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Vendresse

Vendresse est une commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Vendresse
Vendresse
Ruines du château de la Cassine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes des crêtes préardennaises
Maire
Mandat
Marie-France Barbe
2020-2026
Code postal 08160
Code commune 08469
Démographie
Gentilé Vendressois [1]
Population
municipale
477 hab. (2020 en diminution de 8,45 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 17″ nord, 4° 47′ 41″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 303 m
Superficie 43,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nouvion-sur-Meuse
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vendresse
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Vendresse
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Vendresse
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Vendresse

    Dans le pays des crêtes préardennaises, elle est à mi-distance entre Villers-le-Tilleul (6,8 kilomètres) et Chémery-sur-Bar (5 kilomètres), à 20 kilomètres de Sedan et 25 km de Charleville-Mézières.

    La population vendressoise, en hausse depuis les années 1980, dispose d'une boulangerie, d'une épicerie et d'un bar comme seules activités commerçantes. La commune, traversée par la Bar et le canal des Ardennes, est à orientation agricole, qui par le passé abritait une grande fonderie (le haut-fourneau), cependant le XXe siècle l'a transformée aussi en lieu résidentiel.

    Géographie

    Localisation

    Vendresse est une commune agricole située sur la rive gauche de la Bar, à dix kilomètres de la Meuse, à Flize. La superficie de la commune est de 4 322 hectares. L'altitude moyenne du territoire, majoritairement agricole, est de 163 mètres. L'habitat est concentré en un bourg (celui de Vendresse) et différents hameaux. La commune est traversée par la D 12 Pont-à-Bar/Authe.

    Géologie, relief et hydrographie

    Le canal et son écluse de La Cassine.

    Vendresse, commune de 4322 ha possède 2406 ha de bois soit 56 % du territoire[2], est établi au pied des forêts domaniales de Vendresse et d'Élan et du Mont Dieu ainsi que des Bois de La Cassine, Chagny et Omicourt. Elle est établie dans la vallée de la Bar, est dominé par la butte d'Omont, un des lieux les plus élevés du plateau formant les crêtes pré-ardennaises (altitude 297 mètres) ainsi que de Mont Joly un autre sommet s'élevant à 301 mètres au cÅ“ur de la forêt Mazarin[3].

    La vallée de la Bar est une vallée d'une ancienne très grosse rivière récoltant les eaux de l'Aire qui a aujourd'hui laissé place à la petite rivière de la Bar. De nos jours, en plus de la rivière, la vallée accueille le Canal des Ardennes qui longe la rivière. Vendresse se trouvant en contrebas de la vallée, il n'est pas rare que la Bar déborde, inondant tout ou partie des pâtures entre la ferme de la Morteau et Ambly-sur-Bar. De plus, le sol vendressois est composé de grève très utilisé dans l'industrie du Bâtiment et des travaux publics pour faire du béton, c'est pour cela que la commune est entourée d'un grand nombre d'étangs, d'anciennes gravières d'une douzaine de mètres de profondeur pour les plus récentes. Il y en a en ce moment deux utilisées sur la commune, sur d'anciennes pâtures.

    Carte du canal de La Cassine à la Meuse de R. Vuillaume datant 1885.

    La commune est également traversée par les ruisseaux des Petits étangs, de l'étang des Vivaubières, du Donjon, de la Fontaine Saint-Rémy, du Batardeau, des Aules et du prés de la Noue.

    Réseau routier

    Ancienne gare de Vendresse.
    Réseau ferré des Ardennes au début du XXe siècle

    Historiquement, Vendresse s'est constitué autour de deux axes ; une route (aujourd'hui la départementale 12) allant de Pont-à-Bar à Authe et une route, aujourd'hui la départementale 333, qui relie la commune à Omont, ancien haut-lieu féodal.

    Le chemin de la vierge amène vers le bois de la Vierge et l'allée de douglas centenaires importés de Vancouver et plantés au début du siècle dernier (1912) par Pol Bouin, qui donna son nom à la rue principale du village (la D 12)[4].

    Transports interurbains et scolaires

    Les cars de la RDTA constituent le réseau interurbain des Ardennes. Pour permettre le déplacement de tous les habitants du département dans de bonnes conditions de transport, le conseil général a confié à la RDTA la mise en place d'un réseau de car traversant chaque commune, qui, à partir des 463 communes du département, permet d'atteindre les villes-correspondances du réseau[5]. La commune est donc desservie par les lignes : 3[6], 14[7], 16[8] et 17[9].

