Église fortifiée
Une église fortifiée est un « édifice cultuel pourvu d'organes de défense active caractéristiques, généralement parfaitement identifiables par référence à la typologie des appareils militaires »[1]. Ces églises doivent avoir des fortifications indépendantes de celles d'une ville ou d'un château fort.
Pendant la période du Moyen Âge, les églises ont vu leur architecture adaptée aux désordres sociaux et politiques de l'époque. Certaines églises (notamment celles des territoires limitrophes) ont été fortifiées de sorte que la population locale puisse s'y protéger. Cette fortification se traduit principalement par l'adjonction de parapet crénelé mais le crénelage sur les édifices religieux a plus une fonction symbolique (manifestation de puissance ostentatoire du seigneur à travers une architecture religieuse qui procède du modèle de son château fort[2]) que militaire[3], la population bénéficiant en fait de la protection par le droit d'asile dans les églises même non fortifiées[4]. Cette fortification a en effet un rôle mineur en cas d'invasion et de guerre (l'armée qui ne respecte pas ce droit d'asile étant suffisamment équipée pour s'emparer rapidement de l'édifice)[4], elle n'a une fonction dissuasive que contre les problèmes courants d'insécurité (bandes pillant et vivant de rapines, peu équipées pour un siège)[5].
Historique
Les premières églises fortifiées datent du IXe siècle quand en 869 Charles le Chauve ordonne la construction d'un castellum à Saint-Denis et qu'en 883 l'abbaye Saint-Vaast d'Arras commence ses travaux de fortification[6].
Du Xe siècle il nous est parvenu la mention en 919 de la construction de l'enceinte de Châteauneuf-les-Tours, en 920 du castellum de Saint-Martial-de-Limoges avec ses deux tours, en 923 des fortifications de Saint-Gery à Cambrai, Saint-Arnould à Reims, et en 933 de la fortification de l'église Saint-Hilaire le Grand de Poitiers. En 988 l'évêque Fortier fait enclore le monastère de Saint-Front, il en est de même pour l'abbaye de Saint-Victor dans le midi et pour l'abbaye Saint-Père de Chartres. Elle est munie d'un clocher porche défensif comme Saint-Germain-des-Prés et beaucoup d'autres églises[6].
Des églises fortifiées ont été bâties (certaines non fortifiées furent alors aménagées) en France, et dans les pays germanophones. On trouve généralement deux types de fortifications : complète ou uniquement sur une partie transformée en donjon, le chœur ou le portail (surmonté d'une « salle refuge »).
Caractéristiques et points communs
À chaque passage de troupes, la population se réfugiait dans un fort, une ville fortifiée, une église. En fait, les paroisses éloignées des quelques routes carrossables se trouvaient pratiquement hors d'atteinte des armées en campagne car les chemins de campagne étaient impraticables pour l'artillerie lourde. Par contre, elles étaient continuellement en butte aux entreprises de pillages .
Si de nombreux exemples existent dans le sud-ouest (régions Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes), c'est sans doute en Picardie, et plus précisément en Thiérache, que le terme « église fortifiée » prend toute sa spécificité. On notera qu'à la même époque, dans la même région-frontière, mais plus à l'ouest, dans l'Amiénois, les villageois se réfugiaient non en hauteur comme en Thiérache, mais sous terre, dans des souterrains-refuges (appelés localement « muches »), creusés à partir de l'église - comme à Domqueur - ou du moulin - comme à Naours.
Églises fortifiées de Thiérache
En Thiérache, on dénombre environ 65 églises fortifiées[7] dans une zone presque circulaire, pratiquement délimitée au nord par l'Oise et au sud par la Serre, ayant en schématisant Vervins pour centre. Ces édifices sont principalement implantés dans l'Aisne, mais aussi dans les Ardennes.
Églises fortifiées de l’est de la France
Liste alphabétique non exhaustive d’églises fortifiées des Ardennes hors de la Thiérache ardennaise
Églises fortifiées de Lorraine
Terres partagées entre comté de Luxembourg, duché de Lorraine (et duché de Bar) ainsi que les Trois-Évêchés, le territoire de la région Lorraine conserve de nombreuses églises fortifiées ou ayant été fortifiées.
