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Fondation (institution)

Une fondation est une personne morale de droit privé à but non lucratif créée par un ou plusieurs donateurs, eux-mêmes pouvant être des personnes physiques ou morales, pour accomplir une œuvre d'intérêt général. Les fondations sont rattachées à la famille des structures composant l'économie sociale.

Par pays

Belgique

La loi du relative aux associations sans but lucratif et fondations distingue deux catégories de fondations : les fondations d'utilité publique et les fondations privées (articles 27 à 45). La constitution de toute fondation doit être constatée dans un acte authentique établi par un notaire. En outre, une fondation d'utilité publique n'acquiert la personnalité juridique que lorsque celle-ci lui est reconnue par un arrêté royal. Le cadre légal belge des fondations présente de nombreux points communs avec celui de la législation française.

Jusqu'en 2002, les fondations d'utilité publique étaient dénommées établissement d'utilité publique[1]. Le terme a été remplacé pour mettre en exergue le caractère de droit privé de ces établissements, en opposition aux établissements publics.

États-Unis

Il existe aujourd'hui 150 000 fondations aux États-Unis qui investissent chaque annĂ©e 3,6 milliards de dollars dans la culture[2]. Les deux plus importantes dans ce domaine sont la fondation Ford (environ 80 millions de dollars par an) et la fondation Reynolds (en) (58 millions de dollars par an)[2].

Les fondations américaines, comme les associations à but non lucratif, sont régies par l'alinéa 501c du code des impôts américain. Elles sont par conséquent mi-publiques (car elles visent à l'intérêt général et n'obéissent pas aux règles du marché), mi-privées (par leur capital, leur fonctionnement et leurs méthodes)[3].

Aux États-Unis, une organisation dont le nom contient « foundation Â» devrait dans la plupart des cas ĂŞtre une fondation charitable. Cependant, une organisation peut utiliser le terme « foundation Â» dans sa dĂ©nomination sans ĂŞtre une fondation charitable en aucune manière. Cependant, les lois des États fĂ©dĂ©rĂ©s peuvent imposer des restrictions. Par exemple, le Michigan permit son utilisation seulement Ă  but non lucratif, avec l'objet de recevoir et d'administrer des fonds pour la perpĂ©tuation de la mĂ©moire de personnes, la prĂ©servation d'objets d'intĂ©rĂŞt historique ou naturel, Ă©ducatif, charitable, ou d'intĂ©rĂŞt religieux, ou la providence publique[4]. La distinction entre charitable organizations et non-profit organizations est construite sur ce point.

Le Code de l'Internal Revenue défini plusieurs sortes d'organisations à but non lucratif qui ne payent pas d'impôt sur le revenu. Cependant, seules les charitable organisations peuvent recevoir des contributions déductibles de l'impôt et éviter de payer des taxes de propriété et de vente. Par exemple, un donateur peut recevoir une déduction d'impôt pour l'argent donné à la cuisine d'une soupe locale lorsque cette organisation est classée comme une organisation 501(c)(3), mais pas pour donner de l'argent à la National Football League, même si la NFL est une association 501(c)(6) à but non lucratif[5]. Ni une public charity ni une foundation ne peuvent payer ou participer à des activités politiques partisanes, à moins de surrender tax-exempt status y compris en annulant la déductibilité d'aucune déduction d'impôts pour les donateurs après le surrender ou la date de révocation.

Les charitable organizations exemptes de taxes tombent dans deux catégories: public charities et private foundations. Une community foundation est une public charity. Le code fiscal des États-Unis (26 USCA 509[6]) encadre les private foundations. Cependant, les articles, 26 USCA 501(c)(3) encadrent les public charities.

Community foundation

Les Community foundations sont des instruments de la société civile conçus pour concentrer les donations dans un investissement coordonné et des facilités financièresdédiées principalement à l'amélioration sociale d'un lieu donné. En d'autres termes, une community foundation est comme une public foundation. Ce type de foundation nécessite une représentation de la community au bureau de gouvernance et des grants faites pour améliorer la community. Souvent, une ville peut disposer d'une has a community foundation où au bureau de gouvernance siègent de nombreux leaders des affaires, de la religion, et des intérêts locaux. Les grants que les community foundation peuvent faire devraient profiter aux personnes de cette ville.

