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VĂ©zelise

Vézelise est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

VĂ©zelise
VĂ©zelise
Église Saints-Côme-et-Damien.
Blason de VĂ©zelise
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du pays du Saintois
Maire
Mandat
Stéphane Colin
2020-2026
Code postal 54330
Code commune 54563
DĂ©mographie
Gentilé Vézelisiens [1]
Population
municipale
1 361 hab. (2020 en diminution de 6,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 254 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 29′ 15″ nord, 6° 05′ 19″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 313 m
Superficie 5,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meine au Saintois
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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VĂ©zelise
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VĂ©zelise
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VĂ©zelise
Liens
Site web vezelise.com

    GĂ©ographie

    Vézelise se situe à une petite trentaine de kilomètres au sud de Nancy, au cœur du pays du Saintois dont le village est par ailleurs la capitale. Son surnom de « pot de chambre de la Lorraine »[2] vient de la présence, au XIXe siècle, de tanneries qui exhalaient des mauvaises odeurs[3];[4] et peut-être de sa situation topographique : Vézelise est située dans un creux, à l'endroit du confluent du Brénon et de l'Uvry.

    Urbanisme

    Typologie

    Vézelise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,5 %), prairies (31,7 %), zones urbanisées (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), forêts (2,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Nom de personne romain Visellius et suffix -ensem (domaine)[12].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    La première trace écrite de Vézelise date de 960, dans laquelle est mentionnée son église. Un siècle plus tard, en 1071, Vézelise devient la capitale du comté de Vaudémont et à la fin du XIIIe siècle, elle se dote de remparts (qui seront plus tard détruits) ce qui fait d'elle une véritable petite place forte. De nombreuses guerres éclatent entre le comté de Vaudémont et le duché de Lorraine. En 1439, Vézelise est assiégé par les Lorrains : « Quand l'armée fut prête, chargeant toute l'artillerie de la duchesse, ils sont partis pour ledit comté pour bouter le siège devant Vézelise. Il ne fallut pas six jours pour que ceux qui étaient dedans fussent tous pris ou tués. Tous les biens qui se trouvaient dedans furent emportés. »[13].

    En 1473, le mariage du comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine et de la fille du duc René d'Anjou, Yolande, réconcilie les deux camps et le comté de Vaudémont est alors rattaché au duché de Lorraine. Malgré cette réunification, la ville garde les coutumes propres à l'ancien comté de Vaudémont jusqu'en 1723, date où le duc Léopold décide d'appliquer la coutume lorraine à Vézelise.

    Époques moderne et contemporaine

    La gare de VĂ©zelise vers 1900.
    Plaque émaillée de la bière de Vézelise.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 Ă  1795.

    VĂ©zelise est surtout connue pour sa bière qui a Ă©tĂ© introduite pour la première fois en 1863 par Antoni Moreau (nĂ© en 1837 Ă  Battigny et mort en 1903) et qui a Ă©tĂ© exportĂ©e dans toute la France et dans tout l'Empire colonial français grâce Ă  la ligne de chemin de fer Nancy-VĂ©zelise-Mirecourt. La production de bière, qui est montĂ©e. jusqu'Ă  175 000 hectolitres par an, est arrĂŞtĂ©e depuis 1971. Antoni Moreau, est considĂ©rĂ© comme un des pères de la brasserie française[14], et connu comme un des fondateurs de l'Ă©cole de brasserie de Nancy, organisme qui deviendra l'IFBM.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1845 Jean François Nicolas Contal
    1882 1914 Charles Antoine THOUVENIN Docteur en médecine
    1914 1920 Victor Roset
    1920 1945 Louis Moreau URD Conseiller général du canton de Vézelise (1919-1940)
    1945 1947 Paul Florentin
    1947 1971 Robert GĂ©ant
    1971 1989 Jacques Leclerc UDF Conseiller général du canton de Vézelise (1967-1994)
    1989 1991 Jean-Henri Prudhomme
    1991 1995 Jean-Louis Royer
    1995 2008 Monique François
    mars 2008 mai 2020 Dominique Vollmar DVG Fonctionnaire[15]
    mai 2020 En cours Stéphane Colin [16] Employé administratif d'entreprise

