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Banyuls-sur-Mer

Banyuls-sur-Mer ([baɲulssyʁmɛːʁ][1], en catalan, Banyuls de la Marenda[2]) est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie et dans l'arrondissement de Céret. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Banyuls-sur-Mer
Banyuls-sur-Mer
Vue d'ensemble de Banyuls.
Blason de Banyuls-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Jean-Michel Solé (DVD)
2020-2026
Code postal 66650
Code commune 66016
Démographie
Gentilé Banyulencs, Banyulenques
Population
municipale
4 761 hab. (2020 en diminution de 0,13 % par rapport à 2014)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 28′ 59″ nord, 3° 07′ 41″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 965 m
Superficie 42,43 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Banyuls-sur-Mer
(ville isolée)
Aire d'attraction Banyuls-sur-Mer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de la Côte Vermeille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Banyuls-sur-Mer
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Banyuls-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Banyuls-sur-Mer
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Banyuls-sur-Mer

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baillaury et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « massif des Albères », la « côte rocheuse des Albères » et le « massif des Albères »), quatre espaces protégés (le « biotope de la Doradille Laineuse », la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls, l'« Armen » et le « Cap de l'Abeille ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    La plage de Banyuls-sur-Mer en hiver.

    Deuxième station balnéaire la plus méridionale de France métropolitaine, Banyuls-sur-Mer est fréquentée en toutes saisons. Elle groupe autour de sa baie la vieille ville, le port, une plage (galets et sable) et une jetée prenant appui sur un îlot rocheux : l'île Grosse où se trouve le monument aux morts de 1914-1918, œuvre du sculpteur Aristide Maillol. Ses habitants sont appelés les Banyulencs et les Banyulenques. La ville donne son nom à la région viticole du banyuls.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Banyuls-sur-Mer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[3].

    Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[4], préfecture du département, à 31 km de Céret[5], sous-préfecture, et à 11 km d'Argelès-sur-Mer[6], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Banyuls-sur-Mer[3].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[7] : Port-Vendres (4,4 km), Cerbère (5,3 km), Collioure (6,2 km), Argelès-sur-Mer (11,1 km), Saint-André (14,8 km), Sorède (15,0 km),

    Sur le plan historique et culturel, Banyuls-sur-Mer fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[8] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[9].

    • Localisation.
      Localisation.
    • Situation de Banyuls-sur-Mer.
      Situation de Banyuls-sur-Mer.

    Paysages et relief

    La superficie de la commune est de 4 243 hectares. La topographie de la commune est montagneuse, avec de grands écarts d'altitude. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son sommet culmine à 965 mètres[12]. Le centre du village est à une altitude de m[13]. L'altitude moyenne est de l'ordre de 483 mètres.

    Au sud du territoire, se trouve le col de Banyuls qui culmine à 361 mètres d'altitude, lieu de passage transfrontalier entre la France et l'Espagne.

    Panorama de Banyuls.
    Banyuls-sur-Mer et Tour de Querroig (à droite)
    Banyuls-sur-Mer : vue depuis la tour de Querroig.

    Géologie

    Schiste calcaire du Protérozoïque, au niveau de la plage.

    Reposant sur un substrat principalement siliceux, les sols sont acides, d'où la présence de maquis et non de garrigues, présents sur les sols calcaires.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[14].

    Hydrographie

    • La Baillaury[15] est un minuscule torrent, souvent à sec, qui traverse la commune. Son nom désigne l'or[16].
      • rec de la Rovira, près du musée Maillol ;
      • rec de les Escomes.
    Rec de la Rovira

    Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues au cours des vingt dernières années : sept événements recensés[17].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[18].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 742 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 4,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1958 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[23]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BANYULS-SUR-MER (66) - alt : 80 m 42° 28′ 24″ N, 3° 07′ 00″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1958 au 31-10-2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,7 6,1 8,3 10,1 13,5 17,4 20,2 20,3 17 13,6 9,3 6,6 12,4
    Température moyenne (°C) 9,1 9,7 12,1 14,2 17,9 21,9 25 24,8 21,3 17,3 12,5 9,9 16,3
    Température maximale moyenne (°C) 12,4 13,3 16 18,4 22,3 26,4 29,8 29,3 25,5 21 15,7 13,1 20,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,7
    15.01.1985
    −4,2
    11.02.1986
    −4
    06.03.1971
    0,4
    10.04.1977
    4,7
    12.05.1985
    8,6
    05.06.1984
    11,1
    11.07.1993
    9,2
    08.08.1978
    9,1
    27.09.1972
    4,5
    31.10.1997
    −2,5
    30.11.1978
    −5,7
    27.12.1962
    −7,7
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    06.01.1982
    23
    09.02.1977
    26,7
    21.03.1990
    30,5
    08.04.11
    34,1
    28.05.06
    36,6
    21.06.03
    39,1
    30.07.1986
    40,5
    11.08.03
    34,9
    25.09.1983
    32,5
    12.10.11
    25,2
    03.11.1970
    25,6
    17.12.1985
    40,5
    2003
    Précipitations (mm) 84,1 83,1 58,7 69,7 74,5 35,7 16,6 34,5 67,6 125 92,7 84,1 826,3
    Source : « Fiche 66016001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24] - [25]. Dans ce cadre, la commune fait partie[26].

    Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[35] :

    • le « massif des Albères », d'une superficie de 6 978 ha, accueille une série remarquable d'étages de végétation, du thermo méditerranéen (parties abritées proches du littoral) au montagnard (hétraies, milieux rocheux, nardaies), en passant par le méditerranéen (maquis, chênaies)[36] ;
    • la « côte rocheuse des Albères », d'une superficie de 536 ha, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espèces endémiques, et correspondant à des associations spécifiques du Roussillon et de la Catalogne[37] ;

    et au titre de la directive oiseaux[35]

    • le « massif des Albères », d'une superficie de 7 113 ha, se trouve sur l'axe migratoire majeur de la partie orientale des Pyrénées et inclut les principaux cols fréquentés lors des passages migratoires de printemps et d'automne[38].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[39] :

    Banyuls-sur-Mer depuis le col de Gran Bau. Au loin : la tour Madeloc (au centre) et le puig de Sallfort (à gauche).
    • les « cap d'Oullestrell » (46 ha), couvrant 2 communes du département[40] ;
    • le « coteau de Can Rède » (16 ha)[41] ;
    • la « crête de Madeloc » (285 ha), couvrant 3 communes du département[42] ;
    • les « crêtes des Albères au col de Gran Bau » (79 ha)[43] ;
    • les « falaises de Banyuls à Cerbère » (140 ha), couvrant 2 communes du département[44] ;
    • les « oueds de la Baillaury et de ses affluents » (57 ha)[45] ;
    • le « vallon, bois et grotte de la Pouade » (334 ha)[46] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [39] : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 ha), couvrant 5 communes du département[47].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Banyuls-sur-Mer.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Banyuls-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [48] - [49] - [50]. Elle appartient à l'unité urbaine de Banyuls-sur-Mer, une unité urbaine monocommunale[51] de 4 761 habitants en 2017, constituant une ville isolée[52] - [53].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[54] - [55].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[56]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[57] - [58].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,5 %), cultures permanentes (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (5 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux maritimes (0,2 %)[59].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    L'essentiel du peuplement de Banyuls-sur-Mer est concentré sur la côte. Dans l'intérieur des terres se trouvent différents hameaux, souvent constitués autour d'anciens mas fortifiés ou des tours de guet :

    • Les Abeilles, lieu d'une ancienne église paroissiale, constituait jadis une seigneurie à part entière ;
    • Puig del Mas ;
    • Mas d'en Reig ;
    • Mas Parer ;
    • Mas Atxer ;
    • Mas Xatard.
    • Mas Paroutet

    Logements

    4 446 logements à Banyuls-sur-Mer (2006)[60]

    Catégorie :

    • Résidence principale : 2 229
    • Logement occasionnel : 4
    • Résidence secondaire : 2 164
    • Logements vacants : 50

    Type :

    • Maisons : 2 055
    • Appartements: 2 360
    • Autres: 32

    Âge :

    • Avant 1949 : 1 310
    • De 1949 à 1974 : 1 524
    • De 1975 à 1981 : 356
    • De 1982 à 1989 : 390
    • De 1990 à 1998 : 658
    • De 1999 à 2005 : 212

    Voies routières

    La commune est traversée par la RD 914 en direction de Cerbère et de Port-Vendres et la RD 86 en direction de Collioure et de Port-Vendres.

    La ligne 540 (Cerbère <> Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.

    Un réseau de navette gratuite couvre Banyuls-sur-Mer toute l'année.