    En plus, il existe des lignes gérées par la RDTA, assurant les déplacements scolaires sur l'ensemble des 93 communes de la communauté de communes.

    Ancienne voie ferrée

    La Compagnie du chemin de fer départementaux des Ardennes exploite le réseau ferré des Ardennes notamment au début du XXe siècle comme le montre cette carte : les liaisons ferroviaires qui desservaient Vendresse sont Poix-Terron - Raucourt et Poix-Terron - Le Chesne - Buzancy. Trois arrêts ont lieu sur la commune : un premier au bourg de Vendresse, un second à Terron-lès-Vendresse et le troisième à La Cassine.

    Transport fluvial et maritime

    Le canal des Ardennes est un canal navigable construit entre 1823 et 1831, possédant 44 écluses. Il relie l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld à la Meuse à Pont-à-Bar (Dom-le-Mesnil). Sa voie d'eau est utilisée pour le transport de marchandise entre Le Havre embouchure de la Seine, confluent de l'Oise elle-même confluent de l'Aisne et Rotterdam, embouchure de la Meuse, ce qui en fait un des carrefours important du trafic fluvial européen. Il n'est cependant utilisé principalement que par les touristes sur des péniches. Car sur le plan économique il est en concurrence avec le canal du Nord.

    Urbanisme

    Typologie

    Vendresse est une commune rurale[Note 1] - [10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), prairies (27 %), terres arables (13,9 %), zones urbanisées (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Morphologie urbaine

    Les habitants de la commune sont dispersés en un gros bourg qui concentre la majorité de la population et de cinq hameaux issus de diverses fusions (par nombre d'habitants décroissant) : La Cassine, Terron-lès-Vendresse, Ambly-sur-Bar, la ferme de la Morteau et la ferme de la Lobbe.

    Toponymie

    Le nom de Vendresse vient de Vindonissa qui signifie en langue gauloise « ruisseau blanc »[17] - [18]. En guise de comparaison, un autre Vendresse, dans l'Aisne, était encore appelé Vindonissa au Moyen Âge dans le Testament de Saint Rémi[19].

    Ses habitants sont appelés les Vendressois[20].

    Histoire

    Préhistoire et âge du fer

    L'exploitation intensive d'une gravière a permis aux archéologues de découvrir à Vendresse une zone fréquentée par l'homme durant la Préhistoire. Ce site a été habité de l'âge du fer (-800) jusqu'au début de l'époque gallo-romaine, sur les bords de la Bar. On a retrouvé les traces d'un enclos délimité par un fossé et de nombreux trous de poteau et quelques fosses, vestiges d'un habitat celte[21].

    Construction de l'église

    La construction s'est déroulée en plusieurs étapes. Au XIIe siècle, le vaste territoire de Vendresse est boisé et fertile. Il est occupé par différentes seigneuries aux châteaux de la Lobbe, de la Morteau et d'Ambly qui ont apporté de nombreux dons pour la construction de l'église. Cette construction a débuté en 1155 par la nef et le chœur, puis la voûte des bas-côtés a été construite aux XVe et XVIe siècles, les gravures sur les clefs de voûte en font foi et indiquent les familles donatrices, la famille Laire de la Morteau par exemple. Ensuite, au XVIIe siècle, les meurtrières, toujours présentes de nos jours, sont creusées. Puis sous l'influence d'Hortense Mancini et son mari, fervents catholiques, les transepts sont agrandis avec des ouvertures plus importantes, le chœur remanié et surélevé pour accueillir le maitre-hôtel et l'orgue est installée par le facteur d'orgue de Sedan, M. Borrant.

    Ensuite au XIXe siècle, lors de la Révolution, l'église est dégradée, avec notamment cette inscription robespierriste : « Le peuple français reconnait l’existence de l’être suprême et l’immortalité de l’âme » toujours visible au-dessus de la porte latérale. L'église est aussi dotée de fonts baptismaux en pierre bleue de Givet, d'un chemin de croix du XIXe siècle ainsi que de différentes tombes de notables et seigneurs de la région[22].

    La bataille de Sedan

    Signature de la capitulation à Donchery.

    Lors de la bataille de Sedan, le , les troupes françaises menées par Edme de Mac-Mahon combattent les troupes prussiennes et bavaroises menées par Helmuth von Moltke. Cette bataille signe la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870.

