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Marcel Bigeard

Marcel Bigeard, nĂ© le Ă  Toul et mort le dans la mĂȘme ville, est un militaire et homme politique français. RĂ©sistant, son nom reste associĂ© Ă  la guerre d'Indochine et Ă  celle d'AlgĂ©rie. AccusĂ© d'avoir pratiquĂ© et commanditĂ© la torture, il aura toujours niĂ©, tout en affirmant qu'elle fut nĂ©cessaire[1] - [2].

Marcel Bigeard
Marcel Bigeard
Le général Marcel Bigeard jeune.

Surnom Bruno
Naissance
Toul (France)
DĂ©cĂšs
Toul (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Troupes de marine (parachutiste)
Grade Général de corps d'armée
AnnĂ©es de service 1936 – 1976
Commandement 3e BT
BMI
6e BPC
3e RPC
CEGS de Philippeville
Secteur de SaĂŻda
Secteur d'Ain-Sefra
6e RIAOM
25e BP
20e BP
Forces de l'océan Indien
4e RM
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Faits d'armes Bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu
Bataille d'Alger
Combats de Tu LĂȘ
Distinctions Grand-croix de la LĂ©gion d’honneur
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE
Croix de la Valeur militaire
MĂ©daille de la RĂ©sistance
Distinguished Service Order
Hommages 50e promotion de l’École militaire interarmes (2010-2012)
MĂ©morial au 3e RPIMa de Carcassonne
Avenue du Général Bigeard à Toul
Autres fonctions SecrĂ©taire d’État Ă  la DĂ©fense nationale
Député
Écrivain
Employé de banque

Insigne de parachutiste

Il a la singularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© appelĂ© sous les drapeaux comme homme du rang, 2e classe, en 1936, et d’avoir terminĂ© sa carriĂšre militaire en 1976, comme officier gĂ©nĂ©ral quatre Ă©toiles (gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e).

Le gĂ©nĂ©ral Bigeard demeure Ă  ce jour le second gĂ©nĂ©ral français, derriĂšre le gĂ©nĂ©ral Raoul Salan, le plus dĂ©corĂ© de l'armĂ©e française au XXe siĂšcle, avec 27 citations. Le le prĂ©sident de la RĂ©publique lui remet la dignitĂ© de grand-croix de LĂ©gion d’honneur alors qu'il Ă©tait toujours en service actif[3], distinction que seuls deux autres gĂ©nĂ©raux de recrutement interne ont reçue en deuxiĂšme section, les gĂ©nĂ©raux Paul Gandoet et Alain Le Ray[4].

AprĂšs sa carriĂšre dans l'armĂ©e, il est secrĂ©taire d’État Ă  la DĂ©fense nationale (1975-1976) et dĂ©putĂ© de Meurthe-et-Moselle (1978-1988). Une fondation portant son nom est crĂ©Ă©e en 2011.

Biographie

Origines familiales et formation

Marcel-Maurice Bigeard est le fils de Charles Bigeard (1880-1948), aiguilleur Ă  la Compagnie des chemins de fer de l’Est et de Marie-Sophie Ponsot (1880-1964). À l'issue de ses Ă©tudes Ă  l'École supĂ©rieure de Toul, il obtient son brevet d'Ă©tudes Ă©lĂ©mentaires[5].

Le , il Ă©pouse Ă  Nice son amie d’enfance, Gabrielle Grandemange (Toul, - [6]). Ils se marient pendant la guerre entre l’évasion de Marcel Bigeard d’Allemagne, et avant son dĂ©part pour ĂȘtre parachutĂ© dans le maquis. Dans chacun de ses discours ou de ses livres, Marcel Bigeard citait rĂ©guliĂšrement « Gaby, son grand et seul amour ». Leur unique enfant, Marie-France, naĂźt le . Gaby Bigeard est dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Toul des suites d'une longue maladie[5].

Avant-guerre

AprĂšs avoir travaillĂ© six ans Ă  la succursale de Toul de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale dans laquelle il gravit les Ă©chelons (coursier en 1930, puis service des portefeuilles, service des coupons, service des titres, le jeune homme se destinant Ă  devenir directeur d'agence bancaire), Marcel Bigeard effectue son service militaire Ă  Haguenau au sein du 23e rĂ©giment d'infanterie de forteresse. IncorporĂ© comme soldat de deuxiĂšme classe en , il pratique la boxe[7] et se distingue pour le service dans les troupes d’intervalle qui assurent la sĂ©curitĂ© des ouvrages en surface, caporal-chef, il est libĂ©rĂ© de ses obligations militaires avec le grade de sergent de rĂ©serve en .

Seconde Guerre mondiale

Six mois aprÚs sa libération, devant l'imminence du conflit, il est rappelé le au sein du 23e régiment d'infanterie de forteresse et est promu au grade de sergent.

En , grĂące Ă  l'arrivĂ©e de rĂ©servistes, les bataillons du 23e RIF servent chacun de noyau Ă  la crĂ©ation de nouveaux rĂ©giments d'infanterie de forteresse « de mobilisation »[8], Bigeard est affectĂ© au 79e rĂ©giment d'infanterie de forteresse dans le sous-secteur fortifiĂ© de Hoffen de la ligne Maginot[9]. Volontaire pour les corps francs, il prend la tĂȘte d'un groupe de combat Ă  Trimbach en Alsace et devient rapidement sergent-chef puis adjudant Ă  l'Ăąge de 24 ans.

  • Insigne du 23e RIF.
    Insigne du 23e RIF.
  • Insigne du 79e RIF.
    Insigne du 79e RIF.
  • Insigne du 23e RIC.
    Insigne du 23e RIC.

Le , il est fait prisonnier et passe 18 mois de captivité au Stalag 12A à Limbourg en Allemagne. C'est à sa troisiÚme tentative, le [10], qu'il parvient à s'évader et à rejoindre la zone libre.

Volontaire pour l'AOF, il est affecté en au camp de Bandia prÚs de ThiÚs au Sénégal, dans un régiment de tirailleurs sénégalais de l'Armée d'armistice. Nommé sous-lieutenant en , il est dirigé avec son régiment sur MeknÚs au Maroc.

RecrutĂ© comme parachutiste de l'armĂ©e française de la LibĂ©ration, il effectue une formation, avec les commandos britanniques, au « Club des Pins » prĂšs d'Alger durant trois mois puis est affectĂ© avec le grade « fictif » de chef de bataillon Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale des services spĂ©ciaux[11]. Avec le titre de « dĂ©lĂ©guĂ© militaire dĂ©partemental », le « commandant Aube » est parachutĂ© dans l'AriĂšge le avec trois camarades[12] afin d'encadrer l'action de la RĂ©sistance intĂ©rieure française. Lors de la libĂ©ration du dĂ©partement le , les pertes franco-espagnoles sont de 44 tuĂ©s et blessĂ©s alors que les pertes allemandes comptent 1 420 prisonniers et 230 tuĂ©s et blessĂ©s[13].

Au début de l'année 1945, Bigeard crée puis dirige pendant un semestre l'école régionale des cadres du Pyla, prÚs de Bordeaux, destinée à former des officiers issus des Forces françaises de l'intérieur. Décoré de la Légion d'honneur et du Distinguished Service Order britannique pour ses actions en AriÚge, Bigeard est nommé capitaine d'active en .