Églises fortifiées de Meurthe-et-Moselle
La plupart des églises fortifiées de ce département se situent dans les environs de Toul, siège d'un ancien évêché indépendant et puissant, la vallée du Rupt de Mad avec les aîtres fortifiés aux frontières du duché de Lorraine et de l'évêché de Metz, et quelques-unes dans le Saintois (environs de Vézelise), ou encore dans le Pays-Haut, aux confins du duché de Lorraine et du comté de Luxembourg.
Secteur du Toulois :
- L'église Saint-Pierre et Saint-Paul d'Allamps
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Barisey-la-Côte
- L'église Saint-Médard de Blénod-lès-Toul, est tout à fait unique dans son édification puisqu'il s'agit d'une église de styles gothique flamboyant et Renaissance construite au sein d'une ancienne forteresse médiévale.
- Église de Boucq, dont le clocher fortifié (XIIIe siècle) pouvait communiquer avec la maison-forte à Boucq.
- Ancienne église romane de Bruley.
- Église Saint-Maurice de Domgermain dont le clocher fortifié date du XIIIe siècle.
Secteur du Saintois :
- église Saint-Rémy de Bagneux
- église de la Conversion de Saint-Paul à Forcelles-Saint-Gorgon
- église Saint-Epvre de Goviller
Aîtres fortifiés de la vallée du Mad : La tour-clocher de l'église sert de guet et de protection et les édifices attenants participent de la formation d'un petit centre fortifié pour protéger les villages :
- Arnaville ;
- Bayonville ;
- Onville ;
- Vandelainville ;
- Église Saint-Hubert de Waville, fortifiée juste avant la guerre de Trente Ans.
- église Saint-Martin de Bazailles clocher fortifié du (XIIe siècle)
- église Saint-Rémy de Mercy-le-Bas, chœur avec salle fortifiée.
Églises fortifiées de la Meuse
Le morcellement complexe des terres ancestrales entre duché de Bar, duché de Lorraine, évêché de Verdun..., fait que l'actuel territoire de la Meuse comporte de nombreuses églises fortifiées, c'est certainement le département lorraine le plus riche (65 églises fortifiées sont recensées par le service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Meuse[8]) :
- Église d'Aulnois-sous-Vertuzey
- Église de la Nativité de la Sainte-Vierge de Belrain datée du XVIe – XVIIe siècle
- Église Saint-Florentin de Bonnet
- Église Saint-Léger de Burey-la-Côte
- Église Saint-Brice de Champougny
- Église de Chauvency-Saint-Hubert
- Église Saint-Pierre et Saint-Paul de Creuë
- Église Notre-Dame de Dun-sur-Meuse
- Église Saint-Didier à Érize-Saint-Dizier
- Collégiale Saint-Maur d'Hattonchâtel
- Église Saint-Martin de Malaumont
- Église Saint-Rémi de Pareid
- Église Saint-Rémi de Resson
- Église de Ribeaucourt
- Église Saint-Rémy de Saint-Pierrevillers construite au XIIe siècle
- Église Saint-Christophe de Saulx-en-Barrois
- Église Saint-Pierre-ès-Liens de Senonville
- Église Saint-Epvre de Sepvigny
- Église de l'Immaculée Conception à Tronville-en-Barrois
- Église Saint-Laurent de Troussey
- Église Saint-Gorgon de Vertuzey
- Église Saint-Georges de Ville-devant-Belrain
- Église Saint-Gorgon de Woël
Églises fortifiées de la Moselle
La Moselle comporte de nombreuses églises fortifiées ou ayant été autrefois fortifiées. Elles servaient de refuge aux habitants mais aussi aux seigneurs temporels et religieux de la région comme fortifications le long de leurs frontières. Le Pays messin à lui seul comporte 31 églises de ce type[9] :
- Ancy-sur-Moselle
- Ars-sur-Moselle
- Arry : église Saint-Arnould
- Ay-sur-Moselle
- Sainte-Barbe
- Cheminot
- Ernestviller - Annexe de Heckenransbach
- Cuvry
- Failly
- Saint-Julien-lès-Metz
- Jussy
- Pierrevillers
- Magny
- Mey : église Saint-Pierre, romane et classique.
