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Henri Alleg

Harry Salem dit Henri Alleg, né le à Londres et mort le à Paris 19e, est un journaliste français, membre du PCF et ancien directeur d'Alger républicain. Il est notamment l'auteur de La Question, un livre dénonçant la torture pendant la guerre d'Algérie.

Henri Alleg
Henri Alleg Ă  la fĂȘte de l'HumanitĂ© en 2008.
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Gilberte Alleg-Salem (d)
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Enfance et installation en Algérie

NĂ© Ă  Londres de parents juifs russo-polonais[2] - [3], Henri Alleg n'a jamais complĂštement embrassĂ© son identitĂ© juive en raison de ses opinions sur IsraĂ«l en tant qu'agent du colonialisme raciste[4]. Alleg a passĂ© une partie de son enfance Ă  Paris oĂč, pendant les annĂ©es de la guerre civile espagnole, il a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  un environnement scolaire de plus en plus politisĂ© avec des rĂ©fugiĂ©s italiens qui s'opposaient Ă  l'arrivĂ©e de Mussolini en France avec des Allemands juifs.

Alleg est parti pour l'Algérie en 1939 et, à 18 ans, est devenu intimement lié au Parti communiste algérien. En 1946, il épouse Gilberte Serfaty qui deviendra comme lui une ardente militante communiste. En 1951, il devient directeur du quotidien Alger républicain.

La guerre d'Algérie : arrestation et torture

Il entre dans la clandestinité en 1955, date d'interdiction du journal Alger républicain, quitté l'année précédente par Boualem Khalfa, premier musulman à diriger la rédaction d'un grand quotidien, pour rejoindre la presse du Parti communiste algérien. Henri Alleg continue cependant à transmettre des articles en France dont certains sont publiés par L'Humanité.

Il est arrĂȘtĂ© le par les parachutistes de la 10e DP[5], au domicile de son ami Maurice Audin, jeune assistant en mathĂ©matiques et militant du Parti communiste algĂ©rien comme lui, arrĂȘtĂ© la veille et qui sera torturĂ© Ă  mort.

Il est sĂ©questrĂ© un mois Ă  El-Biar, oĂč il est torturĂ© lors de plusieurs sĂ©ances, puis subit un interrogatoire menĂ© aprĂšs une injection de penthotal, utilisĂ© comme « sĂ©rum de vĂ©ritĂ© ». Aussi, il est torturĂ© avec les Ă©lectrodes, la torture par l'eau, pendaison, et la combustion avec les torches et des cigarettes[6].

Il aurait tenu tĂȘte crĂąnement face Ă  ses bourreaux (principalement les lieutenants AndrĂ© Charbonnier et Philippe Erulin sous les ordres du capitaine Marcel Devis[7], en leur dĂ©clarant : « Je vous attends : je n’ai pas peur de vous »[8]. Le gĂ©nĂ©ral Massu, qui reconnaĂźt plus tard l'utilisation de la torture dans certains cas particuliers lors de la guerre d'AlgĂ©rie, affirme en 1971, « en fait de tortures, Alleg a reçu une paire de gifles »[9]. Roger Faulques, officier du 1er REP, accusĂ© d'avoir assistĂ© Ă  ces tortures, dĂ©clare lors d'un procĂšs en diffamation contre Jean-Jacques Servan-Schreiber et Jean-François Kahn en 1970 : « Je ne l'ai vu qu'une seule fois, mais il m'a fourni Ă  cette occasion des indications qui m'ont permis d'arrĂȘter les membres du parti communiste algĂ©rien ». Cette provocation est, selon l'un des avocats de la dĂ©fense maĂźtre Badinter, une tentative de justification de l'usage de la torture[10].

Il est ensuite transfĂ©rĂ© au camp de Lodi (Draa Essamar, Wilaya de MĂ©dĂ©a) oĂč il reste un mois, puis Ă  Barberousse, la prison civile d'Alger, oĂč il n'avait pas de lit, de couverture, de miroir, de chaise, ou de table. L'Ă©quipement sanitaire n'Ă©tait qu'un trou avec un robinet sur le dessus. « Nous Ă©tions dans des conditions de manque total de tout ce qui aurait pu nous permettre de survivre », a racontĂ© Alleg[11].