Guerre d'Indochine

Au milieu de l'annĂ©e 1945, le capitaine Bigeard est chargĂ© du commandement de la 6e compagnie du 23e rĂ©giment d'infanterie coloniale[14] Ă  Villingen en Allemagne. DĂ©signĂ© pour participer au corps expĂ©ditionnaire en Indochine, le rĂ©giment dĂ©barque Ă  SaĂŻgon le et participe jusqu'en aux opĂ©rations de pacification en Cochinchine.

C'est à cette époque que l'on commence à lui donner le surnom de « Bruno » qui est son indicatif radio[15].

Le , un dĂ©tachement de la 2e DB et un de la 9e DIC, dont fait partie le 23e RIC, dĂ©barquent Ă  Haiphong au Tonkin[16].

Fanion de la 3e compagnie, musée de l'Armée, don de sa fille.

Le , Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de quatre commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du lieutenant-colonel Quilichini[17]. Au retour de ses hommes en métropole, mi-, il prend le commandement de la 3e compagnie, constituée de 400 hommes environ. Il quitte l'Indochine le et atterrit trois jours plus tard à Orly[18].

Volontaire pour un second sĂ©jour en Indochine, Bigeard est affectĂ© le au 3e bataillon colonial de commandos parachutistes, sous les ordres du commandant Ayrolles, Ă  Saint-Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n° 2. Quand le 3e para dĂ©barque Ă  SaĂŻgon en , Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supĂ©rieur, parvient Ă  faire dĂ©tacher son groupement au dĂ©tachement Amarante du commandant Romain-DesfossĂ© Ă  HaĂŻphong.

Le , Bigeard met sur pied Ă  Son La le 3e bataillon thaĂŻ, comprenant 2 530 hommes rĂ©partis en cinq compagnies rĂ©guliĂšres et neuf compagnies de gardes civils et de supplĂ©tifs militaires[19]. RelevĂ© de son commandement Ă  la suite d'un diffĂ©rend avec l'administrateur de la province (affaire dite du « trafic de piastres »), Bigeard est mutĂ© Ă  HaĂŻduong et prend le le commandement du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en aoĂ»t, le drapeau du 1er rĂ©giment de tirailleurs tonkinois dĂ©corĂ© de la croix de guerre avec palme. Le , Bigeard embarque Ă  SaĂŻgon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.

  • Insigne du 3e BCCP.
    Insigne du 3e BCCP.
  • Insigne du 3e bataillon thaĂŻ.
    Insigne du 3e bataillon thaĂŻ.
  • Insigne du bataillon de marche indochinois.
    Insigne du bataillon de marche indochinois.
  • Insigne du 6e BCCP.
    Insigne du 6e BCCP.

Au printemps 1951, Bigeard est affecté à Vannes à la demi brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En , il obtient le commandement du 6e bataillon de parachutistes coloniaux à Saint-Brieuc. Il a le grade de chef de bataillon en .

Le , Bigeard, Ă  la tĂȘte du 6e BPC, dĂ©barque Ă  HaĂŻphong pour un troisiĂšme sĂ©jour en Indochine et prend ses quartiers Ă  HanoĂŻ. Le , le bataillon est parachutĂ© sur Tu LĂȘ[20] et affronte durant huit jours les rĂ©giments des divisions Viet Minh 308 et 312. L'unitĂ© se distingue Ă  nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le ), lors de l'opĂ©ration « Hirondelle » sur Lang Son le et lors de l'opĂ©ration Castor sur Dien Bien Phu le .

Le , il prend le commandement du GAP n° 4[21], constituĂ© du II/1er RCP et du 6e BPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet vers lesquelles deux divisions Viet Minh se dirigent.

ParachutĂ© le , alors que le sort de la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu est scellĂ©, le commandant Bigeard est nommĂ© lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des hĂ©ros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Éliane 1 et 2, mais surtout en codirigeant les troupes d'intervention du camp retranchĂ© avec le colonel Langlais.

Le lieutenant-colonel Marcel Bigeard est fait prisonnier le lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard, il quitte définitivement l'Indochine le .

Guerre d'Algérie

Insigne du 3e RPC.

Le , Bigeard dĂ©barque en AlgĂ©rie et prend le commandement du 3e BPC dans la rĂ©gion de Constantine[22]. Le , le bataillon, devenu entre-temps le 3e RPC, rĂ©alise la premiĂšre opĂ©ration hĂ©liportĂ©e de l'histoire lors de l'opĂ©ration 744 en Kabylie[23]. Cette mĂ©thode est Ă  nouveau employĂ©e en pour la capture des dĂ©serteurs de la 3e compagnie du 3e RTA.

Le , dans les Nememchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux indépendantistes, est griÚvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole, il est décoré le par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. De retour en Algérie, il échappe le à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie.

Bataille d'Alger

Au dĂ©but de l'annĂ©e 1957, le rĂ©giment participe au sein de la 10e DP du gĂ©nĂ©ral Massu Ă  la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sĂ©curitĂ© dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi[24], qui ont organisĂ© plusieurs sĂ©ries d'attentats Ă  la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'Ă©tĂ© 1957.

En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opĂ©rations « Atlas » et « Agounnenda ». Durant l'Ă©tĂ©, le 3e para arrĂȘte 90 % des combattants du FLN[25], dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la CafĂ©tĂ©ria et de l'Otomatic[26].

Le régiment relÚve le 1er RCP en à Alger. La capture de HassÚne Guandriche dit « Zerrouk », adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger[25] retourné par le GRE, aboutit à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi, chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger.

NommĂ© colonel en , il dirige le 3e RPC qui avec d'autres participe Ă  la « Bataille des frontiĂšres » (janvier-juin). Le 1er avril le colonel Trinquier le remplace Ă  la tĂȘte du 3e RPC. Il rejoint Paris oĂč Chaban-Delmas, ministre des ArmĂ©es, lui demande de crĂ©er le Centre d'instruction Ă  la pacification et Ă  la contre-guĂ©rilla qui voit le jour fin avril prĂšs de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux Ă©vĂ©nements du 13 mai 1958, mais dans une interview Ă  Paris-Presse il confie ses Ă©tats d'Ăąme Ă  Jean LartĂ©guy, ce qui lui vaut le courroux du gĂ©nĂ©ral Salan et son retour en mĂ©tropole.

AprĂšs quatre mois passĂ©s Ă  Toul, Bigeard repart pour l'AlgĂ©rie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le [27]. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes rĂ©partis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un rĂ©giment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplĂ©tifs, quelques avions de reconnaissance et deux hĂ©licoptĂšres[28].

À la suite d'une rencontre avec de Gaulle le , il se voit confier le 1er dĂ©cembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes[29].

Passant outre son devoir de réserve, il rédige pendant la semaine des barricades en une proclamation qui est reprise par la presse et la radio et qui lui coûte son commandement malgré l'intervention du général Gambiez[30].