- Maizières-lès-Metz
- Malroy
- Marange-Silvange
- Marieulles : église Saint-Martin
- Mondelange
- Lessy : église Saint-Gorgon
- Lorry-lès-Metz : église Saint-Clément
- Lorry-Mardigny : église de la Sainte-Croix
- Norroy-le-Veneur : église Saint Pierre
- Novéant-sur-Moselle
- Plappeville : église Sainte-Brigide
- Rombas
- Rezonville
- Saulny
- Scy-Chazelles : église Saint-Quentin
- Semécourt
- Sillegny : église Saint-Martin, "la petit Sixtine lorraine"
- Vallières-lès-Metz
- Vaux
Églises fortifiées des Vosges
La plupart des églises fortifiées du département se situent entre la vallée de la Meuse (Pays de Neufchâteau), et Châtenois. Elles se distinguent par une salle fortifiée au-dessus du chœur.
Dans le Xaintois :
- Église Saint-Brice d'Autreville
Églises fortifiées de l’ouest de la France
Églises fortifiées des Côtes-d'Armor
En région Centre
- Église de Lourdoueix-Saint-Michel
Églises fortifiées d'Indre-et-Loire
Églises fortifiées de la Manche
Églises fortifiées de la Vendée
- Église Saint-Pierre, Cheffois
- Église fortifiée Saint-Pierre, Le Boupère
- Église fortifiée Saint-Nicolas, La Chaize-le-Vicomte
Perche sarthois
- Église Saint-Georges, Saint-Georges-du-Rosay
Églises fortifiées du sud de la France
Églises fortifiées de l'Allier
Églises fortifiées de l'Ardèche
Églises fortifiées de la Charente
- abbaye Saint-Étienne de Bassac,
- église Saint-Vivien de Charras, ancien prieuré bénédictin,
- église Saint-Vivien de Cherves-Richemont romane a été rehaussée d'un chemin de ronde muni d’archères,
- église Saint-Léger à Cognac, munie secondairement d'un chemin de ronde,
- prieuré Saint-Maurice d’Échallat,
- prieuré Notre-Dame de Lanville à Marcillac-Lanville,
- prieuré Saint-Pierre de Reignac,
- église Sainte-Madeleine de Touvre,
- église Saint-Christophe de Vindelle.
Églises fortifiées de la Charente-Maritime
En Saintonge, c’est durant la guerre de Cent Ans qu’ont été construites ou fortifiées de nombreuses églises romanes, à l'époque où le fleuve Charente servait de frontière[10].
- église Saint-Pierre d'Angoulins, citée en 1002, reconstruite et fortifiée à la fin du XVe siècle ,
- Église Notre-Dame d'Authon-Ébéon,
- commanderie de Beauvais-sur-Matha,
- Église Saint-Eutrope de Biron,
- église Saint-Pierre de Brie-sous-Matha, ancienne commanderie templière,
- église Saint-Pierre de Chaniers
- église de Cherbonnières, a été rehaussée d’un chemin de ronde muni d’archères,
- église Saint-Bernard de Contré
- église Saint-Nazaire de Corme-Royal, ancienne église abbatiale du prieuré bénédictin,
- église Saint-Vivien d'Écoyeux,
- église Saint-Martin d'Esnandes,
- Église Saint-Martial de Gourvillette,
- église Saint-Pierre de Lozay,
- église Saint-Pierre de Marsilly,
- église Saint-Martin de Meux,
- église Saint-Philbert de Nieul-sur-Mer,
- église Saint-Michel d'Ozillac,
- église Saint-Pierre de Pérignac,
- prieuré de Pont-l'Abbé-d'Arnoult,
- église de Port-d'Envaux,
- église Saint-Martin de Saint-Martin-de-Ré,
- Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant,
- église de Saint-Séverin-sur-Boutonne,
- église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Ré,
- église Notre-Dame-de-l'Assomption de Thairé,
- Église Saint-Victurnien de Villars-les-Bois.
- Saint-Vivien de Cherves-Richemont
- Notre-Dame de Beauvais-sur-Matha
- L'église de Gourvillette
- L’église de Brie-sous-Matha
Églises fortifiées de la Corrèze
- L'église Saint-Jean-Baptiste d'Allassac.
