsi qu'à monsieur de Dainville. L'autre partie de la seigneurie fut acquise par M. de Fumeron à la veuve de Villelongue en 1715. L'alliance entre Daniel de Wignacourt et Marie Claire de Fumeron permit de rassembler la majeure partie des terres dans la famille de Wignacourt.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2020, la commune comptait 274 habitants[Note 3], en diminution de 12,18 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château privé du XVIIIe siècle, parc remarquable, d'inspiration romantique.
Arboretum Victor-Cayasse
- Le château.
- Allée conduisant au château.
- Le parc.
- Lavoir
Personnalités liées à la commune
Comte Adrien de Wignacourt (1845-1915), député des Ardennes de 1893 à 1898.
Jean Rogissart, écrivain régionaliste. Prix Théophraste Renaudot 1938 pour son roman Mervale, dont le titre est inspiré de l'écart de Guignicourt : Merale.
Héraldique
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Les armes de Guignicourt-sur-Vence se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général des Ardennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Blason de Guignicourt-sur-Vence », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).