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 1 361 habitants[Note 3], en diminution de 6,46 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8971 7731 7181 6791 7651 6851 5491 5911 621
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 5621 5151 3261 4591 4471 3971 3361 3701 337
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3151 2601 2611 2511 2681 2761 2511 1951 233
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 2371 1051 5131 3911 3361 3591 3831 4951 433
    2020 - - - - - - - -
    1 361--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Écoles maternelles et primaire Marie-Marvingt.
    • Collège Robert-GĂ©ant.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Château dit le Fief de Bellefontaine, actuellement gendarmerie Ă©rigĂ© en 1595 en faveur probablement de François Alix, fils de Thierry Alix dont la maison avait Ă©tĂ© anoblie en 1554 par Charles III de Lorraine. C'Ă©tait un petit château flanquĂ© de tours aux angles, entourĂ© de murs et pourvu d'une belle fontaine qui a donnĂ© son nom au fief ; la propriĂ©tĂ© fut vendue au XIXe siècle Ă  un sieur J.-P. Lette qui en fit un dĂ©pĂ´t de diligences ; la ville l'acquit en 1905, dĂ©molit la demeure et fit construire la gendarmerie actuelle.
    • Fortifications et château ruinĂ© pendant la guerre de Trente Ans et fortifications rasĂ©es. De l'ancien Ă©difice, dĂ©mantelĂ© en 1636 sur l'ordre de Richelieu, il ne reste rien de visible ; seul son emplacement est connu avec certitude : l'ensemble s'inscrivait dans un triangle formĂ© par le confluent du BrĂ©non et de l'Uvry ; la façade principale correspondant Ă  la base de ce triangle donnait sur l'actuelle place de l'HĂ´tel-de-Ville. La porte sur le BrĂ©non, la tour le Comte, le château ; le donjon ; la tour du chien avec un toit en poivrière ; la tour des Sarrasins avec un toit en poivrière Ă©galement, derrière la tour le Comte ; la tour Nyberte, crĂ©nelĂ©e ; la porte Saint-CĂ´me sur l'Uvry ; l'Ă©glise mère de VĂ©zelise au Haut du Plain ; la tour Gabion, crĂ©nelĂ©e ; la tour Malconeste ; la porte Notre-Dame.
    • Gare de VĂ©zelise, construite en 1872 par la Compagnie des chemins de fer de Nancy Ă  VĂ©zelise, puis exploitĂ©e par la Compagnie des chemins de fer de l'Est[21]
    • Les halles de bois datant du XVIe siècle (mais leur existence première remonte au XIIIe siècle), construites par Nicolas La Hière sous l'ordre du duc Charles III ; elles furent endommagĂ©es lors d'un bombardement le , mais remises en leur Ă©tat d'origine. Les halles, la mairie et le tribunal dit auditoire sont classĂ©s au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [22].
    • La maison du bailliage, de style Renaissance, ancien palais de justice datant de 1561 sous Charles III, aujourd'hui annexe de la mairie, appelĂ© « Palais de justice » en raison de la devise gravĂ©e au-dessus de sa porte d'entrĂ©e : LEX IMPERIO MAJOR (« la loi est plus forte que le pouvoir »). Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [23].
    • L'hĂ´tel du Bailli (ou hĂ´tel de Tavagny ou hĂ´tel de Bassompierre), construit en 1546 par François de Tavagny, est inscrite au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [24].
    • Relais de poste, gendarmerie, actuellement maison particulière. La brigade de VĂ©zelise est crĂ©Ă©e en 1699 ; elle occupera l'ancien relais de poste jusqu'en 1903.
    • HĂ´pital Saint-Charles, hospice, maison de retraite Saint-Charles. Il y avait Ă  VĂ©zelise une bâtisse qui servait d'hĂ´pital, sise devant le portail de l'Ă©glise. Sa capacitĂ© d'accueil Ă©tant devenue insuffisante, on dĂ©cida en d'acquĂ©rir un terrain Ă  l'intention d'y construire un nouveau bâtiment, qui - curieusement - s'Ă©leva Ă  l'intĂ©rieur des fortifications de la ville, près de la porte Notre-Dame.
    • Statue du Pot de chambre, situĂ©e en façade du restaurant « L'hĂ´tel de Lorraine ».