Un implication publique expresse et oversight dans des community foundations permettent leur classification en tant que public charities plutĂ´t qu'en tant que private foundations[7].

Private foundation

Les Private foundations ont généralement une source unique de financement (des dons d'une famille, ou d'une société plutôt que des dons de sources diverses) et la plupart ont comme activité principale de faire des grants à d'autres charitable organizations et à des individus, plutôt qu'une gestion directe de programmes charitables. Lorsqu'une personne ou une société finance une private foundation fréquemment les membres de famille de cette personne ou les agents de cette société sont des membres du bureau dirigeant - governing board[8]. Ceci limite la visibilité publique sur cette private foundation, ce qui induit un traitement moins favorable comparé à des community foundations.

Les différences de traitement des private foundations par rapport aux public charities comprenant les community foundations sont:

  1. Une foundation doit payer 5 % de ses biens chaque année alors qu'une public charity n'y est pas soumise;
  2. Les donateurs d'une public charity reçoivent des plus grands bénéfices fiscaux que les donateurs de foundation;
  3. Une public charity doit collecter au moins 10 % de ses dépenses annuelles du public pour rester exemptée fiscale alors qu'une foundation ne le doit pas.

Operating et non-operating

Pour des raisons fiscales, quelques variantes des private foundation existent. La diffĂ©rence matĂ©rielle est entre « operating Â» foundations et « grant-making Â» foundations. Les Operating foundations utilisent leur endowment pour accomplir directement leurs objectifs. Les Grant-making foundations utilisent leurs endowment pour faire des grants Ă  d'autres organisations, qui indirectement portent les buts de la foundation. Les Operating foundations bĂ©nĂ©ficient d'une fiscalitĂ© prĂ©fĂ©rentielle dans certains domaines, y compris en permettant Ă  des donateurs individuels de contribuer davantage Ă  leurs revenus et en permettant aux contributions des grant-making foundation de compter dans les 5 % de minimum distribution exigĂ©s[9].

Statut juridique

Le terme de fondation est défini par l'article 18 de la loi du : « Une fondation désigne l’acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident l’affectation irrévocable de biens, droits ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif ». Cette loi ajoute qu'une fondation « ne jouit de la capacité juridique qu'à compter de la date d'entrée en vigueur du décret en Conseil d’État accordant la reconnaissance d'utilité publique. Elle acquiert alors le statut de fondation reconnue d'utilité publique » (FRUP)[10].

L'affectation consentie au profit d'une fondation est par principe irrévocable et perpétuelle, ceci afin de permettre la pérennité de la fondation. Cependant, depuis la loi du [11], certaines formes de fondations peuvent être temporaires (fondations d'entreprises ou fondations abritées).

Une fondation a pour objet la réalisation d'un intérêt général à but non lucratif. Elle est créée pour exécuter une œuvre au moyen des biens qui lui sont affectés. La création d'une fondation n'a pas pour but de servir des intérêts privés. La notion d'intérêt général est définie par l'article 200 1. b) du Code général des impôts. Pour qu'il y ait intérêt général, il faut que l'œuvre ait un caractère « philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel, ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l'environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques française »[12].

La fondation, par principe, fonctionne grâce aux fruits et revenus que son capital génère. Ce sont ces flux financiers qui doivent permettre à l'entité de financer son activité. Dans ses statuts, une fondation peut prévoir que son capital sera consomptible, ce qui n'est pas le cas en absence de stipulation particulière. Si la fondation prévoit que le capital pourra être consommé, l'entité devra être dissoute lorsque la dotation prévue dans les statuts est réduite à 10 % de sa valeur initiale.

Une donation à une fondation reconnue d'utilité publique donne droit à une réduction d'impôt sur le revenu pour 66 % des sommes versées, dans la limite de 20 % du revenu annuel du donateur (article 200 du Code général des impôts)[12].

Le fonctionnement administratif d'une fondation reconnue d'utilité publique est assez proche de celui d'une société anonyme, en effet, une telle fondation peut opter pour une organisation à conseil d'administration ou une direction bicéphale (conseil de surveillance et directoire).

Les fondations reconnues d'utilité publique sont soumises à une tutelle administrative et sont soumises à des obligations comptables (établir un rapport annuel et des comptes annuels).