    Un autre réseau nommé Esti'Bus se rajoute pendant l'été

    Voies ferroviaires

    Depuis la gare de Banyuls-sur-Mer, l'on emprunte la ligne allant de Cerbère à Narbonne. D'autres gares sont situées à proximité de la commune, comme celle d'Argelès-sur-Mer et celle de Gare de Perpignan.

    Voies maritimes

    Le port de plaisance de Banyuls dispose de 120 places saisonnières[61].

    Sentiers de randonnée

    Banyuls est le point de départ ou d'arrivée du GR 10 et de la HRP qui traverse les Pyrénées jusqu'à Hendaye et l'Atlantique.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Banyuls-sur-Mer est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[62] - [63].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[64].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[65]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[66]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[67].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[68].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[69].

    Toponymie

    Le nom catalan de la ville est Banyuls de la Marenda[13].

    Dès 981, on trouve la première mention écrite de la cité sous deux formes différentes : Balneum et Balneola[13], en latin Balneolis qui veut dire lagune, faisant référence à la Bassa, qui est un marécage formé par l'embouchure de la rivière du Vallauria[61]. La cité est dénommée Bannils de Maritimo en 1074 puis Bannulis de Maredine en 1197[13], Banyuls de Marestma au XIIIe siècle, Banyuls del Marende en 1674, Bagnols del Maresme en 1774 et Banyuls de la Marenda à partir du XIXe siècle[70].

    Histoire

    Préhistoire

    Plusieurs dolmens situés sur le territoire de la commune attestent d'une présence humaine dès le Néolithique[71]. La grotte de Poada, située dans le Sud de la commune, a livré des vestiges du Néolithique moyen et du premier âge du fer[72].

    Antiquité

    Vue de Banyuls de nuit.

    Les Celtes et les Grecs occupaient déjà la côte en 400 av. J.-C.

    Moyen Âge

    L'organisation du vignoble, implanté par les Grecs et Phéniciens, va être radicalement modifiée, au cours du Moyen Âge, par les Templiers qui mettent en place un système de filtrage et d'écoulement des eaux pluviales qui est d'ailleurs toujours utilisé actuellement.

    La seigneurie de Banyuls-Cerbère est située sur le territoire contrôlé par la commanderie du Mas-Deu. Le cartulaire de la commanderie a été conservé. Il porte le titre d'«El llibre de la creu blanca » (Le livre de la croix blanche). La lecture (ardue) du cartulaire nous apprend que l'ordre du Temple possède par legs, 1 mas bâti dans la seigneurie de Banyuls-Cerbère. Le 12 octobre 1246, 33e année du règne de Jacques Ier d'Aragon dit le Conquérant, Guilhema femme de Guilhem de Pau « Donzell » de Banyuls-Cerbère lègue à l'ordre de la milice du Temple une partie de son « honnor » (propriété) du mas « del Villa Superior d'en Guilhem » (l'actuel mas Reig), avec les hommes et les femmes attachés à ce lieu. Un document daté de 1264 (51e année du règne de Jacques I d'Aragon dit le Conquérant) liste les redevances dues par les occupants aux Templiers : « 11 migeras de frumentos » (11 mesures de froment soit 198 litres), « dos y media d'ordia » (2,5 mesures d'orge soit 45 litres), et des « raims, oli, cera y bestia » (raisins, olives, cire et bêtes probablement de basse-cour comme les oies, les poules, voire les porcs...). Cette liste nous indique qu'aucun chevalier ne réside dans le mas. L'ordre a donné en fermage à une famille paysanne les bâtiments et les terres. De plus, sans être modestes les redevances dues par le fermier sont bien loin d'égaler celles payées par d'autres fermiers pour des mas aux terres soit plus étendues soit plus fertiles. Les chevaliers de l'ordre du Temple seraient-ils à l'origine de la construction des murettes qui étagent les collines ? Peu probable. Les paysans installés depuis le IXe siècle et tirant leur subsistance uniquement de la terre, n'ont sûrement pas attendu 400 ans et la venue des chevaliers pour structurer les parcelles sur les collines. Les chevaliers seraient-ils à l'origine du « peu de gall » (canal de drainage en forme de patte d'oie) ? Pas si sûr. Alors qu'ils possèdent aussi un mas dans le village voisin de Collioure, pourquoi n'ont-ils construits ce modèle particulier de drainage qu'à Banyuls et pas dans le mas colliourenc distant de 3 kilomètres et installé à la même époque dans les mêmes types de reliefs et de sols ? Plus prosaïquement, l'hypothèse du lien entre Banyuls et les chevaliers du Temple a été créée par des publicitaires dans les années 1950 afin de (re)donner « une image médiévale » au vin de Banyuls[73].