Il sera accusé plus tard d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie par d'anciens membres du FLN, par la gauche, mais aussi par d'anciens combattants qui ont fait la guerre à ses cÎtés, ce qu'il a toujours nié (voir L'ennemi intime, documentaire dans lequel témoigne notamment Paul Aussaresses). La technique dite « crevette Bigeard » aurait été utilisée, mais reste niée par l'intéressé, qui déclare que dans le contexte de guerre révolutionnaire, la torture était un « mal nécessaire », tout en affirmant n'y avoir jamais participé[1].

Fin d'engagement en guerre : 1960-1975

Insigne régimentaire du 6e régiment interarmes d'outre-mer.
Le colonel Bigeard faisant ses exercices quotidiens Ă  Lacroix-Falgarde (Toulouse, 1967).

De Ă  , Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM[31] Ă  Bouar en RĂ©publique centrafricaine.

AprĂšs un bref passage Ă  l'Ă©cole supĂ©rieure de guerre de Ă  , il prend le commandement de la 25e brigade parachutiste[32] Ă  Pau le , puis celui de la 20e brigade parachutiste[33] Ă  Toulouse. Il accĂšde au grade de gĂ©nĂ©ral de brigade le .

AprÚs une entrevue avec le général de Gaulle, il est nommé au poste de commandant supérieur des forces terrestres[34] au Sénégal et rejoint Dakar le .

En juillet 1970, Bigeard retrouve Paris et est affecté pendant dix mois à l'état-major du CEMAT.

Le , il prend le commandement des Forces françaises du sud de l'ocĂ©an Indien[35] Ă  Tananarive et obtient le sa troisiĂšme Ă©toile[36]. À la suite des manifestations qui secouĂšrent Madagascar en et qui conduisirent au dĂ©part de son prĂ©sident Philibert Tsiranana et Ă  son remplacement par le gĂ©nĂ©ral Gabriel Ramanantsoa, il quitte Madagascar le avec l'ensemble des forces françaises du secteur.

À son retour en France, il devient de Ă  le deuxiĂšme adjoint du gouverneur militaire de Paris. Promu gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e le , il prend le commandement de la 4e RĂ©gion Militaire Ă  Bordeaux, soit 40 000 hommes dont 10 000 parachutistes[37].Par ailleurs , il est le directeur de publication des pĂ©riodiques BĂ©ret rouge (1959-1975) et Debout les paras (1964-1975), puis prĂ©sident de l’Amicale de l’École des Troupes AĂ©roportĂ©es (1963-1975), de l’Union nationale des parachutistes (1976-1993), de l’Amicale parachutiste de Lorraine (1977-1993), de l’Association des Anciens Parachutistes Troupes de Marine et anciens de la Brigade des Parachutistes Coloniaux hĂ©ritiers des S.A.S (1978-1994), de la fĂ©dĂ©ration nationale de l’Entraide parachutiste (1978-1993), de la FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations Parachutistes (1978-1994), de l’Association Nationale des Combattants de Dien Bien Phu (1984-1991), et du conseil d’administration du MusĂ©e mĂ©morial des parachutistes (1984-1997)[38].

Vie politique

Marcel Bigeard
Illustration.
Marcel Bigeard Ă  80 ans devant son portrait, 40 ans auparavant
Fonctions
Député français
–
(10 ans, 1 mois et 11 jours)
Élection 19 mars 1978
RĂ©Ă©lection 21 juin 1981
16 mars 1986
Circonscription 5e de Meurthe-et-Moselle (1978-1986)
Meurthe-et-Moselle (1986-1988)
LĂ©gislature VIe, VIIe et VIIIe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UDF
Prédécesseur André Picquot
Successeur Michel Dinet
SecrĂ©taire d’État auprĂšs du ministre de la DĂ©fense
–
(1 an, 6 mois et 25 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Jacques Chirac
Ministre Yvon Bourges
Gouvernement Chirac I
Biographie
Nationalité Française
Parti politique Union pour la démocratie française
Religion Catholique
RĂ©sidence Toul

ConvoquĂ© par l'ÉlysĂ©e, il rencontre le le prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing qui lui propose le poste de secrĂ©taire d'État Ă  la DĂ©fense rattachĂ© au ministre Yvon Bourges. C’est un tremblement de terre dans la haute hiĂ©rarchie militaire car il n’est pas brevetĂ©. Il change les responsables pour donner de l’élan avec des hommes d’action, officiers solides et expĂ©rimentĂ©s qui ont fait leurs preuves sur le terrain . Il obtient de l’argent, 400 millions de francs annuels, pour amĂ©liorer les conditions de vie des cadres et des soldats. Il fait venir au poste de responsabilitĂ© des hommes au passĂ© militaire prestigieux, particuliĂšrement soucieux d’amĂ©liorer la formation des jeunes officiers et sous-officiers. Il choisit les nominations d’AndrĂ© Laurier, au commandement de l’école de guerre, d’Alain Bizard, Ă  la tĂȘte de l’AcadĂ©mie militaire Saint Cyr-CoĂ«tquidan, de Jean Lagarde, chef de l’état-major de l’armĂ©e de terre,de Guy MĂ©ry, chef d'Ă©tat-major des armĂ©es, de Claude Vanbremeersch, chef d'Ă©tat-major particulier du prĂ©sident de la rĂ©publique, de Maurice Saint-Cricq, chef d'Ă©tat-major de l'ArmĂ©e de l'air, de Jean-RenĂ© Lannuzel, chef d'Ă©tat-major de la Marine, et de ValĂ©rie AndrĂ©, comme premiĂšre femme gĂ©nĂ©ral[38]. Avec son style de commandement qui lui est propre, il donne une nouvelle impulsion et de la motivation aux jeunes cadres. Rapidement l’état d’esprit change et la base adhĂšre au nouveau discours : la forme physique, l’entraĂźnement, l’effort, l’esprit d’initiative et l’exemplaritĂ©. Il engage une rĂ©forme de l’armĂ©e de terre avec une organisation adaptĂ©e et la programmation d’équipement et de matĂ©riel moderne. Il occupe ce poste du au , date Ă  laquelle il remet sa dĂ©mission car les armĂ©es Ă©taient reparties du bon pied[39] - [40] - [41] le (JO du )[42].

