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Toul

Toul est une commune française localisĂ©e dans le dĂ©partement de Meurthe-et-Moselle (54). SituĂ©e en Lorraine, la commune fait partie de la rĂ©gion administrative Grand Est. Ancienne principautĂ© Ă©piscopale du Saint-Empire romain germanique, Toul passe sous le contrĂŽle de la France en 1552, au cours du voyage d'Allemagne, avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement annexĂ©e en 1648, en vertu du traitĂ© de Westphalie.

Toul
Toul
CathĂ©drale Saint-Étienne de Toul.
Blason de Toul
Blason
Toul
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
(sous-préfecture)
Arrondissement Toul
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Terres Touloises
Maire
Mandat
Alde Harmand (PS)
2020-2026
Code postal 54200
Code commune 54528
DĂ©mographie
Gentilé Toulois [1]
Population
municipale
15 857 hab. (2020 en diminution de 0,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 518 hab./km2
Population
agglomération
22 980 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 40â€Č 30″ nord, 5° 53â€Č 30″ est
Altitude 300 m
Min. 200 m
Max. 400 m
Superficie 30,59 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toul
(ville-centre)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Toul
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Toul
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Toul
Liens
Site web www.toul.fr

    Ses habitants sont appelés les Toulois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Toul est situĂ©e sur la rive gauche de la Moselle, Ă  un coude de celle-ci (Ă  cet endroit la Moselle quitte brutalement sa direction nord-sud pour obliquer vers l'est), Ă  l’ouest de Nancy, dans une cuvette formĂ©e Ă  l’ouest par les cĂŽtes de Meuse, Ă©galement appelĂ©es cĂŽtes de Toul, dĂ©nomination gĂ©ographique attribuĂ©e aux fameux vins gris de Toul, et Ă  l’est par les cĂŽtes de Moselle.
    La cité fortifiée est traversée d'ouest en est et de façon souterraine par l'Ingressin[2], c'est également cette petite riviÚre de la vallée sÚche de la Moselle qui alimente les fossés des remparts.

    La ville se trouve au pied de deux buttes : la cĂŽte Barine (369 mĂštres)[3] qui fait partie des pelouses du Toulois, site classĂ© Natura 2000[4] et le mont Saint-Michel (387 mĂštres)[3] oĂč est situĂ© le fort du Saint-Michel, ouvrage du systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres.

    Urbanisme

    Typologie

    Toul est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Toul, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[8] et 22 980 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (51,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (26,2 %), forĂȘts (17,5 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,5 %), prairies (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), cultures permanentes (0,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Anciennes mentions : Toullon (Ptolémée), Tullum Leucorum (César, de Bello gallico, lib. i), Tullum Leucorum et Tullum (Itinéraire d'Antonin), Tullio (table théodosienne), Civitas Leucorum Tullo (Notitia provinciarum et civitatum GalliÊ), Tullum oppidum (VIe siÚcle), Leucus et Leutia (Dictionnaire tironien), Tullo civita (tiers de sou), Leuchorum urbs (836), Leucorum oppidum (852), Leucorum civitas quÊ nunc dicitur Tullensis (884), Tulla (IXe siÚcle), Leucha urbs (XIIe siÚcle), Tullium (1513)[15].

    Le nom de Toul est interprété comme venant d'une racine prélatine signifiant éminence, mont : en l'occurrence, le mont Saint-Michel[16].

    En allemand : Tull[17]. En lorrain roman Toue.

    Micro-toponymie

    Illustration : report cartographique de toponymes sur la commune de Toul (hors centre ancien).

    Liste de micro-toponymes relevés sur la commune de Toul à partir des plans cadastraux et plans [18] de fortifications (la carte).

    Toponymes rencontrés Autres orthographes Origines
    Garence[19] (toponyme inusitĂ©) De l’ancien français warance, du latin mĂ©diĂ©val warentia « teinture Ă©carlate » - culture attestĂ©e au XVIIIe siĂšcle[20]

    Il y a quelques cantons aux environs de Toul , oĂč la Garance croĂźt

    naturellement ; on se propose de la faire cultiver, & l'on communiquera

    le succĂšs de cet essai aux Auteurs du Journal d'Agriculture.

