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Valmanya

Valmanya est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Valmanya
Valmanya
Le village en 2017.
Blason de Valmanya
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Serge Boyer
2022-2026
Code postal 66320
Code commune 66221
DĂ©mographie
Gentilé Valmanyencs, Valmanyenques
Population
municipale
34 hab. (2020 en diminution de 12,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 32′ 21″ nord, 2° 32′ 06″ est
Altitude Min. 692 m
Max. 2 720 m
Superficie 27,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Valmanya
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Valmanya
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Valmanya

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lentillà, la rivière de Rabasse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif du Canigou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Valmanya est une commune rurale qui compte 34 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 422 habitants en 1911. Ses habitants sont appelĂ©s les Valmanyencs ou Valmanyenques.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Valmanya se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  34 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  13 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  13 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Baillestavy (3,0 km), La Bastide (4,6 km), Glorianes (6,0 km), Saint-Marsal (7,1 km), Prunet-et-Belpuig (7,9 km), Boule-d'Amont (8,0 km), Estoher (8,0 km), Taulis (8,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Valmanya fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif du Canigou »[9], d'une superficie de 11 746 ha, culmine Ă  2 784 mètres Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂ®ne des PyrĂ©nĂ©es. Il recèle de nombreuses espèces endĂ©miques pyrĂ©nĂ©ennes dont certaines atteignent leur limite orientale et prĂ©sente une gamme variĂ©e d'habitats naturels d'intĂ©rĂŞt communautaire liĂ©s Ă  l'Ă©tagement de la vĂ©gĂ©tation[10].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensĂ©e sur la commune[11] : la « vallĂ©e de la Lentilla » (2 851 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [11] :

    • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[13] ;
    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[14].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Valmanya.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Valmanya est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 2] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Valmanya est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[18] - [19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[20].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[21]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[22]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[23].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[24].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Valmanya est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

    Toponymie

    Le nom de la commune tire son nom du latin Vallis qui a donnĂ© le français VallĂ©e ou Val et le catalan Vall, et de Magna qui signifie « grande Â», passĂ© en catalan sous la forme Manya. Il signifie donc « grande vallĂ©e Â». Le village se trouve en effet sur une partie assez large d'une Ă©troite vallĂ©e pyrĂ©nĂ©enne[26].

    Des textes du Xe siècle et du XIe siècle mentionnent Valle Magna, qui est devenu au XIIe siècle Vall manya puis Vallmanya en catalan. L'adjectif ferrera y était parfois accolé, signalant les mines de fer. L'administration française a nommé officiellement la commune Velmanya, forme erronée qui a ensuite été corrigée en Valmanya[26].

    Histoire

    La première mention écrite de Vallmanya se trouve dans une bulle du pape Agapet II en 950 dans ce document sont énumérées les possessions de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa dont Vallmanya avec sa forge et son hôtellerie. Jusqu'à la Révolution française l'abbé de Cuxà était seigneur de Vallmanya.

    L'activité était entièrement tournée vers l'exploitation du fer du Canigou et l'industrie métallurgique. Vallmanya possédait une forge qui fonctionnait grâce au système des trompes des Pyrénées. Le gros de l’activité se situa entre 1901 et 1930. Le déclin de l'industrie minière et la fermeture des mines de la Pinosa dans les années 1930 entraina un exode rural.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Abdon Robert Casso[27] (1912-2002), ingénieur des Mines et militaire de carrière, et René Horte, instituteur, créent le réseau Sainte-Jeanne dont l'activité principale consiste à faire passer en Espagne des personnes désireuses de rejoindre l'Espagne. En 1943, ce réseau est démantelé.

    Le Réseau Sainte Jeanne dépendait du plus vaste Réseau Darius (appelé réseau Gallia avant 1944[28]) et Abdon Robert Casso exerce au sein de ce réseau et des FFI des missions en tant que commandant[29].

    En juillet 1944, le maquis FTP Henri Barbusse, composé de Résistants français et de guérilleros espagnols, s'installe dans les anciennes mines de fer de la Pinosa au-dessus de Valmanya.

    De là ce maquis mène une opération sur la trésorerie de Prades, s’emparant des fonds nécessaires à son activité et de trois collaborateurs qui sont fusillés. Les 1er et 2 août 1944, des troupes allemandes mènent une opération de représailles sur Valmanya, informés de l'emplacement du maquis par Nessim Eskenazi qui travaille comme informateur à la douane allemande. Ce dernier était allé repérer la position du maquis puis avait été fait prisonnier par les Résistants, puis a pris la fuite. Les maquisards et résistants du Réseau Sainte Jeanne, sur leurs gardes, mettent en place des postes de surveillance. Voyant le convoi allemand arriver de Vinça, ils l'attaquent à 500 mètres du village. En retardant les Allemands et les miliciens, le maquis permet à la population de fuir dans la montagne, mais Valmanya est finalement pillée et incendiée par les troupes allemandes. Quatre habitants qui n’avaient pas fui sont abattus, et une jeune femme subit les derniers outrages des soldats allemands.