La Question et la censure

En prison, il écrit ses récits de torture, dissimulant les pages écrites et les transmettant à ses avocats. Sa femme, Gilberte, alors expulsée d'Algérie, reçoit les pages, les tape, puis les distribue aux relations littéraires et journalistiques françaises qu'Alleg avait nouées pendant son temps à Algér républicain.[12]

Elle travaille sans relĂąche pour prĂ©senter les pages oĂč Alleg raconte sa pĂ©riode de dĂ©tention et les sĂ©vices qu'il y subit. Lors d'une rĂ©union publique Ă  Paris, Gilberte dĂ©clare alors : « Si la ‘sĂ©questration’ de mon mari, ‘l’évasion’ de Maurice Audin, le ‘procĂšs’ de Djamila Bouhired ont eu un retentissement exceptionnel, ce ne sont pas des cas exceptionnels. C’est dans notre pays la rĂ©alitĂ© quotidienne
nous attendons de vous que vous nous aidiez Ă  obtenir l’arrĂȘt de toutes les exĂ©cutions
nous vous demandons un effort immense, un effort Ă  la mesure de votre responsabilitĂ©. »[12]

Alors que la plupart des Ă©diteurs ont exprimĂ© leur intĂ©rĂȘt pour ce qu'Alleg avait Ă  dire, ils hĂ©sitent dans le climat politique Ă  le publier eux-mĂȘmes et Ă  mettre en pĂ©ril leurs entreprises. Gilberte persĂ©vĂšre jusqu'Ă  ce qu'elle rĂ©ussisse Ă  faire publier l'ouvrage de son mari aux Éditions de Minuit. L'ouvrage, nĂ©anmoins, est immĂ©diatement interdit. Nils Andersson le rĂ©Ă©dite en Suisse, quatorze jours aprĂšs l'interdiction en France de . MalgrĂ© son interdiction en France, ce livre contribue considĂ©rablement Ă  rĂ©vĂ©ler le phĂ©nomĂšne de la torture en AlgĂ©rie. Sa diffusion clandestine s'Ă©lĂšve Ă  150 000 exemplaires[13].

Un film tiré du livre et réalisé par Laurent Heynemann[14] sort en 1977 avec dans les rÎles principaux Jacques Denis et Nicole Garcia, et reçoit le prix spécial du Jury au Festival international du film de Saint-Sébastien.

Le procĂšs

Trois ans aprĂšs son arrestation, il est inculpĂ© d'« atteinte Ă  la sĂ»retĂ© extĂ©rieure de l'État » et de « reconstitution de ligue dissoute » et condamnĂ© Ă  10 ans de prison.

Les officiers qu’Alleg a accusĂ©s de torture ont tous niĂ©. AprĂšs le verdict de culpabilitĂ©, les autoritĂ©s militaires ont envoyĂ© deux mĂ©decins pour examiner Alleg, mais personne de l'extĂ©rieur du gouvernement français n'a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  voir Alleg pendant ce temps. En plus, un juge militaire a voyagĂ© avec Alleg dans les bĂątiments oĂč Alleg a dit qu’il a Ă©tĂ© torturĂ©. Le but Ă©tait pour Alleg de dĂ©crire, de mĂ©moire, l'intĂ©rieur de l’espace pour valider qu’il a Ă©tĂ© dĂ©tenu lĂ -bas. MalgrĂ© le fait qu’Alleg a parfaitement dĂ©crit l’intĂ©rieur, il a Ă©tĂ© renvoyĂ© Ă  la prison militaire. Le jour oĂč son livre La Question est saisi, le gouvernement français publie des informations qui confirment que les mĂ©decins ont trouvĂ© des cicatrices sur les poignets et l’aine d’Alleg. Pendant le temps qu’Alleg Ă©tait en prison, la commission internationale contre un rĂ©gime de camps de concentration a rapportĂ©, aprĂšs avoir visitĂ© AlgĂ©rie, que bien qu’il n’y ait pas un systĂšme de camp de concentration en tant que tel en AlgĂ©rie, il y avait des irrĂ©gularitĂ©s, y compris des mauvais traitements et de la torture, et que la police ou les forces militaires Ă©taient gĂ©nĂ©ralement les coupables, dĂ©tenant parfois des suspects pendant plusieurs semaines avant qu’ils ne soient dĂ»ment inculpĂ©s ou internĂ©s[15].

Transféré en France, il est incarcéré à la prison de Rennes. Profitant d'un séjour dans un hÎpital, il s'évade. Aidé par des militants communistes, il rejoint la Tchécoslovaquie grùce, notamment, à Alfred Locussol[16].

Le retour en France

Il revient en France aprĂšs les accords d'Évian, puis en AlgĂ©rie oĂč il participe Ă  la renaissance du journal Alger RĂ©publicain. « Persona non grata » en AlgĂ©rie Ă  la suite du coup d'État de Houari BoumĂ©diĂšne, il se rĂ©installe en France en 1965. Il reprend sa plume entre 1966 et 1980 pour le compte du quotidien L’HumanitĂ© dont il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. En 1979, il est envoyĂ© spĂ©cial de L’HumanitĂ© Ă  Kaboul et justifie l'intervention soviĂ©tique en Afghanistan[17], ce qui est la position officielle du PCF[18]. Son dĂ©part Ă  la retraite coĂŻncide avec son installation Ă  Palaiseau, rue Gabriel-Dauphin oĂč il demeure jusqu'Ă  la fin de sa vie.