    Comme en témoignent les vestiges archéologiques, il faut attendre le IXe siècle pour que soit habitée de manière continue un espace positionné sur une hauteur située en contrebas du col de Banyuls. Depuis ce point haut, les premiers habitants ont commencé à défricher les collines, jusqu'à ce que leurs descendants arrivent en bord de mer et s'y installent durant le XVe siècle. Le premier peuplement des Abeilles est issu d'une politique volontaire menée par Charlemagne à la fin du VIIIe siècle et poursuivie par son fils durant le IXe siècle. À partir de 785 avec la conquête de la Marca Hispanica par Charlemagne, la nouvelle administration royale carolingienne s'appuie sur le réseau déjà existants des monastères. Ces établissements deviennent les agents de la politique de colonisation lancée dans les territoires ruraux peu peuplés et reculés de la nouvelle zone frontière du Regnum francorum (le royaume des francs). À partir de 844 pour favoriser la mise en culture des terres de l'Empire carolingien, le fils de Charlemagne, Charles II le Chauve officialise et systématise dans les zones frontalières de son empire, le mécanisme de « l'aprisio » déjà contenu dans le droit romain. Désormais, le paysan qui pendant 30 ans défriche, cultive et défend une terre, la reçoit à la fin de son engagement en « alodios » (pleine et entière propriété)[74].

    La ville change régulièrement de suzerain, les Banyulencs ont vu le Royaume d'Aragon, puis le Royaume de Majorque du XIIe au XIVe siècle, puis appartient ensuite au Royaume de Castille au XVe siècle.

    Période moderne

    L'ensemble du Roussillon est rattaché au royaume de France en 1659, par le traité des Pyrénées signé par Louis XIV de France et Philippe IV d'Espagne, séparant la Catalogne en deux parties. Il faudra plusieurs siècles pour l'adoption de la langue et l'acceptation de la nouvelle autorité française[61].

    À travers la nouvelle frontière se développe une intense contrebande et cette pratique devient la spécialité de la ville. Les pêcheurs, pendant deux siècles, vont transporter, selon les périodes, du tabac, du sel, du riz, du sucre, des draps ou des peaux. Louis XIV et ses successeurs sont impuissants face au phénomène et ces « échanges » vont rester dans une totale impunité. La ville fut nommée la « République contrebandière »[61].

    Sous Louis XV, grâce à la construction de deux batteries côtières en 1758[75] (l'une en haut de la plage, à l'emplacement de l'actuelle place et l'autre sur le Cap) et à l'entretien de deux bateaux de guerre à Port-Vendres exclusivement destinés à sécuriser la côte, la côte banyulencque commence à être sécurisée vis-à-vis des razzias barbaresques. Les habitants, qui n'occupaient que l'intérieur du territoire (mas fortifiés), commencent à s'installer sur le bord de la côte (village actuel).

    Sculpture en bronze de Henri de Lacaze-Duthiers par Mariano Benlliure

    La période contemporaine

    Les troupes espagnoles voulant récupérer la région du Roussillon, tentent une invasion dirigée par le général Ricardos en 1793. Mais durant la bataille du col de Banyuls, ceux-ci se heurtent à la résistance des habitants.

    La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer[76].

    En 1876 arrive le chemin de fer, ce qui désenclave la ville. Puis les activités changent, la pêche laisse place à la viticulture et au tourisme qui deviennent les activités principales de Banyuls.

    Le zoologiste Henri de Lacaze-Duthiers fonde le laboratoire Arago en 1882, abritant plus de 250 espèces représentatives de la faune aquatique méditerranéenne[61].

    Comme toutes les communes françaises, la ville de Banyuls-sur-Mer est fortement touchée par le conflit qui embrase le continent européen de 1914 à 1918.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Banyuls-sur-Mer est incluse dans le canton de Collioure. Celui-ci étant supprimé en 1801, elle est rattachée au canton d'Argelès jusqu'en 1973 et passe ensuite au canton de la Côte Vermeille lors de sa création[76] - [12].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la Côte Vermeille, déjà existant mais entièrement reconfiguré.

