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Christian Piquemal

Christian Piquemal est un ancien officier général français, né le à Huos (Haute-Garonne). Commandant de 1994 à 1999 de la Légion étrangère dans laquelle il a passé une grande partie de sa carrière, il est général de corps d'armée en 1999 et termine sa carrière de militaire d'active en 2000.

À l’âge de 75 ans, il est radié des généraux en 2e section et mis à la retraite pour manquement au devoir de réserve et de loyauté après avoir participé à une manifestation d'extrême droite en 2016, autour de la « jungle de Calais ».

En 2021, il est un des signataires d'une tribune polémique d’anciens généraux et militaires en retraite.

Biographie

Christian Jean Piquemal[1] est né le à Huos[3] en Haute-Garonne.

Après des classes préparatoires au lycée Hoche à Versailles, Christian Piquemal est admis par le concours direct de l'année 1960 à l'École spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr[1], et est incorporé à la rentrée d' ; il est nommé sous-lieutenant en [4].

Carrière militaire

En octobre de la même année, il intègre l'École d'application de l'infanterie de Saint-Maixent et choisit, l'année suivante, la Légion étrangère. Son stage d'intégration effectué au 1er régiment étranger d'infanterie (REI) à Aubagne, août 1964 le voit affecté à Mers el-Kébir, à cette époque base du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP)[4].

Promu lieutenant en 1964, il sert comme chef de section, puis comme officier chargé de l'entraînement sportif des légionnaires, et enfin en tant qu'adjoint au commandant de la 4e compagnie du 2e REP[4] sous les ordres du général Marcel Bigeard dont il est proche[5].

En juin 1967, il rejoint la nouvelle base du 2e REP, à Calvi[4], qui était auparavant attribuée au 1er bataillon parachutiste de choc de la 11e demi-brigade parachutiste de choc.

Il commence, en 1969, une spécialisation en génie atomique à l'université de Paris-Jussieu, puis à Supélec (Promo 1972)[6] et à l'École des applications militaires de l'énergie atomique[5], et obtient à ce titre le brevet technique d'études militaires supérieures[2]. Il est promu capitaine au début de 1970[4].

Il achève le cycle d'études supérieures militaires à l'École supérieure de guerre[5] en 1974. À la suite de quoi, en tant que capitaine, il est commandant d'une compagnie au 9e régiment de chasseurs parachutistes de Toulouse, compagnie avec laquelle il effectue un séjour de huit mois en Nouvelle-Calédonie[4].

Promu commandant en 1976 et nommé adjoint au chef de la section des études techniques et radiologiques de la direction des centres d'expérimentations nucléaires de Montlhéry, il est basé de 1978 à 1980 au centre d’expérimentation du Pacifique à Moruroa (Polynésie française)[4].

Promu lieutenant-colonel en 1980, il est commandant en second du 4e régiment étranger à Castelnaudary pendant deux ans, puis affecté à l'état-major de l'infanterie pendant une période de trois ans, vers la fin de laquelle il est promu colonel[4].

Il est chef de corps du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie (Guyane) de 1985 Ă  1987[7]. Il enseigne ensuite Ă  l'École supĂ©rieure de guerre et est auditeur Ă  l'IHEDN[4]. Pendant trois ans Ă  partir de 1989, il est adjoint « terre Â»[4] au chef du cabinet militaire de trois Premiers ministres[8] Michel Rocard (1989-1991)[9], Édith Cresson (1991-1992)[10] puis Pierre BĂ©rĂ©govoy (1992)[11] - [12]. Vers la fin de cette pĂ©riode, il est promu gĂ©nĂ©ral de brigade puis il est nommĂ© auprès du commandement militaire de Marseille[4]. De 1994 Ă  1999, il est le commandant de la LĂ©gion Ă©trangère[13] - [alpha 1] et promu gĂ©nĂ©ral de division en 1995[4].

Christian Piquemal est promu au rang de général de corps d'armée[16] en [4]. Il achève sa carrière d'active et est admis à la deuxième section en 2000[4] - [5].

Il est président de l'Union nationale des parachutistes de 2004 à 2014[17].

