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Conflent

Le Conflent est une comarque et région naturelle des Pyrénées-Orientales, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent.

Conflent
Subdivision administrative Occitanie
Subdivision administrative Pyrénées-Orientales
Villes principales Prades (Prada)
Mont-Louis (MontlluĂ­s)
Vernet-les-Bains (Vernet)
Vinça (Vinçà)
CoordonnĂ©es 42° 36′ nord, 2° 23′ est
Superficie approximative 882[1] km2
Communes 55
Population totale 19 192 hab. (1999)
RĂ©gions naturelles
voisines
Cerdagne (Cerdanya)
Capcir
Aspres
Fenouillèdes (Fenolleda)
Ribéral (Riberal)
Vallespir
RĂ©gions et espaces connexes Massif du Canigou
Massif du Madrès

Image illustrative de l’article Conflent
Localisation

Toponymie

Du latin "Confluentes", venant de "Confluere" voulant dire: couler ensemble, en référence à la moyenne vallée du Têt, ou confluent les principaux affluents de cette rivière.

GĂ©ographie

La région du Conflent correspond géographiquement aux haute et moyenne vallées de la Têt (Tet) et ses alentours entre Rodès et Mont-Louis[1]. En amont, c'est la Haute-Cerdagne ; en aval, le Riberal.

Au Moyen-Âge, il incluait le comté de Conflent[1].

Sa capitale est Prades (Prada).

Le Conflent est dominé par le Canigou (Canigó) au sud et le massif du Madrès au nord.

Une partie de la région est incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes.

Sites et localités remarquables

Éléments de Conflent : Le "train jaune"; les remparts de la ville médiévale de Villefranche-de-Conflent et son pont Saint-Pierre[2]; et, au fond, les falaises en-dessous du plateau d'Ambulla (marbre du Dévonien), commune de Corneilla-de-Conflent.

La RĂ©sistance dans le Conflent (1940-1944)

Les premières sources de résistance

Dans le Conflent, la première source de résistance est Combat: première organisation de la Résistance dans les Pyrénées-Orientales. Elle naît en 1941 de deux mouvements : Mouvement de libération nationale et Liberté. Structuré et organisé par un commissaire de police à Oran révoqué par le gouvernement de Vichy, Marceau Gitard, il comprend trois responsables : le commandant de réserve Ricart à Perpignan, Pierre Mau à Céret et à Elne et enfin Marcel Clos pour le Conflent et l'arrière-pays.

En ce qui concerne les personnages principaux de la résistance dans le Conflent, on peut citer Julien Panchot, résistant qui fut arrêté dans la grotte de la Pinouse, près de Valmanya. Il fut torturé et exécuté, par les Allemands. Également, il y a Gilbert Brutus, qui sera dénoncé, arrêté, torturé par la Gestapo et la Milice. On pense qu'il s'est suicidé dans les geôles de l'ancienne citadelle de Perpignan.

La RĂ©sistance Ă  Valmanya

Comme mouvement de Résistance notable dans le Conflent on peut noter les conflits dans, et autour du village de Valmanya, dans le canton Le Canigou. Le maquis Henri-Barbusse était le groupe des Francs-tireurs et partisans (FTP) dans le Conflent. On note aussi la présence du groupe Agrupación de Guerrilleros Españoles (AGE). Le , l'armée allemande fait une extension de la zone interdite à des communes du versant nord du Canigou (dont Valmanya), avec une interdiction du trafic de touristes. Le , l'AGE et les FTP attaquent et occupent pendant un certain temps la ville de Prades, sous-préfecture du Conflent. D'abord, ils y font l’attaque infructueuse de la villa Lafabrègue, siège local de la Sipo-SD puis les attaques de postes et de banques, où furent prélevés des fonds importants.

Le premier , les Allemands attaquent le maquis situé à Valmanya. ils tuent quatre habitants qui n’avaient pas fui et pillent le village durant la nuit avec la Milice. Dès le début de la matinée, les Allemands vont à l’assaut des mines de La Pinouse, où les résistants s’étaient installés quelques jours plus tôt. Ainsi s’engage la bataille des Crêtes, durant laquelle Julien Panchot, figure clé de la résistance dans le Conflent est blessé par balle. Il sera ensuite capturé, torturé et exécuté par les Allemands.

Les civils

On sait qu'il y eut des familles ayant hébergé des personnes persécutées par le régime nazi. En effet, dans le Conflent, il y avait des persécutés, et des "Justes" (ceux qui hébergeaient et cachaient les persécutés). À Codalet, entre 1943 et 1944 : Marie-Thérèse Camps sauvera la vie de Sabetaï Mouchabac, de sa femme Nelly et de leur petite fille Renée, des juifs de nationalité turque réfugiés de Paris. Parmi les vingt-cinq Justes des Pyrénées-Orientales, nous pouvons retrouver dans le Conflent différents noms : Catherine et François Authier, Marie-Thérèse Camps, Marcelle et Marius Ribes et Joseph et Juliette Salvador.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Alart, « GĂ©ographie historique du Conflent », Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Perpignan, no 10,‎

Articles connexes

Liens externes

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