Toul
Toul est une commune française localisĂ©e dans le dĂ©partement de Meurthe-et-Moselle (54). SituĂ©e en Lorraine, la commune fait partie de la rĂ©gion administrative Grand Est. Ancienne principautĂ© Ă©piscopale du Saint-Empire romain germanique, Toul passe sous le contrĂŽle de la France en 1552, au cours du voyage d'Allemagne, avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement annexĂ©e en 1648, en vertu du traitĂ© de Westphalie.
Ses habitants sont appelés les Toulois.
GĂ©ographie
Localisation
Toul est situĂ©e sur la rive gauche de la Moselle, Ă un coude de celle-ci (Ă cet endroit la Moselle quitte brutalement sa direction nord-sud pour obliquer vers l'est), Ă lâouest de Nancy, dans une cuvette formĂ©e Ă lâouest par les cĂŽtes de Meuse, Ă©galement appelĂ©es cĂŽtes de Toul, dĂ©nomination gĂ©ographique attribuĂ©e aux fameux vins gris de Toul, et Ă lâest par les cĂŽtes de Moselle.
La cité fortifiée est traversée d'ouest en est et de façon souterraine par l'Ingressin[2], c'est également cette petite riviÚre de la vallée sÚche de la Moselle qui alimente les fossés des remparts.
La ville se trouve au pied de deux buttes : la cĂŽte Barine (369 mĂštres)[3] qui fait partie des pelouses du Toulois, site classĂ© Natura 2000[4] et le mont Saint-Michel (387 mĂštres)[3] oĂč est situĂ© le fort du Saint-Michel, ouvrage du systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres.
Urbanisme
Typologie
Toul est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toul, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[8] et 22 980 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (51,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (26,2 %), forĂȘts (17,5 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,5 %), prairies (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), cultures permanentes (0,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[14].
Toponymie
Anciennes mentions : Toullon (Ptolémée), Tullum Leucorum (César, de Bello gallico, lib. i), Tullum Leucorum et Tullum (Itinéraire d'Antonin), Tullio (table théodosienne), Civitas Leucorum Tullo (Notitia provinciarum et civitatum GalliÊ), Tullum oppidum (VIe siÚcle), Leucus et Leutia (Dictionnaire tironien), Tullo civita (tiers de sou), Leuchorum urbs (836), Leucorum oppidum (852), Leucorum civitas quÊ nunc dicitur Tullensis (884), Tulla (IXe siÚcle), Leucha urbs (XIIe siÚcle), Tullium (1513)[15].
Le nom de Toul est interprété comme venant d'une racine prélatine signifiant éminence, mont : en l'occurrence, le mont Saint-Michel[16].
En allemand : Tull[17]. En lorrain roman Toue.
Micro-toponymie
Liste de micro-toponymes relevés sur la commune de Toul à partir des plans cadastraux et plans [18] de fortifications (la carte).
Toponymes rencontrés | Autres orthographes | Origines |
Garence[19] (toponyme inusitĂ©) | De lâancien français warance, du latin mĂ©diĂ©val warentia « teinture Ă©carlate » - culture attestĂ©e au XVIIIe siĂšcle[20]
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Les Courbins (toponyme inusitĂ© - voir Brifou) | Corbins | Du latin corvinus. Voir lâancien français corb et le suffixe-in. "Le Lieu des Corbeaux " |
A Saint-Jean | Ă proximitĂ© d'une chapelle dĂ©diĂ©e à « SAINTâJEAN[21], masure isolĂ©e , territoire de Toul, servant de refuge aux vignerons. PrĂšs de lĂ Ă©tait une chapelle de St.âJean-Baptiste, connue aussi sous le nom d'ermitage de Froide-Terre. » | |
Barville[22] | Bar Villa ,Barrovilla et Barri-villa | Ancienne villa Gallo romaine sur le mont Bar ? |
Pré Saint-Mansuy | Anciennes dépendances de l'abbaye de Saint-Mansuy | |
Les Roses | Anciennes parcelles de vignes (Cru des roses[23]) | |
Les Chamonts[24] (inusité) | Avec, pour variante Caumont, du latin calvus (« chauve ») et mons (« mont, montagne ») - Lieu défriché, sans plantations | |
Chavigneux | Champs vigneux ? (plantés de vignes) | |
Les PlantiÚres | Composé de plant et -ier. (Fém plur) plus couramment Plantiers (Vignes) dans d'autres régions que la Lorraine | |
La Hottée du Diable[24] | Conte traditionnel - H. LEPAGE - Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative, Volume 2 - 1845[25] | |
La fosse Jamblin[26] (inusité) | D'un anthroponyme ? | |
Ă Piergault (rue Pierregaul) | Piergauld | D'un anthroponyme ? |
à Macherin (inusité) | D'un anthroponyme ? | |
Sur la Belle Croix[19] (toponyme inusité) | D'un groupe de 3 croix[27] mentionné sur les cartes de Toul et environs (Gallica)- 1610 | |
à Vachevigne | D'une parcelle cultivée en vignes et proche d'une Vacherie (ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches) | |
Vers le prĂ©-au-Lait | D'une pĂąture consacrĂ©e aux vaches laitiĂšres ou Ă lâĂ©levage des veaux sous la mĂšre | |
Au Bordel[19] (toponyme disparu) | De borde («planche, poutre ») avec le suffixe -el. : ancienne cabane | |
Au Chancheux[28] (toponyme disparu) | De Chaucheur : Pressoir (Anc lorrain) var. Chaucu [29] "Il est fait de bois de chĂȘne, d'orme, de sorbier ou de cormier" | |
DerriÚre le Clos Saint Mansuy | De Clos,piÚce de terre entourée de haies ou de murs et Ant St MANSUY :dépendances de l'Abbaye éponyme | |
Les Coclures | De conclos,s. m., enceinte., pĂątures encloses ? (cĂŽclures par Ă©lision du "n") | |
Grande Corvée (Toponyme IGN - Dommartin-les-Toul) | De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit | |
Corvée (inusité) | De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit | |
Petite Corvée (inusité) | De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit | |
CorvĂ©e l'EvĂȘque (inusitĂ©) | De CorvĂ©e :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et fonction sacerdotale | |
Corvées de Brifoux | Briffou,-faulx | De Corvée : temps de travail d'un champ gratuit et collectif et toponyme "Brifoux" |
Corvées Damote[19] (toponyme inusité) | - Damande | De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et anthroponyme "Damote ou Damande" |
A Franc Tul (Voir Pagney) | Franc Cul | De (re)culée [30]:extrémité d'une parcelle, d'un territoire communal et "franc"(soumis à certaines rÚgles) |
Cul du Frane (toponyme IGN subsistant) | De (re)culĂ©e,extrĂ©mitĂ© d'une parcelle, d'un territoire communal et d'une variante rĂ©gionale du mot "frĂȘne" | |
Bedeuil | Par analogie de (be) deuille[26], fontaines éphémÚres en lorraine ? [31] | |
A l'Ecolatrie | De écolùtrie (Charge, emploi d'écolùtre.) présence d'une école ou revenu des terres y consacré ? | |
Le Pont de Ferrage (Toponyme IGN) | De ferrage : terrain planté en fourrages ? | |
Sur le Clos des GrĂšves | De GrĂšve Ă©tendue sableuse, graviers ou gravillons ? | |
Haie Vagny (toponyme inusité) | Haye Vanier | De Haye (anc fr.) pour haie et d'un anthroponyme "Vagny" (Plan de Toul 1846) |
Crachottes (La,les) | De l'anc fr."Crache"[32] + diminutif - otte : Petites Ă©tables ou Ă©curies | |
A la Trouille (inusité) | De l'ancien français troillier [2] « broyer, presser (les raisins) »,dérivé de truil ou troil, « pressoir à raisins » | |
Devant Barine | VineĂŠ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; VineĂŠ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359) | De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar" et dim. - ine pour le plus petit |
CĂŽte Barine | VineĂŠ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; VineĂŠ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359) | De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar" et dim. - ine pour le plus petit |
Au But | De lâancien français "but", variante de "bout". "Au bout du chemin" (chemin de Pont Bernon actuel) | |
Les loges Grurard[26] (toponyme inusité) | Geurard ? | De "Loge" : Petite cabane, cabanon, hutte. vieux francique *laubja (« abri de feuillage ») et un anthroponyme ? |
Meix la sĆur |
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De Meix,maison avec jardin, verger, dĂ©pendances ; enclos et subdivision d'un finage et "La sĆur"-(rĂ©f relig. ?) |
La prairie de la Perelle | PérÚle (Ravin de la) | De perrel (du latin petralis (« de pierre ») et/ou dérivé de perre avec le suffixe -el.) ruisseau de la Perelle ou Pérelle (Ruisseau de la Perelle (A5830360) |