Différences entre associations et fondations

Longtemps, les fondations et associations ont été confondues car toutes deux sont dédiées à l'intérêt général à but non lucratif, et il a fallu attendre 1987 pour que le mot fondation apparaisse dans la loi française. Aujourd'hui leurs caractéristiques sont très différentes[13] :

  • Alors qu'une association est le regroupement de plusieurs personnes avec la volontĂ© d'agir ensemble autour d'un objectif commun, une fondation existe par l'affectation irrĂ©vocable de biens pour la rĂ©alisation d'une Ĺ“uvre d'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral. Une fondation, c’est de l’argent privĂ© mis Ă  disposition d’une cause publique.
  • Si toutes deux sont nĂ©cessairement sans but lucratif, l'association peut dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts d'un groupe organisĂ© (anciens Ă©lèves d'une Ă©cole, dĂ©fenseurs de l'environnement, etc.), alors que la fondation est une institution dĂ©diĂ©e Ă  l'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral, la tutelle de l'État est lĂ  comme garant de l'utilitĂ© publique.
  • L'association disparaĂ®t avec la dispersion de ses membres, alors que la fondation peut survivre Ă  son ou ses fondateurs.
  • La gouvernance est très diffĂ©rente : une association a par nature un fonctionnement dĂ©mocratique (les dĂ©cisions sont prises par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de ses membres, au cours de laquelle chaque membre possède une voix), alors que la fondation a une gouvernance basĂ©e sur un conseil d'administration qui prend les dĂ©cisions.
  • L'Ă©norme succès des associations en France tient Ă  la possibilitĂ© de crĂ©ation sans autorisation administrative et sans moyens financiers, alors que, a contrario, la crĂ©ation d'une fondation est soumise Ă  une autorisation et Ă  l'affectation de moyens financiers.

Types de fondation

La législation française distingue plusieurs types de fondations[13] :

Pour s'inscrire dans un principe de pérennité, les fondations reconnues d’utilité publique ne peuvent être créées qu'à la condition de posséder une dotation suffisamment importante pour pouvoir fonctionner avec les revenus générés par ce capital. Elles peuvent aussi diversifier leurs ressources : recevoir des subventions publiques ou privées, des dons et legs, faire appel à la générosité publique, organiser des manifestations relatives à leurs objectifs, vendre des produits liés à leur objet. Elles peuvent également être propriétaires d'immeubles de rapport, même si ces immeubles ne concernent pas directement l'objet de la fondation, ceci peut leur permettre de résister dans la durée à l'érosion monétaire. Du fait du caractère irrévocable de l'affectation des biens à la fondation (on dit aussi le 'caractère définitif des libéralités'), sa durée de vie est en principe illimitée.
La gouvernance est historiquement basée sur un conseil d'administration composé d'un collège des fondateurs, d'un collège représentant les pouvoirs publics, et d'un collège d'experts cooptés. Depuis 2003, une gouvernance basée sur un directoire et un conseil de surveillance est possible avec un représentant de l'État comme simple observateur.
  • La fondation d’entreprise est un type de fondation plus souple, limitĂ©e dans la durĂ©e (mais dont la durĂ©e de vie ne peut ĂŞtre infĂ©rieure Ă  cinq ans), fonctionnant avec des ressources affectĂ©es annuellement par l'entreprise, qui peut alors donner son nom Ă  la fondation. La fondation d'entreprise ne peut faire appel Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© extĂ©rieure Ă  l'entreprise, mais les salariĂ©s de l'entreprise peuvent contribuer. La fondation d’entreprise est le cadre dans lequel l’entreprise exerce et valorise son action de mĂ©cĂ©nat.

De nouvelles formes de fondations ont été créées plus récemment :