- L’église fortifiée de Saint-Angel.
- L'église Saint-Christophe de Voutezac.
Églises fortifiées de la Creuse
Églises fortifiées de la Dordogne
l'église de Beaumont-du-Périgord
de Chantérac
à La Chapelle-Gonaguet
de l'église de Saint-Astier
En Dordogne, on dénombre 53 églises fortifiées dont plus de la moitié dans le quart nord-ouest du département[11].
- église Saint-Martin d'Agonac,
- église Saint-Martin d'Ajat[12],
- église Saint-Pierre-ès-Liens d'Allemans,
- église Saint-Étienne d'Alles-sur-Dordogne au clocher rectangulaire à archères coiffé d’un toit à quatre pans,
- église Saint-Laurent-et-Saint-Front de Beaumont-du-Périgord,
- église Saint-Martin de Besse,
- église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bourg-du-Bost dont le clocher a été fortifié[13],
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Bouteilles,
- ancienne église Notre-Dame de Brantôme,
- église Notre-Dame-de-la-Nativité de Bussière-Badil,
- église Saint-Pierre de Celles[14],
- église Saint-Jean-Baptiste de Cendrieux,
- église Saint-Cybard de Cercles,
- église Saint-Martin de Champagne,
- abbaye Notre-Dame de Chancelade,
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Chantérac,
- église Saint-Fiacre de La Chapelle-Pommier, ancienne commune de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier,
- église Saint-Martin de Cherval,
- église Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère,
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Cumond, ancienne commune de Saint-Antoine-Cumond,
- église Saint-Martin de Festalemps,
- église Sainte-Marie de Fleurac,
- église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Grand-Brassac,
- église Saint-Julien de Jayac,
- église Saint-Maurice de Léguillac-de-Cercles,
- église Saint-Martin de Liorac-sur-Louyre,
- église Saint-Eutrope de Lusignac,
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Marquay,
- église Saint-Martin de Mauzens-et-Miremont,
- prieuré de Merlande, commune de La Chapelle-Gonaguet,
- église Saint-Martin de Milhac-de-Nontron,
- église Saint-Étienne de Nanteuil-de-Bourzac,
- église Saint-Timothée de Paussac, commune de Paussac-et-Saint-Vivien,
- église Notre-Dame de la Nativité de Pressignac,
- ancienne abbaye de Saint-Amand-de-Coly,
- église Saint-Astier de Saint-Astier,
- église Saint-Avit de Saint-Avit-Sénieur,
- église Saint-Germain de Saint-Germain-du-Salembre,
- église Saint-Martial de Saint-Martial-Viveyrol,
- église Saint-Maxime de Saint-Mayme-de-Péreyrol,
- église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Saint-Paul-Lizonne,
- église Saint-Privat de Saint-Privat-des-Prés,
- église de Saint-Sulpice-de-Roumagnac[15],
- église Saint-Vincent de Saint-Vincent-sur-l'Isle[16],
- église Saint-Sacerdos de Salles-de-Belvès[17],
- église Saint-Pantaléon de Sergeac,
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Siorac-de-Ribérac,
- église Saint-Martin de Tayac, commune des Eyzies-de-Tayac-Sireuil,
- église Saint-Nicolas de Trémolat, église à coupoles qui de l’extérieur n'est que fortifications,
- église Saint-Julien de Tursac,
- église Notre-Dame de la Nativité d'Urval,
- église Notre-Dame de Vanxains,
- église Saint-Pierre-ès-Liens de Vieux-Mareuil.
Églises fortifiées de la Gironde
Églises fortifiées de la Haute-Vienne
Églises fortifiées des Landes
- Arx,
- Beaussiet, commune de Mazerolles,
- Beylongue,
- Herré,
- Laballe, commune de Parleboscq,
- Lesgor,
- Port-de-Lanne,
- Réaut, commune de Canenx-et-Réaut,
- Saint-Étienne-d'Orthe,
- Sarbazan,
- Vielle-Soubiran.