    Les Courbins (toponyme inusitĂ© - voir Brifou) Corbins Du latin corvinus. Voir l’ancien français corb et le suffixe-in. "Le Lieu des Corbeaux "
    A Saint-Jean À proximitĂ© d'une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  « SAINT—JEAN[21], masure isolĂ©e , territoire de Toul, servant de refuge aux vignerons. PrĂšs de lĂ  Ă©tait une chapelle de St.—Jean-Baptiste, connue aussi sous le nom d'ermitage de Froide-Terre. »
    Barville[22] Bar Villa ,Barrovilla et Barri-villa Ancienne villa Gallo romaine sur le mont Bar ?
    Pré Saint-Mansuy Anciennes dépendances de l'abbaye de Saint-Mansuy
    Les Roses Anciennes parcelles de vignes (Cru des roses[23])
    Les Chamonts[24] (inusité) Avec, pour variante Caumont, du latin calvus (« chauve ») et mons (« mont, montagne ») - Lieu défriché, sans plantations
    Chavigneux Champs vigneux ? (plantés de vignes)
    Les PlantiÚres Composé de plant et -ier. (Fém plur) plus couramment Plantiers (Vignes) dans d'autres régions que la Lorraine
    La Hottée du Diable[24] Conte traditionnel - H. LEPAGE - Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative, Volume 2 - 1845[25]
    La fosse Jamblin[26] (inusité) D'un anthroponyme ?
    À Piergault (rue Pierregaul) Piergauld D'un anthroponyme ?
    À Macherin (inusitĂ©) D'un anthroponyme ?
    Sur la Belle Croix[19] (toponyme inusité) D'un groupe de 3 croix[27] mentionné sur les cartes de Toul et environs (Gallica)- 1610
    À Vachevigne D'une parcelle cultivĂ©e en vignes et proche d'une Vacherie (ensemble de vaches pour une exploitation, Ă©table Ă  vaches)
    Vers le prĂ©-au-Lait D'une pĂąture consacrĂ©e aux vaches laitiĂšres ou Ă  l’élevage des veaux sous la mĂšre
    Au Bordel[19] (toponyme disparu) De borde («planche, poutre ») avec le suffixe -el. : ancienne cabane
    Au Chancheux[28] (toponyme disparu) De Chaucheur : Pressoir (Anc lorrain) var. Chaucu [29] "Il est fait de bois de chĂȘne, d'orme, de sorbier ou de cormier"
    DerriÚre le Clos Saint Mansuy De Clos,piÚce de terre entourée de haies ou de murs et Ant St MANSUY :dépendances de l'Abbaye éponyme
    Les Coclures De conclos,s. m., enceinte., pĂątures encloses ? (cĂŽclures par Ă©lision du "n")
    Grande Corvée (Toponyme IGN - Dommartin-les-Toul) De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit
    Corvée (inusité) De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit
    Petite Corvée (inusité) De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit
    CorvĂ©e l'EvĂȘque (inusitĂ©) De CorvĂ©e :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et fonction sacerdotale
    Corvées de Brifoux Briffou,-faulx De Corvée : temps de travail d'un champ gratuit et collectif et toponyme "Brifoux"
    Corvées Damote[19] (toponyme inusité) - Damande De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et anthroponyme "Damote ou Damande"
    A Franc Tul (Voir Pagney) Franc Cul De (re)culée [30]:extrémité d'une parcelle, d'un territoire communal et "franc"(soumis à certaines rÚgles)
    Cul du Frane (toponyme IGN subsistant) De (re)culĂ©e,extrĂ©mitĂ© d'une parcelle, d'un territoire communal et d'une variante rĂ©gionale du mot "frĂȘne"
    Bedeuil Par analogie de (be) deuille[26], fontaines éphémÚres en lorraine ? [31]
    A l'Ecolatrie De écolùtrie (Charge, emploi d'écolùtre.) présence d'une école ou revenu des terres y consacré ?
    Le Pont de Ferrage (Toponyme IGN) De ferrage : terrain planté en fourrages ?
    Sur le Clos des GrĂšves De GrĂšve Ă©tendue sableuse, graviers ou gravillons ?
    Haie Vagny (toponyme inusité) Haye Vanier De Haye (anc fr.) pour haie et d'un anthroponyme "Vagny" (Plan de Toul 1846)
    Crachottes (La,les) De l'anc fr."Crache"[32] + diminutif - otte : Petites Ă©tables ou Ă©curies
    A la Trouille (inusité) De l'ancien français troillier [2] « broyer, presser (les raisins) »,dérivé de truil ou troil, « pressoir à raisins »
    Devant Barine VineĂŠ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; VineĂŠ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359) De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar" et dim. - ine pour le plus petit
    CĂŽte Barine VineĂŠ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; VineĂŠ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359) De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar" et dim. - ine pour le plus petit
    Au But De l’ancien français "but", variante de "bout". "Au bout du chemin" (chemin de Pont Bernon actuel)
    Les loges Grurard[26] (toponyme inusité) Geurard ? De "Loge" : Petite cabane, cabanon, hutte. vieux francique *laubja (« abri de feuillage ») et un anthroponyme ?
    Meix la sƓur
    • MĂ©, MĂ©y
    • Ma, MaĂŻ
    • Mwa
    • MwĂš
    De Meix,maison avec jardin, verger, dĂ©pendances ; enclos et subdivision d'un finage et "La sƓur"-(rĂ©f relig. ?)
    La prairie de la Perelle PérÚle (Ravin de la) De perrel (du latin petralis (« de pierre ») et/ou dérivé de perre avec le suffixe -el.) ruisseau de la Perelle ou Pérelle (Ruisseau de la Perelle (A5830360)
    Les Plorences Plorances, Florance De plorance,s. f., pleurs (anc fr.) : Les pleurs
    les Rasselins[26] (toponyme inusité) - sentier des Rasselins De Raselina(Tourbe en tchÚque) ? : Lieux d'extraction d'argile ?
    Les Cronsarts Gronsart De Sart,déverbal de sarter. (Défricher par le feu) et Cron ? ou Gron ("Cron" veut dire courba, tortueux.)?
    A Tolcomte[28] (inusité) Taux le comte Tout simplement, la cité de Toul s'écrivait Tol ou Tols en vieux français, donc terres appartenant au comte de Toul.
    Trait de la Ville De trait (action de labourage avec des animaux) et Villa (Partie rurale de la demeure gallo-romaine) - finage d’une propriĂ©tĂ©
    Au Bolaivau (Toponyme IGN) Bolainvaux De Val (Vau anc fr.) et d'un anthroponyme "Bolai"
    A Lavaux (inusité) De vaux, pluriel de val. (vallée restreinte) : "Le val"
    Les longevaux[33] (inusité) De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) : "Les longues vallées"
    à Attonvaux[28] De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Atton : Anthroponyme ? - "le val d'Atton"
    A Chassinvaux[28] De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Chassin : Anthroponyme ? - "le val de Chassin"
    Au Panon (Voir Pagney) Der. de Pannerie (tuilerie) ?
    Les Marions[24] (toponyme inusité) Diminutif de mare ?
    PrĂ©bandes PrĂ©bendes Du lat Praebenda : part de biens prĂ©levĂ©e sur les revenus d'une Ă©glise pour ses clercs, P ĂȘ le revenu de ce lieu-dit
    Charognerie[19] (la) (inusité) Du latin populaire *caronia ; dérivé de caro, carnis (« chair»).Composé de charogne et du suffixe -erie. - ou "carnifex" le bourreau.
    Sous le pré des Foires Du lieu ou se tenaient les foires [34]aux bestiaux à Toul
    Prévoté[35] (toponyme inusité) Du nom donné (prévÎt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux (Quartier Gama)
    PrévÎté[35](Petite) Du nom donné (prévÎt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux ((Quartier Gama))
    A la Sansotte (toponyme disparu) Du nom d'un petit ruisseau ?
    Terres le Loup (inusité) Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle
    Fosse le Loup (inusité) Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle
    La Vierge Du nom de la chapelle 'de la Vierge du refuge" voisine qui lui est dédiée (1630 - 1980 env)
    A Taconné Taconnet,Taconnay Du nom du ruisseau[36]
    Saint Jacques[19] (rue idem) Du Saint Ă©ponyme
    Abbaye Saint-Mansuy Emprise bĂąti de l'abbaye de Saint-Mansuy
    Fort Saint-Michel Emprise de l'ouvrage construit au 19e siĂšcle
    Saint-Esprit[19] (inusité) En référence à la trilogie sacrée ?
    Justice (La) En référence à un promontoire sur lequel était dressé un Gibet (figure sur d'anciennes cartes de Toul)
    Saint-Èvre Ensemble bùti de l'ancienne abbaye
    La Vacherie[37] (toponyme inusité sauf "Pont de chemin de fer de la vacherie[38]") ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches
    Les BĂ©guines (inusitĂ©) FĂ©minin plur de bĂ©guin. (Religieuse qui est soumise aux rĂšgles monastiques sans avoir prononcĂ© de vƓux.) - terres pour leur entretien
    Au pont des GĂ©lines[26] GĂ©lines ace de poules - plus gĂ©nĂ©ralement "la volaille" au Moyen Âge - PrĂ©sence d'un Ă©lĂ©vage ?
    Au chauffour (Voir pagney) Grand four Ă  cuire la chaux.
    Les GrĂšves CrĂšves ? De gravele, s.f., sable, gravier ? lieu sablonneux, graveleux, grĂšve.
    Les Fricadelles[26] (toponyme inusité) fricodelles Se rencontre aussi avec la graph. fricodelle. "Le meunier avait tué un cochon pour la cérémonie; on savoura le boudin finement parfumé de « sanriotte », la grillade et les « fricodelles » (ID., Terres lorr., 1907, p. 41)."
    Les Féveresses (inusité) Fabaria, dérivé de faba, "fÚve" est attesté par FaviÚres en meurthe et Moselle
    Les Pramonts[24] (inusité.) Inc.
    Les Rouges Bonnets[24] (inusité.) En référence au "sotré", lutin lorrain portant un bonnet rouge ?
    A l’Épaule Inc.
    A Cheloup Inc.
    A la Croix Jean-Leclerc Inc.
    Les Anneresses[33] Inc.
    Le Parterre[33] Inc.
    Cretertois (inusité et disparu) Inc.
    Pré de la Madeleine[33] Inc.
    Pré Saintin Inc.
    Le Grand Paquis (toponyme IGN) Lieu oĂč le gibier vient paĂźtre.Les pĂąquis humides.(Par extension) Toute sorte de pĂąturages.Terrain appartenant Ă  la communautĂ©, rĂ©servĂ© au troupeau communautaire.
    Au miroir (inusité) Inc.
    la Hoitte Tache (inusité) Inc.
    Île du Frane (Toponyme IGN voisin) Ile du FrĂȘne
    Barre Saint-Nicolas Inc.
    La terre Saint-Léon (Inusité) La paroisse Saint-Léon du Toulois est l'une des cinq paroisses du secteur pastoral du Toulois
    Les PoiriÚres[26] (toponyme inusité) Latin pirus,poirier : clairiÚre de poiriers
    Chateau Cornu (Toponyme IGN) Le Cornu : le Diable ? en référence à la légende de Saint Michel ?
    Haut de la PépiniÚre Lieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs[39]
    PépiniÚre Lieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs
    CimetiĂšre Saint-Gengoult Lieu d'inhumation liĂ© Ă  l'abbaye du mĂȘme nom, aujourd'hui chemin du MOULIN BAS
    Aux Plantes airées Lieu ou les plantes sont aérées (anc fr. airées) ?
    A Notre-Dame (inusité) Nom sous lequel les catholiques désignent la mÚre de Jésus-Christ. "Terres en lien avec un lieu de culte"
    Grande cĂŽte sur la Champagne De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (Militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts
    Bas de la Champagne De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts
    La Champagne De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts
    A Touche BƓuf[24] (inusitĂ©) RĂ©gina Village ? Fonds bƓufs Parcelle affectĂ©e au parcage des bovidĂ©s ?
    Au Paradis Partie supérieure de la CÎte Barine fort escarpée et inaccessible
    Corbins sur Brifoux (toponyme inusitĂ©) Parties du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies
    Basses Brifoux Parties basses du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies ?
    Hautes Brifoux Parties hautes du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies ?
    Plantes aux pourceaux[19] (inusité) Pùturage spécifique pour les porcins - planté de pourpiers (lat Portulacaceae) donné aux porcs
    Pré la Ville (inusité et disparu) Pùture proche des remparts ou propriété ou dont le revenu est affecté à la Ville (au sens de Cité ou de Villa)
    Ravin de la Péréle PérÚle,cours d'eau affluent du Terrouin ruisseau de la Perelle ou Pérelle (ruisseau de la Perelle (A5830360)
    Les Vachalons Vouachalons Petits vallons allongés ou pùture de petites vaches ?
    Plorances sur les vacons Plorences, Florence De plorance, s.f., pleurs ?
    Entre bas barine Point bas entre les deux reliefs de Toul, passage d'un ancien ruisseau se jetant dans l'Ingressin
    Plantes aux Vaches[26] (inusité) Pré que l'on ne fauche pas, pré sec, sans humidité : on y envoie les vaches en toute saison.
    A la feuille morte[24] (inusité) Présence de bois pourvus de feuilles caduques ?
    À Manouin (Mahin) Prob. d'un anthroponyme : MAHIN, MOHAIN
    Sur la tordue de Mohin Prob. d'un anthroponyme
    Sur Ingressin Fluviolus Lingruscia ,Flumen Angruxia, Engrusia, Engreshin, Proche du ruisseau l'Ingressin
    DerriĂšre Saint-Mansuy Quartier proche de l'abbaye Saint-Mansuy (derriĂšre part rapport Ă  la ville de Toul)
    Du Bas et du Haut[24] (inusité) Référence à la position de la parcelle au bout du chemin dit "à mi-cÎte" (avenue C TISSERAND)
    Sous la Loge des Gardes Référence à un corps de garde des "vignes" placé sur la route Paris - Metz
    Moulin Haut Référence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom)
    Moulin bas Référence à un Moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL
    DerriÚre le Moulin de Haut Référence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom)
    Devant le Moulin Saintin Cintin Référence à un Moulin figurant sur les cartes de TOUL (Gallica) et d'un anthroponyme "Saintin"
    Chemin des Chevaux (Voir Pagney) Référence à un passage privilégié des chevaux pour l'accÚs aux parcelles agricoles à exploiter
    DerriÚre Saint-Urbain[40] (clos Saint-Urbain) Référence à une chapelle dédiée au patron des vignerons
    Viergeotte Référence à une croix ou un calvaire figurant sur les cartes anciennes
    La Faiencerie[41] Fayencerie Référence à une fabrique du XVIIe siÚcle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue[41]
    DerriÚre la Faïencerie[41] Fayencerie Référence à une fabrique du XVIIe siÚcle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue
    Île des Sables RĂ©fĂ©rence Ă  une grĂšve sablonneuse en bord de Moselle
    Fond du Bichet (toponyme disparu) Référence au "Bichet" : tout animal d'élevage en patois lorrain (ou unité de mesure locale)
    Sur le Guet Jacques Waid, Weid RĂ©fĂ©rence au lieu ou se faisait la traversĂ©e de la Moselle par bac ou guĂ© (Ă  pied sec) fig, sur les anciennes cartes – Waid ou Weid (influence germanique)
    Petite Butte sous la Vacherie (toponyme disparu) Relief proche d'une Vacherie : ensemble de vaches pour une exploitation, Ă©table Ă  vaches
    Devant Saint-Urbain Saint Urbain patron des vignerons avait une chapelle dédiée sur la cÎte Barine[42]
    A Cord[41]. (toponyme disparu) Sentier Ă  Cord., du relief trĂšs pentu, sentier raide
    Bas de l'Ingressin Fluviolus Lingruscia , (838) Flumen Angruxia, (982) Engrusia, (1168-1193) Engreshin, (1779) Sous le ruisseau Ingressin (Ingressin cours d'eau qui entrait dans la cité: du latin ingredior, -gressinus)
    PrévÎté (Au-dessous de la) (toponyme disparu) Terrains dont le revenu allait au prévÎt de la cité de Toul ? (quartier Gama à Toul)
    L'abbé de Saint-Èvre -Epvre Terres abbatiales de Saint-Èvre
    Sur la Mais Meix Un meix est aussi précisément une "habitation rurale avec dépendances et attenante à un jardin ou verger"
    Hautes Vacons (toponyme disparu) Voiscons Vacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[43] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte.
    Les Vacons (toponyme disparu) Voiscons Vacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[43] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte.
    Sur le chemin du Chavaux Chaveau Probablement dérivé de Chavée[44] : Du Wallon ChavÚye, donc chavoye, cha+voye et non Val
    Embannie[45] (Domaine de) Embanny, Empanny Embanie, s. f., ban pour la clĂŽture des murailles ou des prĂ©s -rĂ©serve de terres sujettes Ă  la vaine pĂąture, sur lesquelles on la dĂ©fend pour un certain temps.FrĂ©dĂ©ric Godefroy, Lexique de l’ancien français (lire sur Wikisource), « de Ă© Ă  endover »
    Valcourt Vallis curia Walecort, (1350) Sancta-Maria

