AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Collioure

Collioure [kɔljuʁ] (en catalan : Cotlliure) est une commune française situĂ©e sur le littoral mĂ©diterranĂ©en du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existĂ© de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Collioure
Collioure
Blason de Collioure
Blason
Collioure
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes des AlbÚres, de la CÎte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Guy Llobet
2020-2026
Code postal 66190
Code commune 66053
DĂ©mographie
Gentilé Colliourencs, Colliourenques
Population
municipale
2 400 hab. (2020 en diminution de 21,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 184 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 31â€Č 36″ nord, 3° 04â€Č 53″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 655 m
Superficie 13,02 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de la CĂŽte Vermeille
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Collioure
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Collioure
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Collioure
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Collioure
Liens
Site web collioure.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Ravaner et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « cĂŽte rocheuse des AlbĂšres »), un espace protĂ©gĂ© (le « Pla de Las Forques ») et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Collioure est une commune rurale et littorale qui compte 2 400 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Saint-Cyprien. Ses habitants sont appelĂ©s les Colliourencs ou Colliourencques.

    Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 2 400 habitants.

    La commune est célÚbre pour son site géographique et son patrimoine, qui a séduit de nombreux artistes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Collioure se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  24 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  27 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  km d'ArgelĂšs-sur-Mer[3], bureau centralisateur du canton de la CĂŽte Vermeille dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Port-Vendres (2,2 km), ArgelĂšs-sur-Mer (5,2 km), Banyuls-sur-Mer (6,2 km), Saint-AndrĂ© (9,3 km), SorĂšde (10,2 km), Latour-Bas-Elne (11,0 km), Palau-del-Vidre (11,1 km), CerbĂšre (11,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Collioure fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Collioure est entourée[Carte 1] - [7] des communes (en commençant par l'est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer et ArgelÚs-sur-Mer.

    Collioure
    Situation de la commune.
    • Col de Mollo
      Le Col de Mollo sur la route D86 au-dessus de Collioure, Ă  la limite entre la commune de Collioure et la commune de Port-Vendres. Au loin en bas : la ville de Collioure.
    • Le Rimbau
      Le hameau du Rimbau, vue vers le nord. La limite de la commune passe le long du fond de la vallée, avec la commune d'ArgelÚs-sur-Mer à gauche.

    GĂ©ologie et relief

    De nombreuses formations géologiques de Collioure ont plus de 500 millions d'années et présentent une schistosité marquée, comme dans cet affleurement le long de la route D114, en haut de la ville.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    La ville de Collioure est traversée par plusieurs torrents : le Douy (ou Dui), le Coma Xeric, le Correc d'en Baus, le Ravaner (formant la limite avec ArgelÚs-sur-Mer), venant des montagnes alentour et des fossés des vignes. Ils ne coulent en général que lorsque des pluies arrosent la région ; de ce fait ils sont réguliÚrement à sec et leur lit sert de parcs de stationnement et de rues (comme le Coma Xeric, le Dui, les ruisseaux de la Cadenisse/Caganisse et du Cagareil à la rue Voltaire). Mais il arrive qu'ils débordent lors d'orages, inondant les maisons voisines et emportant des véhicules dans le port.

    Torrent du Dui Ă  sec dans le centre-ville.
    • Plage et digue.
      Plage et digue.
    • La plage.
      La plage.
    • La partie sud de Collioure.
      La partie sud de Collioure.
    • Collioure en 1981
      Collioure en 1981

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 15,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 776 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Banyuls-sur-Mer », sur la commune de Banyuls-sur-Mer, mise en service en 1958[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 16,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 826,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  24 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22]. Dans ce cadre, la commune fait partie[23]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « Pla de Las Forques », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 10,9 ha[24] - [25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « cĂŽte rocheuse des AlbĂšres »[27], d'une superficie de 536 ha, un site remarquable de falaises maritimes schisteuses, riches en espĂšces endĂ©miques, et correspondant Ă  des associations spĂ©cifiques du Roussillon et de la Catalogne[28].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[29] :

    • la « colline du Fort Saint-Elme Ă  Collioure » (97 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[30] ;
    • la « crĂȘte de Madeloc » (285 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[31] ;
    • la « crĂȘte du pic de la Grange » (68 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[32] ;
    • les « falaises dels Reguers » (2 ha)[33] ;
    • les « falaises du Racou Ă  Collioure » (31 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34] ;
    • « Notre Dame de la Consolation » (1 ha)[35] ;
    • le « vallon El Ravaner » (19 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[36] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [29] : les « versants littoraux et cĂŽte rocheuse des AlbĂšres » (7 986 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[37].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Collioure.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Collioure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [38] - [I 2] - [39]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Cyprien, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 14 communes[I 3] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 6] - [I 7].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[40]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[41] - [42].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (57,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (22,5 %), zones urbanisĂ©es (11,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,9 %), forĂȘts (5,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies routiĂšres