Le film documentaire de Jean-Pierre Lledo Un rĂȘve algĂ©rien retrace son retour, 40 ans plus tard dans une AlgĂ©rie qui l'accueille Ă  bras ouverts et oĂč il retrouve avec bonheur ses anciens compagnons.

Il est par ailleurs membre du PÎle de renaissance communiste en France et déclare regretter en 1998 « la dérive social-démocrate du PCF, qui abandonne son authenticité communiste »[19]. Il fait partie de l'association "Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe" (CISC)[20], fondée le sous le nom de « Comité Honecker de solidarité internationaliste », qui soutient l'ancien dirigeant de la RDA, Honecker, poursuivi par la justice allemande[21].

Il est également membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.

L'Appel des douze

Henri Alleg cosigne, en 2000, l'Appel des douze « pour la reconnaissance par l’État français de la torture »[22]. Les autres signataires de ce texte sont :

Les signataires prĂ©cisent dans ce texte adressĂ© au prĂ©sident de la RĂ©publique de l'Ă©poque Jacques Chirac, le sens de leur dĂ©marche : « Pour nous, citoyens français auxquels importe le destin partagĂ© des deux peuples et le sens universel de la justice, pour nous qui avons combattu la torture sans ĂȘtre aveugles aux autres pratiques, il revient Ă  la France, eu Ă©gard Ă  ses responsabilitĂ©s, de condamner la torture qui a Ă©tĂ© entreprise en son nom durant la guerre d'AlgĂ©rie. Il y va du devoir de mĂ©moire auquel la France se dit justement attachĂ©e et qui ne devrait connaĂźtre aucune discrimination d'Ă©poque et de lieu. »

En 2005, il cosigne une lettre au PrĂ©sident de la RĂ©publique, demandant Ă  l'État français de reconnaĂźtre l'abandon des harkis en 1962.

L'hommage au PĂšre Lachaise

Henri Alleg meurt le [23] - [24].

Lors de ses obsĂšques au cimetiĂšre du PĂšre Lachaise le , en prĂ©sence de reprĂ©sentants des États français et algĂ©rien, le PrĂ©sident algĂ©rien rappela dans un message lu en son nom que La Question est « l’un des textes majeurs qui, par leur retentissement universel et la prise de conscience qu’ils ont suscitĂ© Ă  travers le monde, ont indĂ©niablement contribuĂ© Ă  servir la noble cause des droits de l'homme en gĂ©nĂ©ral[25]. »

Henri Alleg repose au cimetiĂšre de Palaiseau[26].

ƒuvres

  • La Question, Lausanne, E. La CitĂ©, 1958 ; Paris, Les Éditions de minuit, Alger, Éditions Rahma, 1992. (ISBN 2-7073-0175-2).
  • MĂ©moire algĂ©rienne : Souvenirs de luttes et d'espĂ©rances, Paris, Éditions Stock, 2005, 407 pp., 24 cm. (ISBN 2-234-05818-X).
  • Prisonniers de guerre; Victorieuse Cuba. Les Éditions de Minuit :
  • La Guerre d'AlgĂ©rie (en collaboration avec P. Haudiquet, J. de Bonis, H. J. Douzon, J. Freire, G. Alleg), 3 volumes ; Étoile rouge et Croissant vert; SOS America ! ; La Grande Aventure d'Alger rĂ©publicain (en collaboration avec A. Benzine et B. Khalfa) ; L'URSS et les Juifs ; Requiem pour l'Oncle Sam. Chez Messidor-Temps Actuels. La Grande Aventure d'Alger rĂ©publicain (rĂ©Ă©dition Delga, 2012)[27]
  • Le SiĂšcle du Dragon : un reportage et quelques rĂ©flexions sur la Chine d'aujourd'hui et (peut-ĂȘtre) de demain, Paris, Éditions Le Temps des cerises, 1994 (ISBN 2-84109-016-7)
  • Le Grand Bond en arriĂšre. Éditions Le Temps des Cerises : Le Grand Bond en arriĂšre (rĂ©Ă©dition Delga / Le Temps des cerises, 2010)
  • Les Chemins de l'espĂ©rance. FĂ©dĂ©ration nationale des dĂ©portĂ©s et internĂ©s rĂ©sistants et patriotes
  • Retour sur La Question. Éditions Aden et Le Temps des cerises
  • Alban Liechti, Jean Clavel, RaphaĂ«l GrĂ©goire, Yolande Liechti, Jean Vendart, Henri Alleg, William Sportisse et Alfred Gerson, Les soldats du refus pendant la guerre d'AlgĂ©rie : appelĂ©s rĂ©fractaires et journalistes combattants, Les Ă©ditions de l'Ă©pervier, [2012] (ISBN 9782361940133 et 2361940132, OCLC 777935836, lire en ligne)