    Elle se déroula dans les alentours de Sedan, le roi Guillaume de Prusse assiste avec son chancelier, Otto von Bismarck à la bataille depuis la colline de Frénois. Ces derniers séjournèrent sur la commune de Vendresse pendant la bataille, à la Villa La Roques pour Bismark, au château Hannonet (rue de la Halle) pour Guillaume Ier et le Kronprinz au château de la Cassine, aujourd'hui en ruines. C'est aussi dans le village que devaient se rencontrer les deux chefs d'État actuels (France et Allemagne) pour signer l'acte de reddition.

    XXe siècle

    Lors de la bataille de France, les Allemands de la 1. Panzer-Division de Friedrich Kirchner franchissent le matin du le canal des Ardennes à Omicourt et Malmy et attaquent alors vers Vendresse, défendue en avant par la 5e division légère de cavalerie (général Chanoine), avec également divers éléments de la 3e brigade de spahis (2e marocains et 2e algériens) et du 66e groupe de reconnaissance de division d'infanterie[23] - [24]. Les Stukas de la Luftwaffe interviennent alors et, selon les mots de l'auteur Jean-Yves Mary, « transforment la position en un terrain lunaire »[23]. Immédiatement, pour ne pas laisser le temps aux Français de se remettre du raid aérien, les Allemands de la Kampfgruppe Nedtwig (commandée par Johannes Nedtwig, c'est un groupement tactique de la 1. Panzer-Division) passent à l'attaque. Kirchner rend compte de « combats acharnés autour de Vendresse »[25] mais les défenseurs sont débordés par la force de l'assaut allemand, à 16h Chanoine fait replier les troupes vers le sud-ouest sous la couverture des véhicules du 5e régiment d'automitrailleuses, quelques isolés tiendront encore dans Vendresse avant de rejoindre les lignes la nuit[23].

    En 1965 la commune fusionne avec la commune de Terron-lès-Vendresse[26], puis en 1970 avec la commune de La Cassine[26].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors de toutes les élections, hormis aux élections municipales où la seule liste se présente comme d'intérêt local, les électeurs de Vendresse se sont prononcés pour des candidats positionnés à droite de l'échiquier politique.

    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
    Élections régionales, résultats des seconds tours
    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
    Élections référendaires

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1922 1940 Émile Gobert DVD
    1945 1947 Charles Demaugre SFIO Employé des postes
    Conseiller général
    1947 1952 Émile Gobert DVD
    1952 1964 Gabriel Tayot SE
    1964 2001 Jean Guillin SE
    mars 2001 fin mars 2014 André-Louis Salvi[37] SE
    mars 2014 juin 2019 (décès) Jean-Pierre Tayot[38] SE Exploitant agricole à la retraite
    septembre 2019 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Marie-France Barbe[39] Professeur des écoles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances Judiciaires et Administratives

    La commune appartient aux tribunaux de première instance et de grande instance de Charleville-Mézières ainsi qu'à la cour d'appel de Reims.

    Jumelages

    La commune de Vendresse n'est jumelée avec aucune autre commune.

    Population et société

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 477 habitants[Note 4], en diminution de 8,45 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7197918409771 1181 1541 1591 1501 124
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 0601 0621 032992895816784745732
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    745629633557537493427449473
    1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020
    469406402400465483519480477
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 28,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 241 hommes pour 239 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,85 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,4
    7,1
    75-89 ans
    10,0
    15,4
    60-74 ans
    15,5
    22,8
    45-59 ans
    20,5
    18,3
    30-44 ans
    19,2
    15,4
    15-29 ans
    16,3
    21,2
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des âges du département des Ardennes en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,9
    75-89 ans
    10,2
    18,1
    60-74 ans
    18,6
    21,5
    45-59 ans
    20,6
    17,6
    30-44 ans
    17,5
    16,8
    15-29 ans
    14,6
    18,4
    0-14 ans
    16,9

    Niveaux de formation

    Au recensement de 2008, Vendresse comptait 353 habitants de 15 ans et plus (177 hommes et 176 femmes)[46] :

    • 22,7 % d'habitants sans diplôme (18,1 % d'hommes et 27,3 % de femmes) ;
    • 45,3 % avec un diplôme inférieur au baccalauréat ;
    • 14,7 % avec un niveau du baccalauréat (13,0 % d'hommes et 16,5 % de femmes) ;
    • 17,2 % (15,8 % d'hommes et 18,3 % de femmes) avec un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat.

    Enseignement

    L'école possède une école primaire, avec une cantine, les repas viennent du bar-restaurant le Mafate situé à proximité, ainsi qu'une garderie. L'école maternelle est assurée à Chémery-sur-Bar.