Les Plorences | Plorances, Florance | De plorance,s. f., pleurs (anc fr.) : Les pleurs |
les Rasselins[26] (toponyme inusité) - sentier des Rasselins | De Raselina(Tourbe en tchÚque) ? : Lieux d'extraction d'argile ? | |
Les Cronsarts | Gronsart | De Sart,déverbal de sarter. (Défricher par le feu) et Cron ? ou Gron ("Cron" veut dire courba, tortueux.)? |
A Tolcomte[28] (inusité) | Taux le comte | Tout simplement, la cité de Toul s'écrivait Tol ou Tols en vieux français, donc terres appartenant au comte de Toul. |
Trait de la Ville | De trait (action de labourage avec des animaux) et Villa (Partie rurale de la demeure gallo-romaine) - finage dâune propriĂ©tĂ© | |
Au Bolaivau (Toponyme IGN) | Bolainvaux | De Val (Vau anc fr.) et d'un anthroponyme "Bolai" |
A Lavaux (inusité) | De vaux, pluriel de val. (vallée restreinte) : "Le val" | |
Les longevaux[33] (inusité) | De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) : "Les longues vallées" | |
à Attonvaux[28] | De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Atton : Anthroponyme ? - "le val d'Atton" | |
A Chassinvaux[28] | De vaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Chassin : Anthroponyme ? - "le val de Chassin" | |
Au Panon (Voir Pagney) | Der. de Pannerie (tuilerie) ? | |
Les Marions[24] (toponyme inusité) | Diminutif de mare ? | |
PrĂ©bandes | PrĂ©bendes | Du lat Praebenda : part de biens prĂ©levĂ©e sur les revenus d'une Ă©glise pour ses clercs, P ĂȘ le revenu de ce lieu-dit |
Charognerie[19] (la) (inusité) | Du latin populaire *caronia ; dérivé de caro, carnis (« chair»).Composé de charogne et du suffixe -erie. - ou "carnifex" le bourreau. | |
Sous le pré des Foires | Du lieu ou se tenaient les foires [34]aux bestiaux à Toul | |
Prévoté[35] (toponyme inusité) | Du nom donné (prévÎt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux (Quartier Gama) | |
PrévÎté[35](Petite) | Du nom donné (prévÎt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux ((Quartier Gama)) | |
A la Sansotte (toponyme disparu) | Du nom d'un petit ruisseau ? | |
Terres le Loup (inusité) | Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle | |
Fosse le Loup (inusité) | Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle | |
La Vierge | Du nom de la chapelle 'de la Vierge du refuge" voisine qui lui est dédiée (1630 - 1980 env) | |
A Taconné | Taconnet,Taconnay | Du nom du ruisseau[36] |
Saint Jacques[19] (rue idem) | Du Saint Ă©ponyme | |
Abbaye Saint-Mansuy | Emprise bĂąti de l'abbaye de Saint-Mansuy | |
Fort Saint-Michel | Emprise de l'ouvrage construit au 19e siĂšcle | |
Saint-Esprit[19] (inusité) | En référence à la trilogie sacrée ? | |
Justice (La) | En référence à un promontoire sur lequel était dressé un Gibet (figure sur d'anciennes cartes de Toul) | |
Saint-Ăvre | Ensemble bĂąti de l'ancienne abbaye | |
La Vacherie[37] (toponyme inusité sauf "Pont de chemin de fer de la vacherie[38]") | ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches | |
Les BĂ©guines (inusitĂ©) | FĂ©minin plur de bĂ©guin. (Religieuse qui est soumise aux rĂšgles monastiques sans avoir prononcĂ© de vĆux.) - terres pour leur entretien | |
Au pont des GĂ©lines[26] | GĂ©lines ace de poules - plus gĂ©nĂ©ralement "la volaille" au Moyen Ăge - PrĂ©sence d'un Ă©lĂ©vage ? | |
Au chauffour (Voir pagney) | Grand four Ă cuire la chaux. | |
Les GrĂšves | CrĂšves ? | De gravele, s.f., sable, gravier ? lieu sablonneux, graveleux, grĂšve. |
Les Fricadelles[26] (toponyme inusité) | fricodelles | Se rencontre aussi avec la graph. fricodelle. "Le meunier avait tué un cochon pour la cérémonie; on savoura le boudin finement parfumé de « sanriotte », la grillade et les « fricodelles » (ID., Terres lorr., 1907, p. 41)." |
Les Féveresses (inusité) | Fabaria, dérivé de faba, "fÚve" est attesté par FaviÚres en meurthe et Moselle | |
Les Pramonts[24] (inusité.) | Inc. | |
Les Rouges Bonnets[24] (inusité.) | En référence au "sotré", lutin lorrain portant un bonnet rouge ? | |
A lâĂpaule | Inc. | |
A Cheloup | Inc. | |
A la Croix Jean-Leclerc | Inc. | |
Les Anneresses[33] | Inc. | |
Le Parterre[33] | Inc. | |
Cretertois (inusité et disparu) | Inc. | |
Pré de la Madeleine[33] | Inc. | |
Pré Saintin | Inc. | |
Le Grand Paquis (toponyme IGN) | Lieu oĂč le gibier vient paĂźtre.Les pĂąquis humides.(Par extension) Toute sorte de pĂąturages.Terrain appartenant Ă la communautĂ©, rĂ©servĂ© au troupeau communautaire. | |
Au miroir (inusité) | Inc. | |
la Hoitte Tache (inusité) | Inc. | |
Ăle du Frane (Toponyme IGN voisin) | Ile du FrĂȘne | |
Barre Saint-Nicolas | Inc. | |
La terre Saint-Léon (Inusité) | La paroisse Saint-Léon du Toulois est l'une des cinq paroisses du secteur pastoral du Toulois | |
Les PoiriÚres[26] (toponyme inusité) | Latin pirus,poirier : clairiÚre de poiriers | |
Chateau Cornu (Toponyme IGN) | Le Cornu : le Diable ? en référence à la légende de Saint Michel ? | |
Haut de la PépiniÚre | Lieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs[39] | |
PépiniÚre | Lieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs | |
CimetiĂšre Saint-Gengoult | Lieu d'inhumation liĂ© Ă l'abbaye du mĂȘme nom, aujourd'hui chemin du MOULIN BAS | |
Aux Plantes airées | Lieu ou les plantes sont aérées (anc fr. airées) ? | |
A Notre-Dame (inusité) | Nom sous lequel les catholiques désignent la mÚre de Jésus-Christ. "Terres en lien avec un lieu de culte" | |
Grande cĂŽte sur la Champagne | De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (Militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts | |
Bas de la Champagne | De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts | |
La Champagne | De l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste Ă©tendue de pays plat » (militaire) Terrain oĂč guerroyer, par opposition aux forts | |
A Touche BĆuf[24] (inusitĂ©) RĂ©gina Village ? | Fonds bĆufs | Parcelle affectĂ©e au parcage des bovidĂ©s ? |
Au Paradis | Partie supérieure de la CÎte Barine fort escarpée et inaccessible | |
Corbins sur Brifoux (toponyme inusitĂ©) | Parties du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies | |
Basses Brifoux | Parties basses du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies ? | |
Hautes Brifoux | Parties hautes du lieu-dit Brifou, P ĂȘ de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat : HĂȘtre) HĂȘtraies ? | |
Plantes aux pourceaux[19] (inusité) | Pùturage spécifique pour les porcins - planté de pourpiers (lat Portulacaceae) donné aux porcs | |
Pré la Ville (inusité et disparu) | Pùture proche des remparts ou propriété ou dont le revenu est affecté à la Ville (au sens de Cité ou de Villa) | |
Ravin de la Péréle | PérÚle,cours d'eau affluent du Terrouin ruisseau de la Perelle ou Pérelle (ruisseau de la Perelle (A5830360) | |
Les Vachalons | Vouachalons | Petits vallons allongés ou pùture de petites vaches ? |
Plorances sur les vacons | Plorences, Florence | De plorance, s.f., pleurs ? |
Entre bas barine | Point bas entre les deux reliefs de Toul, passage d'un ancien ruisseau se jetant dans l'Ingressin | |
Plantes aux Vaches[26] (inusité) | Pré que l'on ne fauche pas, pré sec, sans humidité : on y envoie les vaches en toute saison. | |
A la feuille morte[24] (inusité) | Présence de bois pourvus de feuilles caduques ? | |
Ă Manouin (Mahin) | Prob. d'un anthroponyme : MAHIN, MOHAIN | |
Sur la tordue de Mohin | Prob. d'un anthroponyme | |
Sur Ingressin | Fluviolus Lingruscia ,Flumen Angruxia, Engrusia, Engreshin, | Proche du ruisseau l'Ingressin |
DerriĂšre Saint-Mansuy | Quartier proche de l'abbaye Saint-Mansuy (derriĂšre part rapport Ă la ville de Toul) | |
Du Bas et du Haut[24] (inusité) | Référence à la position de la parcelle au bout du chemin dit "à mi-cÎte" (avenue C TISSERAND) | |
Sous la Loge des Gardes | Référence à un corps de garde des "vignes" placé sur la route Paris - Metz | |
Moulin Haut | Référence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom) | |
Moulin bas | Référence à un Moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL | |
DerriÚre le Moulin de Haut | Référence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom) | |