Prise de position politique

Ă€ la suite de son placement en deuxième section[18], Christian Piquemal prĂ©side le blog politique « Cercle des citoyens-patriotes Â», qui vise Ă  « prĂ©server, restaurer les valeurs qui ont fait la grandeur et le rayonnement de la France »[19] - [20] - [5] et s'oppose Ă  « l'islamisation de notre Patrie Â»[21]. Il y reprend les thèses d'extrĂŞme droite mais aussi « l’abandon de l’identitĂ© nationale Â» due Ă  « une immigration massive de peuplement et de remplacement Â» de l'essayiste d'extrĂŞme droite Renaud Camus[5].

Le , il est interpellĂ© Ă  Calais par la police après une prise de parole lors d'une manifestation contre les migrants et l'« islamisation de l'Europe Â» qui rĂ©unit une centaine de personnes[22] - [23]. Ă€ la tribune, il fustige les « musulmanes et polygames Â», « la gangrène Â» qui a « commencĂ© avec le rapprochement familial Â»[5]. Cette manifestation, interdite par la prĂ©fecture, Ă©tait organisĂ©e Ă  l'initiative du mouvement d'extrĂŞme droite islamophobe PEGIDA[24] - [25] - [5].

Il est soutenu par l'extrĂŞme droite sur Internet dont il devient un « Ă©tendard Â» et une « icĂ´ne quatre Ă©toiles Â», mais aussi par une partie de la droite[5] - [21].

Les réactions de ses anciens collègues sont partagées. Le , la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère se désolidarise de son action, tandis que le général Bruno Dary, lui aussi ancien commandant de la Légion étrangère, lui exprime son soutien en sa qualité de président de l’Amicale des anciens légionnaires parachutistes (AALP)[26], que Piquemal a présidée durant dix ans jusqu'en 2014[27] tout en estimant qu'il n'aurait pas agi comme lui[28]. Le général Didier Tauzin, envisageant de se présenter à l'élection présidentielle de 2017, lui apporte son soutien et le félicite publiquement[28].

Lors de sa comparution immédiate le , son audience est repoussée au du fait de son hospitalisation à la suite d'un malaise[20]. Le soir même, il accorde une interview dans laquelle il indique regretter « que Pegida se soit trouvé en même temps que [eux] sur place » mais il « ne regrette absolument pas d'y être allé »[29] - [27].

Il est relaxé le par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer des faits d'organisation d'une manifestation interdite par la préfecture[30].

Radiation des cadres de l'armée

Les officiers généraux ne sont pas administrativement placés en retraite mais dans la deuxième section du cadre des officiers généraux, couramment dite simplement « deuxième section ».

Le statut des militaires prévoit que, même placés en deuxième section, ils continuent à être soumis à une stricte obligation de réserve.

Désirant sanctionner ce manquement au devoir de réserve, le , le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian demande qu'un conseil de discipline l'exclue de la deuxième section et le mette à la retraite[31] - [32].

Le , il est entendu par le Conseil supérieur de l'armée de terre, qui transmet ensuite un rapport non publié au ministère de la Défense[33].

Le , le ministère de la Défense publie un décret signé par le président de la République, François Hollande, le radiant des cadres de l'armée. Cela signifie que, bien qu'il conserve formellement son grade de général, le port de l'uniforme lui est désormais interdit, et il perd sa carte d'identité d'officier général — cette carte étant en principe accordée à vie. Il retourne ainsi au statut de civil[33].

Le , il annonce au Figaro son intention d'entamer une procédure de recours devant le Conseil d’État, et éventuellement devant la Cour européenne des droits de l'homme. À cette fin, un comité de soutien, présidé par le général Antoine Martinez se constitue[33].

Le , le recours de Christian Piquemal est rejetĂ© par le Conseil d’État[34] qui confirme qu'un « manquement au devoir de rĂ©serve et de loyautĂ© justifie la radiation d’un gĂ©nĂ©ral mĂŞme placĂ© en deuxième section »[35].