  • La fondation de coopĂ©ration scientifique (FCS), crĂ©Ă©e par la loi de programme pour la recherche du , a vocation Ă  la conduite de « toute activitĂ© relevant des missions du service public de la recherche ou de l'enseignement supĂ©rieur », pour porter des projets d'excellence scientifique associant des entreprises Ă  des Ă©tablissements publics ou privĂ©s d'enseignement supĂ©rieur. Proche de la fondation reconnue d'utilitĂ© publique (FRUP), elle s'en distingue par la dotation qui peut ĂŞtre effectuĂ©e majoritairement ou entièrement par la puissance publique, lĂ  oĂą la FRUP ne peut accueillir des dotations publiques que de façon minoritaire. De plus la gouvernance impose la prĂ©sence d'un commissaire du gouvernement (recteur d'acadĂ©mie) au mĂŞme niveau que le conseil d'administration. Enfin la FCS est crĂ©Ă©e par dĂ©cret simple.
  • La fondation partenariale, crĂ©Ă©e par la loi « PĂ©cresse » (loi relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s des universitĂ©s du et modifiĂ©e par la loi de modernisation de l'Ă©conomie no 2008-776 du ) permet Ă  des Ă©tablissements publics Ă  caractère scientifique, culturel et professionnel (universitĂ©s, centres de recherche) de s'associer Ă  des entreprises pour crĂ©er une personne morale Ă  but non lucratif dĂ©nommĂ©e fondation partenariale.
Les établissements publics disposent de la majorité des sièges du conseil d'administration, et l'objet de la fondation doit rester conforme aux missions de l'établissement public fondateur.
  • La fondation universitaire, crĂ©Ă©e par la loi du relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s des universitĂ©s et rĂ©gie par le dĂ©cret no 2008-326 du , puis modifiĂ©e par la loi de modernisation de l'Ă©conomie no 2008-776 du . L'UniversitĂ© Clermont-Ferrand-I (UniversitĂ© d'Auvergne) est la première institution française d'enseignement supĂ©rieur Ă  se doter d'une telle fondation par une dĂ©cision de son conseil d'administration le .
  • La fondation hospitalière, crĂ©Ă©e par la loi « 2009-879 » (loi relative aux patients, Ă  la santĂ© et aux territoires du complĂ©tĂ©e par le dĂ©cret d'application no 2014-956 du 21 aoĂ»t 2014), doit financer des activitĂ©s de recherche mĂ©dicale.

Il faut y ajouter :

  • Le fonds de dotation, une nouvelle structure Ă  personnalitĂ© morale et Ă  but non lucratif, instaurĂ© par la loi de modernisation de l'Ă©conomie du .

Mécénat

La « loi Aillagon Â» du rĂ©formant la lĂ©gislation relative au mĂ©cĂ©nat a permis la crĂ©ation rĂ©cente de nombreuses fondations. Cette loi a Ă©galement encouragĂ© un certain nombre d'entreprises Ă  s'engager dans des actions de mĂ©cĂ©nat. Le mĂ©cĂ©nat se veut ĂŞtre un apport financier, matĂ©riel ou humain sans contrepartie directe de la part du bĂ©nĂ©ficiaire Ă  une structure ou un Ă©vĂ©nement reconnu d’utilitĂ© publique et prĂ©sentant un caractère d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral. La mise en place d’une politique de mĂ©cĂ©nat permet aux entreprises de s’inscrire dans une action citoyenne. Il existe cinq grands domaines d'intervention :

  • Le mĂ©cĂ©nat de solidaritĂ© ;
  • Le mĂ©cĂ©nat culturel ;
  • Le mĂ©cĂ©nat du sport ;
  • Le mĂ©cĂ©nat environnemental ;
  • Le mĂ©cĂ©nat de la recherche.

Le mécénat ne consiste pas nécessairement en une aide financière. Il peut aussi s’agir d’une mise à disposition de locaux, de matériel ou de personnel.

Poids du secteur

Le recensement en date du 31 dĂ©cembre 2018 produit par l'Observatoire de la Philanthropie – Fondation de France et publiĂ© par le Centre français des fondations dĂ©nombre 2 551 fondations, dont 655 fondations reconnues d'utilitĂ© publique, et 1 391 fondations abritĂ©es. De plus il existe 2 752 fonds de dotation.

En 2018, le nombre de salariĂ©s employĂ©s par ces structures s'Ă©levait Ă  127 000, les actifs gĂ©rĂ©s Ă©taient de 26 500 millions d'euros, et les dĂ©penses Ă©taient de 10 000 millions d'euros[13].

Pays-Bas

Une stichting est une personne morale de droit privé, régie par le Code civil néerlandais. Si elles peuvent être à but non-lucratif et chercher à remplir une mission d'intérêt public, il s'agit d'une structure juridique plébiscitée pour l'administration et la gestion d'entreprises, le groupe IKEA fonctionne par exemple avec stichting.