    Collioure est contournée à l'ouest par la route départementale 914, anciennement route nationale 114, aménagée en route express dans les années 1990 (auparavant, la route traversait l'agglomération). Cette route départementale, qui constitue l'axe routier majeur de la CÎte Vermeille, permet au nord l'accÚs à Elne et Perpignan, et au sud à Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, CerbÚre, puis la frontiÚre espagnole.

    Voies ferroviaires

    La ville est desservie par la SNCF en gare de Collioure, point d'arrĂȘt sur la ligne ferroviaire Narbonne - Portbou. Des trains TER Occitanie et IntercitĂ©s y marquent l'arrĂȘt, assurant des liaisons vers CerbĂšre et Portbou au sud, Perpignan, Narbonne (entre autres) au nord[44].

    Transports

    La ligne 540 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan et à CerbÚre.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Collioure est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier, le risque radon[45] - [46].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[47]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise Ă©galement Ă  un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due Ă  l'action conjuguĂ©e de la montĂ©e des eaux par surĂ©lĂ©vation du plan d’eau lors des tempĂȘtes attaquant la cĂŽte et de l’action dynamique de la houle[48]. A ce titre, la commune fait partie des 126 communes jugĂ©es en 2022 prioritaires au niveau national en matiĂšre de vulnĂ©rabilitĂ© Ă  la submersion marine et devra rĂ©aliser la cartographie de l'Ă©volution du trait de cĂŽte Ă  30 et 100 ans. Dans les zones exposĂ©es Ă  l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bĂątiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activitĂ©s Ă©conomiques nĂ©cessitant la proximitĂ© immĂ©diate de la mer[49] - [50].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[51]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[52].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[53].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[54].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Collioure est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[55].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cotlliure [kuʎˈʎiwrə][56].

    Il apparaĂźt dĂšs le VIIe siĂšcle sous la forme Caucholiberi et, dans un manuscrit de Julien II de TolĂšde, Castrum Caucoliberi. La forme Ă©volue ensuite, le village Ă©tant nommĂ© surtout Cochliure ou Cocliure (XIIIe siĂšcle et XIVe siĂšcle), peu Ă  peu supplantĂ©es par Copliure ou Cobliure et, au XIXe siĂšcle, Cotlliure. En français, il est nommĂ© Coulieure en 1481. Le nom Saint-Michel a Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ© en 1475, Ă  l'Ă©poque oĂč le Roussillon faisait partie du royaume de France[57].

    L'origine du nom de la commune provient de deux mots : Kauk et Illiberre. Kauk est une racine pré-latine, ibÚre ou basque, qui porte l'idée de forme arrondie, parfois utilisée pour désigner des baies ou anses de bord de mer. Illiberre ou Illiberis est l'ancien nom de l'actuelle Elne, une commune située une douzaine de kilomÚtres au nord-ouest de Collioure, qui était déjà une cité réputée au VIe siÚcle av. J.-C. Le nom de Collioure signifie donc « le port d'Illiberis », avec l'idée d'une baie, ce qui correspond à l'actuelle configuration des lieux, le vieux port de Collioure se trouvant au fond d'une anse arrondie[57].

    Il est intĂ©ressant de noter que mĂȘme si le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment du nom, lliure, provient de Illiberre, il signifie aussi libre en catalan. Ce qui a conduit certains scribes Ă  interprĂ©ter le toponyme comme Ă©tant Cot + libre, et ainsi utiliser des latinisations fantaisistes telle que Caucholiberi au VIIe siĂšcle.

    Histoire

    ChĂąteau royal de Collioure.

    Préhistoire

    Le site de Collioure Ă©tait dĂ©jĂ  occupĂ© par les hommes prĂ©historiques, si l’on en croit les divers dolmens recensĂ©s : prĂšs du hameau du Rimbau (assez bien conservĂ©) au col del MollĂł (ruinĂ©) et sans doute au lieu-dit l’Arqueta.

    Moyen Âge

    Le chĂąteau de Collioure est dĂ©jĂ  citĂ© en 673, preuve du rĂŽle stratĂ©gique et commercial tenu par la citĂ© Ă  l’époque wisigothique.