Devant le Moulin Saintin | Cintin | Référence à un Moulin figurant sur les cartes de TOUL (Gallica) et d'un anthroponyme "Saintin" |
Chemin des Chevaux (Voir Pagney) | Référence à un passage privilégié des chevaux pour l'accÚs aux parcelles agricoles à exploiter | |
DerriÚre Saint-Urbain[40] (clos Saint-Urbain) | Référence à une chapelle dédiée au patron des vignerons | |
Viergeotte | Référence à une croix ou un calvaire figurant sur les cartes anciennes | |
La Faiencerie[41] | Fayencerie | Référence à une fabrique du XVIIe siÚcle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue[41] |
DerriÚre la Faïencerie[41] | Fayencerie | Référence à une fabrique du XVIIe siÚcle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue |
Ăle des Sables | RĂ©fĂ©rence Ă une grĂšve sablonneuse en bord de Moselle | |
Fond du Bichet (toponyme disparu) | Référence au "Bichet" : tout animal d'élevage en patois lorrain (ou unité de mesure locale) | |
Sur le Guet Jacques | Waid, Weid | RĂ©fĂ©rence au lieu ou se faisait la traversĂ©e de la Moselle par bac ou guĂ© (Ă pied sec) fig, sur les anciennes cartes â Waid ou Weid (influence germanique) |
Petite Butte sous la Vacherie (toponyme disparu) | Relief proche d'une Vacherie : ensemble de vaches pour une exploitation, Ă©table Ă vaches | |
Devant Saint-Urbain | Saint Urbain patron des vignerons avait une chapelle dédiée sur la cÎte Barine[42] | |
A Cord[41]. (toponyme disparu) | Sentier Ă Cord., du relief trĂšs pentu, sentier raide | |
Bas de l'Ingressin | Fluviolus Lingruscia , (838) Flumen Angruxia, (982) Engrusia, (1168-1193) Engreshin, (1779) | Sous le ruisseau Ingressin (Ingressin cours d'eau qui entrait dans la cité: du latin ingredior, -gressinus) |
PrévÎté (Au-dessous de la) (toponyme disparu) | Terrains dont le revenu allait au prévÎt de la cité de Toul ? (quartier Gama à Toul) | |
L'abbĂ© de Saint-Ăvre | -Epvre | Terres abbatiales de Saint-Ăvre |
Sur la Mais | Meix | Un meix est aussi précisément une "habitation rurale avec dépendances et attenante à un jardin ou verger" |
Hautes Vacons (toponyme disparu) | Voiscons | Vacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[43] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte. |
Les Vacons (toponyme disparu) | Voiscons | Vacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[43] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte. |
Sur le chemin du Chavaux | Chaveau | Probablement dérivé de Chavée[44] : Du Wallon ChavÚye, donc chavoye, cha+voye et non Val |
Embannie[45] (Domaine de) | Embanny, Empanny | Embanie, s. f., ban pour la clĂŽture des murailles ou des prĂ©s -rĂ©serve de terres sujettes Ă la vaine pĂąture, sur lesquelles on la dĂ©fend pour un certain temps.FrĂ©dĂ©ric Godefroy, Lexique de lâancien français (lire sur Wikisource), « de Ă© Ă endover » |
Valcourt | Vallis curia Walecort, (1350) Sancta-Maria
de Walco, (1486) |
VALCOURT, hameau. et chapelle, cne de Bicqueley (?) ; vill. détruit; hÎpital et léproserie (H LEPAGE[46]) |
Le Jard[19] (situation) | JARD (LE), hameau. cne de Toul.(H LEPAGE[46]) | |
Libdeau (situation) | Liebidos, (982)
Domus templariorum de Lebedos, (1229) Templi de Leubedos, (1231) Sainct-Jehan de Liebedo, (1269) |
LIBDEAU, f. commune de Toul (maison de Templiers, puis commanderie Ă l'ordre de Malte). (H LEPAGE[46]) |
Les grands Moulins[19] (situation) | Molendium (?) | Moulins visibles sur les anciennes cartes (1723) |
La grosse Borne (situation) | Type de lieu-dit faisant en général référence à l'emplacement d'une borne milliaire romaine sur une voie | |
Longeau (Ferme et ruisseau) | VineÊ apud Longam aquam (1188) ; Longue Eau (1286) | De "longue" et "eau" en référence au ruisseau |
Gare-le-Cou (relief) et ruisseau | Gare le col | Prob. de "garde" et "col" (au sens de dépression d'une vallée) cité par H LEPAGE sans autre précision |
Saussottes [47](inusité sauf chemin rural dit des .) | De l'ancien français saussaie (+ dim. -otte) petite plantation de saules (Lat Salix) | |
Le tombel (toponyme disparu) | Tombellum (1359) | Probablement de "tombe, tombeau" car dans l'enceinte de l'abbaye de Saint-Evre |
Histoire
Toul et les abords de la Moselle recĂšlent des sites dâhabitats prĂ©historiques anciens. Tullum est une citĂ© gauloise, capitale des Leuques, situĂ©e sur la rive gauche de la Moselle Ă proximitĂ© d'une grande Ăźle. Ambitieuse, la ville gallo-romaine englobe dans sa premiĂšre palissade onze hectares[48]. Si le remplissage intra muros a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans les premiĂšres dĂ©cennies de son existence, elle est une des plus grandes citĂ©s de la Gaule romaine. Elle contrĂŽle le transbordement de la Meuse Ă la Moselle, riviĂšres navigables. Sa plaine est fertile. MalgrĂ© les Ă©phĂ©mĂšres reconquĂȘtes de Julien, la citĂ© doit ĂȘtre fortifiĂ©e par Valentinien. Ses cĂŽtes calcaires au soleil se couvrent de vignes au IVe siĂšcle.
Tullum Leucorum
Les historiens ont expliquĂ© sa fondation par l'obtention d'un droit de citĂ© du peuple gaulois des Leuques. Ceux-ci avaient pour voisins les MĂ©diomatriques, les Lingons et les SĂ©quanes. Ils ne sont citĂ©s quâune seule fois dans la guerre des Gaules : avec les SĂ©quanes et les Lingons, ils fournirent du blĂ© Ă Jules CĂ©sar lorsque lâarmĂ©e romaine sâarrĂȘta Ă Vesontio (Besançon) pour se ravitailler avant dâaffronter les Germains dâArioviste (58 av. J.-C.). (CĂ©sar, De Bello Gallico, I, 40).
Les archĂ©ologues pensent que leur derniĂšre capitale Ă©tait l'oppidum de Boviolles. Mais que sont devenus les Leuques plus d'un siĂšcle et demi aprĂšs la conquĂȘte romaine de CĂ©sar ? AprĂšs avoir contribuĂ© Ă fonder Nasium, il est possible qu'ils aient contribuĂ© Ă l'Ă©dification de Toul administrĂ©e initialement par des Romains.
Apollogranum, création plus méridionale des légions romaines et de leurs troupes auxiliaires à la fin du Ier siÚcle, apparaßt mieux placée aux carrefours des voies de terre. à vocation militaire, elle devient une place commerciale et religieuse rivale. Mais elle décline pendant les terribles guerres du IVe siÚcle et au Ve siÚcle.
Pendant ces temps troublĂ©s s'est installĂ© le christianisme primitif. Tullum partage avec Grand au IVe siĂšcle le siĂšge dâun Ă©vĂȘchĂ© itinĂ©rant. Saint Mansuy devient le premier Ă©vĂȘque Ă demeure. Ă lâarrivĂ©e des premiers Francs aprĂšs 456, la citĂ©, commandant Ă un vaste diocĂšse dans la province ecclĂ©siastique de TrĂȘves, est gouvernĂ©e par son Ă©vĂȘque et une bande de barbari, c'est-Ă -dire une troupe de soldats. Ă la suite de la bataille de Tolbiac, le roi Clovis se serait arrĂȘtĂ© Ă Toul et aurait appris les rudiments du christianisme auprĂšs d'un prĂȘtre, le futur saint Waast. Plus sĂ»rement, le roi mĂ©rovingien aurait entĂ©rinĂ© la crĂ©ation d'un vaste comtĂ© dans cette marche de l'est, appelĂ©e Ă se nommer royaume d'Austrasie au VIIe siĂšcle. Toul est Ă©galement la patrie d'adoption de saint Loup.
Une bataille décisive et fratricide entre les rejetons de Childéric II se livre aux abords de « Tullum » en 612. Les guerriers de Thierry II roi de Bourgondie, bénéficiant de la complicité des eudes austrasiens, écrasent les troupes fidÚles de son frÚre Thibert, roi d'Austrasie aprÚs un combat terrible qui dura la plus grande partie du jour. Un atelier monétaire et la délégation de fonctions régaliennes caractérisent la Tullo civitas mérovingienne puis carolingienne.
La cité médiévale de Toul
MalgrĂ© les alĂ©as du pouvoir temporel Ă©piscopal au VIIIe siĂšcle et les ravages des Normands fin 889 et des Hongrois en 917, la citĂ© et une partie du diocĂšse sont ensuite gouvernĂ©es par les comtes et les Ă©vĂȘques au IXe siĂšcle, puis par les Ă©vĂȘques Gauzelin et GĂ©rard au Xe siĂšcle. Gauzelin a obtenu en 928 d'Henri Ier l'Oiseleur des pouvoirs Ă©tendus sur le comtĂ© de Toul ; il contrĂŽle la fonction comtale occupĂ©e par un vidame. Mais ce dernier s'Ă©mancipe, usurpe le pouvoir et devient comte. IntĂ©grĂ© au royaume de Germanie sous Otton Ier, le plus vaste diocĂšse de Lotharingie supĂ©rieure subit l'influence champenoise, bourguignonne et germanique. L'Ă©vĂȘque GĂ©rard commence la construction de l'Ă©glise cathĂ©drale dĂ©diĂ©e Ă saint Ătienne en 965.