Églises fortifiées des Pyrénées Atlantiques
- Église Notre-Dame-de-la-Mer de Bordagain, à Ciboure.
Églises fortifiées de l'Aude
Églises fortifiées de l'Aveyron
Églises fortifiées du Gard
Églises fortifiées du Gers
Églises fortifiées de la Haute-Garonne
Églises fortifiées des Hautes-Pyrénées
- Église fortifiée des Templiers à Luz-Saint-Sauveur.
Églises fortifiées de l'Hérault
- Agde,
- Baillargues,
- Béziers,
- Castelnau-le-Lez,
- Celleneuve, aujourd'hui quartier de Montpellier,
- Clermont-l'Hérault,
- Cruzy,
- Frontignan,
- Lodève,
- Maguelonne,
- Montbazin,
- Montblanc,
- Saint-Pons-de-Thomières,
- Vias,
- Vic-la-Gardiole,
- Villemagne-l'Argentière,
- Villeneuve-lès-Béziers.
- L'église Sainte-Croix de Celleneuve (Montpellier)
Églises fortifiées du Lot
Églises fortifiées de la Lozère
- Collégiale de Bédouès, commune de Bédouès
- Collégiale de Quézac, commune de Quézac
- Monastère Saint-Sauveur-de-Chirac, commune de Le Monastier-Pin-Moriès,
Églises fortifiées des Pyrénées-Orientales
- Corneilla-de-Conflent,
- Cuxa, abbaye sur la commune de Codalet,
- Elne.
Églises fortifiées des Alpes-de-Haute-Provence
- Église paroissiale d’Annot
Églises fortifiées des Alpes-Maritimes
Églises fortifiées des Bouches-du-Rhône
Églises fortifiées du Vaucluse
Églises fortifiées d'autres pays de l'Europe
Allemagne
- Église fortifiée de Kößlarn, Bavière
- Kößlarn,
- Église d'Emmaüs de Heuersdorf, déplacée à Borna en 2007.
Belgique
- Église Saint-Laurent de Gossoncourt.
Espagne
- Église de Santa Tecla Cervera de la Cañada.(Architecture mudéjare d'Aragon)
- Église de San Juan Bautista Fabara
- Église de San Pedro Apóstol Villarroya de la Sierra
- Collégiale de Santa María la Mayor Alquézar
- Église de Santa María la Mayor Valderrobres
Italie
- Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, symbole du Piémont
- Chiesa di Santa Croce, à Sparone, dans la province de Turin, au Piémont
Luxembourg
- La tour qui subsiste du monastère Altmünster, à Luxembourg-ville.
Au Luxembourg, il reste seulement une tour du monastère fortifié d'Altmünster, qui se trouvait à côté du château des comtes de Luxembourg, sur le rocher du Bock, à Luxembourg-ville[18].
Suisse
- Château de ValèreChâteau de Valère à Sion
Roumanie (Églises fortifiées de Transylvanie)
- L'Église fortifiée de Rotbav.
- L'Église fortifiée de Cloaşterf.
- Dans l'enceinte de l'église fortifiée de Prejmer.
Notes, sources et références
- page 38 : Philippe Pagnotta, Les Églises fortifiées de la Meuse, éd. Citedis, 2000, 142 p. - (ISBN 2-911920-36-8)
- Philippe Pagnotta, Les églises fortifiées de la Meuse: au cœur de la mémoire des terroirs, Citédis, , p. 38.
- Alain Salamagne, « Archères, mâchicoulis et tours dans l'architecture militaire du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècle) : éléments fonctionnels ou symboliques ? », Actes des congrès de la Société d’Archéologie Médiévale, no 7, , p. 81 (lire en ligne).
- Philippe Pagnotta, Les églises fortifiées de la Meuse: au cœur de la mémoire des terroirs, Citédis, , p. 18.
- Alain Salamagne, « Archères, mâchicoulis et tours dans l'architecture militaire du Moyen Âge (XIIIe-XVe siècle) : éléments fonctionnels ou symboliques ? », Actes des congrès de la Société d’Archéologie Médiévale, no 7, , p. 84.