    Le chñteau et la ville appartiennent ensuite aux comtes de Roussillon, puis aux divers rois qui se succùdent en Roussillon : rois d’Aragon de 1172 à 1276, puis rois de Majorque jusqu’en 1343, avant de revenir aux rois d’Aragon.

    Sous le rĂšgne des rois de Majorque, ceux-ci accordent Ă  la ville de nombreux privilĂšges, actĂ©s dans des Ă©dits promulguĂ©s en 1207, 1237, 1253, 1274, 1277, 1288 et 1295[58]. Le chĂąteau est entiĂšrement reconstruit entre 1242 et 1280 au dĂ©triment d’une maison templiĂšre qui lui Ă©tait accolĂ©e, devient rĂ©sidence royale, la ville Ă©tant pour sa part le premier port du Roussillon.

    Le commerce, surtout au temps des rois d’Aragon, y est intense : on exporte notamment des draps fins, de l’huile, du vin, des amandes, des noisettes, du bĂ©tail, des peaux et du fer. On importe des Ă©pices, de la garance, du pastel, de l'or, de l'argent et des esclaves[58].

    Aprùs le mariage des rois catholiques, Ferdinand V d’Aragon et Isabelle Ire de Castille, Collioure et le Roussillon tout entier passent sous la domination de la monarchie espagnole, sans qu’il y ait fusion centralisatrice.

    La province est occupĂ©e de 1475 Ă  1481 par le roi de France Louis XI, qui fait bĂątir des fortifications Ă  Collioure, rebaptisĂ©e Saint-Michel[59], fortifications aujourd’hui dissimulĂ©es par les constructions postĂ©rieures. Son successeur, Charles VIII, rend le Roussillon Ă  Ferdinand V, dont le successeur l’empereur Charles Quint renforce les fortifications de la ville. L'empereur dĂ©cida la construction du fort Saint-Elme destinĂ© Ă  protĂ©ger les anses de Collioure et de Port-Vendres.

    • Le fort Miradou.
      Le fort Miradou.
    • Le fort et des villas vus de la digue du port.
      Le fort et des villas vus de la digue du port.
    • Le chĂąteau royal.
      Le chĂąteau royal.

    Époque moderne

    Plan de Collioure au XVIIIe siĂšcle.

    En 1642, la ville est prise par les armĂ©es de Louis XIII, avant d’ĂȘtre annexĂ©e officiellement Ă  la France en 1659 par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es sous Louis XIV. Les troupes françaises utilisent la plage de l'Ouille comme port de dĂ©barquement, attaquent par le Pla de las Fourques, prennent le fort Sainte-ThĂ©rĂšse puis le ChĂąteau royal. Ils ont recours aux mortiers et Ă  des mines de siĂšge.

    Le rĂŽle stratĂ©gique de Collioure est redĂ©fini par Vauban, qui voulant en faire une ville de garnison, rase la vieille ville pour accroĂźtre le chĂąteau, fortifie le Pla de las Fourques (Fort carrĂ© et Fort rond) et rĂ©amĂ©nage les forts : Saint-Elme et le Mirador (anciennement fort Sainte-ThĂšrĂ©se). La population, menacĂ©e de dĂ©portation Ă  Port-Vendres, obtient de reconstruire la ville Ă  son emplacement actuel. L’église, dotĂ©e d’un clocher amĂ©nagĂ© dans une ancienne tour de guet de l’époque majorquine, est consacrĂ©e au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle.

    Révolution française

    Au début de la Révolution (entre 1790 et 1794), Collioure annexe la commune éphémÚre de Fort-Saint-Elme[60].

    En 1793, la ville est occupée par les troupes espagnoles, et reprise par le général Dugommier en aprÚs des combats trÚs durs contre les troupes espagnoles et loyalistes au roi de France (Légion de la Reine).

    Époque contemporaine

    La baie de Collioure vers 1950.

    La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer[61].

    Tout au long du XIXe siĂšcle, on note un important essor Ă©conomique liĂ© Ă  l’expansion de la pĂȘche, succĂšs des anchois de Collioure, et Ă  la production viticole. Ce progrĂšs s’essouffle cependant au dĂ©but du XXe siĂšcle : aprĂšs un maximum de 3 846 habitants en 1857, on tombe Ă  2 830 habitants en 1901, soit une perte de 1 000 habitants en une cinquantaine d’annĂ©es. Le dĂ©veloppement de Port-Vendres y est sans doute pour beaucoup.