Le diocĂšse de Toul devient un foyer actif de la rĂ©forme bĂ©nĂ©dictine. Dans sa suburbium, respectivement en un faubourg au sud-ouest et un autre au nord-ouest, deux abbayes, Saint-Ăvre la plus ancienne et Saint-Mansuy fondĂ© en 965 sur la crypte du premier Ă©vĂȘque, ont Ă©tĂ© installĂ©es.
Brunon de Dagsbourg-Egisheim s'illustre en Ă©vĂȘque dĂ©fenseur de sa citĂ© de Toul et de l'Empire face aux prĂ©tentions champenoises. Ce cousin lorrain de l'empereur accĂšde Ă la premiĂšre fonction pontifical Ă Rome, sous le nom papal de LĂ©on IX. AprĂšs sa mort, il est canonisĂ© Ă Toul. Les Augustins fondent en son honneur Ă Toul une abbaye saint LĂ©on IX vers 1091. L'abbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Gengoult est fondĂ©e en 1105, Ă partir d'une ancienne collĂ©giale homonyme, par l'Ă©vĂȘque Pibon.
Toul n'a connu qu'une croissance modeste pendant les XIIe et XIIIe siÚcles, à peine un triplement de sa surface. Sa population urbaine est estimée à 7 000 habitants vers 1250.
FrĂ©dĂ©ric Ier Barberousse accorde (confirme) aux Ă©vĂȘques de Toul le droit de frappe monĂ©taire Ă leur effigie, Ă Toul et au chĂąteau de Liverdun qu'ils possĂšdent. Les bourgeois de Toul entrent en rĂ©volte pour obtenir des droits, mais ils ne parviennent en 1192 qu'Ă provoquer l'intervention militaire, restauratrice de l'ordre ancien, de l'empereur Henri VI, protecteur des droits du chapitre cathĂ©dral.
La lignĂ©e des comtes de Toul, Ă laquelle se rattachent notamment Mathieu de Lorraine (mort en 1199) et, tardivement, Jean de Lorraine, fils du duc Ferry III, s'est Ă©mancipĂ©e du pouvoir Ă©piscopal. Elle perd en 1261 sa fonction rĂ©galienne supprimĂ©e par l'Ă©vĂȘque de Toul. L'Ă©vĂȘque orchestre le jeu politique et accorde une commune en 1271. Les bourgeois obtiennent de larges privilĂšges en 1304 et 1331. NĂ©anmoins le pouvoir des Ă©lites Ă©conomiques est minĂ© au XIVe siĂšcle par la crise Ă©conomique, causĂ©e par la mĂ©vente du vin de la rĂ©gion concurrencĂ© par les vins de Bourgogne.
Les trente années d'épidémies pesteuses qui suivent 1349 entérinent une chute drastique et générale de population, de l'ordre du tiers à long terme. Elle n'est comblée qu'à l'époque de la Renaissance, vers 1520.
Ville libre du Saint-Empire romain germanique aprĂšs la bulle impĂ©riale de 1367 par le souverain Charles IV, la Tull germanique n'en finit pas de vider ses querelles intestines entre pouvoirs rivaux depuis 1287, faute de pouvoir souverain efficace. L'Ă©vĂȘque, le reprĂ©sentant impĂ©rial, les chanoines, les abbĂ©s et chapitres des monastĂšres saint Mansuy et saint Epvre sous contrĂŽle respectif de la maison de Bar et de Lorraine, la commune bourgeoise, les regroupements bourgeois, les corporations, la population laborieuse parfois en colĂšre s'opposent ensemble et Ă tour de rĂŽle. Ces sourdes rivalitĂ©s ne cessent qu'au XVIe siĂšcle.
Un exemple de ces dĂ©mĂȘlĂ©s politiques apparaĂźt au XIIIe siĂšcle sous l'Ă©piscopat de Gilles de Sorcy. Une lutte de l'Ă©vĂȘque autoritaire contre la bourgeoisie s'emballe Ă propos des impĂŽts du mois des versaines (avril). Une rĂ©volte populaire imprĂ©vue Ă©clate, chassant l'Ă©vĂȘque et sa suite, comme les meneurs bourgeois effrayĂ©s. Piteusement rĂ©fugiĂ© Ă Nancy, le pontife Gilles de Sorcy est obligĂ© de reprendre son comtĂ© de Toul, les armes Ă la main avec le duc de Bar et le duc de Lorraine, Ferry III. Un accord est conclu au terme de sa reprise en main : les bourgeois doivent s'acquitter de 16 livres monnaie de Toul par tĂȘte . Mais l'Ă©vĂȘque s'engage Ă payer son avĂšnement Ă la milice et aux pauvres, soit quatre mesures de vin, 800 livres de pain, un bĆuf entier bouilli avec panais. La succession Ă©piscopale de Gilles de Sorcy est nĂ©anmoins troublĂ©e. Le pape consultĂ© prend l'initiative de nommer un moine franciscain, Conrad Probut.
En 1300, les bourgeois toulois, soucieux d'indépendance, concluent un accord avec Philippe le Bel, suzerain de Champagne. Ce roi de France donne sa protection contre un service militaire de deux jours par an et des redevances annuelles. Fiers de leur appartenance à une ville d'Empire en 1367, les bourgeois toulois laissent tomber en quenouille ce pacte royal. En 1445, l'influence française revient inopinément. Charles VII réclame pour son trésor les arriérés de l'accord de protection, soit 2 000 livres de rente annuelle. Les bourgeois piqués dans leur honneur refusent. Le protecteur se mue en agresseur, les troupes royales brûlent les faubourgs de Toul. La diplomatie reprend ses droits, et, aprÚs une tergiversation de deux années, une compensation accorde les partis : Toul et ses élites acceptent à nouveau l'influence française.
La ville dont les chantiers de la cathĂ©drale Saint-Ătienne s'achĂšvent en 1496 sous la direction de Jacquemont (ou Jacquemin) de Commercy, architecte et auteur du magnifique portail gothique de l'Ă©glise rĂ©alisĂ© de 1447 Ă 1496, reste nĂ©anmoins une place marchande et religieuse incontournable de la Lorraine mĂ©ridionale. Lorsqu'un duc de Lorraine ou son Ă©pouse veulent acquĂ©rir bijoux, piĂšces dâorfĂšvrerie, meubles luxueux ou autres vĂȘtements de prestige, ils doivent quitter leur modeste rĂ©sidence de Nancy pour gagner la citĂ© proche de Toul, Ă dĂ©faut d'une Metz dĂ©jĂ lointaine.
Le 18 novembre 1461, en rendant hommage Ă Dagobert ainsi qu'Ă Charlemagne, Louis XI confirma sa protection royale pour l'Ă©glise de Toul par ses lettres patentes[49].
Les temps modernes
En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contre Charles Quint, recherchent le soutien du roi de France. Ă Lochau, prĂšs de Torgau, est signĂ© un accord qui prĂ©voit la participation financiĂšre et militaire de la France Ă leur action. Ă Chambord le , est signĂ© un traitĂ© qui prĂ©voit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratĂ©giques, en qualitĂ© de vicaire du Saint-Empire romain germanique, les villes de Metz, Toul et Verdun, « et autres villes de lâEmpire ne parlant pas allemand ». Le « Voyage dâAllemagne » est conduit par le roi Henri II, « dĂ©fenseur des libertĂ©s germaniques », soutenu par François de Guise et le cardinal Charles de Lorraine.
Toul est occupĂ©e par l'armĂ©e française le 13 avril 1552. La ville, dont les Ă©diles Ă©taient rassurĂ©s par la branche cadette de Lorraine, les princes de Guise, au service du roi de France, n'offre qu'une rĂ©sistance symbolique. Devant le fait accompli, elle remet ses clefs au connĂ©table de Montmorency. Selon l'historiographie française, l'entrĂ©e solennelle du roi Henri II avait Ă©tĂ© « festive ». En fait, le roi de France s'Ă©tait rendu en armes dans la citĂ© touloise, oĂč il avait Ă©tĂ© reçu seulement par l'Ă©vĂȘque Toussaint de HocĂ©dy. Le maĂźtre Ă©chevin avait en effet dĂ©jĂ quittĂ© sa citĂ©, en signe de protestation, pour Pont-Saint-Vincent, non loin de la citĂ© ducale[50].
Pour laver cet affront, Henri II passe alors Ă Nancy, oĂč il destitue la duchesse-rĂ©gente et emmĂšne en otage le petit duc Charles III, ĂągĂ© de 9 ans, Ă la cour de France. Le roi de France soumet ensuite Metz, le 18 avril 1552, et enfin Verdun en juin 1552, dans des conditions similaires. Lâoccupation française commence de facto Ă Toul et dans les Trois-ĂvĂȘchĂ©s[50]. Charles Quint sâefforce de reprendre les Trois-ĂvĂȘchĂ©s. Mais le siĂšge de Metz, catastrophique pour les armĂ©es impĂ©riales, sonne le glas des espoirs impĂ©riaux. Câest le dĂ©but dâun lent processus, qui conduira au rattachement juridique de Toul Ă la France en 1648, entĂ©rinĂ© par le traitĂ© de Westphalie.