AprĂšs une courte retraite Ă  Toul, et Ă  la suite du dĂ©cĂšs accidentel de la candidate UDF, madame Leclerc, Ă©pouse du maire de VĂ©zelise, il se prĂ©sente sur l’insistance de Jean-Jacques Servan-Schreiber, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de Lorraine, aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1978[38]. Il choisit Georges Husson, exploitant agricole, maire de LesmĂ©nils-sur-Madon comme supplĂ©ant[38]. Il devient dĂ©putĂ© de la cinquiĂšme circonscription de Meurthe-et-Moselle, succĂ©dant Ă  AndrĂ© Picquot, qui ne se reprĂ©sente pas, supplĂ©ant de Christian Fouchet, Ă©lu en 1973, qui est dĂ©cĂ©dĂ© en 1974[38]. Il arrive en tĂȘte au premier tour avec 13 208 voix, contre 10 064 pour Jean-Paul Chagnollaud , candidat du PS et 9 526 pour le candidat du RPR, Jacques Gossot, maire de Toul[38]. Au second tour, il obtient 21 678 voix soit 54,14% des suffrages exprimĂ©s, face Ă  Jean-Paul Chagnollaud 18 365 voix[43] - [38]. Durant cette premiĂšre lĂ©gislature, de 1978 Ă  1981, il occupe Ă©galement la fonction de prĂ©sident de la commission de DĂ©fense, oĂč il rĂ©alise de nombreux voyages Ă  l’étranger[38]. En 1981, lors de la dissolution de l'AssemblĂ©e par François Mitterrand, il dĂ©sire ne pas se reprĂ©senter mais ValĂ©ry Giscard d’Estaing lui fait changer d’avis[38]. Il est rĂ©Ă©lu au premier tour en juin 1981 avec 51,3% des suffrages exprimĂ©s, soit 18 542 voix face Ă  Jean-Paul Chagnollaud qui obtient 14 197 voix, puis Ă  la proportionnelle en [44] - [38]. En 1988, Ă  la suite de la dissolution de l'AssemblĂ©e, il ne veut plus ĂȘtre candidat, mais ValĂ©ry Giscard d’Estaing, le convainc de poursuivre le combat pour l’UDF[38]. Il est finalement battu de 411 voix en obtenant 22870 voix soit 49,55% des suffrages exprimĂ©s, au second tour, par le candidat socialiste Michel Dinet, qui obtient 23281 voix, car Charles Pasqua, ministre de l’intĂ©rieur, rĂ©alisa le redĂ©coupage des circonscriptions lĂ©gislatives françaises de 1986 , en vue de gagner les prochaines Ă©lections lĂ©gislatives[45] - [38]Par ailleurs, il est conseiller rĂ©gional de Lorraine (1978-1986) Ă©tant Ă©lu dĂ©putĂ©[38]. Il se prĂ©sente aux Ă©lections cantonales de 1979, dans le canton de Toul-Sud, oĂč il est battu par Georges Rollin[38]. Il est de nouveau candidat aux Ă©lections cantonales de 1982, dans le canton de Toul-Nord, oĂč il est vaincu par Jacques Gossot[38]. Il est enfin tĂȘte de liste aux Ă©lections municipales de 1983, Ă  Toul, oĂč il devient conseiller municipal, car sa liste doit fusionner, avec celle du maire sortant, Jacques Gossot[38].

Il se retire ensuite dans sa maison de Toul, dans laquelle il Ă©crit des livres sur sa carriĂšre militaire et propose ses rĂ©flexions sur l'Ă©volution de la France. Quelque temps avant sa mort, il dĂ©clare : « Je suis le dernier des cons glorieux »[46]. Il meurt Ă  son domicile de Toul le [47] Ă  l’ñge de 94 ans. Ses funĂ©railles ont lieu en la cathĂ©drale de Toul le en prĂ©sence de l'ancien prĂ©sident de la RĂ©publique, ValĂ©ry Giscard d'Estaing et du ministre de la DĂ©fense, HervĂ© Morin[48]. Le cercueil du gĂ©nĂ©ral Bigeard a Ă©tĂ© exposĂ© dans la nuit du au dans une chapelle ardente dressĂ©e en la cathĂ©drale Saint-Louis-des-Invalides[49]. AprĂšs une messe cĂ©lĂ©brĂ©e par Mgr Luc Ravel, Ă©vĂȘque aux armĂ©es françaises, les honneurs militaires sont rendus au gĂ©nĂ©ral dans la cour d'honneur de l'hĂŽtel national des Invalides par le Premier ministre, François Fillon[49] - [50].

Les archives de Marcel Bigeard sont conservées au service historique de La Défense avec comme numéro pour inventaire DE 2014 PA1 GR 14 YD 2855[51].

Hommage Ă  l'adversaire

Marcel Bigeard a souvent rendu « hommage Ă  l'adversaire ». Il a par exemple dĂ©cernĂ© des brevets de mĂ©rite aux combattants Vietminh lors de la Guerre d'Indochine, et notamment lors de la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu. Dans son livre de souvenir Pour une parcelle de gloire, il cite longuement, nommĂ©ment, ceux qui ont selon lui montrĂ© de rĂ©elles qualitĂ©s de soldat lors de la Guerre d'AlgĂ©rie : Abbas Laghrour dans les Nememcha, Mohammed le BalafrĂ© lors de la bataille d'Agounennda (en) et surtout le commandant Azzedine. Il dit d'eux :

« Nous avons rencontrĂ© lĂ  un adversaire qui, surpris dans une sĂ©vĂšre embuscade, rĂ©agit vite et courageusement. Il s'est mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© capable, aprĂšs quarante-huit heures d'isolement, de faire payer chĂšrement sa peau. On comprend qu'un tel groupement, commandĂ© par de tels chefs, n'ait jusqu'ici remportĂ© que des victoires[52]. »

Cela explique sans doute la poignĂ©e de mains controversĂ©e qu'il Ă©changea en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision avec le commandant Azzedine. À ceux qui la lui ont reprochĂ©e, Bigeard a rĂ©pondu : « On ne se dĂ©shonore pas en rendant hommage Ă  l'adversaire »[52].

Parmi ces combattants auxquels il rend hommage, figure en bonne place Larbi Ben M'hidi, l'un des responsables de la Zone autonome d'Alger durant la bataille d'Alger, dont il dit :

« Il est l'ùme de la résistance, fanatique, illuminé, il ne vit que pour l'indépendance de l'Algérie[53]. »

En revanche, alors qu'il est captif avec des milliers d'autres soldats Ă  la suite de la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu, il ne pardonne pas aux Vietminh d'avoir laissĂ© mourir de faim et d'Ă©puisement des milliers de personnes alors qu'ils avaient la possibilitĂ© de meilleurs traitements envers eux.

« La vraie douleur, la seule chose que je ne pardonne pas aux Viets, ce sont les huit mille morts pendant ces quatre mois de captivité. Cruauté inutile, inhumanité. Giåp était un grand général, mais sa doctrine, le marxisme, était inhumaine. L'ancien capitaine vietminh m'a dit : « Nous n'avons tué aucun prisonnier ». C'est vrai, ils les ont laissé crever, alors qu'il aurait été si facile de sauver tout le monde. Je l'ai dit : une banane par jour, et on ramenait les gars vivants. Je ne pourrai jamais l'oublier[54]. »

De mĂȘme, Bigeard mĂ©prise les actions « aveugles des terroristes » qui frappent alors Alger : « Si nous avons de l'estime pour les combattants du djebel, surtout lorsqu'ils se battent bien, nous mĂ©prisons les terroristes[55]. »

Analyses personnelles

La défaite de 1940

« Le 10 mai 1940, l'armée de Hitler envahit la France, contournant la ligne Maginot, fonçant à travers les Ardennes. En quelques heures, nos divisions sont écrasées, c'est le désastre le plus total. Aujourd'hui encore, cette défaite éclair semble incroyable. Bien sûr, l'armée avait des faiblesses, l'état-major manquait de discernement, et notre état d'impréparation nous a cruellement affaiblis. Toutes les belles théories de ces états-majors, faisant la guerre depuis leur bureau, ont été balayées en quelques heures. La réalité est impitoyable[56]. »

La situation en Indochine

Bigeard a beaucoup déploré l'incompétence de ses supérieurs dans ce conflit qu'il ne juge perdu que dans les derniers jours de Dien Bien Phu. Dans Ma vie pour la France, il compara la guerre conventionnelle menée au fait de vouloir tuer une mouche insaisissable avec un pilon. Grùce à une certaine confiance acquise, il put mener des opérations de natures nouvelles avec de nombreux succÚs. En s'imprégnant de la mentalité de l'ennemi et en imitant ses méthodes, Bigeard a livré une véritable « contre guérilla » par des actions coup de poing à l'aube suivie d'un repli rapide, de sorte qu'une certaine insécurité permanente s'installait chez l'ennemi. Ses opérations étaient toujours précédées au préalable par un renseignement actif fruit de la collaboration et du dialogue avec les populations locales.