    de Walco, (1486)

    VALCOURT, hameau. et chapelle, cne de Bicqueley (?) ; vill. détruit; hÎpital et léproserie (H LEPAGE[46])
    Le Jard[19] (situation) JARD (LE), hameau. cne de Toul.(H LEPAGE[46])
    Libdeau (situation) Liebidos, (982)

    Domus templariorum de Lebedos, (1229) Templi de Leubedos, (1231)

    Sainct-Jehan de Liebedo, (1269)

    LIBDEAU, f. commune de Toul (maison de Templiers, puis commanderie Ă  l'ordre de Malte). (H LEPAGE[46])
    Les grands Moulins[19] (situation) Molendium (?) Moulins visibles sur les anciennes cartes (1723)
    La grosse Borne (situation) Type de lieu-dit faisant en général référence à l'emplacement d'une borne milliaire romaine sur une voie
    Longeau (Ferme et ruisseau) VineÊ apud Longam aquam (1188) ; Longue Eau (1286) De "longue" et "eau" en référence au ruisseau
    Gare-le-Cou (relief) et ruisseau Gare le col Prob. de "garde" et "col" (au sens de dépression d'une vallée) cité par H LEPAGE sans autre précision
    Saussottes [47](inusité sauf chemin rural dit des .) De l'ancien français saussaie (+ dim. -otte) petite plantation de saules (Lat Salix)
    Le tombel (toponyme disparu) Tombellum (1359) Probablement de "tombe, tombeau" car dans l'enceinte de l'abbaye de Saint-Evre

    Histoire

    Toul et les abords de la Moselle recĂšlent des sites d’habitats prĂ©historiques anciens. Tullum est une citĂ© gauloise, capitale des Leuques, situĂ©e sur la rive gauche de la Moselle Ă  proximitĂ© d'une grande Ăźle. Ambitieuse, la ville gallo-romaine englobe dans sa premiĂšre palissade onze hectares[48]. Si le remplissage intra muros a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans les premiĂšres dĂ©cennies de son existence, elle est une des plus grandes citĂ©s de la Gaule romaine. Elle contrĂŽle le transbordement de la Meuse Ă  la Moselle, riviĂšres navigables. Sa plaine est fertile. MalgrĂ© les Ă©phĂ©mĂšres reconquĂȘtes de Julien, la citĂ© doit ĂȘtre fortifiĂ©e par Valentinien. Ses cĂŽtes calcaires au soleil se couvrent de vignes au IVe siĂšcle.

    Tullum Leucorum

    Les historiens ont expliquĂ© sa fondation par l'obtention d'un droit de citĂ© du peuple gaulois des Leuques. Ceux-ci avaient pour voisins les MĂ©diomatriques, les Lingons et les SĂ©quanes. Ils ne sont citĂ©s qu’une seule fois dans la guerre des Gaules : avec les SĂ©quanes et les Lingons, ils fournirent du blĂ© Ă  Jules CĂ©sar lorsque l’armĂ©e romaine s’arrĂȘta Ă  Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d’affronter les Germains d’Arioviste (58 av. J.-C.). (CĂ©sar, De Bello Gallico, I, 40).

    Bacchus trouvé à Toul.