    Édifices religieux

    • Église Saints-CĂ´me-et-Damien, de style gothique, date des XVe et XVIe siècle (elle fut consacrĂ©e le ). Haute de 70 mètres, elle possède de beaux vitraux du dĂ©but du XVIe siècle et un orgue remarquable, construit en 1775 par KĂĽttinger, l'un des meilleurs facteurs lorrains de l'Ă©poque. L'Ă©glise a aussi un clocher tors et un portail en bois sculptĂ© du XVIe, financĂ© par le duc Antoine. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [25].
    • Couvent des capucins, actuellement exploitation agricole. Le sieur de Malvoisin, seigneur d'Hammeville, trĂ©sorier du duc de Lorraine, avait demandĂ© par testament que l'on Ă©difiât un couvent après sa mort, qui advint en 1583, pour le repos de son âme ; cette volontĂ© fut rĂ©alisĂ©e en 1632, La ville offrant le terrain. Les capucins Ĺ“uvrèrent Ă  VĂ©zelise jusqu'Ă  la RĂ©volution. Bien qu'ayant tous choisi de poursuivre leur vie communautaire, les huit frères d'alors furent dispersĂ©s. Le couvent fut vendu comme bien national Ă  la famille Collin de Barisien qui le loua pour exploitation, puis le revendit, en 1822 Ă  dom FrĂ©chard, bĂ©nĂ©dictin de Moyenmoutier-Senones, pour servir de maison-mère aux Frères de la Doctrine ChrĂ©tienne, congrĂ©gation qu'il venait de fonder. Les frères y créèrent un collège. Après 1830, la congrĂ©gation fut dispersĂ©e. Elle reprit corps en 1837, Ă©tant alors transfĂ©rĂ©e Ă  Sion sous la direction de LĂ©opold Baillard. Après la rĂ©vocation de ce dernier et de ses frères en 1848, le noviciat fut ramenĂ© Ă  VĂ©zelise. En 1860-1862, l'abbĂ© Gondrexon fit construire la chapelle ; le collège prospĂ©ra jusqu'en 1868. La propriĂ©tĂ© fut alors vendue Ă  une communautĂ© de cisterciennes chassĂ©es de Suisse par le Kulturkampf et qui l'occupèrent jusqu'en 1906. En 1901, elles furent mises en demeure de quitter leur couvent. Les bâtiments furent convertis après 1909 en exploitation agricole. La chapelle nĂ©o-gothique fut incendiĂ©e lors d'un bombardement en 1940. Il n'en reste que trois arches ogivales et la base du chevet.
    • Couvent de minimes, actuellement hĂ´tel fondĂ© par Didier Virion en 1614 et construit en 1619 ; il abritait une communautĂ© de qui s'occupait de pauvres gens ; la rĂ©volution dispersa les religieux et le bâtiment fut vendu comme bien national.
    • Couvent de chanoinesses rĂ©gulières de Saint-Augustin, couvent de sĹ“urs de la congrĂ©gation. Didier Virion, rĂ©sidant Ă  Madrid puis Ă  Rome, manifesta le dĂ©sir de fonder un couvent de chanoinesses de Saint-Augustin Ă  VĂ©zelise ; le conseil de ville proposa un terrain au Haut du Plain ; quatre religieuses arrivèrent le . La maison du Haut du Plain devint vite insuffisante ; les sĹ“urs connurent les Ă©preuves de la guerre, et, leur maison s'Ă©tant partiellement effondrĂ©e, elles obtinrent de se loger dans un reste de bâtiment provenant du château "ci-devant dĂ©moli". Ă€ la fin de 1717, une crue subite catastrophique ravagea la ville et l'Ă©difice situĂ© au confluent du BrĂ©non et de l'Uvry. En 1763, un arrĂŞt du Conseil d'Ă©tat de Lorraine prescrivit une information devant l'Ă©vĂŞque de Toul pour la suppression du couvent ; une prolongation fut accordĂ©e et le maintien obtenu finalement en 1767. L'inventaire rĂ©volutionnaire eut lieu le ; les sĹ“urs furent expulsĂ©es et les dernières quittèrent le couvent le . Il fut occupĂ© par la gendarmerie et Ă©tait dans un Ă©tat lamentable quand les religieuses y revinrent en 1822 ; elles restèrent jusqu'en 1852, date Ă  laquelle elles partirent Ă  LunĂ©ville dans la maison dite « le MĂ©nil ». Les bâtiments de VĂ©zelise furent vendus en cinq lots.
    • Chapelle Saint-Charles, rue Notre-Dame (maison de retraite).

    Randonnées

    Deux circuits pédestres de onze et treize kilomètres démarrent à Vézelise[26].
    Le premier (balisage jaune), passe par le bois de Serres, Houdreville, La traversée du Brénon, Omelmont et la gare de Vézelise. Durée estimée : 2 heures 45.
    Le second (balisage rouge) conduit à Ognéville, Étreval, le Brénon et Vroncourt. Durée estimée : 3 heures 15.
    Ils sont praticables en VTT. Les départs peuvent se faire sur le parking du supermarché, route de Mirecourt.