C'est pour les mĂȘmes motifs que des rĂ©giments entiers mal dirigĂ©s et insuffisamment entraĂźnĂ©s ont subi une surmortalitĂ© au cours de la guerre. Bigeard put former lui-mĂȘme des troupes par de lourds programmes d'entraĂźnement et d'apprentissage en France. Ceux-ci se sont par la suite imposĂ©s sur le terrain en tant qu'unitĂ©s d'Ă©lite aux taux de rĂ©ussite trĂšs Ă©levĂ©s, sollicitĂ©s pour les coups durs. C'est avec nombre de ces derniers qu'il commande des assauts dĂ©sespĂ©rĂ©s lors de la bataille de Dien Bien Phu.

Il conserve une amertume sur une situation devenue catastrophique par la faute d'un Ă©tat-major incompĂ©tent et de dĂ©cisions de politiques trĂšs distantes du terrain. C'est ainsi que, d'aprĂšs lui, les douze mille hommes de la cuvette sont abandonnĂ©s Ă  leur sort au vu de la situation dĂ©rangeante du fiasco. À court de vivres et de munitions et aprĂšs de lourdes pertes, ils sont abandonnĂ©s et oubliĂ©s.

HĂ©ritage militaire

Bigeard, sur la base d'une formation spĂ©ciale et solide, obtenue pendant la Seconde Guerre Mondiale Ă  l'Ă©cole des Pins (Jedburghs, toutefois sans en faire partie. Il sera membre du BCRA), sera amenĂ© Ă  apprendre et dĂ©velopper des aspects du combat dit « non conventionnel » ou « asymĂ©trique ». Se rapprochant pleinement de l'action armĂ©e de guerre insurrectionnelle d'abord contre l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale, puis se rapprochant, Ă  l'inverse, de l'action contre-insurrectionnelle (mĂȘme mĂ©thodes basĂ©es sur l'action furtive, d'Ă©clat, d'usure et de solides renseignements), en Indochine et en AlgĂ©rie (n'ayant pas participĂ© Ă  la guerre de CorĂ©e, avec le bataillon onusien français), Bigeard est avant tout un soldat parachutiste dit "de choc" et non un homme d'opĂ©rations spĂ©ciales. Il apportera, comme d'autres, ses expĂ©riences multiples, son sens de l'adaptation et sa fougue, pour mener ces guerres non-conventionnelles, ce qui fera de lui un des grands noms de l'armĂ©e français du XXe siĂšcle.

Toujours en AlgĂ©rie, aprĂšs la bataille d’Alger, face aux immensitĂ©s dĂ©sertiques du Sud algĂ©rien, Bigeard sera l'un des principaux instigateurs de l'utilisation des moyens hĂ©liportĂ©s : au lieu d’utiliser les hĂ©licoptĂšres pour ramener les blessĂ©s comme il Ă©tait d’usage jusqu’alors, il mit Ă  profit la rapiditĂ© et la souplesse d’utilisation de ces engins pour surprendre l’ennemi[57]. Les pratiques, mĂ©thodes et tactiques de Bigeard et ses hommes, issus des Ă©tudes stratĂ©giques et retours d'expĂ©riences de nom tels Roger Trinquier, David Galula ou Paul Aussaresses seront Ă©tudiĂ©es de trĂšs prĂšs par les plus hautes autoritĂ©s militaires amĂ©ricaines et copiĂ©es par les BĂ©rets Verts (USSOCOM : Specials Forces Group). Ces mĂȘmes BĂ©rets Verts seront formĂ©s Ă  "la guerre contre‑insurrectionnelle", Ă  Fort Bragg, par Paul Aussaresses.

Les hommages posthumes

La fondation Général-Bigeard

Une fondation GĂ©nĂ©ral-Bigeard, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par sa veuve et sa fille en partenariat avec la Fondation de France en . Cette fondation « a pour objet de perpĂ©tuer l’Ɠuvre et la mĂ©moire de Marcel Bigeard en s’attachant notamment Ă  promouvoir auprĂšs de la jeunesse les valeurs de courage et de fiertĂ© de la patrie, dans l’esprit du gĂ©nĂ©ral ». Parmi les membres fondateurs figurent notamment le colonel Jacques Allaire, le gĂ©nĂ©ral Jean-Louis Brette et RenĂ© Guitton, l'Ă©diteur de Marcel Bigeard. L’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique ValĂ©ry Giscard d’Estaing, dont Marcel Bigeard fut le secrĂ©taire d’État Ă  la DĂ©fense (1975-1976), a Ă©tĂ© nommĂ© prĂ©sident d’honneur de la fondation[58].

Lieu de sépulture

La tombe du général Marcel Bigeard.

Avant sa mort, le gĂ©nĂ©ral avait exprimĂ© son souhait que ses cendres soient dispersĂ©es sur les lieux de la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu, lĂ  oĂč reposent ses compagnons d’armes tuĂ©s au combat en 1954, mais les autoritĂ©s vietnamiennes ont opposĂ© un refus catĂ©gorique Ă  cette requĂȘte.

Sur proposition du ministre de la DĂ©fense, GĂ©rard Longuet, il est d’abord envisagĂ© de transfĂ©rer les cendres du gĂ©nĂ©ral Bigeard Ă  l’hĂŽtel des Invalides, avec l’accord de sa fille Marie-France[59]. Cette initiative est soutenue par une quarantaine de dĂ©putĂ©s UMP, dont l'ancien ministre HervĂ© Novelli, Bernard Carayon, Lionnel Luca, Alain Marleix, Guy Teissier, et six gĂ©nĂ©raux français, dont le gĂ©nĂ©ral François Cann, Lucien Le Boudec et Christian Piquemal prĂ©sident de l’Union nationale des parachutistes[60].

AprÚs que certaines voix se furent élevées contre ce projet de transfert aux Invalides, le ministÚre de la Défense annonce le que les cendres du général Bigeard reposeraient finalement sur le site du Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus[61].

Le , en prĂ©sence de l’ancien prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing[62], le ministre de la DĂ©fense, Jean-Yves Le Drian inaugure Ă  FrĂ©jus sur le site du MĂ©morial des Guerres en Indochine, une stĂšle qui accueille ses cendres[63].