    Les archĂ©ologues pensent que leur derniĂšre capitale Ă©tait l'oppidum de Boviolles. Mais que sont devenus les Leuques plus d'un siĂšcle et demi aprĂšs la conquĂȘte romaine de CĂ©sar ? AprĂšs avoir contribuĂ© Ă  fonder Nasium, il est possible qu'ils aient contribuĂ© Ă  l'Ă©dification de Toul administrĂ©e initialement par des Romains.

    Apollogranum, crĂ©ation plus mĂ©ridionale des lĂ©gions romaines et de leurs troupes auxiliaires Ă  la fin du Ier siĂšcle, apparaĂźt mieux placĂ©e aux carrefours des voies de terre. À vocation militaire, elle devient une place commerciale et religieuse rivale. Mais elle dĂ©cline pendant les terribles guerres du IVe siĂšcle et au Ve siĂšcle.

    Pendant ces temps troublĂ©s s'est installĂ© le christianisme primitif. Tullum partage avec Grand au IVe siĂšcle le siĂšge d’un Ă©vĂȘchĂ© itinĂ©rant. Saint Mansuy devient le premier Ă©vĂȘque Ă  demeure. À l’arrivĂ©e des premiers Francs aprĂšs 456, la citĂ©, commandant Ă  un vaste diocĂšse dans la province ecclĂ©siastique de TrĂȘves, est gouvernĂ©e par son Ă©vĂȘque et une bande de barbari, c'est-Ă -dire une troupe de soldats. À la suite de la bataille de Tolbiac, le roi Clovis se serait arrĂȘtĂ© Ă  Toul et aurait appris les rudiments du christianisme auprĂšs d'un prĂȘtre, le futur saint Waast. Plus sĂ»rement, le roi mĂ©rovingien aurait entĂ©rinĂ© la crĂ©ation d'un vaste comtĂ© dans cette marche de l'est, appelĂ©e Ă  se nommer royaume d'Austrasie au VIIe siĂšcle. Toul est Ă©galement la patrie d'adoption de saint Loup.

    Une bataille décisive et fratricide entre les rejetons de Childéric II se livre aux abords de « Tullum » en 612. Les guerriers de Thierry II roi de Bourgondie, bénéficiant de la complicité des eudes austrasiens, écrasent les troupes fidÚles de son frÚre Thibert, roi d'Austrasie aprÚs un combat terrible qui dura la plus grande partie du jour. Un atelier monétaire et la délégation de fonctions régaliennes caractérisent la Tullo civitas mérovingienne puis carolingienne.

    La cité médiévale de Toul

    MalgrĂ© les alĂ©as du pouvoir temporel Ă©piscopal au VIIIe siĂšcle et les ravages des Normands fin 889 et des Hongrois en 917, la citĂ© et une partie du diocĂšse sont ensuite gouvernĂ©es par les comtes et les Ă©vĂȘques au IXe siĂšcle, puis par les Ă©vĂȘques Gauzelin et GĂ©rard au Xe siĂšcle. Gauzelin a obtenu en 928 d'Henri Ier l'Oiseleur des pouvoirs Ă©tendus sur le comtĂ© de Toul ; il contrĂŽle la fonction comtale occupĂ©e par un vidame. Mais ce dernier s'Ă©mancipe, usurpe le pouvoir et devient comte. IntĂ©grĂ© au royaume de Germanie sous Otton Ier, le plus vaste diocĂšse de Lotharingie supĂ©rieure subit l'influence champenoise, bourguignonne et germanique. L'Ă©vĂȘque GĂ©rard commence la construction de l'Ă©glise cathĂ©drale dĂ©diĂ©e Ă  saint Étienne en 965.

    Le diocĂšse de Toul devient un foyer actif de la rĂ©forme bĂ©nĂ©dictine. Dans sa suburbium, respectivement en un faubourg au sud-ouest et un autre au nord-ouest, deux abbayes, Saint-Èvre la plus ancienne et Saint-Mansuy fondĂ© en 965 sur la crypte du premier Ă©vĂȘque, ont Ă©tĂ© installĂ©es.

    Brunon de Dagsbourg-Egisheim s'illustre en Ă©vĂȘque dĂ©fenseur de sa citĂ© de Toul et de l'Empire face aux prĂ©tentions champenoises. Ce cousin lorrain de l'empereur accĂšde Ă  la premiĂšre fonction pontifical Ă  Rome, sous le nom papal de LĂ©on IX. AprĂšs sa mort, il est canonisĂ© Ă  Toul. Les Augustins fondent en son honneur Ă  Toul une abbaye saint LĂ©on IX vers 1091. L'abbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Gengoult est fondĂ©e en 1105, Ă  partir d'une ancienne collĂ©giale homonyme, par l'Ă©vĂȘque Pibon.

    Toul n'a connu qu'une croissance modeste pendant les XIIe et XIIIe siĂšcles, Ă  peine un triplement de sa surface. Sa population urbaine est estimĂ©e Ă  7 000 habitants vers 1250.

    FrĂ©dĂ©ric Ier Barberousse accorde (confirme) aux Ă©vĂȘques de Toul le droit de frappe monĂ©taire Ă  leur effigie, Ă  Toul et au chĂąteau de Liverdun qu'ils possĂšdent. Les bourgeois de Toul entrent en rĂ©volte pour obtenir des droits, mais ils ne parviennent en 1192 qu'Ă  provoquer l'intervention militaire, restauratrice de l'ordre ancien, de l'empereur Henri VI, protecteur des droits du chapitre cathĂ©dral.

    La lignĂ©e des comtes de Toul, Ă  laquelle se rattachent notamment Mathieu de Lorraine (mort en 1199) et, tardivement, Jean de Lorraine, fils du duc Ferry III, s'est Ă©mancipĂ©e du pouvoir Ă©piscopal. Elle perd en 1261 sa fonction rĂ©galienne supprimĂ©e par l'Ă©vĂȘque de Toul. L'Ă©vĂȘque orchestre le jeu politique et accorde une commune en 1271. Les bourgeois obtiennent de larges privilĂšges en 1304 et 1331. NĂ©anmoins le pouvoir des Ă©lites Ă©conomiques est minĂ© au XIVe siĂšcle par la crise Ă©conomique, causĂ©e par la mĂ©vente du vin de la rĂ©gion concurrencĂ© par les vins de Bourgogne.

    Les trente années d'épidémies pesteuses qui suivent 1349 entérinent une chute drastique et générale de population, de l'ordre du tiers à long terme. Elle n'est comblée qu'à l'époque de la Renaissance, vers 1520.

    Ville libre du Saint-Empire romain germanique aprĂšs la bulle impĂ©riale de 1367 par le souverain Charles IV, la Tull germanique n'en finit pas de vider ses querelles intestines entre pouvoirs rivaux depuis 1287, faute de pouvoir souverain efficace. L'Ă©vĂȘque, le reprĂ©sentant impĂ©rial, les chanoines, les abbĂ©s et chapitres des monastĂšres saint Mansuy et saint Epvre sous contrĂŽle respectif de la maison de Bar et de Lorraine, la commune bourgeoise, les regroupements bourgeois, les corporations, la population laborieuse parfois en colĂšre s'opposent ensemble et Ă  tour de rĂŽle. Ces sourdes rivalitĂ©s ne cessent qu'au XVIe siĂšcle.

    Un exemple de ces dĂ©mĂȘlĂ©s politiques apparaĂźt au XIIIe siĂšcle sous l'Ă©piscopat de Gilles de Sorcy. Une lutte de l'Ă©vĂȘque autoritaire contre la bourgeoisie s'emballe Ă  propos des impĂŽts du mois des versaines (avril). Une rĂ©volte populaire imprĂ©vue Ă©clate, chassant l'Ă©vĂȘque et sa suite, comme les meneurs bourgeois effrayĂ©s. Piteusement rĂ©fugiĂ© Ă  Nancy, le pontife Gilles de Sorcy est obligĂ© de reprendre son comtĂ© de Toul, les armes Ă  la main avec le duc de Bar et le duc de Lorraine, Ferry III. Un accord est conclu au terme de sa reprise en main : les bourgeois doivent s'acquitter de 16 livres monnaie de Toul par tĂȘte . Mais l'Ă©vĂȘque s'engage Ă  payer son avĂšnement Ă  la milice et aux pauvres, soit quatre mesures de vin, 800 livres de pain, un bƓuf entier bouilli avec panais. La succession Ă©piscopale de Gilles de Sorcy est nĂ©anmoins troublĂ©e. Le pape consultĂ© prend l'initiative de nommer un moine franciscain, Conrad Probut.