Tribune d’anciens militaires en 2021

En , Christian Piquemal signe une tribune intitulĂ©e « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants Â» avec, initialement, plus d’un millier de militaires retraitĂ©s comme lui (gĂ©nĂ©raux en 2e section, gĂ©nĂ©raux, officiers, sous-officiers et hommes du rang) et une petite vingtaine d'active, d’abord publiĂ©e sur le site « Place d’armes Â», tribune relayĂ©e quelques jours plus tard par le magazine Valeurs actuelles[36] - [37].

Ă€ la suite de rĂ©actions politiques, qui considèrent que cette tribune est factieuse, dont celle de Jean-Luc MĂ©lenchon et des dĂ©putĂ©s de la France insoumise qui demandent au procureur de Paris d'engager des poursuites[38] et celle de la ministre des ArmĂ©es Florence Parly qui exige des sanctions contre les signataires[39], le gĂ©nĂ©ral Lecointre, chef d’État-Major des armĂ©es, prĂ©voit d’adresser une lettre au gĂ©nĂ©ral Piquemal « pour lui dire qu’il est indigne, salit l’armĂ©e, la fragilise en en faisant un objet de polĂ©mique nationale Â»[40]. Christian Piquemal rĂ©pond Ă  Lecointre dans une lettre, une attaque odieuse et grotesque selon le journaliste Jean-Dominique Merchet, qui relève une confusion de Piquemal sur le rĂ´le de l’armĂ©e et sa place dans l’organisation du pouvoir politique, Ă  savoir que les militaires n’ont pas le droit de se mĂŞler de la politique, et qui souligne les convictions d’extrĂŞme droite de Piquemal[41] - [42].

La tribune, cosignĂ©e par C. Piquemal, Ă©voque un « dĂ©litement Â» de la France et une future guerre civile pour dĂ©fendre la civilisation contre « la horde des banlieues Â»[43]. Ses auteurs sont « proches de l'extrĂŞme-droite et de milieux conspirationnistes Â» du grand remplacement et du Rassemblement national. Marine Le Pen les soutient et les appelle Ă  la rejoindre pour les prochaines prĂ©sidentielles[44] - [45], Ă©galement sur le site de Valeurs Actuelles, propos condamnĂ©s par le premier ministre Jean Castex, pour qui « ce pourrait ĂŞtre une affaire insignifiante, s’il n’y avait pas une rĂ©cupĂ©ration politique tout Ă  fait inacceptable »[46]. Pour 20 Minutes, le texte sous-entend « une possible intervention, impression renforcĂ©e par la date choisie par Valeurs Actuelles : un 21 avril, soixante ans jour pour jour que après le putsch d’Alger par des gĂ©nĂ©raux français Â».

Début mai, le procureur de Paris Rémy Heitz précise que la tribune ne peut donner lieu à poursuites pénales et rejette la demande des députés de la France insoumise[47].

Distinctions

Décorations françaises

Décorations étrangères

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Durant son commandement, il est à l'origine de la création d'une équipe de cross-country au sein de la Légion[14] qui comprend notamment le caporal-chef Mohamed Ouaadi, futur vainqueur du marathon de Paris en 2000[15].