    Le , Collioure subit un Ă©vĂ©nement climatique exceptionnel, observĂ© par le botaniste Charles Naudin, et reçoit un mĂštre de neige en une journĂ©e. De nombreux vergers et plantations de chĂȘnes-liĂšges sont dĂ©truits[62].

    En 1939, avec la dĂ©faite du camp rĂ©publicain durant la guerre d'Espagne, des centaines de milliers d’Espagnols se rĂ©fugient en France : c’est la Retirada. Les RĂ©publicains sont parquĂ©s dans des camps aux dimensions largement sous-Ă©valuĂ©es. Une unitĂ© de cavalerie de l’armĂ©e populaire de la RĂ©publique espagnole arrivĂ©e entiĂšre y est internĂ©e en fĂ©vrier, avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e au camp d'ArgelĂšs. Le chĂąteau est alors utilisĂ© comme camp disciplinaire[63] pour interner ceux considĂ©rĂ©s comme les plus dangereux. Certains communistes et anarchistes sont internĂ©s au « camp spĂ©cial » de Collioure, installĂ© au chĂąteau et commandĂ© par un ancien lĂ©gionnaire. PrĂšs de mille hommes passent par ce camp, comparable Ă  un bagne et oĂč les prisonniers sont traitĂ©s comme des sous-hommes[64]. Le traitement rĂ©servĂ© aux Espagnols soulĂšve un scandale, plus d’une centaine d’entre eux Ă©tant morts en quelques mois[63], avant qu’il ne ferme en et qu’ils ne soient transfĂ©rĂ©s au camp du Vernet[64]. Le poĂšte espagnol Antonio Machado se rĂ©fugie Ă  Collioure, malade, en , et y meurt le 22[65].

    Durant l'occupation allemande, un mur de béton armé (existant encore) est élevé sur la plage du faubourg, un canon est installé sur le balcon du chùteau royal, d'autres sont installés au-dessus de la plage de la Balette avec un blockhaus et sur la route de Port-Vendres à Collioure. Des blockhaus, toujours visibles actuellement, sont aussi construits derriÚre le fort Miradou. Les Allemands réquisitionnent une maison au 31, route impériale, à l'époque la seule maison à cet endroit. Le fort Saint-Elme est aussi réquisitionné, par la marine, la collection d'armes du propriétaire est pillée et certaines parties du fort incendiées.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Collioure devient le chef-lieu du canton de Collioure. Celui-ci est supprimé en 1801 et la commune rejoint alors le canton d'ArgelÚs. Elle est ensuite rattachée en 1973 au canton de la CÎte Vermeille, qu'elle ne quitte plus par la suite[61] - [60].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la CĂŽte Vermeille, dĂ©jĂ  existant mais entiĂšrement reconfigurĂ©.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[66]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1790 Vincent SĂ©rignane
    1790 1792 André Riéra
    1792 1794 Vincent Comes
    1794 1794 Comes Xinxet
    1794 1794 Antoine MalĂšgue
    1794 1797 Jacques Lanquine Xinxet
    1797 1799 Joseph Mondedeu
    1799 1800 Jean Laforge
    1800 1810 Antoine Ruffier
    Denis Couderc
    1811 1815 Jacques Xinxet Lanquine
    1815 1816 Joseph Lajeune
    1816 1823 Jean-Baptiste Berge
    1823 1828 Isodore FrĂšre
    1828 1830 Dominique Massot
    1830 1834 Jean-Baptiste Berge
    1834 1848 JĂ©rĂŽme Christine
    1848 1851 Jean-Baptiste Berge
    1851 1851 Vincent Aloujes
    1851 1859 Laurent FrĂšre
    1859 1862 Jean Soulier
    1862 1864 Alexandre FrĂšre
    1864 1870 Michel Noë
    1870 1874 Jean Cortade propriétaire
    1874 1878 Jean Caloni
    1878 1903 Jean Coste[67]
    1903 1919 Joseph Rossines
    1919 1935 LĂ©on Christine
    1935 1940 Marceau Banyuls SFIO Employé
    1940 1941 Alphonse Cabot
    1941 1944 Francis Cantié
    1944 1947 Henri Hostalrich
    1947 1948 Jean DadiĂšs
    1948 1952 Marceau Banyuls
    (1902-1952)
    SFIO Employé
    1953 1956 Vincent Atxer
    1956 1965 Henri Billard
    1965 1966 René Ramona
    1966 1977 Joseph Py
    Jean Pascot
    Michel Moly[68] - [69] PS Professeur de mathématiques retraité
    Conseiller général puis départemental du canton de la CÎte Vermeille (1998-2021)
    1er vice-président du conseil général des Pyrénées-Orientales
    Président de la CC de la CÎte Vermeille
    mai 2020 Jacques Manya DVD MĂ©decin
    En cours Guy Llobet DVG Vice-Président de la Communauté de communes