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fête patronale a lieu le dernier dimanche de juillet, où sont présentes quelques attractions.
    • le marché paysan de la Cassine a lieu le troisième vendredi du mois de mars à décembre. Il a une nouvelle thématique à chaque édition. Il est organisé par une vingtaine de producteurs et fait découvrir les spécialités de la région et de la saison.
    • Le spectacle de la Cassine a lieu les samedis de juillet-août. C'est un spectacle unique en Europe car les spectateurs sont assis dans une tribune de 1700 places, mobiles sur 300 mètres et cheminent, au fur et à mesure du spectacle, pour finir devant les ruines du château et assister à un feu d'artifice.
    • Le festival de la Cassine et un événement qui a lieu le dernier week-end de mai. C'est une demi-douzaine de concerts à prix abordables avec des artistes de renom (comme en 2010 Renan Luce, Sinsemilia ou encore Les Fatals Picards)
    • Et au cÅ“ur du village, le Domaine de Vendresse, à la fois parc de loisirs pour enfants et monument historique propose aux visiteurs des aires de jeux, une galerie d'aquariums d'eau douce, un son et lumière sur le haut-fourneau et de nombreuses animations estivales. Plus de 25 000 personnes viennent chaque année se ressourcer et s'amuser dans un cadre exceptionnel.

    Santé

    Aucun professionnel de la santé n'est implanté dans la commune. Plusieurs médecins généralistes exercent dans la commune voisine du Chesne.

    Économie

    Emploi

    Suivant l'enquête annuelle de recensement de 2008, sur les 306 habitants de la commune âgés de 15 à 64 ans, il y a 234 actifs (76,5 %) dont 20 personnes inscrites au chômage (6,50 %). Sur les 72 non actifs, il y a 6,9 % de retraités ou préretraités et 6,2 % d'élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés[47].

    En 2008, sur 214 personnes :

    Ces 500 habitants sont répartis en 205 ménages.

    Activité agricole

    Photographie représentant une vache de race Prim Holsein.

    De tous temps, Vendresse a eu une activité orientée vers le secteur primaire, la production agricole étant actuellement la seule activité économique notable de la commune. L'organisation urbaine de la commune est toujours à l'image éclatée de l'habitat rural.

    Historiquement la production agricole était autarcique. Le développement de la production de bêtes de boucherie par la généralisation du couchage en herbe. Actuellement, la commune, situé dans une région de polyculture, produit aussi bien des bovins pour leur lait, avec la race Prim-Holstein par exemple, comme pour leur viande, les races Limousine, Charolaise ou encore Salers.

    De plus, l'agriculture est aussi céréalière à Vendresse, avec notamment la production de maïs, blé, colza ou encore orge. Une des fermes de la commune produit également des asperges.

    Photographie d'un champ de colza
    Indication géographique protégée

    Deux indications géographiques protégées (IGP) sont présentes sur le territoire de Vendresse :

    Activité herbagère

    En 1988, Vendresse compte vingt-deux exploitations agricoles. Au recensement agricole de 2000, il n'en reste plus que quinze, sur 1511 hectares (soit 35 % de la superficie de la commune) dont 954 sont toujours en herbe pour accueillir 2169 bovins don 733 vaches, le reste des terres étant travaillé en labours pour la culture céréalière. La population agricole s'élève à 30 personnes, 15 exploitants (chef d'exploitation et membres de la famille travaillant sur l'exploitation) et 3 salariés agricoles (en équivalence temps plein soit environ le double à temps partiel)[50]. À partir des années 2000, la population de Vendresse n'est plus à dominante agricole.

    Autres activités

    Le secteur secondaire existe à Vendresse grâce à la présence d'une scierie aux abords du village.

    Le secteur tertiaire non marchand n'est présent à Vendresse que par un bureau de Poste, où il n'y a aucun service public, à l'exception de la mairie et ce bureau de poste. Le secteur tertiaire marchand est peu présent avec une activité artisanale comprenant quelques représentants. Les activités de service sont peu représentées. Le village comporte quelques commerce de proximité : une épicerie générale, une boulangerie et un bar.

    La commune dispose aussi d'une équipe de 14 pompiers volontaires avec un rattachement au SDIS qui assure la formation des pompiers et l'entretien du matériel.

    Activités de loisirs

    Les activités qui peuvent se pratiquer sur le territoire de la commune sont toutes des activités de plein air.

