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Latour-Bas-Elne

Latour-Bas-Elne est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Latour-Bas-Elne
Latour-Bas-Elne
Latour-Bas-Elne et les AlbĂšres.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret[1]
Intercommunalité Communauté de communes Sud Roussillon
Maire
Mandat
François Bonneau
2020-2026
Code postal 66200
Code commune 66094
DĂ©mographie
Population
municipale
3 210 hab. (2020 en augmentation de 35,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 970 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 36â€Č 26″ nord, 3° 00â€Č 11″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 29 m
Superficie 3,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
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Latour-Bas-Elne

    Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune.

    Latour-Bas-Elne est une commune urbaine qui compte 3 210 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les Latourais ou Latouraises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Latour-Bas-Elne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  13 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  24 km de CĂ©ret[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'IllibĂ©ris dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Saint-Cyprien (1,3 km), Elne (2,7 km), AlĂ©nya (4,1 km), Corneilla-del-Vercol (4,6 km), Palau-del-Vidre (5,0 km), ThĂ©za (5,4 km), Montescot (5,6 km), Saint-AndrĂ© (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Latour-Bas-Elne fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

    Latour-Bas-Elne n'a que deux communes limitrophes : Saint-Cyprien au nord et Ă  l'est, et Elne au sud et Ă  l'ouest[8].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 640 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 4,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « AlĂ©nya-Inra », sur la commune d'AlĂ©nya, mise en service en 1968[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 653,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  13 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22] - [23] - [24].

    Urbanisme

    Typologie

    Latour-Bas-Elne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 2] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Cyprien, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 14 communes[I 3] et 60 792 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (81,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (63,7 %), zones urbanisĂ©es (36,3 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 543 du réseau régional liO relie la commune à Saint-Cyprien et à ArgelÚs-sur-Mer, et la ligne 574 relie la commune à la gare de Perpignan.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Latour-Bas-Elne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[28] - [29].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomĂ©ration perpignanaise, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[30] - [31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[33].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[34].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est La Torre del Bisbe ou La Torre d'Elna[35].

    Les mentions les plus anciennes citent au Xe siÚcle un autre nom sans rapport avec Latour-Bas-Elne. C'était Atiliago et Aziliaco, parfois francisé plus tard en Aziliac.

    Peu Ă  peu, Ă  partir du Xe siĂšcle le nom Turre le supplante. Le terme Turre (du latin turris : tour) servant Ă  dĂ©crire l'ouvrage dĂ©fensif Ă©levĂ© lĂ . Cette tour, ou chĂąteau fut la propriĂ©tĂ© de l’évĂȘque d’Elne et est alors dĂ©nommĂ©e, en catalan La Torre del Bisbe (La Tour de l'Ă©vĂȘque). AprĂšs l'annexion du Roussillon par la France, le village est dĂ©signĂ© sous les noms catalans La Torre d'Elna ou La Torre prop d'Elna (prĂšs d'Elne). Le nom francisĂ© Latour-Bas-Elne a Ă©tĂ© retenue au XVIIIe siĂšcle, sur la carte de Cassini notamment, et adoptĂ©e par l'Administration[36].

    Une interprétation de « Atiliaco » est « le domaine d"Atilius » selon une étymologie gallo-romaine.

    Une autre étymologie ibÚre du nom ancien est donnée dans l'article sur Collioure.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1799 Joseph Comas
    1799 1800 Jean Teill
    1800 1801 Antoine Marti
    1801 1802 Jean Teil
    1802 1805 Henri Durand
    1805 1808 Jean Christine
    1808 1820 Joseph Palanque
    1820 1820 Narcisse Bazi
    1820 1830 Baptiste Marti
    1830 1847 Joseph Pujariscle
    1847 1851 Jean Baches
    1851 1852 Joseph Badie
    1852 1876 Joseph David
    1876 1891 Jacques Barrere
    1891 1896 Pierre Vidal
    1896 1898 Antoine Escaro
    1898 1898 Mathieu Badie
    1898 1904 Baptiste Maris
    1904 1912 Mathieu Badie
    1912 1914 Antoine Bertrand
    1914 1919 Jean Escaro
    1919 1922 Antoine Bertrand
    1922 1941 Joseph Dauriach
    1941 1944 Michel Fosse
    Roger Teill
    Pierre Camps
    Pierre Rebardy
    Jean-Claude Durand
    En cours Pierre Rogé[38] - [39] DVD Retraité agricole

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
    26 f27 f18 f18 f14 f9 f7 f24 f28 f
    1720 1730 1767 1774 1789 1790 - - -
    27 f19 f108 H19 f27 f138 H---
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].

    En 2020, la commune comptait 3 210 habitants[Note 7], en augmentation de 35,33 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    105155240226266294325338325
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    350310316303329342395351358
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    378370364387405461463455511
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5556316619451 3461 7111 9262 0012 170
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 3723 1583 210------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
    Rang de la commune dans le département 73 80 69 60 55 50 50 50
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale et communale : [48].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 320 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 3 058 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 260 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 51 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 9] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]8,8 %12,3 %11,2 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 698 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 11,2 % de chĂŽmeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 507 emplois en 2018, contre 459 en 2013 et 379 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 099, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 14].

    Sur ces 1 099 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 194 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 1 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    218 établissements[Note 11] sont implantés à Latour-Bas-Elne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble218100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    94,1 %(8,7 %)
    Construction5324,3 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6027,5 %(30,5 %)
    Information et communication31,4 %(1,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance104,6 %(3 %)
    Activités immobiliÚres219,6 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2210,1 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2411 %(13,9 %)
    Autres activités de services167,3 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 27,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (60 sur les 218 entreprises implantĂ©es Ă  Latour-Bas-Elne), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

    • Revi, supermarchĂ©s (15 273 k€)
    • Brico Latour, commerce de dĂ©tail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 mÂČ et plus) (4 862 k€)
    • GTP, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (530 k€)
    • Les Oliviers, restauration traditionnelle (530 k€)
    • Bon Profit, restauration traditionnelle (317 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations47211211
    SAU[Note 14] (ha)3682409393

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  21 en 2000 puis Ă  12 en 2010[52] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 73 % de ses exploitations[53] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 368 ha en 1988 Ă  93 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne reste stable Ă  8 ha[52].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    L'Ă©glise paroissiale.

    L'église Saint-Jacques est l'église paroissiale de Latour-Bas-Elne. C'était initialement une petite église romane du XIIe siÚcle, agrandie par étapes successives jusqu'au XXe siÚcle. Au XIVe siÚcle, son abside est remplacée par une tour de guet et de défense semi-circulaire, ensuite convertie en clocher, et surélevée de six mÚtres en 1901 pour y ajouter une horloge et d"un clocheton en fer forgé au sommet[54].

    Le monument aux morts, situé prÚs du cimetiÚre, est inauguré le [54].

    Personnalités liées à la commune

    • Fernand Vaquer, dit le MarĂ©chal, joueur de rugby Ă  XV, nĂ© en 1889 Ă  Latour-Bas-Elne.
    • Gaston Rous, joueur de rugby Ă  XV, nĂ© en 1929 Ă  Latour-Bas-Elne. Champion de France de rugby Ă  XV en 1955 avec l'USAP. Trois-quarts centre (1,73 m).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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