Références

  1. Journal officiel de la RĂ©publique française, « Liste d’admission Ă  l’École spĂ©ciale militaire interarmes de Saint-Cyr en 1960 : concours direct », [ ProcĂ©dure sur tĂ©l. mobile (la plus compliquĂ©e) : 1. Comme contenu, demander le “Journal officiel” ; 2. Frapper la date de publication (ici le 20/08/1960) ; 3. Cliquer sur n’importe quel article de loi trouvĂ© ; 4. Demander le tĂ©lĂ©chargement du Journal officiel de la RĂ©publique française. Lois et dĂ©crets (version papier numĂ©risĂ©e) ; 5. Remplir le captcha ; 6. Cliquer sur TĂ©lĂ©charger le document ; 7. Appuyer sur l’icĂ´ne de tĂ©lĂ©chargement en haut Ă  droite pour que le fichier pdf complet de plusieurs dizaines de pages apparaisse ; 8. Visualiser le nÂş de page indiquĂ© ci-dessous ], sur legifrance.gouv.fr, (consultĂ© le ) : « 333e Piquemal (Christian-Jean) », p. 7757.
  2. Who's Who in France, Paris, J. Lafitte, , 32e Ă©d., 1999 p. (ISBN 2-85784-037-3), p. 1433.
  3. Mairie de Huos (Haute-Garonne), « Extrait d'acte de naissance de Christian Jean Piquemal », sur postimg.cc (Postimages), (consulté le )
  4. « Résumé de la carrière militaire de C. Piquemal », sur fanion-vert-rouge.fr (consulté le ).
  5. « Avec le général Piquemal, l'extrême droite s'est trouvé une icône quatre étoiles », sur francetvinfo.fr/, (consulté le )
  6. « Comines : la Légion d’honneur pour l’audioprothésiste Xavier Renard », sur LaVoixduNord.fr, (consulté le )
  7. Jean Mercier, L'Armée française et la Guyane, Matoury, Ibis rouge, coll. « Espace outre-mer », , 477 p. (ISBN 978-2-84450-350-3), p. 353.
  8. « Entretien avec le général Piquemal ◊ La Revue Item ◊ La tradition sans peur », sur revue-item.com, (consulté le )
  9. « Arrêté du 23 juin 1989 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre » [PDF], sur legifrance.gouv.fr, JORF, (consulté le ), p. 7925.
  10. « Arrêté du 7 juin 1991 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre », sur legifrance.gouv.fr, JORF no 132, (consulté le ).
  11. « Arrêté du 4 avril 1992 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre » (il y est mentionné à tort que Piquemal est "général de brigade de l'armée de l'air", alors qu'il est évidemment dans l'armée de terre), sur legifrance.gouv.fr, JORF no 82, p. 5120, (consulté le ).
  12. « Arrêté du 31 juillet 1992 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre » (il s'agit de la notification de la fin des fonctions de Piquemal dans le cabinet militaire), sur legifrance.gouv.fr, JORF no 177, p. 10403, (consulté le ).
  13. AFP, « Manifestation de Pegida à Calais : l'ex-commandant de la légion étrangère arrêté », sur Libération.fr, (consulté le ).
  14. « La Légion étrangère au service du marathon. L'armée pourvoit le haut niveau des fondeurs tricolores », sur Libération.fr (consulté le ).
  15. « Le général Piquemal, de la Mitterrandie à la "défense de la France" face aux migrants », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  16. « Qui est Christian Piquemal ? » [archive du ], sur lecercledesliberaux.com, (consulté le ).
  17. « Historique de l'UNP » [archive du ], sur unp74.org, Union nationale des parachutistes, section Robert-Duret, Haute-Savoie (consulté le ).
  18. « Projet de loi portant statut gĂ©nĂ©ral des militaires », sur senat.fr (consultĂ© le ) : « La deuxième section se dĂ©finit par opposition Ă  la première. Elle comprend les officiers gĂ©nĂ©raux qui, n'appartenant pas Ă  la première section, sont maintenus Ă  la disposition du ministre de la dĂ©fense. Celui-ci peut les employer en fonction des nĂ©cessitĂ©s de l'encadrement et dans ce cas, l'officier gĂ©nĂ©ral est replacĂ© en première section pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. ».
  19. « À propos de Calais » [archive du ], sur cercle-citoyens-patriotes.fr, Blog du Cercle des “citoyens-patriotes”, (consulté le ).
  20. Maryline Baumard, « Calais : trois mois de prison ferme pour un manifestant », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  21. « Qui est le général Piquemal, nouvel étendard de l’extrême droite ? », sur Europe1.fr, (consulté le )
  22. Delphine de Mallevoüe, « Calais : une centaine de personnes présentes au rassemblement Pegida », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  23. Michael Ducousso et Ludovic Galtier, « Une vingtaine de manifestants antimigrants interpellés à Calais », sur RTL.fr, (consulté le )