    La chasse est très pratiquée à Vendresse. Les bois de la Vierge accueille sangliers, cerf et autres gibier. Ces chasses se pratiquent uniquement au moyen de cartouches chargées avec des billes d'acier, les plombs étant interdits pour éviter la pollution des eaux. Elles ne sont ouvertes qu'à des périodes déterminées, par arrêté préfectoral, en fonction des différentes espèces autorisées à la chasse. Différentes pêches se pratiquent sur la commune de Vendresse. Un étang propose aux touristes de camper sur ses rives et d'y pêcher la carpe au kilogramme, le domaine de Vendresse propose cette même activité sur un de ces étangs. On peut aussi pêcher dans le canal des Ardennes

    Aucun chemin de randonnée classé par la fédération française de la randonnée pédestre n'existe sur la commune de Vendresse. En revanche, il existe un chemin balisé dans l'arboretum du bois de la Vierge, ainsi qu'un chemin, l'ancienne voie de chemin de fer, qui relie la commune à La Cassine.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin de Vendresse.

    Le domaine de Vendresse

    Le domaine de Vendresse[52] est le lieu touristique, il est composé de l'ancien Haut-fourneau de Vendresse abritant deux expositions et une brasserie ainsi qu'un parc avec trois étangs. Il y a deux expositions permanentes :

    • « Le Feu », pièce où se déroule un son et lumière retraçant l'histoire du Haut-fourneau qui coulait au XIXe siècle de la fonte et faisait la fierté de la commune.
    • « L'Eau », se déroule dans la mezzanine, où était stocké le charbon du Haut-fourneau, avec de nombreuses animations ludiques pour comprendre le système de l'eau. Au rez-de-chaussée, 14 aquariums d'eau douce présentent 33 espèces de poissons présents dans les Crêtes Préardennaises.

    Au domaine de Vendresse, des activités en plein-air sont organisées : la pêche à la truite, la pêche en no-kill de carpes et d'esturgeons, la pêche au kilogramme, des jeux en bois pour les plus petits et des jeux liés à l'eau pour les plus grands, une flotte de bateaux télécommandés est à la disposition des touristes sur les différents étangs.

    Personnalités liées à la commune

    • Regnault d'Ambly (XIIIe siècle), connétable de Bourgogne, était seigneur de Vendresse.
    • Claude-Jean-Antoine d'Ambly, député lors des Etats généraux de 1789 et maréchal de camp.
    • Louis de Gonzague dit aussi Louis IV de Nevers (1539-1595), prince italien, un militaire et un homme politique français et sa femme Henriette de Nevers (1542-1601), fille aînée de François 1er. Ils décidèrent de construire le château de la Cassine en 1571, puis le couvent des cordeliers en 1579, où furent reçus entre autres Henri IV et Louis XIV[53].
    • Hortense Mancini (1646-1699), nièce du cardinal Mazarin.
    • Nicolas Diot (1744-1810), curé de Vendresse devint évêque constitutionnel de la Marne.
    • Jean-Remacle Lissoir (1766-1841), curé de Vendresse, fut élu évêque constitutionnel du département de Samaná.
    • Jean-Nicolas Gendarme (1769-1845), industriel français et maître de forge, propriétaire du haut-fourneau de Vendresse.
    • Jean-Louis Baudelot (1797-1881), inventeur et brasseur, est né à Vendresse et y a inventé le réfrigérant tubulaire Baudelot en 1856 (refroidisseur de moût de bière, premier pas vers la brasserie industrielle)[54] - [55].
    • Otto von Bismarck (1815-1898), homme politique prussien puis allemand, séjourna à la villa La Roques pendant la bataille de Sedan.
    • Jules Joseph Émile Baudelot[56] - [57] né le à Vendresse, décédé le à Nancy. Professeur d’ichtyologie, il exerça comme professeur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences de Strasbourg (1866) puis comme professeur de sciences à la Faculté de Nancy (jusqu'en 1868). Il occupa la chaire d'anatomie comparée et de zoologie à la Faculté de Nancy de 1871 à 1875. Neveu de Jean-Louis Baudelot.
    • Paul de Lapparent (1869-1946), artiste peintre descendant de Jean-Nicolas Gendarme, fréquenta Vendresse qui fut un thème de sa peinture de paysage. Il repose au cimetière de Vendresse.
    • Pol Bouin (1870-1962), biologiste, cytologiste et histologiste français, né à Vendresse.
    • Albert Doyen (1882-1935), musicien né dans la commune.

    Héraldique, logotype et devise

    La commune ne dispose à ce jour d'aucun blason.

    Homonymie

    Vendresse est le patronyme du personnage principal de la nouvelle de Vercors « L'Imprimerie de Verdun » publiée en 1945.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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