    Simultanément des troupes allemandes attaquent le camp du maquis à La Pinosa : les maquisards et les guérilleros tentent de riposter mais la lutte est inégale et les Résistants se dispersent après trois heures de combats, faute de munitions. Le capitaine Julien Panchot, blessé, est torturé et achevé par les Allemands et les miliciens[30].

    Abdon Sennen Casso, père d'Abdon Robert Casso, qui avait lui aussi participé activement au Réseau Sainte Jeanne, est fait prisonnier par les Allemands pour être finalement déporté au camp de Buchenwald. Son fils le retrouve le 14 avril 1945 lors de la libération du camp de concentration avec un régiment américain qu'il avait intégré pendant sa progression vers l'Est. Abdon Robert Casso ramena son père chez lui à Valmanya pour y mourir entouré des siens. Abdon Sennen Casso, Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume, a été officiellement déclaré Déporté Mort pour la France, et Français Libre.

    Abdon Robert Casso, poursuit après la guerre une carrière d'officier dans le Génie pour devenir plus tard le premier Général de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris pour laquelle il ouvrit une colonie de vacances à Valmanya, faisant don de terres lui appartenant. Il devint maire du XVIIe arrondissement de Paris le 8 mai 1970[31]. Il a été élevé par le président de la République le 23 mars 1993[32] à la dignité de Grand Officier dans l'Ordre national de la Légion d'Honneur[33].

    A Paris, devant l'Etat Major de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, une Esplanade Général Casso a été inaugurée le 8 octobre 2011[34].

    L'Ecole des Mines d'Alès a inauguré en 2011 l'Institut des Sciences des Risques Robert CASSO, en hommage à Abdon Robert Casso et à sa carrière.

    La place située devant la mairie de Valmanya, au centre de la commune, porte le nom de Place du Général Casso.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1941 1944 Abdon Robert Casso résistant
    septembre 1944 René Horte Résistant, instituteur,
    nommé par le comité départemental de Libération
    1945 1947 Abdon Robert Casso général de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, maire du 17ème arrondissement Paris
    mars 1977, réélu en 2008[35] et 2014[36] 2020 Jean-Marc Monserrat professeur en lycée professionnel
    mars 2020[37] sept 2022[38] Nicole Beaux
    décembre 2022[39] En cours Serge Boyer

    En septembre 2022, le président de la République a adopté un décret rare[38] de dissolution du conseil municipal après qu'aucune délibération n'ait pu être adoptée depuis le .

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1709 1720 1767 1774
    10 f10 f6 f35 f17 f223 H55 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 34 habitants[Note 6], en diminution de 12,82 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    290234324309386386379390355
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    358349318325405327409327306
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4094214224012663061764457
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    516329323018262743
    2015 2020 - - - - - - -
    3634-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
    Rang de la commune dans le département 189 204 203 204 224 220 216 215
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte patronale : 22 janvier[48].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 5]3,4 %15 %11,1 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  18 personnes, parmi lesquelles on compte 50 % d'actifs (38,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chĂ´meurs) et 50 % d'inactifs[Note 7] - [I 5]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 6 en 2013 et 2 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 7, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 30 %[I 9].

    Sur ces 7 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, la totalité des habitants utilise un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues[I 11].

    Activités hors agriculture

    3 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Valmanya au [I 12]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (1 sur les 3 entreprises implantĂ©es Ă  Valmanya), contre 13 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5221
    SAU[Note 9] (ha)10410329498

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 98 ha[51] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Vincent

    Monuments et lieux touristiques

    • Castell d'el Bruix, une ancienne tour Ă  signaux situĂ©e sur un piton rocheux qui domine le village. elle pourrait dater du XIe ou du XIIe siècle. Outre la tour il subsiste des vestiges de l'enceinte et de bâtiments qui Ă©taient encore habitĂ©s Ă  la fin du XIXe.
    • Église paroissiale Saint-Vincent de Valmanya, Ă©difice du XIIe siècle remaniĂ©e au XVIIIe siècle. Cette Ă©glise renferme un retable de Paul Sunyer de 1730.

    Personnalités liées à la commune

    • Julien Panchot (1901-1944) : rĂ©sistant français mort Ă  Valmanya le 2 aoĂ»t 1944.
    • Louise Horte (1908-2008) : rĂ©sistante et dĂ©portĂ©e ayant vĂ©cu Ă  Valmanya.
    • Abdon Robert Casso (1912-2002) : ingĂ©nieur-docteur es-sciences, rĂ©sistant et militaire nĂ© Ă  Valmanya, ancien maire de la commune et du XVIIe arrondissement de Paris.

    HĂ©raldique

    Blason de Valmanya Blason
    Ecu carré en pointe : de gueules à une crosse abbatiale d'argent accompagnée à dextre, à senestre et en chef d'une fleur de lys d'or[52].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Valmanya » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Valmanya » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Valmanya » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Valmanya » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Valmanya et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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