Le grand perdant de la chevauchĂ©e d'Austrasie est le duchĂ© de Lorraine, dont l'Ătat bien formĂ© se trouve privĂ© d'une possibilitĂ© d'expansion naturelle. Les ducs de Lorraine s'efforcent alors de tenir en sous-main les politiques temporelles Ă©piscopales. Ils placent leurs hommes aux postes clefs ; leurs parents ou des amis complaisants accĂšdent Ă l'Ă©piscopat ou aux abbatiats dĂ©terminants. Fort d'arrangements politiques trĂšs favorables dus Ă la faiblesse royale en cette fin de XVIe siĂšcle, les ducs de Lorraine parviennent Ă tenir les Ă©vĂȘchĂ©s. Ils accaparent ou abusent des principautĂ©s Ă©piscopales de Metz, de Toul, de Verdun respectivement jusqu'en 1607, 1637 et 1661.
Pendant les guerres de Religion, Henri de Guise fait occuper Toul par la Ligue. Charles III capture les villes de Toul et Verdun, mais il doit les rendre en 1594. La cité ne redevient royale qu'aprÚs l'abjuration du roi navarrais, Henri IV. à la paix de Folembray en 1595, Henri IV, conciliant, nomme François de Vaudémont le troisiÚme fils de Charles III, gouverneur de Toul et de Verdun.
En 1602, Henri IV affermit sa ligne politique. Il transforme les villes protĂ©gĂ©es et contrĂŽle avec attention les Ă©vĂȘchĂ©s. Les Ă©vĂȘques sont soumis au serment de fidĂ©litĂ©, ils ne peuvent plus solliciter l'investiture impĂ©riale pour entrer en possession de leur temporel. Ils ne peuvent laisser leurs sujets porter leurs appels au tribunal impĂ©rial de Spire. L'obligation s'applique bientĂŽt aux bourgeois des villes. L'idĂ©e d'un parlement Ă Metz germe en 1609, mais la rĂ©gence de Marie de MĂ©dicis instaure une pause, voire un retrait de 1610 Ă 1624, dans les mutations juridiques et administratives royales.
Ă cette Ă©poque, les Ă©vĂȘques de Toul, malgrĂ© la perte de leurs pouvoirs temporels, portent encore l'Ă©pĂ©e et la crosse : ils demeurent en titre et en fonction des princes du Saint-Empire. Le Saint-Empire envoie ses convocations et ses mandats aux diĂštes jusqu'en 1612.
Louis XIII et son ministre Richelieu reprennent avec vigueur leur contrĂŽle rĂ©galien. De 1631 Ă 1632, les temporels Ă©piscopaux sont occupĂ©s. Le parlement de Metz, crĂ©Ă© en 1633, traite dĂ©sormais les appels de la justice des Ă©vĂȘques, mais aussi des tribunaux citains ou bourgeois. Le sceau de la ville de Toul, symbole d'autonomie, est supprimĂ© en 1633.
L'administration française s'installe dans la foulée. Le 16 août 1634, Louis XIII crée par ordonnance le bailliage de Toul. La gabelle est instaurée pour payer les gages des magistrats.
Par lettres patentes du 10 mai 1636, le parlement français de Lorraine, qui avait pour siÚge Metz, est transféré à Toul pour cause de mésentente avec le gouverneur de la place. L'entrée solennelle à Toul se fait le 16 avril 1637 ; le parlement exilé y séjourne 22 années au terme desquelles l'interminable querelle avec le gouverneur, qui a ordonné son exil, s'éteint. Ensuite à l'instar de l'intendance de Lorraine, le parlement réside à Metz. Toul conserve son présidial.
Depuis 1633, la guerre de Trente Ans dévaste les terroirs lorrains. Pillages réguliers de la soldatesque de passage en campagne, misÚres et calamités paysannes affaiblissent indirectement l'économie touloise, car la ville est mieux protégée. Mais la dépopulation, conséquence d'épidémies ravageuses, et le cortÚge de la pauvreté et de la misÚre sévissent partout.
Cette portion de territoire lorrain, appelĂ©e dĂ©sormais les Trois-ĂvĂȘchĂ©s, est annexĂ©e officiellement Ă la France, en vertu des articles 72 et 73 du traitĂ© de Munster rĂ©digĂ© en octobre 1648. Il comprend en particulier la ville de Toul. C'est, dans les faits, la fin des principautĂ©s d'Empire et du statut mĂ©diĂ©val de ville d'Empire.
Louis XIV prĂ©serve toutefois les antiques franchises de la ville. Mais par les indults de 1664 et 1668, le roi nomme et institue officiellement les Ă©vĂȘques lorrains. Les vexations religieuses envers les populations de confession rĂ©formĂ©e touchent faiblement Toul au contraire des marges mĂ©ridionales et orientales de son diocĂšse, et surtout de Metz. DĂšs 1670, Toul et l'ensemble des Trois-ĂvĂȘchĂ©s bĂ©nĂ©ficient des avantages fiscaux pour relancer l'Ă©conomie. L'essor rapide de ce territoire français contraste avec la stagnation du duchĂ© de Lorraine et des terres d'Empire.
En 1679, une gestion cartĂ©sienne du territoire français oblige Ă un rassemblement des vassaux, citĂ©s Ă comparaĂźtre, Ă faire hommage Ă la couronne et Ă rentrer dans le giron de l'Ă©tat. La chambre de rĂ©union au parlement accomplit en quelques annĂ©es un accroissement dĂ©mesurĂ© du territoire des Trois-ĂvĂȘchĂ©s. Les possessions du duchĂ© de Lorraine et les terres d'Empire sont rĂ©duites Ă leurs plus simples expressions. La fiscalitĂ© française caractĂ©risĂ©e par la vĂ©nalitĂ© des offices est introduite.
Les anciennes défenses vétustes de Toul ont été détruites. Lors de cet arasement, médailles et monnaies romaines sont mises au jour à profusion. Dom Calmet alors témoin rapporte que celles de peu de valeur en bronze servaient aux jeux d'enfants. Les autres piÚces de valeur faisaient l'objet de trafic incessant, il était facile d'en trouver en vente dans les étalages populaires de souvenirs.
Ă Toul et en Lorraine française, de nouvelles forteresses sont construites. Mais la paix de Ryswick discutĂ©e entre 1697 et 1698 arrĂȘte les rĂ©unions territoriales. La chambre de rĂ©union du parlement doit cĂ©der et mĂȘme revenir Ă un statu quo ante. Autour de 1700, les Ă©tats de LĂ©opold, duc de Lorraine revenu, rĂ©ussissent une reconstruction Ă©conomique fulgurante, par une politique d'incitation fiscale et d'immigration audacieuse Plus que jamais, les Trois-ĂvĂȘchĂ©s gardent les frontiĂšres de l'est de la France. Toul est Ă nouveau fortifiĂ©e par Vauban en 1700. Seule la porte de Metz est conservĂ©e dans son Ă©tat d'origine.
Le duchĂ© de Lorraine, devient français selon les clauses traitĂ© de Vienne (1738). Il est intĂ©grĂ© Ă la France Ă la mort du roi Stanislas en 1766. Une rĂ©organisation du vaste diocĂšse de Toul s'ensuit : lâĂ©vĂȘchĂ© de Toul est transfĂ©rĂ© Ă Nancy en 1777 afin de crĂ©er lâĂ©vĂȘchĂ© de Nancy-Toul, en l'amputant du diocĂšse de Saint-DiĂ© nouvellement formĂ©.
En 1790, Toul devient chef-lieu de district dans le département de la Meurthe.
Toul chef-lieu de cantons et d'arrondissement
Toul, qui s'enorgueillit d'un beau pont de pierre, est en 1800 une sous-préfecture du département de la Meurthe à 24 kilomÚtres de la préfecture Nancy. L'ancien palais épiscopal devient hÎtel de ville. La cité est assiégée par les Prussiens en 1815.
Toul prend un premier essor avec l'arrivée du chemin de fer en 1852, sur la ligne de l'Est de Paris à Strasbourg.
AssiĂ©gĂ©e, elle doit capituler au bout dâun mois devant les troupes prussiennes lors de lâinvasion de 1870. Les anciennes fortifications sont intĂ©grĂ©es aprĂšs la guerre franco-prussienne de 1870-1871 dans le systĂšme de dĂ©fense de la France face Ă lâEst, aussi connu sous le nom de systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres, depuis le milieu du XIXe siĂšcle. Elle est ainsi fortifiĂ©e en 1874 par une ceinture de places fortes. Ainsi douze ouvrages apparaissent sur les hauteurs de Saint-Michel, Bruley, Lucey (Bois-Quart), Domgermain, Tillet, Villey-le-Sec. Frouard en aval reçoit mĂȘme des fortifications spĂ©cifiques afin de couper l'accĂšs Ă la vallĂ©e de la Moselle et contrĂŽler au plus prĂšs le rĂ©seau ferroviaire principal par des dispositifs d'arrĂȘt .
AprÚs le siÚge, Toul ne compte en 1872 que 6 930 habitants. Le retour des prisonniers et des réfugiés repeuple la vieille cité qui n'est spécialisée que dans le commerce de vins et d'eaux-de-vie, la faïence et la broderie. Elle possÚde de beaux édifices et un quartier de cavalerie. Place de guerre de troisiÚme classe, elle possÚde un tribunal de premiÚre instance, un collÚge communal, une belle bibliothÚque, une société d'agriculture.
La population compte à peine 12 000 habitants à la fin du premier conflit mondial en 1919. Les activités de broderie, chapellerie, de faïences et de culture du houblon sont les plus citées. Les cantons nord et sud de Toul comptent avec leurs 19 communes, respectivement 18 300 et 14 300 habitants.