Une « Promotion Marcel-Bigeard » Ă  l’École militaire interarmes

Sur une proposition de Jean Paul Pourade, ami du GĂ©nĂ©ral Bigeard, les compagnons du GĂ©nĂ©ral : le GĂ©nĂ©ral Lucien Le Boudec,les colonels Jacques Allaire et Martial Chevalier, auxquels s'Ă©taient joints le gĂ©nĂ©ral ValĂ©rie AndrĂ© et madame GeneviĂšve de Galard, le cinĂ©aste Pierre Schoendoerffer et Jean LartĂ©guy, ont proposĂ© aux Ă©lĂšves officiers de l'École Militaire Inter-armes de St Cyr Coetquidan de donner Ă  leur promotion, le nom de "GĂ©nĂ©ral Marcel Bigeard" . La cinquantiĂšme promotion de l’École militaire interarmes de CoĂ«tquidan a donc choisi le de se faire baptiser Promotion GĂ©nĂ©ral Bigeard. Le chant de la promotion rappelle les plus glorieux faits d'armes du gĂ©nĂ©ral[64].L'insigne de la promotion a pour hĂ©raldique: Écu de turquin Ă  la lisĂšre d'argent sommĂ© en chef d'une Ă©toile de grand croix de la lĂ©gion d'honneur.ChargĂ© en chef d'une carte de France d'or ouverte sur le champ.BrochĂ© d'une Ă©pĂ©e d'argent gardĂ©e d'or enserrĂ© d'un dragon d'or.A la lame accompagnĂ©e Ă  d'extrĂȘme d'une demi porte mauresque d'azur, du grade et du nom "GAL BIGEARD" en capitales d'or aussi, Ă  senestre d'un demi parachute d'argent et de quatre Ă©toiles du mĂȘme[65].

MĂ©morial au 3e RPIMa de Carcassonne

Une stĂšle haute de 3,65 m et pesant prĂšs de dix tonnes, rĂ©alisĂ©e en marbre de Caunes-Minervois, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . Elle est installĂ©e place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, face Ă  l’entrĂ©e de son ancien rĂ©giment, le 3e RPIMa. Elle reprĂ©sente le gĂ©nĂ©ral Bigeard de profil, fumant la pipe et coiffĂ© de la cĂ©lĂšbre casquette Bigeard. Le monument a Ă©tĂ© financĂ© par une souscription qui a rapportĂ© 35 000 euros[66].

Distinctions

(Liste non exhaustive)

Brevets français[38]

  • Brevet d’initiation au parachutisme militaire.
    Brevet d’initiation au parachutisme militaire.
  • Brevet de parachutisme militaire.
    Brevet de parachutisme militaire.
  • Brevet de moniteur parachutiste.
    Brevet de moniteur parachutiste.
  • Brevet de chef de groupe de troupes aĂ©roportĂ©es.
    Brevet de chef de groupe de troupes aéroportées.
  • Brevet de chuteur opĂ©rationnel.
    Brevet de chuteur opérationnel.
  • Brevet de pilote tandem.
    Brevet de pilote tandem.
  • Brevet d’instructeur parachutiste SCOR.
    Brevet d’instructeur parachutiste SCOR.

Brevets Ă©trangers[38]

DĂ©corations

Les décorations du général Marcel Bigeard.

Décorations françaises

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Prix littéraire

  • 2007 : Prix littĂ©raire de La Saint Cyrienne, pour l’ensemble de son Ɠuvre[68]
  • 2011 : Prix Honneur et patrie, Ă  titre posthume[69]

Honorariat

Photo du document envoyé par Marcel Bigeard au général Jean-Louis Brette le mandatant pour la création de la fondation Général-Bigeard.

Toponymes

En France, plusieurs avenues, places et rues portent son nom :

Publications

Ouvrages

  • Contre-guĂ©rilla, Alger, Baconnier, 1957 (BNF 32372642)
  • Aucune bĂȘte au monde..., Éditions PensĂ©e Moderne, 1959 (BNF 36277748)
  • Piste sans fin, Éditions PensĂ©e Moderne, 1963 (BNF 36259554)
  • Pour une parcelle de gloire, Édition Plon, 1975 (ISBN 2-259-00571-3)
  • Ma Guerre d'Indochine, Éditions Hachette, 1994 (ISBN 2-01-237023-3)
  • Ma Guerre d'AlgĂ©rie, Éditions du Rocher, 1995 (ISBN 2-01-237043-8)
  • De la brousse Ă  la jungle, Éditions Hachette-CarrĂšre, 1994 (ISBN 2-01-237017-9)
  • France, rĂ©veille-toi !, Éditions no 1, 1997 (ISBN 2-863-91797-8)
  • Lettres d'Indochine, Éditions no 1, 1998-1999, Tome 1 (ISBN 978-2-7028-3395-7), Tome 2 (ISBN 2-86391-906-7)
  • Le siĂšcle des hĂ©ros, Éditions no 1, 2000 (ISBN 2-86391-948-2)
  • Crier ma vĂ©ritĂ©, Éditions du Rocher, 2002 (ISBN 2-7028-7631-5)
  • Paroles d'Indochine, Éditions du Rocher, 2004 (ISBN 2-268-05058-0)
  • J'ai mal Ă  la France, Éditions du Polygone, 2006 (ISBN 2-913832-07-5)
  • Adieu ma France, Éditions du Rocher, 2006 (ISBN 2-268-05696-1)
  • Mon dernier round, Éditions du Rocher, 2009 (ISBN 978-2-268-06673-8)
  • Ma vie pour la France, Éditions du Rocher, 2010 (ISBN 978-2-268-06435-2)