    En 1300, les bourgeois toulois, soucieux d'indĂ©pendance, concluent un accord avec Philippe le Bel, suzerain de Champagne. Ce roi de France donne sa protection contre un service militaire de deux jours par an et des redevances annuelles. Fiers de leur appartenance Ă  une ville d'Empire en 1367, les bourgeois toulois laissent tomber en quenouille ce pacte royal. En 1445, l'influence française revient inopinĂ©ment. Charles VII rĂ©clame pour son trĂ©sor les arriĂ©rĂ©s de l'accord de protection, soit 2 000 livres de rente annuelle. Les bourgeois piquĂ©s dans leur honneur refusent. Le protecteur se mue en agresseur, les troupes royales brĂ»lent les faubourgs de Toul. La diplomatie reprend ses droits, et, aprĂšs une tergiversation de deux annĂ©es, une compensation accorde les partis : Toul et ses Ă©lites acceptent Ă  nouveau l'influence française.

    La ville dont les chantiers de la cathĂ©drale Saint-Étienne s'achĂšvent en 1496 sous la direction de Jacquemont (ou Jacquemin) de Commercy, architecte et auteur du magnifique portail gothique de l'Ă©glise rĂ©alisĂ© de 1447 Ă  1496, reste nĂ©anmoins une place marchande et religieuse incontournable de la Lorraine mĂ©ridionale. Lorsqu'un duc de Lorraine ou son Ă©pouse veulent acquĂ©rir bijoux, piĂšces d’orfĂšvrerie, meubles luxueux ou autres vĂȘtements de prestige, ils doivent quitter leur modeste rĂ©sidence de Nancy pour gagner la citĂ© proche de Toul, Ă  dĂ©faut d'une Metz dĂ©jĂ  lointaine.

    Le 18 novembre 1461, en rendant hommage Ă  Dagobert ainsi qu'Ă  Charlemagne, Louis XI confirma sa protection royale pour l'Ă©glise de Toul par ses lettres patentes[49].

    Les temps modernes

    En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, prĂšs de Torgau, est signĂ© un accord qui prĂ©voit la participation financiĂšre et militaire de la France Ă  leur action. À Chambord le , est signĂ© un traitĂ© qui prĂ©voit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratĂ©giques, en qualitĂ© de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ». Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « dĂ©fenseur des libertĂ©s germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine.

    Toul est occupĂ©e par l'armĂ©e française le 13 avril 1552. La ville, dont les Ă©diles Ă©taient rassurĂ©s par la branche cadette de Lorraine, les princes de Guise, au service du roi de France, n'offre qu'une rĂ©sistance symbolique. Devant le fait accompli, elle remet ses clefs au connĂ©table de Montmorency. Selon l'historiographie française, l'entrĂ©e solennelle du roi Henri II avait Ă©tĂ© « festive ». En fait, le roi de France s'Ă©tait rendu en armes dans la citĂ© touloise, oĂč il avait Ă©tĂ© reçu seulement par l'Ă©vĂȘque Toussaint de HocĂ©dy. Le maĂźtre Ă©chevin avait en effet dĂ©jĂ  quittĂ© sa citĂ©, en signe de protestation, pour Pont-Saint-Vincent, non loin de la citĂ© ducale[50].

    Pour laver cet affront, Henri II passe alors Ă  Nancy, oĂč il destitue la duchesse-rĂ©gente et emmĂšne en otage le petit duc Charles III, ĂągĂ© de 9 ans, Ă  la cour de France. Le roi de France soumet ensuite Metz, le 18 avril 1552, et enfin Verdun en juin 1552, dans des conditions similaires. L’occupation française commence de facto Ă  Toul et dans les Trois-ÉvĂȘchĂ©s[50]. Charles Quint s’efforce de reprendre les Trois-ÉvĂȘchĂ©s. Mais le siĂšge de Metz, catastrophique pour les armĂ©es impĂ©riales, sonne le glas des espoirs impĂ©riaux. C’est le dĂ©but d’un lent processus, qui conduira au rattachement juridique de Toul Ă  la France en 1648, entĂ©rinĂ© par le traitĂ© de Westphalie.

    Le grand perdant de la chevauchĂ©e d'Austrasie est le duchĂ© de Lorraine, dont l'État bien formĂ© se trouve privĂ© d'une possibilitĂ© d'expansion naturelle. Les ducs de Lorraine s'efforcent alors de tenir en sous-main les politiques temporelles Ă©piscopales. Ils placent leurs hommes aux postes clefs ; leurs parents ou des amis complaisants accĂšdent Ă  l'Ă©piscopat ou aux abbatiats dĂ©terminants. Fort d'arrangements politiques trĂšs favorables dus Ă  la faiblesse royale en cette fin de XVIe siĂšcle, les ducs de Lorraine parviennent Ă  tenir les Ă©vĂȘchĂ©s. Ils accaparent ou abusent des principautĂ©s Ă©piscopales de Metz, de Toul, de Verdun respectivement jusqu'en 1607, 1637 et 1661.

    Pendant les guerres de Religion, Henri de Guise fait occuper Toul par la Ligue. Charles III capture les villes de Toul et Verdun, mais il doit les rendre en 1594. La citĂ© ne redevient royale qu'aprĂšs l'abjuration du roi navarrais, Henri IV. À la paix de Folembray en 1595, Henri IV, conciliant, nomme François de VaudĂ©mont le troisiĂšme fils de Charles III, gouverneur de Toul et de Verdun.

    En 1602, Henri IV affermit sa ligne politique. Il transforme les villes protĂ©gĂ©es et contrĂŽle avec attention les Ă©vĂȘchĂ©s. Les Ă©vĂȘques sont soumis au serment de fidĂ©litĂ©, ils ne peuvent plus solliciter l'investiture impĂ©riale pour entrer en possession de leur temporel. Ils ne peuvent laisser leurs sujets porter leurs appels au tribunal impĂ©rial de Spire. L'obligation s'applique bientĂŽt aux bourgeois des villes. L'idĂ©e d'un parlement Ă  Metz germe en 1609, mais la rĂ©gence de Marie de MĂ©dicis instaure une pause, voire un retrait de 1610 Ă  1624, dans les mutations juridiques et administratives royales.

    À cette Ă©poque, les Ă©vĂȘques de Toul, malgrĂ© la perte de leurs pouvoirs temporels, portent encore l'Ă©pĂ©e et la crosse : ils demeurent en titre et en fonction des princes du Saint-Empire. Le Saint-Empire envoie ses convocations et ses mandats aux diĂštes jusqu'en 1612.

    Louis XIII et son ministre Richelieu reprennent avec vigueur leur contrĂŽle rĂ©galien. De 1631 Ă  1632, les temporels Ă©piscopaux sont occupĂ©s. Le parlement de Metz, crĂ©Ă© en 1633, traite dĂ©sormais les appels de la justice des Ă©vĂȘques, mais aussi des tribunaux citains ou bourgeois. Le sceau de la ville de Toul, symbole d'autonomie, est supprimĂ© en 1633.

    L'administration française s'installe dans la foulée. Le 16 août 1634, Louis XIII crée par ordonnance le bailliage de Toul. La gabelle est instaurée pour payer les gages des magistrats.

    Par lettres patentes du 10 mai 1636, le parlement français de Lorraine, qui avait pour siÚge Metz, est transféré à Toul pour cause de mésentente avec le gouverneur de la place. L'entrée solennelle à Toul se fait le 16 avril 1637 ; le parlement exilé y séjourne 22 années au terme desquelles l'interminable querelle avec le gouverneur, qui a ordonné son exil, s'éteint. Ensuite à l'instar de l'intendance de Lorraine, le parlement réside à Metz. Toul conserve son présidial.

    Depuis 1633, la guerre de Trente Ans dévaste les terroirs lorrains. Pillages réguliers de la soldatesque de passage en campagne, misÚres et calamités paysannes affaiblissent indirectement l'économie touloise, car la ville est mieux protégée. Mais la dépopulation, conséquence d'épidémies ravageuses, et le cortÚge de la pauvreté et de la misÚre sévissent partout.