Bibliographie

  • Alain Ruscio, « La Question, d’Henri Alleg : histoire d’un maĂźtre livre du XXe siĂšcle », L'HumanitĂ©, . [lire en ligne]
  • Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de l'Orne, de BorĂ©e, Paris, .
    un chapitre sur l'Ă©vasion d'Henri Alleg et Alfred Locussol
  • Lamria Chetouani, « Entretien avec Henri Alleg », revue Mots. Les langages du politique, 1998, vol. 57, no 1, p. 109-129. [lire en ligne]
  • Alain Monchablon, « Berchadsky Alexis, La Question d'Henri Alleg, un livre-Ă©vĂ©nement dans la France en guerre d'AlgĂ©rie », VingtiĂšme SiĂšcle. Revue d'histoire, 1995, vol. 48, no 1, p. 178-179. [lire en ligne]

Filmographie

Notes et références

  1. « https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a0115009619233zp5vL » (consulté le )
  2. Charles Silvestre, « Henri Alleg, auteur de "La Question", est mort », Le Monde,
  3. 1958 : D'une république à l'autre - L'avÚnement de la Ve République de Catherine Dhérent, Ariane James-Sarazin, Jean-Pierre Husson, Jean-Pierre Fabre, page 58, 1998
  4. Donald Reid, « Review Article: The Question of Henri Alleg », The International History Review, vol. 29, no 3,‎ , p. 573–586 (ISSN 0707-5332, DOI 10.1080/07075332.2007.9641136, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Patrick Clervoy, L'effet Lucifer : Des bourreaux ordinaires, Paris, CNRS Ă©ditions, , 334 p. (ISBN 978-2-271-07670-0), p. 46-49
  6. Alleg, Henri (1921-2013)., The question, University of Nebraska Press, cop. 2006 (ISBN 0-8032-5960-3, 978-0-8032-5960-7 et 0-8032-5955-7, OCLC 494108811, lire en ligne)
  7. La question, p. 45, "Devis s'etant ecarte, Erulin prit le relais et se mit a hurler:" Tu es foutou. c'est ta derniere chance (...) le capitane est venu pour ca."
  8. Henri Alleg 1921-2013, René Fagnoni, Comité de groupe Socpresse, 18 juillet 2013
  9. Général J. Massu, La Vraie Bataille d'Alger, Tallandier, 1971
  10. « Memoire Online - Les débats autour de la guerre d'Algérie à travers le journal Le Monde - Philippe SALSON », sur Memoire Online (consulté le ).
  11. (en) Jadaliyya- ŰŹŰŻÙ„ÙŠŰ©, « Algerian Memories: An Interview with Henri Alleg », sur Jadaliyya - ŰŹŰŻÙ„ÙŠŰ© (consultĂ© le )
  12. Gilberte Alleg et Alain Ruscio, « Gilberte Alleg tĂ©moigne
 », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 140,‎ , p. 75–78 (ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.9315, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Jean-Yves Mollier, « Les Tentations de la censure entre l'État et le marchĂ© » in Jean-Yves Mollier, OĂč va le livre ? Ă©dition 2007-2008, La Dispute, coll. « États des lieux », 2007, p. 117
  14. La Question (film) réalisé par Laurent Heynemann
  15. « Algerians Told "Keep Out" By Mr. Bourguiba », The Times. London.,‎ aug 14, 1957.
  16. Militant du Parti communiste, assassiné le 3 janvier 1962, INA.fr
  17. Roger FALIGOT, Jean GUISNEL et Rémi KAUFFER, Histoire politique des services secrets français : De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, , 844 p. (ISBN 978-2-7071-7856-5, lire en ligne), p. 318.
  18. « Georges Marchais en URSS » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  19. Henri Alleg, le rouge indélébile, Laurent Acharian, L'Express.fr, 18 juin 1998
  20. « Comité Internationaliste de Solidarité de Classe », sur solidarite-classe.blogspot.com (consulté le )
  21. (en) « Comite Honecker », sur comite-honecker.org (consulté le ).
  22. GUERRE D ALGERIE L'Appel du 31 octobre 2000
  23. Rosa Moussaoui, « Henri Alleg est mort », L'Humanité, .
  24. Insee, « Acte de décÚs de Harry John Salem », sur MatchID
  25. Dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg.
  26. Hommage de la Municipalité de Palaiseau à Henri Alleg.
  27. Guy PervillĂ©, compte rendu, L’Annuaire de l’Afrique du Nord, 1981, p. 1182-1186

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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