    Foire aux célibataires

    Une foire aux célibataires avait lieu à Vézelise (en tous cas jusqu'en 1974) [27]

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Ballot, argentier de l'Ă©vĂŞque de Metz, fut anobli le . Sa fille Elizabeth se maria avec Denys Cossu seigneur d'Arincourt. Le fils Jacques Ă©tait lieutenant de bailli de l'Ă©vĂŞchĂ© de Metz.
    • Jean-Baptiste Salle (nĂ© dans la commune en 1759), dĂ©putĂ© du tiers Ă©tat de Nancy aux États gĂ©nĂ©raux de 1789 et membre Girondin de la Convention en 1792.
    • Dominique François Xavier FĂ©lix (nĂ© en 1763 Ă  VĂ©zelise, mort en 1839), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire.
    • SĂ©bastien Bottin (1764-1853), statisticien français, qui dĂ©veloppa le premier l'usage des annuaires, descendant d'une famille de VĂ©zelise.
    • Nicolas Deleau (1797-1862), mĂ©decin chirurgien nĂ© Ă  VĂ©zelise, prĂ©curseur dans le traitement des maladies de l'oreille.
    • Élisabeth RĂ©tiffe (Rose RĂ©tif) (1834-1882), nĂ©e Ă  VĂ©zelise, cartonnière, militante socialiste, communarde, condamnĂ©e Ă  mort, dĂ©portĂ©e en Guyane[28], dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  Saint Laurent du Maroni.
    • Hans Stieger, artiste peintre nĂ© en 1948 en Autriche, rĂ©sida Ă  VĂ©zelise jusqu'Ă  son dĂ©cès.
    • Hans J. Kullock, musicien, pĂ©dagogue et journaliste nĂ© en 1947 en RĂ©publique dĂ©mocratique allemande, fondateur et directeur du MAI, rĂ©side dans la commune jusqu'Ă  son dĂ©cès en 2021[29].
    • Antoni Moreau (1837-1903) et ses fils Louis et FĂ©lix, brasseurs Ă  VĂ©zelise dès 1863[30].
    • Maurice Constantin Perrin, chirurgien, nĂ© Ă  VĂ©zelise en 1826, mort en 1889[31]
    • JoĂ«l Huguenin installe une fonderie d'art en 1978[32].
    • Marcel Astorg (1878-1957), artiste peintre et marchand de meubles[33].
    • Hugues Schraten : poète et romancier nĂ© en 1865. Auteur de La Petite RĂ©publique.
    • François RenĂ© Cailloux dit Pouget (nĂ© en 1767 Ă  HarouĂ©, mort le Ă  VĂ©zelise), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire.

    HĂ©raldique

    Blason de VĂ©zelise Blason
    Blasonnement : écartelé aux 1 et 4 burelé d'argent et de sable de dix pièces; et aux 2 et 3 d'azur à trois moutoilles d'argent rangées en fasce, l'une sur l'autre.
    DĂ©tails
    Aux premier et quatrième sont les armes du comté de Vaudémont. Au second et troisième sont les armes de la ville[34].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Livres de Bernard Perrin : Histoire mĂ©connue du canton de VĂ©zelise, tomes I & II, imprimerie Christmann.
    • Ouvrage de Guy Gauthier : Le Saintois entre fermes et clochers, 2012.
    • Les Randonneurs du Saintois par Simone et Michel Dormagen : Guide de visite - VĂ©zelise 54330, 32p, janvier 2018.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. Maurice Barrès, Cahiers, t. 3, , p. 34.
    3. Vézelise : les traces d’un passé prospère, Jean-Christophe VINCENT, l'Est Républicain 25/08/2015, consulté le 07/03/2021
    4. Savez-vous quelle commune était surnommée "le pot de chambre de la Lorraine" ? L'ESt Républicain, 22/11/2020, consulté le 07/03/2021
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, 1990, n° 10103, p. 617.
    13. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 156.
    14. Le grand livre de la bière en Lorraine, Philippe Voluer, Ed. Pl. Stanislas
    15. https://www.lemonde.fr/alsace-champagne-ardenne-lorraine/meurthe-et-moselle,54/vezelise,54563/
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpinoise, , 316 p. (ISBN 2-87692-414-5, BNF 37056352, présentation en ligne), p. 98-100.
    22. « Halles, Mairie, Palais de Justice », notice no PA00106431, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « Maison du Bailliage », notice no PA00106432, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. « hôtel de Tavagny », notice no PA00106433, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Église Saints-Côme-et-Damien », notice no PA00106430, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Circuits pédestres
    27. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/sxf01019605/la-foire-aux-celibataires-de-vezelise
    28. « Rétiffe, Élisabeth [Rétif, Rose, dite] », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - juin 2020 (consulté le ).
    29. « Nancy. Disparition d’Hans Kullock, créateur de la Music Academy International de Nancy », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
    30. Antoni Moreau Brasseur
    31. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, , 248 p., Pages 225,226 et 227: le peintre de Vézelise.
    32. La fonderie d'art Huguenin
    33. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, tome 2, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, , 248 p., p. 225,226,227.
    34. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843
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