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643
    449 f519 f449 f395 f636 f222 f180 f138 f111 f
    1709 1720 1730 1765 1767 1774 1789 - -
    259 f370 f466 f1 450 H2 088 H2 032 H450 f--
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[72].

    En 2020, la commune comptait 2 400 habitants[Note 9], en diminution de 21,21 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0501 9812 6553 2103 2723 2743 2633 6643 507
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8463 4703 6513 6323 5853 6223 7073 4113 321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9402 9713 1373 1213 1033 1113 0182 5162 587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 6522 5252 5162 5272 7262 7632 9372 9443 082
    2017 2020 - - - - - - -
    2 4272 400-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[74] 1975[74] 1982[74] 1990[74] 1999[74] 2006[75] 2009[76] 2013[77]
    Rang de la commune dans le département 20 23 26 29 33 33 40 41
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La commune compte une école maternelle et une école élémentaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque annĂ©e, les fĂȘtes de la Saint Vincent se dĂ©roulent dans les rues de Collioure, du 15 au

    Historiquement, la procession sur mer du constituait l’évĂ©nement majeur des fĂȘtes. La premiĂšre eut lieu le , afin de cĂ©lĂ©brer l’arrivĂ©e dans la ville des reliques de Saint Vincent. Cette cĂ©lĂ©bration eut alors lieu chaque annĂ©e jusqu’à l’instauration de la loi de sĂ©paration de l’Église et de l’État en 1905. Depuis 2001 (Ă  l’occasion du tricentenaire des fĂȘtes), la procession sur mer a lieu Ă  nouveau ; un feu d’artifice est tirĂ© Ă  l’occasion.

    La ville est membre du l’Union des villes taurines françaises. La derniĂšre Corrida a eu lieu en ; les arĂšnes ont Ă©tĂ© vendues et remplacĂ©es par un parking dĂ©but 2012.

    Fin juin, la commune reçoit un concours international de piano[79].

    Sports

    La ville de Collioure a accueilli l'Ă©dition 2013 du Raid Centrale Paris, qui a fĂȘtĂ© ses 15 ans avec un feu d'artifice dans le port de Collioure.

    Lieux de culte

    Collioure compte une église et un temple protestant de l'église reformée de France.

    • L'Ă©glise Notre-Dame des Anges Ă  Collioure
    • Église Notre-Dame des Anges de Collioure Ă  l'aube.
      Église Notre-Dame des Anges de Collioure à l'aube.
    • Panorama de l'Ă©glise Notre-Dame des Anges.
      Panorama de l'Ă©glise Notre-Dame des Anges.
    • Autre vue.
      Autre vue.
    • Le temple.
      Le temple.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 262 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 291 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 300 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 53 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]9,3 %8,2 %12 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 160 personnes, parmi lesquelles on compte 70,4 % d'actifs (58,4 % ayant un emploi et 12 % de chĂŽmeurs) et 29,6 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 1 141 emplois en 2018, contre 1 220 en 2013 et 1 214 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 696, soit un indicateur de concentration d'emploi de 164 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 37,9 %[I 14].

    Sur ces 696 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 413 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 62,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 26,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 25 341 €[I 17].

    Viticulture

    L’A.O.C. Banyuls
    Vignoble colliourenc

    De nombreux vins y sont produits : l'AOC Collioure (en rouge, blanc et rosé), les AOC Grand Roussillon, Muscat de Rivesaltes, Banyuls grand cru et l'IGP CÎte Vermeille[80]. En plus de quelques producteurs indépendants, de nombreux vignerons se sont regroupés dans une cave coopérative, Le Dominicain, installée depuis 1926 dans l'ancienne église du couvent des dominicains[81].

    Salaison et commerce de l'anchois

    Commerce d'anchois Ă  Collioure

    Des nombreuses entreprises de salaison et vente d'anchois de Collioure, une spécialité locale, installées dans la ville jusqu'au milieu du siÚcle dernier, seules deux existent encore : les Anchois Roque et les Anchois Desclaux.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    La ville de Collioure contient huit Ă©difices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques[82].