Préfaces

  • Erwan Bergot, Commandos de choc en Indochine. (Les hĂ©ros oubliĂ©s), Grasset, 1975 (ISBN 978-2246008668)
  • Francis Pottier Quasimodo, le Commando Hispano, Marrimpouey Jeune, 1975 (BNF 34554090)
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard, Presse de la CitĂ©, 1977 (ISBN 978-2258002227)
  • Mario Pinci, Alexis Roudene, HĂ©ros sans panache: Souvenirs d'un ancien de l'Indochine (1946-1955), BarrĂ©-Dayez, 1982 (BNF 34735833)
  • Michel Cordier, Un grand Lorrain Lyautey, Saint-Seine l’abbaye, 1984 (ISBN 978-2867010354)
  • Marc Flament, prĂ©face de Marcel Bigeard, Et le Baroud vint du ciel avec les hĂ©licoptĂšres de combat en AlgĂ©rie, Jacques Granger, 1984 (ISBN 978-2733900994)
  • Leopold Colombey, 69 mois de notre jeunesse : la folie des hommes, Troisfontaines 1989 (BNF 35027881)
  • Amiral Estival, L'enseigne dans le delta, les 7 vents, 1989 (ISBN 978-2877160100)
  • Jean Militis, La Piste du Risque Commando Parachutiste : lĂ©gende et rĂ©alitĂ©s, Ă©ditions Michel frĂšres , 1991
  • Henri de Brancion, DiĂȘn BiĂȘn Phu - Artilleurs dans la fournaise, Presse de la CitĂ©, 1993 (ISBN 978-2258036086)
  • Patrick-Charles Renaud, Combats sahariens, 1955-1962: Sahara algĂ©rien, Atlas saharien, Mauritanie, Sahara espagnol, Sud tunisien, Ă©dition Jacques Granger, 1993 (ISBN 2733904086)
  • Pierre Dufour, L'École des troupes aĂ©roportĂ©es: La porte de l'insolite, Lavauzelle, 1996, (ISBN 9782702503898)
  • Michel Heger, Djebel amour Djebel amer, Presse de la CitĂ©, 1998 (ISBN 978-2258045880)
  • J.Gaulois, Notre dĂ©fense en mal d'une politique, economica, 1999 (ISBN 978-2717816204)
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard Indochine 1952 1954 AlgĂ©rie 1955 1957, TrĂ©sors du Patrimoine, 2000
  • Paul-Henri Grauwin, J'Ă©tais mĂ©decin Ă  DiĂȘn BiĂȘn Phu, France-Empire, 2004 (ISBN 978-2704809714)
  • Marcel Georges, Go sur DiĂȘn BiĂȘn Phu, France-Empire, 2004 (ISBN 978-2704809721)
  • Collectif, Le livre d’or des parachutistes , 2005
  • AndrĂ© Leyx, un spahi raconte la guerre d'Indochine:1952-1954, Muller, 2005 (BNF 39959727)
  • Jean-Christophe Brunet, Gendarmes-parachutistes en Indochine: 1947-1953,indo Ă©dition, 2005 (ISBN 978-2914086257)
  • Constantin Parvulesco, Les Paras: L'honneur de servir, Techniques pour l'Automobile et l'Industrie, 2006 (ISBN 978-2726894521)
  • Robert DĂ©grange, A travers l'Europe en guerre: Souvenirs de Robert DĂ©grange, chef de char des Bayard, ed histo, 2008 (ISBN 978-2355150029)
  • Pierre Dufour, 1947-2007 paras-colo, parachutistes d'infanterie de marine, Lavauzelle, 2008 (ISBN 978-2702510650)
  • François Journier, Les Luc Binh. Souvenirs d'un Marin du Fleuve. Indochine 1952-1954, l’esprit du livre, 2009 (ISBN 978-2915960488)
  • Bernard Crozat, ETAP, l'École des troupes aĂ©roportĂ©es, CrĂ©pin-Leblond, 2009 (ISBN 978-2703003359)
  • AndrĂ© Malichier, Assumer Ă  vingt ans ! TĂ©moigner aujourd'hui, Lavauzelle, 2010, (ISBN 978-2-7025-1509-9)

Filmographie

Documentaires

  • La Guerre d’AlgĂ©rie, documentaire de 154 minutes corĂ©alisĂ© par Yves CourriĂšre et Philippe Monnier, Édition Montparnasse, 1972
  • Ma Guerre d'Indochine, documentaire de 52 minutes RĂ©alisation : Jean-Claude Criton - Production L. Salles/CarrĂšre (1994)
  • Ma Guerre d'AlgĂ©rie, documentaire de 52 minutes RĂ©alisation : Jean-Claude Criton - Production L. Salles/CarrĂšre (1994)
  • Portrait de Bigeard, documentaire de 52 minutes RĂ©alisation : Jean-Claude Criton - Production L. Salles/CarrĂšre (1994)
  • La guerre d’AlgĂ©rie, documentaire de 4h et 30 min rĂ©alisĂ© par Jacques Soustelle produit par Paramount, 2002
  • Nous l’appelions Bruno, documentaire en trois parties, rĂ©alisĂ© par Didier Trarieux-LumiĂšre, 2012
  • Apostrophes, 6 dvd en 12 Ă©missions par Bernard Pivot, Ă©ditions Montparnasse , 2013
  • Objectif Bruno, Bigeard dans l'Ɠil des mĂ©dias, documentaire de 1h58, rĂ©alisĂ© par Marcela Feraru, 2014

Fiction

Discographie

Bibliographie

  • Jules Roy, La Guerre d AlgĂ©rie, Julliard, 1960
  • Henri Alleg, La question, Édition de Minuit, Paris, 1961 (ISBN 9782707301758)
  • Jules Roy, DiĂȘn BiĂȘn Phu, photographies de Daniel Camus et de Jean PĂ©raud, Julliard, 1963
  • Erwan Bergot, DeuxiĂšme classe Ă  DiĂȘn BiĂȘn Phu, La Table Ronde, 1964
  • Jean Pouget, NOUS ETIONS A DIEN-BIEN-PHU, Presses de la CitĂ©, 1964
  • Yves CourriĂšre, La Guerre d’Algerie 4 tomes : T1 les fils de la toussaint - T2 le temps des leopards - T3 l'heure des colonels - T4 les feux du dĂ©sespoir, Fayard, 1970 (ISBN 9782248000042)
  • Erwan Bergot, Les Paras, Balland, 1971
  • colonel Yves Godard, Les trois batailles d’Alger, Les paras dans la ville, Fayard, 1972
  • Jacques Massu, La vraie Bataille d’Alger, Plon, 1972
  • Paul Gaujac, Histoire des parachutistes français, SociĂ©tĂ© de production littĂ©raire, En 2 Tomes: t1, De la Seconde Guerre Mondiale Ă  la Guerre d'Indochine - t2, De la guerre d'Indochine au Temps de Paix, 1975
  • Erwan Bergot, Commandos de choc en Indochine. (Les hĂ©ros oubliĂ©s), Grasset, 1975 (ISBN 9782246008668)
  • Erwan Bergot, Bataillon Bigeard, Presse de la CitĂ©, 1977
  • Erwan Bergot, Les 170 jours de DiĂȘn BiĂȘn, Phu, Presse de la CitĂ©, Troupes de choc, 1979, (ISBN 978-2266009706)
  • Henri Navarre, Le temps des vĂ©ritĂ©s, Plon, 1979, (ISBN 978-2259004428)
  • Georges Fleury, Le 1er RĂ©giment de chasseurs parachutistes, Lavauzelle, 1982, (ISBN 978-2702500217)
  • Georges Fleury, Le 1er rĂ©giment de chasseurs parachutistes tome 2 : les bataillons d'Indochine, 1946-1954, Lavauzelle, 1984 (ISBN 2-7025-0046-3)
  • Pierre Dufour , Para au 3, Ă©dition du Fer Ă  marquer, 1989, (ISBN 978-2-907-67103-3)
  • Erwan Bergot, Convoi 42: la marche Ă  la mort des prisonniers de DiĂȘn BiĂȘn Phu, Presse de la CitĂ©, 1986, (ISBN 978-2-724-23351-3)
  • Erwan Bergot, Bigeard, Perrin, 1988 (ISBN 978-2724240740)
  • La mort, un terme ou un commencement, Christian Chabanis, Fayard 1982, entretiens avec Philippe AriĂšs, Emmanuel LĂ©vinas, Emmanuel Leroy-Ladurie, JĂ©rĂŽme Lejeune, Francis Jeanson, Jean-Marie Lustiger, Luis Miguel DominguĂ­n, Marcel Bigeard, Ariane Mnouchkine, Jean Dausset , etc.
  • Marcel Cordier, l’hĂ©roĂŻque Bigeard, horwarth, 1986 (ISBN 978-2717104066)
  • Larry Collins, Marcel Bigeard, Le jour du miracle : L'histoire secrĂšte du dĂ©barquement, Robert Laffont, 1994 (ISBN 9782221078518)
  • Cyril Bondroit, 3e BCCP Indochine 1948-1950: 3e bataillon colonial de commandos parachutistes, Hexagone, 1998, (ISBN 2-912755-01-8)
  • Alain Gandy, Bataillon Bigeard Ă  Tu LĂȘ, 1952 la lĂ©gende des paras, document, Presse de la CitĂ©, 1998 (ISBN 978-2258040335)
  • Roger Bruge, Les hommes de DiĂȘn BiĂȘn Phu, Perrin, coll. Tempus, 1999 (ISBN 978-2-262-02151-1)
  • RaphaĂ«lle Branche, La torture et l'armĂ©e pendant la guerre d'AlgĂ©rie: (1954-1962), Gallimard, 2001, (ISBN 978-2070760657)
  • Yacef SaĂądi, La bataille d’Alger, Publisud, Paris, 3 volumes, 2002 (ISBN 9782866009458 et 9782866009755)
  • VĂ” NguyĂȘn GiĂĄp, MĂ©moires 1936-1954: Tome 1, La rĂ©sistance encerclĂ©e, Anako, 2003 (ISBN 978-2907754781)
  • VĂ” NguyĂȘn GiĂĄp, MĂ©moires 1946-1954: Tome 2 : Le chemin menant Ă  DiĂȘn BiĂȘn Phu, Anako, 2004, (ISBN 978-2907754897)
  • VĂ” NguyĂȘn GiĂĄp, MĂ©moires 1946-1954: Tome 3 : DiĂȘn BiĂȘn Phu, le rendez-vous de l'histoire, Anako 2004 (ISBN 978-2907754903)
  • Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'Ă©cole française, La DĂ©couverte, 2004.
  • Jacques Dalloz, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, Édition Armand Colin, 2006 (ISBN 2-200-26925-0)
  • RenĂ© Guitton, Bigeard, l’hommage, Éditions du Rocher, 2011 (ISBN 978-2-268-07141-1)
  • RenĂ© Guitton, Bigeard : L'album souvenir, Éditions du Rocher, 2011 (ISBN 978-2268071848)
  • Albert Bernard, Trois ans chez Bigeard, ambiance, LBM, 2011 (ISBN 978-2915347913)
  • General Daniel Roudeillac, prĂ©face de General d’armĂ©es Maurice Schmitt 3e RPIMa Contre-Insurrection - AlgĂ©rie 1960 - 1962 - Les villes et le djebel, Panazol (ISBN 978-2702515624)
  • Jean Pierre Hutin, Bigeard boys, sous la casquette, la dĂ©mesure, Qu'alpha, 2017 (ISBN 978-2353743292)
  • Jean-ValĂšre Baldacchino, BIGEARD: Une biographie, Ă©diteur Balland, 2021 (ISBN 978-2940632886)
  • Avec Bigeard de Tu LĂȘ Ă  DiĂȘn BiĂȘn Phu, Fondation General Bigeard, acte du colloque, Bigeard et l’Indochine, 2021