    Liste des maires

    Mairie de Banyuls-sur-Mer.

    Les premières élections municipales se déroulent à Banyuls-sur-Mer en 1790, et elles voient la victoire de Jean-Ange FERRER. Cependant, victime de problèmes de santé, il doit démissionner en 1791, et laisser la place à Raphaël VILAREM qui occupe le poste jusqu'aux élections de 1793. Les élections de 1793 voient la victoire de François PAGES qui occupe le fauteuil de maire jusqu'aux élections de 1795[77].

    Liste des maires[78]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1794 André Rocarias
    1795 1796 François Cabot
    1796 1797 Sylvestre Douzans
    1797 1798 Raymond Sagols
    1798 1799 Vincent Vilarem
    1799 1805 Sylvestre Douzans
    1805 1811 Jean Massot
    1811 1815 Honoré Py
    1815 1818 Louis Lauret
    1818 1821 Jean Douzans
    1821 1830 Jean Massot-Sagols
    1830 1830 Bonaventure Sagols-Reig
    1830 1831 Jean Douzans
    1831 1831 Bonaventure Sagols-Reig
    1831 1837 Bonaventure Baille
    1837 1840 Sébastien Py
    1840 1843 Isidore Marc
    1843 1851 Sylvestre Douzans
    1851 1865 Jean Sagols-Forgas
    1865 1870 Jacques Vizier
    1870 1871 Pierre Douzans
    1871 1871 Aubin Cabot
    1871 1877 Isidore Sagols
    1877 1884 Thomas Pascal
    1884 1886 Fortuné Forgas
    1886 1892 ?
    1892 1894 Rémy March
    1894 1904 Casimir Sagols-Massot
    1904 1906 Victor Baille
    1906 1908 Jean Herre-Centène
    1908 1910 Joseph Pagès-Barbé
    1910 1910 Jean Py
    1910 1912 Adolphe d'Espie
    1912 1919 François Sagols
    1919 1929 Ernest Sagols
    1929 1935 Emile Pi
    1935 1941 Vincent Azéma SFIO Viticulteur
    1941 1942 Fortuné Noel Sagols
    1942 1944 Jacques Pagès
    Honoré Prats
    Vincent Azéma SFIO Viticulteur

    (démission)
    André-Paul Parcé Rad. Médecin-biologiste

    (démission)
    Raymond Bataller DVD Inspecteur général de police retraité

    (décès)
    Jean Ferrer DVD Retraité de la Marine nationale
    Pierre Bruce DVD Médecin et ancien directeur du centre héliomarin de Banyuls
    René Ribère PS Instituteur
    Jean Rède[79] RPR Hôtelier-restaurateur
    Conseiller général du canton de Côte Vermeille (1985 → 1998)
    Pierre Becque UDF-CDS Avocat au barreau de Perpignan
    Roger Rull DVG Conseiller pédagogique retraité
    Jean Rède[79] UMP Hôtelier-restaurateur
    Ancien conseiller général du canton de Côte Vermeille (1985 → 1998)
    En cours Jean-Michel Solé[80] - [81] DVD Viticulteur
    9e vice-président de la CC Albères Côte Vermeille Illibéris (2017 → )

    Juridictions

    Vue du port de Banyuls.

    Banyuls-sur-Mer dépend des tribunaux de :

    Communauté de communes de la Côte Vermeille

    Créée le 31 octobre 2001, la communauté de communes de la Côte Vermeille est composée de quatre communes : Collioure, Port-Vendres où se trouve le siège, Banyuls-sur-Mer et Cerbère, pour une superficie de 78,40 km² et une population de 15 058 habitants. Le Président est M. Michel Moly.

    La propreté des plages et la qualité des eaux de baignades restent leurs premières préoccupations.

    Forces de l'ordre et sécurité

    • Gendarmerie rue Amiral Vilarem.
    • Le Poste des Secouristes (MNS) est situé Avenue de la République.
    • La caserne de Sapeurs-pompiers de Banyuls est située Route du Mas Reig.

    Politique environnementale

    La déchèterie la plus proche se trouve à Port-Vendres, à Paulilles à 3 kilomètres (déchèterie de Cosprons).