    Église Notre-Dame-des-Anges de Collioure

    Architecture religieuse

    • L’église Notre-Dame-des-Anges (au premier plan) et la chapelle Saint-Vincent (au second plan Ă  droite)
      L’église Notre-Dame-des-Anges (au premier plan) et la chapelle Saint-Vincent (au second plan Ă  droite)
    • Église Notre-Dame-des-Anges : autel saint Vincent
      Église Notre-Dame-des-Anges : autel saint Vincent
    • Le maĂźtre-autel de l’église
      Le maĂźtre-autel de l’église
    • L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue extĂ©rieure
      L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue extĂ©rieure
    • L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue extĂ©rieure de la chapelle
      L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue extĂ©rieure de la chapelle
    • L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue intĂ©rieure de la chapelle
      L’ermitage Notre-Dame de consolation : vue intĂ©rieure de la chapelle

    Architecture militaire

    Collioure possÚde de nombreux vestiges de son passé militaire :

    • ChĂąteau royal
      ChĂąteau royal
    • Fort Saint-Elme
      Fort Saint-Elme
    • Fort Dugommier
      Fort Dugommier
    • Tour de l’Étoile
      Tour de l’Étoile
    • Fort CarrĂ©
      Fort Carré
    • Tour Madeloc
      Tour Madeloc

    Architecture civile

    • Jardin Gaston Pams
    • MusĂ©e d’Art moderne de Collioure dit « MusĂ©e PeskĂ© »
    • Moulin de la Cortina

    Musée

    • Le MusĂ©e d'Art Moderne de Collioure a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par le peintre Jean PeskĂ© en 1934. il possĂšde prĂšs de 1 400 Ć“uvres d'art moderne et contemporain[84].

    Personnalités liées à la commune

    Buste de François Berge.
    • Charles Barberet (1805-1887) : historien, gĂ©ographe, Ă©crivain et enseignant
    Portrait d'Antonio Machado, réalisé par le sculpteur Teddy Cobeña

    Artistes

    Au XIXe siÚcle, il venait déjà des artistes-peintres et des photographes (les deux plus anciennes photos de la ville datent d'environ 1870).

    À l'Ă©tĂ© 1905, Henri Matisse vient peindre Ă  Collioure, oĂč, en compagnie d'AndrĂ© Derain, il crĂ©e le fauvisme. Un parcours dans la ville, Le Chemin du fauvisme, permet de retrouver les lieux oĂč leurs Ɠuvres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es grĂące Ă  des reproductions de tableaux placĂ©es aux endroits mĂȘmes oĂč Matisse et Derain placĂ©rent, jadis, leur chevalet[87].

    D’autres peintres suivront, notamment Albert Marquet, Juan Gris, Georges Braque, Jean PeskĂ©, Raoul Dufy, Foujita, Othon Friesz, Paul Signac, Willy Mucha, Henri Martin et son fils Claude-RenĂ© Martin, Henri VergĂ©-Sarrat, Édouard Pignon, Pierre Jutand, Pierre Boudet, Charles Rennie Mackintosh, Philippe Jamin...

    Henri Matisse arrive Ă  Collioure en , quelques mois avant que le terme de « fauves » soit lancĂ© par un critique d’art au salon d’automne. L’artiste a quittĂ© Saint-Tropez et Paul Signac, bien dĂ©cidĂ© Ă  en finir avec le pointillisme. Il invite le jeune AndrĂ© Derain Ă  le rejoindre ; ce fut le dĂ©part d’une amitiĂ© et d’une collaboration fĂ©conde. Pour les deux peintres, l’étĂ© 1905 est un moment d’intense ouvrage et ils produisent Ă©normĂ©ment, en utilisant « les couleurs qui sortent du tube ». Tout dans le village les inspire : le port, le clocher, les toits et les coins des ruelles. Ils ont aussi produit six portraits et autoportraits.

    En 1992, l'artiste Marc-AndrĂ© 2 Figueres (MA2F) installe le parcours de sculptures-cadres « Points 2 vue autour du clocher de Collioure Â». L'artiste s'est aussi illustrĂ© par son interprĂ©tation « genrĂ©e Â» du clocher de Collioure dans son ouvrage : ThĂ©orie Ă©rotique du clocher de Collioure.

    L'hostellerie des Templiers a rĂ©galĂ© une foule d'artistes (Picasso, Dufy, Signac, Maillol
). En tĂ©moignent les quelque deux mille Ɠuvres d'art offertes aux propriĂ©taires.