Le mercredi , les Allemands sont proches de la ville sur laquelle leur artillerie envoie se premiers obus. Le 20, la bataille s'engage et l'infanterie française oppose une vive rĂ©sistance Ă la progression de l'ennemi. Les canons allemands ont pris pour cible la cathĂ©drale dont la toiture, touchĂ©e par un obus de 210 prend feu. L'incendie embrase rapidement le reste de l'Ă©difice. Des blocs de pierre tombent sur le parvis, des flammes immenses jaillissent de la grande rosace et des tours, le grand orgue, qui date du XVIIIe siĂšcle, est complĂštement consumĂ©. Le 21, les troupes françaises se retirent. Pendant 3 jours le feu ravage le quartier Sud de la ville et ses monuments subissent des dĂ©gĂąts trĂšs importants (40 % de la ville est dĂ©truite pendant la Seconde Guerre mondiale). La restauration de ses monuments est lente en raison de coĂ»ts trop Ă©levĂ©s pour ĂȘtre supportĂ©s par la seule ville elle-mĂȘme. Cependant, depuis 1999, des efforts significatifs ont Ă©tĂ© entrepris avec lâaide de lâĂtat et des collectivitĂ©s rĂ©gionales et dĂ©partementales pour accĂ©lĂ©rer ce programme de restauration.
Le , les soldats de la 3e armée américaine du général Patton, venant de Vaucouleurs, entrent dans Toul que les Allemands ont abandonné dans la nuit, aprÚs avoir mis le feu aux casernes et à l'arsenal.
Le commence à la prison centrale Ney la premiÚre d'une série de mutineries qui secouent le systÚme carcéral français[51].
Politique et administration
Toul est chef-lieu de deux cantons :
- le canton de Toul-Nord est formĂ© dâune partie de Toul et des communes dâAingeray, Boucq, Bouvron, Bruley, Dommartin-lĂšs-Toul, Ăcrouves, Fontenoy-sur-Moselle, Foug, Gondreville, Lagney, Laneuveville-derriĂšre-Foug, Lay-Saint-Remy, Lucey, MĂ©nil-la-Tour, Pagney-derriĂšre-Barine, Sanzey, Sexey-les-Bois et Trondes (28 036 habitants) ;
- le canton de Toul-Sud est formĂ© dâune partie de Toul et des communes de Bicqueley, BlĂ©nod-lĂšs-Toul, Bulligny, Charmes-la-CĂŽte, Chaudeney-sur-Moselle, Choloy-MĂ©nillot, CrĂ©zilles, Domgermain, Gye, Mont-le-Vignoble, Moutrot, Ochey, Pierre-la-Treiche, Sexey-aux-Forges et Villey-le-Sec (14 770 habitants).
Tendances politiques et résultats
Voici les rĂ©sultats du 2d tour de la prĂ©sidentielle Ă Toul : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tĂȘte du scrutin, avec 54,59 % des suffrages exprimĂ©s. Marine Le Pen (FN) se place en deuxiĂšme position avec 45,41 % des voix.
On note un vote blanc Ă hauteur de 5,17 % chez les votants, ainsi que 2,04 % de votes nuls[52].
Administration municipale
Le maire de Toul depuis avril 2014 est Alde Harmand pour un mandant de 6 ans (2014-2020).
Le conseil municipal de Toul est constitué d'un maire, 32 adjoints et conseillers municipaux (18 hommes et 15 femmes)[53].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[54] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 15 857 habitants[Note 5], en diminution de 0,68 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vers 1496, la population de Toul compte environ 6 000 habitants[57].
Enseignement
La ville de Toul compte quatre collÚges, dont trois publics et un privé : Amiral-de-Rigny, Valcourt, Croix-de-Metz et Jean-Baptiste-Vatelot[58].
De plus, elle compte trois lycées, deux publics, dont un général et un professionnel, et un privé, à la fois général et professionnel : Louis-Majorelle, Nicolas-Joseph-Cugnot et Jean-Baptiste-Vatelot[59].
Ăconomie
Longtemps marquĂ©e par la prĂ©sence de lâarmĂ©e, la ville a Ă©tĂ© touchĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1990 par plusieurs restructurations militaires, qui ont provoquĂ© la perte de plusieurs milliers dâemplois. Son tissu industriel, assez dense (ZI de la Croix-de-Metz), est aujourd'hui durement menacĂ© (fermeture de lâusine KlĂ©ber - groupe Michelin en 2009, premier employeur du Toulois). LâactivitĂ© tertiaire y reste sous-reprĂ©sentĂ©e, et aucune formation supĂ©rieure nây est dispensĂ©e (Ă lâexception dâun BTS transport).
Les environs de Toul constituent un terroir viticole ancien, les CĂŽtes-de-toul, AOC depuis 1998, oĂč lâon produit notamment le Gris de Toul.
La centrale photovoltaĂŻque de Toul-RosiĂšres, mise en service en novembre 2012, est la plus importante de France.
L'abbé VAULTRIN, chanoine de la collégiale de Toul, brosse un portrait de l'économie agricole de l'ancien régime pour la région du Toulois, dans deux articles parus dans le Journal de l'agriculture, du commerce et des finances en 1768[60].
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les Ă©levages, les Ă©tablissements liĂ©s Ă lâexploitation de la forĂȘt et les pĂȘcheurs. D'aprĂšs le recensement agricole 2010 du MinistĂšre de l'agriculture (Agreste[61]), la commune de Toul Ă©tait majoritairement orientĂ©e [Note 6] sur la polyculture et le poly-Ă©levage (auparavant mĂȘme production) sur une surface agricole utilisĂ©e[Note 7] d'environ 992 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unitĂ© de gros bĂ©tail s'est nettement rĂ©duit de 679 Ă 496 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 16 (36 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune employant 37 unitĂ©s de travail[Note 8], (jusqu'Ă 39 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activitĂ© agricole s'Ă©tait maintenue.
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Remparts gallo-romains (vestiges) construits au IIIe siĂšcle et situĂ©s Passage B, prĂšs de la place des Trois-ĂvĂȘchĂ©s avec enceinte.
- Hospice Saint-Charles situé rue 18, 20 du Docteur-Denis.
- Ancien Bailliage situé 1 rue des Lombards avec porte.
- Commanderie des Templiers de Libdeau. Unique vestige de l'architecture templiÚre en Lorraine. Commanderie fondée avant 1190. Portail de la chapelle déposé au musée lorrain de Nancy.
- Ancien hĂŽpital des Bourgeois et ancien hĂŽtel de Pimodan situĂ© 6, 6bis, 8 rue du GĂ©nĂ©ral-Gengoult anciennement 6, 8 rue Saint-Gengoult construit aux XVe siĂšcle ; XVIe siĂšcle ; XVIIe siĂšcle ; XVIIIe siĂšcle. Fondation mĂ©diĂ©vale de l'ancien hĂŽpital des Bourgeois, devenu hĂŽtel particulier. Architecture Ă©chelonnĂ©e du Moyen Ăge au XVIIIe siĂšcle. Ancien hĂŽtel de Pimodan (dĂ©pendance de l'hĂŽpital) amĂ©nagĂ© de la fin du XVe au XVIIIe siĂšcle.
- Ancienne Maison de l'Apothicaire de style Renaissance située 8 place de la Croix-de-Fue : escalier ; élévation ; toiture ; balustrade construite au XVIe siÚcle.
- Monument aux morts de E.J. Bachelet et I.J. Antoine, inauguré en 1923, situé Porte de France.
- Ancienne Maison dite des Chevaliers de Malte située 30 rue du Général-Gengoult : élévation ; toiture, construite au XVIIe siÚcle.
- L'hĂŽtel de ville, ancien palais Ă©piscopal Ă©rigĂ© au XVIIIe siĂšcle sous Scipion-JĂ©rĂŽme BĂ©gon (1723-1753) et Claude Drouas de Boussey (1754-1773), Ă©vĂȘques de Toul.
- Le musĂ©e dâArt et dâHistoire, dans lâancienne Maison-Dieu dont la fondation remonterait au Xe siĂšcle sous lâĂ©piscopat de saint GĂ©rard. La salle du fonds lapidaire est amĂ©nagĂ©e dans lâancienne chapelle des Malades, de style gothique et construite au XIIIe siĂšcle.
- Fontaine Louis-Curel, entre la rue Gambetta et la rue Thiers. Par ailleurs, il existe aussi une fontaine Louis-Curel Ă Saint-Germain-sur-Meuse.
- Les fortifications de Toul, construites par Vauban sont toujours en eau.
- En 1874, la place forte de Toul devient lâune des principales places du systĂšme Raymond Adolphe SĂ©rĂ© de RiviĂšres.
- De 1887 Ă 1914, lâadaptation militaire du systĂšme Decauville va ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par le commandant PĂ©chot Ă la batterie de Bouvron prĂšs de Toul[62].
- La ville de Toul, malgrĂ© les dommages causĂ©s lors de la Seconde Guerre mondiale, montre une riche variĂ©tĂ© architecturale du Moyen Ăge Ă nos jours.
- La salle de spectacles et de concerts L'Arsenal a été inaugurée en 2013.
- Ancien palais Ă©piscopal actuellement hĂŽtel de ville.
- Maison de lâApothicaire.
- Monument aux morts, Porte de France.
- Enceinte
- Enceinte de Toul, porte Moselle.
- Fontaine Louis-Curel.
- Le musĂ©e dâArt et dâHistoire, rue Gouvion-Saint-Cyr.