    Jumelages

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730 1767
    18 f50 f65 f33 f27 f73 f45 f71 f835 H
    1774 1789 - - - - - - -
    71 f172 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1358 : population pour Les Abeilles uniquement ;
    • 1378 : pour le Val de Banyuls ;
    • 1470 : dont 35 f pour Banyuls et 23 f pour le Val de Banyuls, 2 f pour Les Abeilles et 5 f pour Cosprons ;
    • 1515 : dont 29 f pour le Val de Banyuls, 3 f pour Cosprons et 1 f pour Les Abeilles ;
    • 1553 : pour Banyuls, Cosprons et Les Abeilles.

    Démographie contemporaine

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[84].

    En 2020, la commune comptait 4 761 habitants[Note 9], en diminution de 0,13 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6307551 0321 4971 6082 0222 2092 4672 562
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6192 6373 0083 5993 6093 8504 0503 1193 222
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1113 3013 2163 3733 4763 5643 6553 6824 020
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 2714 4364 0004 0934 6624 5324 6324 6444 652
    2017 2020 - - - - - - -
    4 7614 761-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[85].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune est classée 2 180e pour son nombre d'habitants en France, 1 636e pour sa superficie et 7 322e pour sa densité.

    Population

    La population a augmenté de 2,3 % entre 1999 et 2007 mais le taux d'hommes a baissé de 0,4 %, et donc au contraire, le nombre de femmes a augmenté de 0,4 %.

    On constate une population vieillissante puisque le pourcentage des moins de 19 ans chez les hommes a réduit de 0,8 % et de 0,2 % pour les femmes, 4,4 % pour les hommes de la tranche 20–39 ans et de 3,8 % chez les femmes, toujours entre 1999 et 2007. Et donc cela se répercute sur les tranches 40–59 ans et les plus de 59 ans qui, réunies, augmentent de 5,3 % pour les hommes et de 4 % pour les femmes.

    En 2007, le pourcentage de célibataires est de 28,4 %, les mariés sont présents à 48,9 % ; on trouve 13,5 % de veufs et 9,2 % de divorcés.

    Le nombre de ménages dans la commune est de 2 218, le nombre moyen de personnes par ménage est de 2 mais les ménages d'une seule personne représentent tout de même 39,7 %. 78,2 % des ménages possèdent au minimum une voiture[86].

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[87] 1975[87] 1982[87] 1990[87] 1999[87] 2006[88] 2009[89] 2013[90]
    Rang de la commune dans le département 9 12 18 18 19 20 20 22
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    • École maternelle et primaire publique Jules Ferry[91].
    • Centre aéré et Maison des jeunes (rue Carrer Espolla Rabos).

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête des Vendanges 2013.
    • Fête du vin de Banyuls : 10 août[92] ;
    • Fête communale : du 29 au 31 août[92] ;
    • Fête des Vendanges : depuis 1996, des animations sont proposées pendant trois jours, devant le succès rencontré depuis 2010, cette manifestation se déroule sur cinq jours, du mercredi au dimanche, la deuxième semaine du mois d'octobre[93] ;
    • Vide-grenier : fin avril ;
    • Fête de l'Orange : troisième week-end du mois de février ; produits de terroir, animations diverses ;
    • Festival de flamenco à l'ascension ;
    • Fête des Écarts (fête des Mas) : dimanche de Pentecôte, repas champêtre et animations diverses ;
    • Fête catalane : deuxième week-end du mois de juillet ; expositions, chants marins, défilés en costumes traditionnels, pyramides humaines et bals ;
    • Fête du Puig Del Mas (vieux Banyuls) : quatrième week-end du mois de juillet ; spectacles et animations diverses ;
    • Grand festival de Sardanes : deuxième week-end du mois d'août ;
    • Festa Major : troisième week-end du mois d'août, fête du village avec bals, sardanes, feu d'artifice et animations diverses ;
    • Fête de la science : en novembre, organisée par le Laboratoire Arago et les amis du Laboratoire Arago.

    Santé

    La commune dispose d'un centre héliomarin, de deux pharmacies, d'un institut de thalassothérapie, six infirmières libérales, huit médecins généralistes pour trois cabinets dont deux centres médicaux, un laboratoire d'analyse médical et deux dentistes.

    Sports

    Les randonnées à pied ou à vélo sont possibles grâce aux nombreux sentiers dont le GR10, tout comme des randonnées sous-marines et sports nautiques.

    Des événements sportifs sont organisés sur la plage l'été.