Notes et références

  1. Charlotte BOITIAUX, « AprĂšs deux ans de polĂ©mique, l'État "enterre" le gĂ©nĂ©ral Bigeard », sur france24.com, (consultĂ© le ).
  2. Crevette Bigeard
  3. François Cann, « le gĂ©nĂ©ral Marcel Bigeard, commandant de la IVe rĂ©gion militaire », qui ose gagne,‎ , p. 42 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. remi barjot, « biographie simplifiée du gende corps d'armée Le Ray parrain de la 47e promotionde l'école militaire interarmées », sur web.archive.org, (consulté le ).
  5. Le monde contemporain de la Lorraine, Éditions Messene, , p. 195.
  6. DécÚs de la veuve du général Bigeard , AFP/Le Figaro, 5 juillet 2011.
  7. « Le gĂ©nĂ©ral Bigeard passe l’arme Ă  gauche », LibĂ©ration, 19 juin 2010.
  8. Il s'agit des 22e RIF, 23e RIF, 68e RIF et 79e RIF.
  9. In Bigeard, page 58.
  10. Les dates des deux autres tentatives d'Ă©vasion sont le 14 juillet et le 22 septembre 1941.
  11. In Pour une parcelle de gloire, page 33.
  12. Major Bill Probert (Anglais), John Deller (Canadien - radio) et Casanova (Français ariégeois - guide).
  13. In Pour une parcelle de gloire, page 42.
  14. 6e compagnie, 2e bataillon du 23e rĂ©giment d'infanterie coloniale.
  15. Bruno.
  16. In Bigeard, page 149.
  17. In Bigeard, page 173.
  18. In Pour une parcelle de gloire, page 72.
  19. In Bigeard, page 232.
  20. In Bigeard, page 273.
  21. In Bigeard, page 330.
  22. Bigeard, Ma vie pour la France, Éditions du Rocher, , p. 303.
  23. In Bigeard page 390 et Pour une parcelle de gloire, page 236.
  24. Larbi Ben M'hidi sera capturé le .
  25. In Pour une parcelle de gloire, page 305.
  26. In Bigeard, page 444.
  27. Au dĂ©part, Bigeard devait prendre le poste d'adjoint au gĂ©nĂ©ral Ducournau Ă  la tĂȘte de la 25e DP, In Bigeard, page 486.
  28. 8e rĂ©giment d'infanterie motorisĂ©e - 14e bataillon de tirailleurs algĂ©riens - 23e rĂ©giment de spahis marocains, In Pour une parcelle de gloire, page 370.
  29. In Bigeard, page 499.
  30. In Bigeard, page 504.
  31. 6e régiment interarmes d'outremer.
  32. la 25e brigade parachutiste comprend alors l'École des troupes aĂ©roportĂ©es, le 1er RCP et le 9e RCP.
  33. Il succĂšde au gĂ©nĂ©ral Langlais et dirige donc les 3e RPIMa, 6e RPIMa et 9e RCP.
  34. Les forces terrestres au SĂ©nĂ©gal sont d'environ 2 000 hommes rĂ©partis ainsi : armĂ©e de terre 1 100, Marine 500 armĂ©e de l'air 400.
  35. In Pour une parcelle de gloire, page 440.
  36. Général de division.
  37. In De la brousse Ă  la jungle, page 74.
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  40. Marcel Bigeard, De la brousse Ă  la jungle, p. 120.
  41. Guillaume Tabard, « L'héritage politique du général Bigeard », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  42. Décret du 4 août 1976 mettant fin aux fonctions d'un membre du gouvernement.
  43. in De la brousse Ă  la jungle, page 143
  44. In De la brousse Ă  la jungle, page 212
  45. In De la brousse Ă  la jungle, page 243.
  46. Citation relevée par l'hebdomadaire Marianne.
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  55. Marcel Bigeard, Ma vie pour la France, Monaco/Paris, Éditions du Rocher, , 503 p. (ISBN 978-2-268-06435-2) op. cit. p. 268.
  56. Marcel Bigeard, Ma vie pour la France, Monaco/Paris, Éditions du Rocher, , 503 p. (ISBN 978-2-268-06435-2) op. cit. p. 32.
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