Suisse

La fondation est une personne morale de droit privé, régie par le Code civil suisse, articles 80 à 89[14]. Sa définition est l'affectation de biens (qu'ils soient mobiliers ou immobiliers) à un but précis, décidé par le ou les fondateurs : « La fondation a pour objet l’affectation de biens en faveur d’un but spécial »[15].

L'organe suprême est le Conseil de fondation dont les membres sont cooptés. La fondation n'a pas de membres (contrairement à une association).

Fondations d'utilité publique

La Suisse compte quelque 12 900 fondations d'utilitĂ© publique et en moyenne 400 se crĂ©ent chaque annĂ©e[16]. Bien que la culture des fondations soit dĂ©jĂ  relativement dĂ©veloppĂ©e, Avenir Suisse propose « des mesures visant Ă  renforcer le secteur des fondations en Suisse, notamment des incitations Ă  la consolidation et Ă  la coopĂ©ration »[16].

Fondations dans les arts et la culture en Europe

Plusieurs distinctions peuvent être faites[17] entre les fondations, qu'elles soient initiées par des particuliers ou par des entreprises:

  • celles qui ont une mission essentiellement culturelle comme la fondation Calouste-Gulbenkian, crĂ©Ă©e en 1956 au Portugal par le milliardaire Calouste Gulbenkian (1869-1955), connue surtout par son centre culturel Ă  Lisbonne mais qui a aussi deux autres Ă©tablissements Ă  Londres et Ă  Paris ;
  • celles qui opèrent dans plusieurs champs dont celui de la culture. C’est par exemple la Fondation Caixa qui, outre la culture, a des actions de soutien dans les domaines de la science, du social et du dĂ©veloppement durable ;
  • celles qui ont une action culturelle s’inscrivant complètement ou principalement dans un lieu culturel ; outre les Fondations Caixa et Gulbenkian, ce sont par exemple les fondations Onassis Ă  Athènes ou Vuitton Ă  Paris. Ă€ Lisbonne, la fondation Gulbenkian abri outre une riche collection permanente d’œuvres d’art, un orchestre de chambre, un auditorium et organise chaque annĂ©e un festival de musique contemporaine ;
  • celles qui interviennent uniquement en soutien financier dans des projets culturels menĂ©s par des acteurs culturels comme la Fondation UBS pour la culture la Fondation Michelin en France.

Notes et références

  1. Refonte fondamentale de la loi du 27 juin 1921 par la loi du 2 mai 2002, Bruxelles, Moniteur belge
  2. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p. 324.
  3. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p. 335.
  4. MCL 450.2212(3).
  5. [PDF] Council on Foundations Guide to Tax Treatment of Charities.
  6. (en) « 26 U.S. Code § 509 - Private foundation defined », sur LII / Legal Information Institute (consulté le ).
  7. Council on Foundations overview of Foundation Basics.
  8. (en) Jennifer Olk, Wendy Richards et Godfrey & Kahn S.C., « Choosing the Right Charitable Vehicle: A Comparison of Private Foundations, Supporting Organizations, and Donor Advised Funds », The National Law Review,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. IRS Overview of Types of Foundations.
  10. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000874956&fastPos=2&fastReqId=1168644099&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte.
  11. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000791289&fastPos=5&fastReqId=864772217&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte.
  12. http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000025842354&cidTexte=LEGITEXT000006069577&dateTexte=20120710&fastPos=10&fastReqId=1059404873&oldAction=rechCodeArticle.
  13. https://www.centre-francais-fondations.org/fondations-fonds-de-dotation/le-secteur/les-fonds-et-fondations-en-france/panoramas-des-fonds-et-fondations-depuis-2005/les-fonds-et-fondations-de-2001-a-2014-en-france/view
  14. Code civil suisse (CC) du (Ă©tat le ), RS 210, art. 80 Ă  89.
  15. Code civil suisse (CC) du (Ă©tat le ), RS 210, art. 80..
  16. « Le mondes des fondations en mouvement / avenir suisse », sur Avenir Suisse (consulté le ).
  17. Voir Mario d'Angelo, Acteurs culturels : positions et stratégies dans le champ de la culture et des industries créatives. Une étude dans vingt pays d'Europe, Paris, Idée Europe, 2018, p. 107-108.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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