    De 1950 Ă  1952, Pablo Picasso y sĂ©journe ponctuellement Ă  la Miranda tandis que Salvador DalĂ­ participe rĂ©guliĂšrement aux fĂȘtes de la ville, de 1953 Ă  1957.

    Blason

    Blason de Collioure

    Les armes de Collioure se blasonnent ainsi : D'azur au chĂąteau d’or, ouvert et ajourĂ© du champ, maçonnĂ© de sable, soutenu d’une mer d'argent ombrĂ©e aussi d'azur. La devise de la ville, "Cui Dominus Contulit Splendorem", signifie "Dieu lui donna la splendeur". C'est une citation tirĂ©e de la bible Ă©voquant Judith.

    Logotype

    • Logo de 2002 Ă  2016.
      Logo de 2002 Ă  2016.
    • Logo depuis janvier 2016.
      Logo depuis janvier 2016.

    Cinéma

    Des scÚnes des films suivants ont été tournées à Collioure :

    Télévision

    • C'est pas sorcier - Paillotes et crustacĂ©s (2009)
    • 40 degrĂ©s Ă  l'ombre, divertissement estival, (1987 Ă  1997)
    • Un livre, un jour (2001)
    • La derniĂšre barque, documentaire de François Bernadi fils, France 3 Corse (2013)
    • Tramontane sĂ©rie tĂ©lĂ© de 5 Ă©pisodes, tournĂ©e en 1998 et diffusĂ© sur TF1 en 1999
    • Meurtres Ă  Collioure, tĂ©lĂ©film de Bruno Garcia (2015)
    • Mensonges, mini-sĂ©rie d'Alexandra Julhiet et Laurent Vignon (2021), d'aprĂšs la sĂ©rie britannique Liar : la nuit du mensonge crĂ©Ă©e par Harry et Jack Williams.

    Gastronomie

    Littérature

    Musique

    • Cotlliure serĂ  sempre Cotlliure (Collioure sera toujours Collioure), chanson de Jordi Barre.

    Peinture

    Une importante rĂ©trospective en 1999, prĂ©sentait de trĂšs nombreuses Ɠuvres du peintre sculpteur Philippe Jamin, remplissant entiĂšrement le ChĂąteau royal.

    Youtube

    Dans un épisode du LP narratif - le dessous de la carte de la chaßne du bazar du grenier dans l'épisode 4 saison 2, Damas (célÚbre ville au milieu de la jungle dans l'épisode) devient Collioure.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
    • Besson, Pierre, Collioure Ă  petits pas..., ArgelĂšs-sur-Mer : Massana no 47, 1988
    • gĂ©nĂ©ral Jean Caloni, Collioure. Ses origines, son passĂ©, son rĂŽle dans l'histoire du Roussillon, (Perpignan : Impr. J. Comet), 1938 ; reprod. anast. Le Livre d'histoire, Paris 2003 (ISBN 2-84373-319-7)
    • Certain, R., Le complexe conventuel des Dominicains de Collioure, Master 2 Histoire de l'Art, sous dir. J.-P. Caillet, Paris Ouest Nanterre La DĂ©fense, 2009.
    • Cortade, EugĂšne, Le chĂąteau royal de Collioure, Collioure : Fondation de Collioure, 1987
    • Cortade, EugĂšne, L'Ă©glise de Collioure , Prades : Conflent, 1979
    • Cortade, EugĂšne, L'ermitage de N. D. de Consolation Ă  Collioure , Prades : Conflent nos 171-172, 1991
    • Cortade, EugĂšne, Guide historique et touristique : Collioure, Prades : Conflent, 1952 ; 2e Ă©d. 1958, 3e Ă©d. 1964, 4e Ă©d. 1988
    • Cortade, EugĂšne, Le monastĂšre des Dominicains de Collioure, 1290-1791, no 122, Prades: Conflent, 1983.
    • abbĂ© Joseph FalguĂšre, Collioure : notice historique, (Perpignan : Impr. J. Payret), 1898 ; reprod. anast. Le Livre d'histoire, Paris 1991 (ISBN 2-87760-543-4)
    • McPhee, Peter, Collioure et la RĂ©volution française, Perpignan : Le Publicateur, 1989
    • Mallet, G., Les cloĂźtres dĂ©montĂ©s de Perpignan et du Roussillon (XIIe – XIVe siĂšcle), coll. "Perpignan, Archives, Histoires", VI, Perpignan, 2000.
    • Rohault de Fleury, G., Gallia Dominica, les couvents de saint Dominique au Moyen Âge, Paris, 1903.
    • Dr SĂ©riziat et P. Soulier, Collioure et ses environs, Perpignan, 1902 ; reprod. anast. Le Livre d'histoire, Paris 2005 (ISBN 2-84373-739-7)
    • Dominique Szymusiack et JosĂ©phine Matamoros, Matisse Derain 1905, un Ă©tĂ© Ă  Collioure, Paris, Gallimard, 2005