    On trouve aussi une multitude de clubs de sport dans la commune :

    Sport à Banyuls :

    Sports Collectifs :

    Sports Nautiques :

    • Sports sous-marins :
      • Plongée Bleue-Sud
      • Club Aqua Blue Plongée
      • Club de Plongée Le Corail
      • Sarl Rederis Plongée
    • Voile : Yacht Club de Voile de Banyuls sur Mer
    • Kayak de mer/ glisse culturel et sportive en kayaks pontés.

    Sports individuels :

    • Cyclisme : Bike Trial 66
    • Équitation : Les Chevaux de la Coume Pascole
    • Gymnastique sportive : Gymnastique Rythmique et Sportive de Banyuls sur mer
    • Gymnastique volontaire : Club de Gymnastique Volontaire de Banyuls sur Mer
    • Judo : Club d'Arts Martiaux Banyulencs
    • Pétanque : Club de Pétanqueurs Crû Banyuls
    • Randonnée pédestre : Banyuls Rando
    • Sport boules : Club de Sports Boules de Banuyls sur Mer
    • Tennis : Club de Tennis de Banyuls sur Mer
    • Tennis de table : Tennis de Table Côte Vermeille
    • Tir sportif : Club de Tir Sportif de la Côte Vermeille
    • Tir à l'arc : Compagnie des archers des Albères

    Il y a un stade, le stade Pierre-Gastou (football et rugby). Il y a un gymnase, le gymnase Jacques-Moret.

    Cultes

    Banyuls-sur-Mer est le centre de la paroisse de la Côte Vermeille[94].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 282 [95].

    Entreprises et commerces

    La viticulture est la principale activité et rapporte 15 millions d'euros de chiffres d'affaires chaque année. « Le Banyuls », appellation d'origine contrôlée de 1936, est limité aux quatre communes de la Côte Vermeille, soit 1 800 hectares de vignes.

    Le vin de Banyuls, provenant de vieilles vignes cultivées en terrasses sur les coteaux pentus des Pyrénées (ici, les Albères), est connu pour son être doux et naturel. Les vignes, essentiellement du grenache, sont vendangées jusqu'en octobre pour obtenir un raisin surmûri, à haute teneur en sucre.

    Le tourisme est la deuxième activité en relation.

    Culture locale et patrimoine

    Banyuls est devenue cité Odyssea, celle-ci respecte son cahier des charges commun[96].

    Monuments et lieux touristiques

    Château de Querroig : pancarte explicative sur place.
    Église de la Rectorie.
    Église Saint-Jean-Baptiste.
    Dolmens
    Églises

    Équipements culturels

    Patrimoine culturel

    Patrimoine environnemental

    • Le jardin méditerranéen du Mas de la Serre rattaché au Laboratoire Arago est un parc botanique qui a ouvert ses portes en 2010. Ancien jardin de recherches sur l'acclimatation des végétaux du monde entier, le laboratoire de recherche est aujourd'hui fermé.
    • Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls : elle s'étend sur 6,5 km et couvre 650 ha de mer entre les communes (à l'initiative de sa création) de Banyuls et de Cerbère[98]. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France. L'idée de la création de la Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls remonte à 1969 : le maire de Cerbère fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le 26 février 1974, qu'ouvre officiellement la réserve.

    Héraldique

    Armes de Banyuls-sur-Mer

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'or aux quatre pals de gueules, à une barque catalane de sinople, habillée et flammée d'argent, voguant sur une mer d'azur, accompagnée d'un listel d'argent chargé de la devise IN MARE VIA TUA en lettres capitales de sable brochant en chef.[99]

    Barques Catalanes, Banyuls-sur-Mer.

    Films tournés à Banyuls-sur-Mer

    Films tournés en partie ou en totalité à Banyuls-sur-Mer :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    3. « Métadonnées de la commune de Banyuls-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-sur-Mer et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-sur-Mer et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Banyuls-sur-Mer et Argelès-sur-Mer », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches de Banyuls-sur-Mer », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    10. Carte IGN sous Géoportail
    11. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    14. « Plan séisme » (consulté le ).
    15. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Baillaury (Y0100520) ».
    16. (fr) « La Baillaury ou Vallauria », sur www.orpaillage.fr (consulté le ).
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    18. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    19. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    20. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    21. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    23. « Fiche du Poste 66016001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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