    Cette portion de territoire lorrain, appelĂ©e dĂ©sormais les Trois-ÉvĂȘchĂ©s, est annexĂ©e officiellement Ă  la France, en vertu des articles 72 et 73 du traitĂ© de Munster rĂ©digĂ© en octobre 1648. Il comprend en particulier la ville de Toul. C'est, dans les faits, la fin des principautĂ©s d'Empire et du statut mĂ©diĂ©val de ville d'Empire.

    Louis XIV prĂ©serve toutefois les antiques franchises de la ville. Mais par les indults de 1664 et 1668, le roi nomme et institue officiellement les Ă©vĂȘques lorrains. Les vexations religieuses envers les populations de confession rĂ©formĂ©e touchent faiblement Toul au contraire des marges mĂ©ridionales et orientales de son diocĂšse, et surtout de Metz. DĂšs 1670, Toul et l'ensemble des Trois-ÉvĂȘchĂ©s bĂ©nĂ©ficient des avantages fiscaux pour relancer l'Ă©conomie. L'essor rapide de ce territoire français contraste avec la stagnation du duchĂ© de Lorraine et des terres d'Empire.

    Plan de la ville en 1700.

    En 1679, une gestion cartĂ©sienne du territoire français oblige Ă  un rassemblement des vassaux, citĂ©s Ă  comparaĂźtre, Ă  faire hommage Ă  la couronne et Ă  rentrer dans le giron de l'Ă©tat. La chambre de rĂ©union au parlement accomplit en quelques annĂ©es un accroissement dĂ©mesurĂ© du territoire des Trois-ÉvĂȘchĂ©s. Les possessions du duchĂ© de Lorraine et les terres d'Empire sont rĂ©duites Ă  leurs plus simples expressions. La fiscalitĂ© française caractĂ©risĂ©e par la vĂ©nalitĂ© des offices est introduite.

    Les anciennes défenses vétustes de Toul ont été détruites. Lors de cet arasement, médailles et monnaies romaines sont mises au jour à profusion. Dom Calmet alors témoin rapporte que celles de peu de valeur en bronze servaient aux jeux d'enfants. Les autres piÚces de valeur faisaient l'objet de trafic incessant, il était facile d'en trouver en vente dans les étalages populaires de souvenirs.

    À Toul et en Lorraine française, de nouvelles forteresses sont construites. Mais la paix de Ryswick discutĂ©e entre 1697 et 1698 arrĂȘte les rĂ©unions territoriales. La chambre de rĂ©union du parlement doit cĂ©der et mĂȘme revenir Ă  un statu quo ante. Autour de 1700, les Ă©tats de LĂ©opold, duc de Lorraine revenu, rĂ©ussissent une reconstruction Ă©conomique fulgurante, par une politique d'incitation fiscale et d'immigration audacieuse Plus que jamais, les Trois-ÉvĂȘchĂ©s gardent les frontiĂšres de l'est de la France. Toul est Ă  nouveau fortifiĂ©e par Vauban en 1700. Seule la porte de Metz est conservĂ©e dans son Ă©tat d'origine.

    Le duchĂ© de Lorraine, devient français selon les clauses traitĂ© de Vienne (1738). Il est intĂ©grĂ© Ă  la France Ă  la mort du roi Stanislas en 1766. Une rĂ©organisation du vaste diocĂšse de Toul s'ensuit : l’évĂȘchĂ© de Toul est transfĂ©rĂ© Ă  Nancy en 1777 afin de crĂ©er l’évĂȘchĂ© de Nancy-Toul, en l'amputant du diocĂšse de Saint-DiĂ© nouvellement formĂ©.

    En 1790, Toul devient chef-lieu de district dans le département de la Meurthe.

    Toul chef-lieu de cantons et d'arrondissement

    Toul, qui s'enorgueillit d'un beau pont de pierre, est en 1800 une sous-préfecture du département de la Meurthe à 24 kilomÚtres de la préfecture Nancy. L'ancien palais épiscopal devient hÎtel de ville. La cité est assiégée par les Prussiens en 1815.

    La gare de Toul vers 1911.

    Toul prend un premier essor avec l'arrivée du chemin de fer en 1852, sur la ligne de l'Est de Paris à Strasbourg.

    Plan de Toul en 1876.

    AssiĂ©gĂ©e, elle doit capituler au bout d’un mois devant les troupes prussiennes lors de l’invasion de 1870. Les anciennes fortifications sont intĂ©grĂ©es aprĂšs la guerre franco-prussienne de 1870-1871 dans le systĂšme de dĂ©fense de la France face Ă  l’Est, aussi connu sous le nom de systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres, depuis le milieu du XIXe siĂšcle. Elle est ainsi fortifiĂ©e en 1874 par une ceinture de places fortes. Ainsi douze ouvrages apparaissent sur les hauteurs de Saint-Michel, Bruley, Lucey (Bois-Quart), Domgermain, Tillet, Villey-le-Sec. Frouard en aval reçoit mĂȘme des fortifications spĂ©cifiques afin de couper l'accĂšs Ă  la vallĂ©e de la Moselle et contrĂŽler au plus prĂšs le rĂ©seau ferroviaire principal par des dispositifs d'arrĂȘt .

    AprĂšs le siĂšge, Toul ne compte en 1872 que 6 930 habitants. Le retour des prisonniers et des rĂ©fugiĂ©s repeuple la vieille citĂ© qui n'est spĂ©cialisĂ©e que dans le commerce de vins et d'eaux-de-vie, la faĂŻence et la broderie. Elle possĂšde de beaux Ă©difices et un quartier de cavalerie. Place de guerre de troisiĂšme classe, elle possĂšde un tribunal de premiĂšre instance, un collĂšge communal, une belle bibliothĂšque, une sociĂ©tĂ© d'agriculture.

    La population compte Ă  peine 12 000 habitants Ă  la fin du premier conflit mondial en 1919. Les activitĂ©s de broderie, chapellerie, de faĂŻences et de culture du houblon sont les plus citĂ©es. Les cantons nord et sud de Toul comptent avec leurs 19 communes, respectivement 18 300 et 14 300 habitants.

    Le mercredi , les Allemands sont proches de la ville sur laquelle leur artillerie envoie se premiers obus. Le 20, la bataille s'engage et l'infanterie française oppose une vive rĂ©sistance Ă  la progression de l'ennemi. Les canons allemands ont pris pour cible la cathĂ©drale dont la toiture, touchĂ©e par un obus de 210 prend feu. L'incendie embrase rapidement le reste de l'Ă©difice. Des blocs de pierre tombent sur le parvis, des flammes immenses jaillissent de la grande rosace et des tours, le grand orgue, qui date du XVIIIe siĂšcle, est complĂštement consumĂ©. Le 21, les troupes françaises se retirent. Pendant 3 jours le feu ravage le quartier Sud de la ville et ses monuments subissent des dĂ©gĂąts trĂšs importants (40 % de la ville est dĂ©truite pendant la Seconde Guerre mondiale). La restauration de ses monuments est lente en raison de coĂ»ts trop Ă©levĂ©s pour ĂȘtre supportĂ©s par la seule ville elle-mĂȘme. Cependant, depuis 1999, des efforts significatifs ont Ă©tĂ© entrepris avec l’aide de l’État et des collectivitĂ©s rĂ©gionales et dĂ©partementales pour accĂ©lĂ©rer ce programme de restauration.
    Le , les soldats de la 3e armée américaine du général Patton, venant de Vaucouleurs, entrent dans Toul que les Allemands ont abandonné dans la nuit, aprÚs avoir mis le feu aux casernes et à l'arsenal.

    Le commence à la prison centrale Ney la premiÚre d'une série de mutineries qui secouent le systÚme carcéral français[51].

    Politique et administration

    Toul est chef-lieu de deux cantons :

    Tendances politiques et résultats

    Voici les rĂ©sultats du 2d tour de la prĂ©sidentielle Ă  Toul : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tĂȘte du scrutin, avec 54,59 % des suffrages exprimĂ©s. Marine Le Pen (FN) se place en deuxiĂšme position avec 45,41 % des voix.

    On note un vote blanc Ă  hauteur de 5,17 % chez les votants, ainsi que 2,04 % de votes nuls[52].

    Administration municipale

    Le maire de Toul depuis avril 2014 est Alde Harmand pour un mandant de 6 ans (2014-2020).