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Territoire de la commune de Collioure sur la carte IGN (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 5 février 2020) » sur Géoportail..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Collioure » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Collioure » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Collioure » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Collioure » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Collioure et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Collioure et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Collioure et ArgelÚs-sur-Mer », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Collioure », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
    7. « Limites communales de Collioure (zone entourĂ©e d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consultĂ© le ).
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Banyuls-sur-Mer - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Collioure et Banyuls-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Banyuls-sur-Mer - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr.
    17. « Orthodromie entre Collioure et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    22. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    23. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « le « Pla de Las Forques » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
    25. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Collioure », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « site Natura 2000 FR9101481 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune de Collioure », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF la « colline du Fort Saint-Elme à Collioure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF la « crĂȘte de Madeloc » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    32. « ZNIEFF la « crĂȘte du pic de la Grange » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    33. « ZNIEFF les « falaises dels Reguers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF les « falaises du Racou à Collioure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « ZNIEFF « Notre Dame de la Consolation » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « ZNIEFF le « vallon El Ravaner » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « ZNIEFF les « versants littoraux et cÎte rocheuse des AlbÚres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    41. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    42. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    44. « Gare de Collioure », sur TER SNCF Languedoc-Roussillon (consulté le ).
    45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
    46. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Collioure », sur Géorisques (consulté le )
    47. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e, (consultĂ© le )
    48. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    49. Sciences et Avenir avec AFP, « 126 communes prioritaires face à la menace de l'érosion cÎtiÚre, selon la liste publiée par le gouvernement », sur www.sciencesetavenir.fr, (consulté le )
    50. « DĂ©cret n° 2022-750 du 29 avril 2022 Ă©tablissant la liste des communes dont l'action en matiĂšre d'urbanisme et la politique d'amĂ©nagement doivent ĂȘtre adaptĂ©es aux phĂ©nomĂšnes hydrosĂ©dimentaires entraĂźnant l'Ă©rosion du littoral », sur le journal officiel (consultĂ© le )
    51. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    52. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    53. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    54. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    55. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    56. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, UniversitĂ© de Perpignan, NomenclĂ tor toponĂ­mic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    57. Basseda 1990, p. 401, 402.
    58. Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, Ă©conomique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
    59. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lĂšz-Tours, mai 1481 (lire en ligne).
    60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    61. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    62. Fabricio CĂĄrdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275).
    63. Mesquida, op. cit., p. 40
    64. Monica Gruszka, « Collioure, prĂ©lude Ă  l’infamie », À contretemps : bulletin de critique bibliographique, , consultĂ© le
    65. Evelyn Mesquida, La Nueve, . Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ». (ISBN 978-2-7491-2046-1), p. 37
    66. Liste des maires de Collioure sur le site MairesGenWeb
    67. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Démission du maire de Collioure en 1885, 31 octobre 2014
    68. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010.
    69. Réélection 2014 : [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    70. « CadaquĂšs – Collioure/ Jumelage : acte II
 », ouillade.eu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    74. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    75. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    76. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    77. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    78. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    79. site du Concours International de piano Alain Marinaro et de la FĂȘte du piano de Collioure.
    80. Placido Llorca, « http://www.vin-vigne.com/commune/Collioure-66190.html », sur Vin Vigne, (consulté le ).
    81. « Cave En Ligne - Cellier Des Dominicains », sur Cellier des Dominicains (consulté le ).
    82. « Base Mérimée » (consulté le ).
    83. « Ancienne église et ancien couvent des Dominicains », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    84. http://www.collioure.net/museedartmoderne/files/dynamic/php/accueil.php
    85. Ant. de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, 2de Ă©d., 1696, vol. I, p. 170, qui donne toutefois la date de 1304.
    86. Jean-Claude Fabre et Claude-Pierre Goujet, Histoire ecclésiastique, 1691-1738, vol. 21, p. 375-376.
    87. Chemin du Fauvisme
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.