- Plaque sur le monument érigé en mémoire d'un accident d'avion.
Ădifices religieux
- La cathĂ©drale Saint-Ătienne de style gothique flamboyant (façade) et rayonnant, construite du XIIIe au XVe siĂšcle, jouxtĂ©e par le deuxiĂšme plus grand cloĂźtre gothique de France et deux chapelles Renaissance.
- La collégiale Saint-Gengoult de style gothique avec un cloßtre de transition gothique flamboyant-Renaissance.
- L'Ă©glise Saint-Ăvre.
- L'Ă©glise Saint-Paul Ă Croix de Metz.
- L'ancienne Ă©glise Saint-Mansuy.
- L'ancien couvent Saint-Léon construit au XVIIIe siÚcle : bùtiment conventuel ; réfectoire ; cuisine. Il s'agit à présent du collÚge Rigny.
- L'ancien couvent des Cordeliers construit au XVe siÚcle - XVIIe siÚcle situé rue du Ménin ; rue du Pont-des-Cordeliers : chapelle ; portail ; élévation ; toiture (ruines).
- L'ancienne abbaye Saint-Ăvre.
- L'ancienne abbaye Saint-Mansuy.
- La chapelle templiÚre de Libdeau, construite dans le deuxiÚme tiers du XIIe siÚcle et située à la sortie de Toul, au bord de la route départementale 611 en direction de Dieulouard.
- La chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col XVe siÚcle : statues XIVe et XVIe siÚcles provenant des portails de la cathédrale, sur le ban de la commune de Bicqueley.
- La chapelle Notre-Dame de Recluse sur le Mont Saint-Michel.
- La chapelle Saint-Charles Ă l'hĂŽpital.
- L'ancienne chapelle du musĂ©e dâArt et dâHistoire.
- L'ancienne chapelle de la base aérienne à Croix de Metz.
- L'ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
- Le temple protestant et Ăglise Ă©vangĂ©lique Mennonite mĂȘme bĂątiment.
- La synagogue situĂ©e au 15 rue de la Halle construite en 1812, rĂ©amĂ©nagĂ©e sous le Second Empire, dans le style mauresque (inaugurĂ©e en 1862). Ancienne Ă©cole hĂ©braĂŻque Ă©difiĂ©e en 1869, classĂ©e aux Monuments historiques. Le cimetiĂšre israĂ©lite actuel est situĂ© rue de Briffoux, le long de la voie ferrĂ©e, en face du cimetiĂšre chrĂ©tien situĂ© de lâautre cĂŽtĂ©.
- Salle du Royaume, rue Louis-Majorelle .
- L'Ăglise chrĂ©tienne du centre (ECC) (association Ă©vangĂ©lique).
- Collégiale Saint-Gengoult.
- Ăglise Saint-Ăvre Ă Saint-Ăvre.
- Ăglise Saint-Paul Ă croix de Metz.
- Chapelle Notre-Dame.
- Chapelle templiĂšre de Libdeau.
- Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col de Bicqueley.
- Chapelle Saint-Charles de l'hĂŽpital.
- Ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
- Ancienne abbaye Saint-Mansuy.
- Ancienne Ă©glise Saint-Mansuy.
- Temple.
- Synagogue.
LĂ©gende de la cĂŽte Barine
Jadis, le mont Saint-Michel s'appelait le mont Bar ; il Ă©tait le repaire du diable, qui y prĂ©sidait des sabbats. Le saint Ă©vĂȘque GĂ©rard dĂ©cida d'exorciser le mont en le dĂ©diant Ă l'archange saint Michel, d'oĂč son nom actuel. Dans la nuit prĂ©cĂ©dant la cĂ©rĂ©monie, le diable vint avec une gigantesque hotte fabriquĂ©e par ses dĂ©mons pour transporter le mont ailleurs. Mais le lever du jour le surprit alors qu'il n'avait pas terminĂ© sa tĂąche : il se prĂ©cipita alors vers l'ouest avec sa hotte, mais il trĂ©bucha et le contenu de la hotte se dĂ©versa, formant ainsi une nouvelle colline, appelĂ©e cĂŽte Barine.
La légende explique à la fois le nom du mont Saint-Michel et celui de la cÎte Barine (diminutif de Bar) et le fait que celle-ci est plus petite que son voisin ainsi que sa situation à l'ouest de ce dernier.
Personnalités liées à la commune
- Pierre d'Ailly, cardinal (1351-1420), fut chanoine de Toul et y résida en 1414 ;
- Vaast d'Arras, prĂȘtre ayant catĂ©chisĂ© Clovis avant son baptĂȘme (puis Ă©vĂȘque d'Arras) ;
- Pierre Bach (1906-1971), peintre paysagiste, né à Toul, s'installe en 1930 à la marine d'Erbalunga à Brando (Haute-Corse) ;
- Charles François de Bicquilley (1738 - Toul â 1814), militaire, philosophe et mathĂ©maticien des XVIIIe et XIXe siĂšcles ;
- Pierre Marie de Bicquilley (1771 - Toul â 1809 - Bataille de Villafranca del Bierzo), gĂ©nĂ©ral de brigade du Premier Empire, fils de Charles François de Bicquilley ;
- Michel Foucault (1926-1984), a fondé le GIP (Groupe d'information sur les prisons). L'histoire de ce collectif composé d'intellectuels fait écho à un mouvement social qui a ébranlé les murs de la centrale Ney, à Toul, en décembre 1972.
- Marcel Bigeard (1916-2010), gĂ©nĂ©ral, dĂ©putĂ© de Meurthe-et-Moselle et secrĂ©taire dâĂtat Ă la DĂ©fense nationale, nĂ© et mort Ă Toul (une Fondation « GĂ©nĂ©ral Bigeard » a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă Toul en 2011) ;
- Antoine Claude, dit « Monsieur Claude » ; naissance à Toul (Meurthe), du chef de la Sûreté sous le Second Empire ;
- Jean Colombier, né à Toul le 3 décembre 1736, mort à Paris le 4 août 1789, médecin militaire français, chirurgien et hygiéniste ;
- Gaston Danville (1870-1933), homme de lettres ;
- François Louis Dedon-Duclos (1762-1830), général de division de la Révolution et de l'Empire (nom gravé sous l'Arc de Triomphe) ;
- Claude Drouas de Boussey, Ă©vĂȘque de Toul de 1754 Ă 1773 qui y a fondĂ© le collĂšge Saint-Claude et financĂ© nombre de bonnes Ćuvres.
- Euchaire, martyr, Ă©vĂȘque itinĂ©rant martyrisĂ© en 362 Ă Pompey selon la lĂ©gende ;
- Ăvre, Ă©vĂȘque de Toul de 500 Ă 507 ;
- Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg (Eguisheim, Alsace, ou Dabo, Lorraine â Rome, ), Ă©vĂȘque de Toul couronnĂ© pape le sous le nom de LĂ©on IX ;
- Nicole Feidt, précédemment députée, maire de la ville jusqu'au 25/05/2013 ;
- Nathalie Foreau, culturiste française ;
- Frothaire, Ă©vĂȘque de Toul fondateur de l'abbaye Saint-Ăvre ;
- Ătienne Gantrel (1646-1706), graveur, Ă©diteur et marchand d'estampes ayant exercĂ© Ă Paris ;
- Louis Thomas Gengoult général français dit le baron Louis né à Toul le , ancien ministre des Finances mort en 1837 ;
- Jean-Baptiste Gouvion (1747-1792), général de la Révolution et député à l'Assemblée législative ;
- Louis-Jean-Baptiste Gouvion (1752-1823), général de division de la Révolution et de l'Empire ;
- Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), maréchal de Napoléon (1812), ministre de la guerre sous la Restauration ;
- Gauzelin, Ă©vĂȘque de Toul de 922 Ă 962 ;
- GĂ©rard, Ă©vĂȘque de Toul de 963 Ă 994 ;
- Hassan Hajdi, guitariste du groupe Ange ;
- Rachid Hamdani, footballeur ;
- Houin Pierre (1994-), aviron : champion d'Europe 2015, champion du monde 2015, vainqueur du monde 2016 en LM2X, champion olympique 2016 en double poids légers (LM2X) ;
- René Jacquot, boxeur, champion du monde, né à Toul ;
- Grégoire Jagot (Nantua 1750 - Toul, 1838) : homme politique, député à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale ;
- Pierre Choderlos de Laclos passa deux ans de sa vie Ă Toul en garnison ;
- Pascal Lance, coureur cycliste professionnel ;
- ArsĂšne Lejeune, architecte ;
- SĂ©bastien Loeb, multiple champion du monde de rallye automobile, mariĂ© Ă Toul le 10 septembre 2005 Ă SĂ©verine MĂ©ny, rĂ©sidente et fille dâun important concessionnaire automobile de la rĂ©gion ;
- Louis Majorelle, ébéniste décorateur, né à Toul en 1859 ;
- Mansuy, premier Ă©vĂȘque de Toul ;
- Nadine Morano, ancienne dĂ©putĂ©e, secrĂ©taire d'Ătat et ministre ;
- Philippe Morenvillier, député de Toul depuis mars 2008 ;
- Nicolas François de Neufchùteau (1750-1828), ministre de l'intérieur, directeur sous le Directoire et sénateur (Premier Empire) au nouveau collÚge épiscopal Saint-Claude[63] ;
- Roger Nicolas, humoriste, chansonnier, acteur ;
- Jean-Baptiste NÎtre (1732-1807), organiste de la cathédrale de Toul ;
- Joseph Oury (1852-1949), organiste de la cathédrale, compositeur, pédagogue ;
- Pierre Alexis de Pinteville (1771-1850), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, mort à Toul ;
- Dominique Potier, député socialiste de la cinquiÚme circonscription de Meurthe-et-Moselle, élu le 17 juin 2012 ;
- Jean Raulin (1443-1514), prédicateur français ;
- Henri de Rigny (1782-1835), amiral et homme politique français, né à Toul ;
- Antoine Saint-Hillier (1737-1803), général de division de la Révolution française ;
- Nicolas Signac (vers 1585-1645), compositeur ;
- Auguste Tilly, graveur sur bois du XIXe siĂšcle ;
- EugĂšne Train, professeur d'architecture ;
- Jacques Thouvenot (1753-1810) général de la Révolution, né à Toul ;
- Pierre Thouvenot (1757-1817) général de la Révolution et de l'Empire, né à Toul ;
- Loup de Troyes, nĂ© Ă Toul plus connu sous le nom de saint Loup, Ă©vĂȘque de Troyes ;
- Pascal Vigneron, chef d'orchestre, organiste, trompettiste, directeur artistique du festival Bach de Toul ;
- Jacques de Vigneulles, chevalier de l'Ordre du Roi, gouverneur des pays et ville de Toul pour le roi au début du XVIIe siÚcle[64] ;
- Michel Aaron Weill (1814-1889), grand-rabbin d'Alger et rabbin de Toul.