    Le conseil municipal de Toul est constitué d'un maire, 32 adjoints et conseillers municipaux (18 hommes et 15 femmes)[53].

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[54] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 15 857 habitants[Note 5], en diminution de 0,68 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 0156 9406 9737 5357 5077 3337 0377 1587 271
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    8 1917 6876 93010 08510 01210 45912 13812 20112 287
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    13 66315 88412 36311 95112 65613 2679 38912 13414 155
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    14 78016 45417 40617 28116 94516 61716 00215 70715 857
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vers 1496, la population de Toul compte environ 6 000 habitants[57].

    Enseignement

    La ville de Toul compte quatre collÚges, dont trois publics et un privé : Amiral-de-Rigny, Valcourt, Croix-de-Metz et Jean-Baptiste-Vatelot[58].

    De plus, elle compte trois lycées, deux publics, dont un général et un professionnel, et un privé, à la fois général et professionnel : Louis-Majorelle, Nicolas-Joseph-Cugnot et Jean-Baptiste-Vatelot[59].

    Économie

    Longtemps marquĂ©e par la prĂ©sence de l’armĂ©e, la ville a Ă©tĂ© touchĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1990 par plusieurs restructurations militaires, qui ont provoquĂ© la perte de plusieurs milliers d’emplois. Son tissu industriel, assez dense (ZI de la Croix-de-Metz), est aujourd'hui durement menacĂ© (fermeture de l’usine KlĂ©ber - groupe Michelin en 2009, premier employeur du Toulois). L’activitĂ© tertiaire y reste sous-reprĂ©sentĂ©e, et aucune formation supĂ©rieure n’y est dispensĂ©e (Ă  l’exception d’un BTS transport).

    Les environs de Toul constituent un terroir viticole ancien, les CĂŽtes-de-toul, AOC depuis 1998, oĂč l’on produit notamment le Gris de Toul.

    La centrale photovoltaĂŻque de Toul-RosiĂšres, mise en service en novembre 2012, est la plus importante de France.

    L'abbé VAULTRIN, chanoine de la collégiale de Toul, brosse un portrait de l'économie agricole de l'ancien régime pour la région du Toulois, dans deux articles parus dans le Journal de l'agriculture, du commerce et des finances en 1768[60].

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les Ă©levages, les Ă©tablissements liĂ©s Ă  l’exploitation de la forĂȘt et les pĂȘcheurs. D'aprĂšs le recensement agricole 2010 du MinistĂšre de l'agriculture (Agreste[61]), la commune de Toul Ă©tait majoritairement orientĂ©e [Note 6] sur la polyculture et le poly-Ă©levage (auparavant mĂȘme production) sur une surface agricole utilisĂ©e[Note 7] d'environ 992 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unitĂ© de gros bĂ©tail s'est nettement rĂ©duit de 679 Ă  496 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 16 (36 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune employant 37 unitĂ©s de travail[Note 8], (jusqu'Ă  39 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activitĂ© agricole s'Ă©tait maintenue.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Remparts gallo-romains (vestiges) construits au IIIe siĂšcle et situĂ©s Passage B, prĂšs de la place des Trois-ÉvĂȘchĂ©s avec enceinte.
    • Hospice Saint-Charles situĂ© rue 18, 20 du Docteur-Denis.
    • Ancien Bailliage situĂ© 1 rue des Lombards avec porte.
    • Commanderie des Templiers de Libdeau. Unique vestige de l'architecture templiĂšre en Lorraine. Commanderie fondĂ©e avant 1190. Portail de la chapelle dĂ©posĂ© au musĂ©e lorrain de Nancy.
    • Ancien hĂŽpital des Bourgeois et ancien hĂŽtel de Pimodan situĂ© 6, 6bis, 8 rue du GĂ©nĂ©ral-Gengoult anciennement 6, 8 rue Saint-Gengoult construit aux XVe siĂšcle ; XVIe siĂšcle ; XVIIe siĂšcle ; XVIIIe siĂšcle. Fondation mĂ©diĂ©vale de l'ancien hĂŽpital des Bourgeois, devenu hĂŽtel particulier. Architecture Ă©chelonnĂ©e du Moyen Âge au XVIIIe siĂšcle. Ancien hĂŽtel de Pimodan (dĂ©pendance de l'hĂŽpital) amĂ©nagĂ© de la fin du XVe au XVIIIe siĂšcle.
    • Ancienne Maison de l'Apothicaire de style Renaissance situĂ©e 8 place de la Croix-de-Fue : escalier ; Ă©lĂ©vation ; toiture ; balustrade construite au XVIe siĂšcle.
    • Monument aux morts de E.J. Bachelet et I.J. Antoine, inaugurĂ© en 1923, situĂ© Porte de France.
    • Ancienne Maison dite des Chevaliers de Malte situĂ©e 30 rue du GĂ©nĂ©ral-Gengoult : Ă©lĂ©vation ; toiture, construite au XVIIe siĂšcle.
    • L'hĂŽtel de ville, ancien palais Ă©piscopal Ă©rigĂ© au XVIIIe siĂšcle sous Scipion-JĂ©rĂŽme BĂ©gon (1723-1753) et Claude Drouas de Boussey (1754-1773), Ă©vĂȘques de Toul.
    • Le musĂ©e d’Art et d’Histoire, dans l’ancienne Maison-Dieu dont la fondation remonterait au Xe siĂšcle sous l’épiscopat de saint GĂ©rard. La salle du fonds lapidaire est amĂ©nagĂ©e dans l’ancienne chapelle des Malades, de style gothique et construite au XIIIe siĂšcle.
    • Fontaine Louis-Curel, entre la rue Gambetta et la rue Thiers. Par ailleurs, il existe aussi une fontaine Louis-Curel Ă  Saint-Germain-sur-Meuse.
    • Les fortifications de Toul, construites par Vauban sont toujours en eau.
    • En 1874, la place forte de Toul devient l’une des principales places du systĂšme Raymond Adolphe SĂ©rĂ© de RiviĂšres.
    • De 1887 Ă  1914, l’adaptation militaire du systĂšme Decauville va ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par le commandant PĂ©chot Ă  la batterie de Bouvron prĂšs de Toul[62].
    • La ville de Toul, malgrĂ© les dommages causĂ©s lors de la Seconde Guerre mondiale, montre une riche variĂ©tĂ© architecturale du Moyen Âge Ă  nos jours.
    • La salle de spectacles et de concerts L'Arsenal a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2013.
    • Ancien palais Ă©piscopal actuellement hĂŽtel de ville.
      Ancien palais Ă©piscopal actuellement hĂŽtel de ville.
    • Maison de l’Apothicaire.
      Maison de l’Apothicaire.
    • Monument aux morts, Porte de France.
      Monument aux morts, Porte de France.
    • Enceinte
      Enceinte
    • Enceinte de Toul, porte Moselle.
      Enceinte de Toul, porte Moselle.
    • Fontaine Louis-Curel.
      Fontaine Louis-Curel.
    • Le musĂ©e d’Art et d’Histoire, rue Gouvion-Saint-Cyr.
      Le musĂ©e d’Art et d’Histoire, rue Gouvion-Saint-Cyr.
    • Plaque sur le monument Ă©rigĂ© en mĂ©moire d'un accident d'avion.
      Plaque sur le monument érigé en mémoire d'un accident d'avion.

