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Jean-Luc Warsmann

Jean-Luc Warsmann, né le à Villers-Semeuse (Ardennes), est un homme politique français.

Jean-Luc Warsmann
Illustration.
Jean-Luc Warsmann en 2016.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(27 ans, 6 mois et 18 jours)
Élection 28 mars 1993 (suppléant)
RĂ©Ă©lection 1er juin 1997
9 juin 2002
10 juin 2007
10 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 3e des Ardennes
Législature Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1995-2002)
UMP/LR (2002-2017)
LC/UAI/UDI (2017-2022)
LIOT (depuis 2022)
Prédécesseur Claude Vissac
Conseiller régional de Champagne-Ardenne,
d'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
puis du Grand Est
En fonction depuis le
(13 ans, 3 mois et 4 jours)
Élection 21 mars 2010 (Champagne-Ardenne)
Réélection 13 décembre 2015 (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine)
27 juin 2021 (Grand Est)
Président Jean-Paul Bachy
Philippe Richert
Jean Rottner
Président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale
–
(4 ans, 8 mois et 1 jour)
Législature XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Philippe Houillon
Successeur Jean-Jacques Urvoas
Conseiller général des Ardennes
–
(14 ans, 4 mois et 23 jours)
Circonscription Canton de Grandpré
Prédécesseur Jacques Sourdille
Successeur Dominique Arnould
Maire de Douzy
–
(18 ans, 9 mois et 12 jours)
Prédécesseur Michel Godet
Successeur Charline Closse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Villers-Semeuse (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu’en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2018)
UDI (depuis 2018)
Diplômé de IEP de Paris
Profession Directeur de la MGEL

Jean-Luc Warsmann
Maires de Douzy

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Jean-Luc Warsmann Ă©tudie Ă  l'Institut d'Ă©tudes politiques de Paris[1].

Parcours professionnel

Jusqu'en 1996, Jean-Luc Warsmann dirige la Mutuelle générale des étudiants de l'Est.

Conseiller municipal de Douzy à partir de 1989, il en est le maire de la commune de 1995 à 2014. Il devient conseiller général des Ardennes en 1996.

Suppléant de Claude Vissac aux élections législatives de 1993 dans la 3e circonscription des Ardennes, il devient député le ; à la suite du décès de celui-ci. Il est réélu député en 1997, 2002, 2007, 2012 et 2017[2] - [3]. Il fait successivement parties des groupes RPR, UMP, LR, LC, UAI et UDI.

Avec 2 671 questions écrites posées au gouvernement entre le 2002 et mi-2006, il est le député le plus actif de l'Assemblée nationale sur ce critère[4].

Vice-président de l'Assemblée nationale de 2005 à 2007, il est ensuite, lors de la XIIIe législature, président de la commission des Lois. En 2009; il est rapporteur d'une loi qui supprime notamment de l'arsenal juridique français la dissolution d'une personne morale convaincue d'escroquerie, ce qui de facto empêche la dissolution de l'Église de Scientologie pour ce grief[5]. En 2010, il fait adopter une loi élargissant la possibilité de saisir puis de confisquer les avoirs frauduleux par la justice. Depuis, tous les suspects peuvent faire l'objet d'une saisie, même si les biens ont été acquis légalement par le passé. Ces biens peuvent ensuite être vendus au profit de l'État. L'année suivante, AGRASC commence à fonctionner[6]. En septembre 2017, il est nommé président de l'un des groupes de travail visant à réformer l'Assemblée nationale.

Tête de liste UMP aux élections régionales de 2010 en Champagne-Ardenne, il obtient au niveau régional 38,5 % des voix au second tour dans le cadre d'une triangulaire[7] - [8]. Réélu conseiller régional sur les listes de Philippe Richert lors des élections régionales de 2015 en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, il est vice-président du conseil régional de 2016 à 2017.

Comme d'autres personnalités de son parti, il renonce à soutenir le candidat LR à l'élection présidentielle de 2017, François Fillon, impliqué dans des affaires judiciaires[9].

Le , alors qu'il se trouve en tête du cortège d'une manifestation pour le maintien de la maternité de Sedan, il est enfariné par un homme qui lui reproche « la mort des services publics » et d'être par conséquent « un imposteur » qui « trompe le peuple »[10].

Il est révélé par Mediapart en mars 2023 qu'il détient pour 28 409 euros d'actions de TotalEnergies, ce qui soulève des interrogations sur de potentiels conflits d'intérêts lors de ses votes concernant cette entreprise[11].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Notes et références

  1. Jeanne Chabbal, Changer la prison: RĂ´les et enjeux parlementaires, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-6293-6, lire en ligne)
  2. « Résultats des élections législatives dans la 3e circonscription des Ardennes », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le )
  3. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  4. Hélène Constanty, Députés sous influences : le vrai pouvoir des lobbies à l'Assemblée nationale, Fayard, (ISBN 2-213-63008-9 et 978-2-213-63008-3, OCLC 72758116, lire en ligne)
  5. « La scientologie ne pourra pas être dissoute », Le Figaro, 14 septembre 2009.
  6. Mathieu Delahousse, « Les confiscateurs », Vanity Fair n°12, juin 2014, pages 116-123 et 174-175.
  7. Les résultats aux primaires régionales »
  8. « Résultats des élections régionales 2010 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010 (consulté le ).
  9. Aurélie Marcireau, « Affaire Fillon : Bruno Le Maire dénonce le non-respect "de la parole donnée" et démissionne de l'équipe de campagne », lelab.europe1.fr, 1er mars 2017.
  10. François Barrère, « VIDEO. Un député UDI totalement recouvert de farine lors d'une manifestation à Sedan », Midi libre, (consulté le )
  11. Mickaël Correia, Ilyes Ramdani, Antton Rouget, « Douze députés, six sénateurs et trois ministres sont actionnaires de TotalEnergies », sur Mediapart (consulté le )

Liens externes

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