  24. A. Del., O. P. et T. B., « Calais : une vingtaine d’interpellés, dont le général Piquemal, au cours du rassemblement anti-migrants de PEGIDA », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  25. « Calais : interpellation de l'ancien commandant de la Légion étrangère Christian Piquemal » [vidéo], sur video.lefigaro.fr, (consulté le ).
  26. « Communiqué du général d'armée (2s) DARY, président de l’Amicale des anciens légionnaires parachutistes (AALP) », sur asafrance.fr (consulté le ).
  27. Solène Cordier, « Le gĂ©nĂ©ral Piquemal, pourfendeur de « la dĂ©cadence de la France Â» », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
  28. Eugénie Bastié, « Affaire Piquemal : l'armée, entre solidarité et légalisme », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  29. « Général Piquemal : "Je ne regrette absolument pas d'être allé à Calais" », sur europe1.fr, (consulté le ).
  30. « Le général Piquemal relaxé », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  31. A.-F. L. avec AFP, « Le Drian demande la mise Ă  la retraite du gĂ©nĂ©ral Piquemal », sur bfmtv.com, (consultĂ© le ) : « Le ministre de la DĂ©fense Jean-Yves Le Drian a demandĂ© que le gĂ©nĂ©ral Christian Piquemal, ancien patron de la LĂ©gion Ă©trangère poursuivi pour participation Ă  une manifestation anti-migrants interdite, soit mis Ă  la retraite. Le ministre a saisi l'armĂ©e de terre afin qu'un conseil de discipline exclue le gradĂ© de la deuxième section — statut des officiers gĂ©nĂ©raux qui ne sont plus en activitĂ©, mais toujours Ă  la disposition de l'armĂ©e — et le mette en retraite, a-t-on indiquĂ© lundi dans son entourage. ».
  32. « La deuxième section ne libère pas l'expression - SOURCE INACCESSIBLE QU'IL FAUDRA SUPPRIMER » [archive du ], sur armee-media.com, (consultĂ© le ) : « Les gĂ©nĂ©raux de la deuxième section restent Ă  la disposition du ministère de la DĂ©fense, et sont donc soumis Ă  certaines obligations dont le devoir de rĂ©serve et de discrĂ©tion »
  33. Delphine de Mallevoüe, « Le général Piquemal radié des cadres de l'armée », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  34. « Conseil d'État, 7e - 2e chambres réunies, 22/09/2017, 404921 », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  35. « Le Conseil d'État rejette le recours du général Piquemal, radié de l'armée », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  36. « Florence Parly dĂ©nonce une politisation « irresponsable Â» des armĂ©es après la publication d’une tribune de militaires dans "Valeurs actuelles" », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
  37. « "Pour un retour de l'honneur de nos gouvernants" : 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  38. « Tribune de militaires : les Insoumis demandent au procureur d'engager des poursuites », sur Europe1.fr, (consulté le ).
  39. « Tribune de militaires : Florence Parly exige des sanctions », sur LePoint.fr, (consulté le ).
  40. Henri Vernet, « Tribune de militaires : “Je souhaite la mise à la retraite des officiers signataires”, annonce le général Lecointre », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  41. « Piquemal : une attaque odieuse contre le général Lecointre », sur L'Opinion, (consulté le ).
  42. « La grosse fatigue de l'armĂ©e et le gĂ©nĂ©ral Lecointre en plein « burn out Â» », sur La Tribune, (consultĂ© le )
  43. Pierre Castel, « La tribune des généraux d’avril 2021. D’une bataille des mots à une querelle politique : risques, dialectique et conflits autour de la tribune », sur La Revue d'Histoire Militaire, (consulté le )
  44. « Tribune de militaires dans "Valeurs Actuelles" : des généraux à la retraite proches de l'extrême-droite et de milieux conspirationnistes », sur Franceinfo, (consulté le )
  45. Guerric Poncet, « Tribune de militaires : « Valeurs actuelles Â» lance une pĂ©tition », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  46. « Castex tance Le Pen pour son soutien aux ex-généraux dans "Valeurs Actuelles" », sur Le HuffPost, (consulté le )
  47. « Tribune de militaires : le procureur de Paris ne voit pas matière à poursuites pénales », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  48. « Décret du 26 juin 1996 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr, JORF no 150, p. 9747, (consulté le ).
  49. « Décret du 2 novembre 1999 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr, JORF no 255, p. 16384, (consulté le ).
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