    Édifices religieux

    • La cathĂ©drale Saint-Étienne de style gothique flamboyant (façade) et rayonnant, construite du XIIIe au XVe siĂšcle, jouxtĂ©e par le deuxiĂšme plus grand cloĂźtre gothique de France et deux chapelles Renaissance.
    • La collĂ©giale Saint-Gengoult de style gothique avec un cloĂźtre de transition gothique flamboyant-Renaissance.
    • L'Ă©glise Saint-Évre.
    • L'Ă©glise Saint-Paul Ă  Croix de Metz.
    • L'ancienne Ă©glise Saint-Mansuy.
    • L'ancien couvent Saint-LĂ©on construit au XVIIIe siĂšcle : bĂątiment conventuel ; rĂ©fectoire ; cuisine. Il s'agit Ă  prĂ©sent du collĂšge Rigny.
    • L'ancien couvent des Cordeliers construit au XVe siĂšcle - XVIIe siĂšcle situĂ© rue du MĂ©nin ; rue du Pont-des-Cordeliers : chapelle ; portail ; Ă©lĂ©vation ; toiture (ruines).
    • L'ancienne abbaye Saint-Èvre.
    • L'ancienne abbaye Saint-Mansuy.
    • La chapelle templiĂšre de Libdeau, construite dans le deuxiĂšme tiers du XIIe siĂšcle et situĂ©e Ă  la sortie de Toul, au bord de la route dĂ©partementale 611 en direction de Dieulouard.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col XVe siĂšcle : statues XIVe et XVIe siĂšcles provenant des portails de la cathĂ©drale, sur le ban de la commune de Bicqueley.
    • La chapelle Notre-Dame de Recluse sur le Mont Saint-Michel.
    • La chapelle Saint-Charles Ă  l'hĂŽpital.
    • L'ancienne chapelle du musĂ©e d’Art et d’Histoire.
    • L'ancienne chapelle de la base aĂ©rienne Ă  Croix de Metz.
    • L'ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
    • Le temple protestant et Église Ă©vangĂ©lique Mennonite mĂȘme bĂątiment.
    • La synagogue situĂ©e au 15 rue de la Halle construite en 1812, rĂ©amĂ©nagĂ©e sous le Second Empire, dans le style mauresque (inaugurĂ©e en 1862). Ancienne Ă©cole hĂ©braĂŻque Ă©difiĂ©e en 1869, classĂ©e aux Monuments historiques. Le cimetiĂšre israĂ©lite actuel est situĂ© rue de Briffoux, le long de la voie ferrĂ©e, en face du cimetiĂšre chrĂ©tien situĂ© de l’autre cĂŽtĂ©.
    • Salle du Royaume, rue Louis-Majorelle .
    • L'Église chrĂ©tienne du centre (ECC) (association Ă©vangĂ©lique).
    • CollĂ©giale Saint-Gengoult.
      Collégiale Saint-Gengoult.
    • Église Saint-Évre Ă  Saint-Évre.
      Église Saint-Évre à Saint-Évre.
    • Église Saint-Paul Ă  croix de Metz.
      Église Saint-Paul à croix de Metz.
    • Chapelle Notre-Dame.
      Chapelle Notre-Dame.
    • Chapelle templiĂšre de Libdeau.
      Chapelle templiĂšre de Libdeau.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col de Bicqueley.
      Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col de Bicqueley.
    • Chapelle Saint-Charles de l'hĂŽpital.
      Chapelle Saint-Charles de l'hĂŽpital.
    • Ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
      Ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
    • Ancienne abbaye Saint-Mansuy.
      Ancienne abbaye Saint-Mansuy.
    • Ancienne Ă©glise Saint-Mansuy.
      Ancienne Ă©glise Saint-Mansuy.
    • Temple.
      Temple.
    • Synagogue.
      Synagogue.

    LĂ©gende de la cĂŽte Barine

    Jadis, le mont Saint-Michel s'appelait le mont Bar ; il Ă©tait le repaire du diable, qui y prĂ©sidait des sabbats. Le saint Ă©vĂȘque GĂ©rard dĂ©cida d'exorciser le mont en le dĂ©diant Ă  l'archange saint Michel, d'oĂč son nom actuel. Dans la nuit prĂ©cĂ©dant la cĂ©rĂ©monie, le diable vint avec une gigantesque hotte fabriquĂ©e par ses dĂ©mons pour transporter le mont ailleurs. Mais le lever du jour le surprit alors qu'il n'avait pas terminĂ© sa tĂąche : il se prĂ©cipita alors vers l'ouest avec sa hotte, mais il trĂ©bucha et le contenu de la hotte se dĂ©versa, formant ainsi une nouvelle colline, appelĂ©e cĂŽte Barine.

    La légende explique à la fois le nom du mont Saint-Michel et celui de la cÎte Barine (diminutif de Bar) et le fait que celle-ci est plus petite que son voisin ainsi que sa situation à l'ouest de ce dernier.

    Personnalités liées à la commune

    Familles

    HĂ©raldique

    Drapeau de Toul, toujours utilisé. Flotte au-dessus de l'église Saint-Gengoult[65].

    La ville porte de gueules au tau d’or.

    Les anciennes armes selon l'armorial D'Hozier : De gueules à la lettre T d'argent (alias d'or) le bas terminé en fleuron.

    Sa devise historique : ville « pieuse, antique, fidÚle » (pia prisca fidelis[66]).

    Au Moyen Âge, la ville portait les armes des villes d'Empire relevant directement de l'autoritĂ© impĂ©riale, avec son blason actuel en Ă©cusson. Il pouvait se blasonner ainsi : 'd’or Ă  l’aigle de sable Ă  une seule tĂȘte, au vol Ă©ployĂ© chargĂ©e en cƓur d’un Ă©cusson de gueules au T d’or[67].

    Vie militaire

    Caserne du 15e RGA, Toul.

    Unités tenant actuellement garnison à Toul :

    Unités ayant tenu garnison à Toul :

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    7. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    8. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

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    59. Le collĂšge Saint-Claude, dont les bĂątiments existent encore, avait Ă©tĂ© fondĂ© en 1769 par l'Ă©vĂȘque Claude Drouas, mais, contrairement au collĂšge Saint-LĂ©on, il eut une brĂšve existence. Source : « Histoire et anecdotes des rues et places de Toul », Cercle gĂ©nĂ©alogique de Liverdun et du Toulois (consultĂ© le ).
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    63. Blason de Toul sur le site municipal

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Publications et revue trimestrielle Études Touloises, Ă©ditĂ©es depuis 1949 par le C.E.L.T. ou Cercle d'Études Locales du Toulois. Ce cercle est prĂ©sidĂ© par son fondateur, le docteur vĂ©tĂ©rinaire Michel Hachet.
    • Jean Schneider, « Toul au milieu du XVIe siĂšcle », dans Le Pays lorrain, 33e annĂ©e, 1952, p. 59-66 (lire en ligne)
    • « Journal du siĂšge de Toul (14 aoĂ»t-23 septembre 1870) », dans Le Pays lorrain, 1954, p. 79-93 (lire en ligne)
    • Collections du MusĂ©e Municipal de Toul (25 rue Gouvion Saint-Cyr 54200 Toul), fruit du partenariat musĂ©ologique avec le C.E.L.T. (Cercle d'Ă©tudes locales du Toulois)
    • Bernard Humbert, « Cartes et plans de Toul », dans Études touloises, 1977, no 8, p. 5-30 (lire en ligne)
    • Bernard Humbert, « Toul en juin 40 : une ville de l'Est dans la tourmente », dans Études touloises, 1980, no 18 p. 1-19, p. 20-45, p. 46-54, planches 1 Ă  10, planches 11 Ă  21
    • Jacques Bombardier, AndrĂ©e Campanni, GĂ©rard Howald, « 1000 ans, une cathĂ©drale, une ville », dans Études touloises, 1981, no 21 p. 1-16, p. 17-29, p. 30-45
    • Jean Schneider, « La citĂ© de Toul aux derniers siĂšcles du Moyen Âge » confĂ©rence du 13 janvier 1981, dans Études touloises, 1982, no 27, p. 5-8 (lire en ligne)
    • G. Hamm, Carte archĂ©ologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
    • GĂ©rard Howald, « Les rues de Toul », dans Études touloises, 2007, no 122 p. 3-10, ;, « Faubourg Saint-Èvre », p. 15-21, « Faubourg Saint-Mansuy », p. 22-26, « Croix-de-Metz », p. 27-29
    • Philippe Masson, « DĂ©fendre et construire. Les consĂ©quences de l’érection des nouveaux remparts sur l’urbanisme l’urbanisme Toulois au XVIIIe siĂšcle », dans Études touloises, 2007, no 123, p. 32-38 (lire en ligne)
    • GĂ©rard Howald, « Histoire des maires de Toul », dans Études touloises, 2008, no 125 p. 3-12, p. 13-20, p. 21-26, p. 27-35
    • GĂ©rard Moitrieux, avec la collaboration de Jean-NoĂ«l Castorio, Le Nouvel EspĂ©randieu, tome III, Recueil GĂ©nĂ©ral des sculptures sur pierre de la Gaule, Toul et la citĂ© des Leuques, Paris, AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2011. G. Hamm

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