- Histoire de la France urbaine, la ville médiévale, Duby, Seuil, (ISBN 2-02-005666-6)
- p. 8 : « Les Églises fortifiées de la Thiérache » - Guide de découvertes / Sites de Mémoire, balades et circuits - Coll. Guide « Pays côté Histoire », éd. Chamina, 2006, format 14 x 21 cm, 48 pages, (prix de vente 2007 : 6 euros) - (ISBN 2-84466-110-6)
- SDAP de la Meuse - les églises fortifiées du Barrois
- Liste d'après Françoise Fauré-Audouy, Voyage en Pays messin. Villages et églises fortifiées, Édition serpenoise, Metz, 2001
- L’Architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
- Thierry Hourlier, Les églises fortifiées de Dordogne, éd. patrimoines & médias, 1997, p. 4-5.
- « AJAT, ÉGLISE SAINT-MARTIN », sur Sauvegarde de l'Art français, (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Eglise paroissiale Notre-Dame », notice no IA24000615, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 mars 2021.
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 200.
- « Église paroissiale Saint-Sulpice », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 243.
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 87.
- Albert Jacquemin, Burgbefestigungen der Stadt Luxemburg, Imprimerie Saint-Paul, Luxembourg 1991,163-164
Voir aussi
Bibliographie
- Gérard Artaud, La Thiérache et ses églises fortifiées, 2003. - 47 p. dont 14 de planches couleurs - 30 cm.
- Denis Cailleaux, Les églises fortifiées, in « L'archéologue », no 42, 1999, p. 18-21
- Xavier de Cardaillac, Les églises fortifiées landaises, Dax, 1926
- Fabrice Cayot, La fortification des églises rurales en Bourgogne, in Chastels et Maisons fortes, III, ouvrage collectif sous la direction d’Hervé Mouillebouche, CeCab, Dijon, 2010, p. 147-180.
- Alain Connangle, Églises fortifiées du Périgord, in « Le Festin », no 44
- René Crozet, Les églises fortifiées du Poitou, de l'Angoumois, de l'Aunis et de la Saintonge, Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1951
- Jules de Lahondès, Les églises fortifiées des pays de Foix et du Couserans, 23 p., in « Bulletin monumental » no 288, 1883
- Jean Garel - « Églises fortifiées de la Thiérache » (coll. Itinéraires et découvertes, éd. Elta Paris, 1976), 32 p.
- Thierry Hourlier - « Les églises fortifiées de Dordogne », éd. patrimoines & médias, 1997, 56 p. - (ISBN 2-910137-20-1)
- Caroline Maupas, Thierry Hourlier - « Les églises fortifiées du littoral breton », éd. de la Plomée, 1998, 142 p. - (ISBN 2-912113-09-1)
- R. Métivier, Les Bastides et églises fortifiées du Gers, Caen, 1903
- Jean-Paul Meuret - « Les églises fortifiées de la Thiérache »
- Jean-Paul Meuret - « Redécouverte et sauvegarde du patrimoine communautaire des pays picards : Les églises fortifiées de la Thiérache » in Picardie Information no 32, , p. 55 à 66 (éd. Chambre régionale de commerce et d’industrie de Picardie)
- Philippe Pagnotta - « Les églises fortifiées de la Meuse », éd. Citedis, 2000, 142 p. - (ISBN 2-911920-36-8)
- Philippe Pécout - « Les églises fortifiées du Midi de la France », coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2006, 96 p. - (ISBN 2-84910-451-5)
- Robert Poujol - « Les églises fortifiées de la Thiérache » « Monographies des villes et villages de France », édit. 1993, 20 X 30, br., 140 pp. (ISBN 2-7428-0054-9)
- Robert Poujol - « Les églises fortifiées de la Thiérache » (coll. Inédits du Patrimoine, éd. La Découvrance Eds, , (ISBN 284265269X). Édition fautive.
- R. Roger, « Quelques églises fortifiées de l’Ariège », BSA T. 8
Liens externes
- Les églises fortifiées de la Meuse sur le site du SDAP (DRAC Lorraine) ; cliquer sur le patrimoine de la Meuse puis sur les églises du Barrois, les églises fortifiées.
- Terascia, site spécialisé sur la Thiérache (plus de 200 photos sans compter les cartes postales anciennes)
- dans les Landes