Familles
HĂ©raldique
La ville porte de gueules au tau dâor.
Les anciennes armes selon l'armorial D'Hozier : De gueules à la lettre T d'argent (alias d'or) le bas terminé en fleuron.
Sa devise historique : ville « pieuse, antique, fidÚle » (pia prisca fidelis[66]).
Au Moyen Ăge, la ville portait les armes des villes d'Empire relevant directement de l'autoritĂ© impĂ©riale, avec son blason actuel en Ă©cusson. Il pouvait se blasonner ainsi : 'dâor Ă lâaigle de sable Ă une seule tĂȘte, au vol Ă©ployĂ© chargĂ©e en cĆur dâun Ă©cusson de gueules au T dâor[67].
Vie militaire
Unités tenant actuellement garnison à Toul :
- 516e régiment du train
- détachement du Service Industriel de l'Aéronautique (à Domgermain)
Unités ayant tenu garnison à Toul :
- RĂ©giment de Toul, 1765
- 7e régiment d'artillerie, 1791
- 30e Bataillon du GĂ©nie, 1906
- 39e RĂ©giment dâArtillerie, 1906
- 6e RĂ©giment dâArtillerie Ă Pied, 1906
- Ătat-Major du 20e corps dâarmĂ©e, 1914
- Ătat-Major de la 13e division dâinfanterie, 1914
- Ătat-Major de la 43e division dâinfanterie, 1914
- Ătat-Major de la 2e division dâinfanterie nord-africaine, 1939
- 146e rĂ©giment dâinfanterie, 1900-1914
- 153e rĂ©giment dâinfanterie, 1906-1914
- 156e rĂ©giment dâinfanterie, 1887-1914 et 1919-1930
- 160e rĂ©giment dâinfanterie, 1906-1914
- 168e rĂ©giment dâinfanterie, 1914
- United States Army Air Service, 1918
- 22e Régiment de Tirailleurs Algériens, 1939
- 403e RĂ©giment dâArtillerie Anti-AĂ©rien, 1939
- 68e RĂ©giment dâArtillerie Divisionnaire est formĂ© en 1939 et dissous Ă lâarmistice
- 10e RĂ©giment du GĂ©nie
- 15e RĂ©giment de Sapeurs de Chemin de Fer, 1939
- 15e RĂ©giment du GĂ©nie de lâAir 1951-1998
- 48e Bataillon de Sapeurs Télégraphistes - 18e Régiment du Génie
- 20e Bataillon du GĂ©nie
- Ătablissement du MatĂ©riel de Toul-Domgermain
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
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- L'Ingressin passait rue des Tanneurs
- Toul site France, le trésor des régions, consulté le 1er septembre 2013.
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- Jacques Choux et Abel LiĂ©ger, « DĂ©couvertes gallo-romaines Ă Toul (Meurthe-et-Moselle) (1946-1949) », Gallia, vol. 7, no 1,â , p. 88â101 (ISSN 0016-4119, DOI 10.3406/galia.1949.2121, lire en ligne, consultĂ© le )Le tracĂ© prĂ©sumĂ© de l'enceinte primitive gallo-romaine est discutĂ© dans une publication archĂ©ologique de 1949 (Plan inclus Ă l'article).
- Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 18 novembre 1461 (lire en ligne).
- Guy Cabourdin: Les temps modernes, de la Renaissance à la guerre de Trente Ans, Encyclopédie illustrée de la Lorraine, Histoire de la Lorraine, Presses universitaires de Nancy, Nancy, 1991 (pp. 67-73).
- Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rĂȘves : Une histoire populaire de la France de 1685 Ă nos jours, Paris, Ăditions La DĂ©couverte, , 995 p. (ISBN 9782355220883), chap. 17 (« Le moment 68 »), p. 836.
- « Toul (54200) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Alain Meigner, le chemin de fer militaire Ă voie de 60, vie et Ćuvre du colonel PĂ©chot.
- Le collĂšge Saint-Claude, dont les bĂątiments existent encore, avait Ă©tĂ© fondĂ© en 1769 par l'Ă©vĂȘque Claude Drouas, mais, contrairement au collĂšge Saint-LĂ©on, il eut une brĂšve existence. Source : « Histoire et anecdotes des rues et places de Toul », Cercle gĂ©nĂ©alogique de Liverdun et du Toulois (consultĂ© le ).
- Société des lettres, sciences et arts (Bar-le-Duc), « Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc », sur Gallica, (consulté le ), p. 186
- EmblĂšmes de France - Toul
- Association le PĂ©lican, Toul en Lorraine, Regensburg, Schnell + Steiner, 2011, p. 4.
- Blason de Toul sur le site municipal
Voir aussi
Bibliographie
- Publications et revue trimestrielle Ătudes Touloises, Ă©ditĂ©es depuis 1949 par le C.E.L.T. ou Cercle d'Ătudes Locales du Toulois. Ce cercle est prĂ©sidĂ© par son fondateur, le docteur vĂ©tĂ©rinaire Michel Hachet.
- Jean Schneider, « Toul au milieu du XVIe siÚcle », dans Le Pays lorrain, 33e année, 1952, p. 59-66 (lire en ligne)
- « Journal du siÚge de Toul (14 août-23 septembre 1870) », dans Le Pays lorrain, 1954, p. 79-93 (lire en ligne)
- Collections du Musée Municipal de Toul (25 rue Gouvion Saint-Cyr 54200 Toul), fruit du partenariat muséologique avec le C.E.L.T. (Cercle d'études locales du Toulois)
- Bernard Humbert, « Cartes et plans de Toul », dans Ătudes touloises, 1977, no 8, p. 5-30 (lire en ligne)
- Bernard Humbert, « Toul en juin 40 : une ville de l'Est dans la tourmente », dans Ătudes touloises, 1980, no 18 p. 1-19, p. 20-45, p. 46-54, planches 1 Ă 10, planches 11 Ă 21
- Jacques Bombardier, AndrĂ©e Campanni, GĂ©rard Howald, « 1000 ans, une cathĂ©drale, une ville », dans Ătudes touloises, 1981, no 21 p. 1-16, p. 17-29, p. 30-45
- Jean Schneider, « La citĂ© de Toul aux derniers siĂšcles du Moyen Ăge » confĂ©rence du 13 janvier 1981, dans Ătudes touloises, 1982, no 27, p. 5-8 (lire en ligne)
- G. Hamm, Carte archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- GĂ©rard Howald, « Les rues de Toul », dans Ătudes touloises, 2007, no 122 p. 3-10, ;, « Faubourg Saint-Ăvre », p. 15-21, « Faubourg Saint-Mansuy », p. 22-26, « Croix-de-Metz », p. 27-29
- Philippe Masson, « DĂ©fendre et construire. Les consĂ©quences de lâĂ©rection des nouveaux remparts sur lâurbanisme lâurbanisme Toulois au XVIIIe siĂšcle », dans Ătudes touloises, 2007, no 123, p. 32-38 (lire en ligne)
- GĂ©rard Howald, « Histoire des maires de Toul », dans Ătudes touloises, 2008, no 125 p. 3-12, p. 13-20, p. 21-26, p. 27-35
- Gérard Moitrieux, avec la collaboration de Jean-Noël Castorio, Le Nouvel Espérandieu, tome III, Recueil Général des sculptures sur pierre de la Gaule, Toul et la cité des Leuques, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2011. G. Hamm
Articles connexes
- Liste des Ă©vĂȘques de Toul
- Bataille de Toul
- Hugues de Toul (chroniqueur médiéval)
- Voie romaine Reims-Metz
- Place forte de Toul
- CĂŽtes-de-toul (AOC)
- Centrale photovoltaĂŻque de Toul-RosiĂšres
- Trou des Celtes, grotte-refuge utilisée par les Leuques au voisinage de Toul
- Aire urbaine de Toul
- Pays toulois
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Office du tourisme de Toul
- « Toul », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les BibliothÚques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr