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Amélie-les-Bains-Palalda

AmĂ©lie-les-Bains-Palalda (en catalan, Els Banys d'Arles. pour AmĂ©lie-les-Bains et PalaldĂ  ou PalaudĂ  pour Palalda, soit de nos jours Els Banys i PalaldĂ ) est une commune française crĂ©Ă©e en 1942 et situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret.

Amélie-les-Bains-Palalda
Amélie-les-Bains-Palalda
Vue générale d'Amélie-les-Bains.
Blason de Amélie-les-Bains-Palalda
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Marie Costa
2020-2026
Code postal 66110
Code commune 66003
DĂ©mographie
Gentilé Améliens ou Palaldéens
Population
municipale
3 581 hab. (2020 en augmentation de 0,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 122 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 28â€Č 34″ nord, 2° 40â€Č 21″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 1 424 m
Superficie 29,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Amélie-les-Bains-Palalda
(ville-centre)
Aire d'attraction Amélie-les-Bains-Palalda
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
Liens
Site web amelie-les-bains.com

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, la riviĂšre d'el Terme, le Mondony. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    AmĂ©lie-les-Bains-Palalda est une commune urbaine qui compte 3 581 habitants en 2020. Elle est dans l'unitĂ© urbaine d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda et est la commune-centre de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelĂ©s les AmĂ©liens ou AmĂ©liennes ou PalaldĂ©ens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

    Elle se situe Ă  31 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montbolo (1,7 km), ReynĂšs (3,0 km), Arles-sur-Tech (3,7 km), Taillet (5,8 km), Taulis (6,3 km), CĂ©ret (6,7 km), Corsavy (7,7 km), Oms (7,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, AmĂ©lie-les-Bains-Palalda fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[4].

    Communes limitrophes d’AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[5] - [6]
    Montbolo
    Arles-sur-Tech Amélie-les-Bains-Palalda ReynÚs
    Saint-Laurent-de-Cerdans Maçanet de Cabrenys
    (Espagne)

    GĂ©ologie

    La superficie de la commune est de 2 943 hectares. L'altitude de la commune varie entre 176 et 1 424 mĂštres[7]. Le centre d'AmĂ©lie-les-Bains est Ă  une altitude de 219 m[8].

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9]. On a relevé des tremblements de terre en 1903, 1920 et 1922.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 877 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1977 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[15]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records AMELIE-LES-BAINS (66) - alt : 252 m 42° 28â€Č 36″ N, 2° 39â€Č 54″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1977 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,5 5,7 7,8 11,2 14,8 17,2 17,1 14,2 11,1 6,5 4 9,7
    Température moyenne (°C) 8,9 9,3 11,7 13,5 16,8 20,6 23,6 23,4 20,4 16,9 12,2 9,6 15,6
    Température maximale moyenne (°C) 14,6 15,2 17,8 19,2 22,3 26,4 30 29,8 26,7 22,8 17,9 15,1 21,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,4
    15.01.1985
    −8,6
    11.02.1986
    −5,4
    11.03.10
    −0,5
    14.04.1998
    0,7
    07.05.1982
    5,1
    07.06.1984
    8
    11.07.1993
    8,8
    26.08.1985
    5,4
    28.09.07
    0,2
    29.10.12
    −4,9
    20.11.1985
    −6,5
    02.12.1980
    −12,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    29
    05.01.13
    28,8
    27.02.19
    30,1
    09.03.00
    32,1
    08.04.11
    35
    29.05.01
    41,4
    28.06.19
    39
    17.07.1994
    41
    12.08.03
    38,4
    06.09.16
    36
    01.10.1997
    29
    06.11.13
    26,6
    16.12.1985
    41,4
    2019
    Précipitations (mm) 82,4 55,5 51,2 84,8 99,3 61,5 41,1 72,5 67,9 100,2 93,4 79,8 889,6
    Source : « Fiche 66003001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Hydrographie

    La ville est arrosée par le fleuve cÎtier Tech qui fait des boucles et donne ce relief si escarpé à la cité. Le Mondony traverse le sud de la ville pour se jeter dans le Tech.

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[17], d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©berge le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[20] ;
    • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du dĂ©partement[21].

    Urbanisme

    Typologie

    AmĂ©lie-les-Bains-Palalda est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 2] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 3] et 6 165 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (80,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,6 %), zones urbanisĂ©es (5,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Elle est desservie par la route départementale 115, qui doit faire l'objet d'aménagements dans la prochaine décennie afin de permettre une meilleure communication entre la ville et la plaine littorale.

    La ville Ă©tait de plus desservie par le chemin de fer avant sa destruction par l’inondation de 1940. Une voie verte reliant Le Boulou Ă  Arles-sur-Tech emprunte la plateforme de l'ancienne voie ferrĂ©e.

    En matiÚre de transports en commun, la commune est desservie par les lignes 530, 531, 532 et 535 du réseau régional liO.

    Elle dispose aussi de son propre réseau de bus, Amélia.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[25] - [26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[27].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[30].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[31].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[33].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[34].

    Toponymie

    La reine Marie-Amélie en compagnie de ses deux fils cadets (1835).
    Amélie-les-Bains

    AmĂ©lie-les-Bains Ă©tait jadis connue sous le nom Els Banys d'Arles (« Les Bains d'Arles »). Le nom d'Arles (Arulas en 934) viendrait des racines Ar et El, dĂ©signant une vallĂ©e se transformant en plaine et la prĂ©sence d'une riviĂšre dans cette mĂȘme vallĂ©e[35]. Les « Bains d'Arles » Ă©taient les sources chaudes, situĂ©es Ă  proximitĂ© d'Arles, puis les thermes romains liĂ©s Ă  ce lieu.

    À la suite de la construction du fort par Vauban en 1670, le territoire prend le nom de « Fort-les-Bains[36] ».

    La commune change de nom le [37] pour devenir « Amélie-les-Bains » en hommage à la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, épouse de Louis-Philippe Ier[8]. Par la suite, la reine Amélie découvre Les Bains d'Arles en 1848, sans doute grùce à l'invitation du général de Castellane, gouverneur militaire du Roussillon à l'époque. Elle en devient alors une propagandiste enthousiaste[38] - [36].

    Palalda

    Palalda est citée dÚs 814 sous le nom de villam Paladdanum. Les mentions suivantes donnent de Palatiodano (874), in Palatioatan (881) puis in Palaldano et Palatio Dan (1091). Une famille de Palauda est mentionnée au XIIIe siÚcle[8].

    Montalba-d'Amélie

    Pour le diffĂ©rencier du village de Montalba situĂ© prĂšs d'Ille-sur-TĂȘt, le hameau est mentionnĂ© Ă  partir du XVIIIe siĂšcle sous le nom de MontalbĂ  dels Banys ou Montalba les Bains, en rĂ©fĂ©rence Ă  l'ancien nom d'Els Banys, puis Ă  partir de 1840, Montalba d'AmĂ©lie lorsque Els Banys ou Les Bains devient « AmĂ©lie-les-Bains[39] ». On rencontre Ă©galement au dĂ©but du XXe siĂšcle le nom de Montalba d'Arles, en rĂ©fĂ©rence Ă  la ville d'Arles-sur-Tech situĂ©e Ă  proximitĂ© au nord-est[40].

    Le , Montalba change officiellement de nom pour devenir « Montalba-d'Amélie[37] ».

    Amélie-les-Bains-Palalda

    AprÚs la fusion d'Amélie-les-Bains et de Palalda le , le nom de la nouvelle commune devient « Amélie-les-Bains-Palalda ». Il ne change pas aprÚs le rattachement de la commune de Montalba-d'Amélie le .

    En catalan, le nom de la commune est Els Banys d'Arles pour Amélie-les-Bains et Palaldà ou Palaudà pour Palalda, soit de nos jours Els Banys d'Arles i Palaldà[41].

    Histoire

    Un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du rattache, le , la commune de Palalda Ă  celle d'AmĂ©lie-les-Bains pour former la nouvelle commune d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[37].

    Le , un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral rattache la commune de Montalba-d'AmĂ©lie Ă  celle d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[37], sans le changement du nom de cette derniĂšre.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, les communes des Bains d'Arles, Montalba-les-Bains et Palalda sont toutes trois incluses dans le nouveau canton d'Arles, dont elles font toujours partie Ă  ce jour Ă  travers la commune d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[37]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton du Canigou.

    Administration municipale

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires Ă  partir de 1942[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    10 octobre 1941 20 août 1944 François Mefler Maire d'Amélie-les-Bains devenu Amélie-les-Bains-Palalda le
    20 août 1944 5 mars 1945 Gaudérique Parent
    19 mars 1945 17 décembre 1950 Georges Bosch
    17 décembre 1950 23 janvier 1951 Jean Trescases
    25 février 1951 14 février 1952 Gustave Pouzens
    14 février 1952 19 mars 1959 Paul Alduy SFIO Haut fonctionnaire
    DĂ©putĂ© de la 1re circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (1958 → 1981)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1955 → 1959)
    19 mars 1959 10 avril 1959 Jean Aspar
    10 avril 1959 18 mars 2001 Jacqueline Alduy SFIO, DVG
    puis UDF-CDS
    SĂ©natrice des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (1982 → 1983)
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale du canton d'Arles-sur-Tech (1967 → 2001)
    18 mars 2001 5 juillet 2020 Alexandre Reynal PS Commerçant
    Président de la Communauté de communes du Haut Vallespir
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Arles-sur-Tech (2001 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental du canton du Canigou (2015 → )
    Vice-président du conseil général puis départemental
    5 juillet 2020 En cours Marie Costa[43] SE

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[45].

    En 2020, la commune comptait 3 581 habitants[Note 8], en augmentation de 0,76 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    253221226249225331371407574
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8361 0091 3901 4121 4291 6681 5001 7381 381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3401 3281 3831 3341 5711 6991 8472 9002 882
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 9643 6623 9083 7133 2393 4753 6443 6563 702
    2015 2020 - - - - - - -
    3 4933 581-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avant 1946, la population recensée est celle d'Amélie-les-Bains exclusivement.

    À partir de 1968, la population recensĂ©e inclut Ă©galement celle de Montalba-d'AmĂ©lie.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
    Rang de la commune dans le département 12 13 19 24 24 29 29 30
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda possÚde une école maternelle publique, avec un effectif de 48 élÚves en 2014[52], une école élémentaire publique, avec un effectif de 120 élÚves en 2014[53], et une école primaire publique (maternelle et élémentaire), avec un effectif de 92 élÚves en 2014[54].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘtes patronales : et 2e dimanche d'octobre[55].
    • MarchĂ© : les jeudis[55].
    • Festibanyes : spectacle taurin, chaque annĂ©e dĂ©but septembre[56]. L'Ă©dition 2013 voit l'annulation d'une partie du spectacle sous la pression des internautes[57].

    Santé

    Association caritatives
    Le local de la Croix-rouge.
    • La Croix-Rouge a commencĂ© Ă  Ɠuvrer dans cette ville en 1888[58]. En 2021 elle continue son Ɠuvre au 5 rue Joseph Coste.

    Sports

    Rugby

    Lors de la saison 2013-2014, l'Entente Vallespir Arles-sur-Tech-Amélie-les-Bains-Palalda (EVAAP) a été championne de France de 3e série en battant l'US Quint-Fonsegrives 19 à 3[59] - [60] - [61].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 147 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 3 613 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 530 â‚Ź[I 8] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]). 33 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (42,1 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]15,1 %17,9 %19,2 %
    DĂ©partement[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 706 personnes, parmi lesquelles on compte 66,8 % d'actifs (47,6 % ayant un emploi et 19,2 % de chĂŽmeurs) et 33,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[Carte 2] - [I 13]. Elle compte 1 205 emplois en 2018, contre 1 368 en 2013 et 1 495 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 37 %[I 14].

    Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 460 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 72,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 16,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Quentin d'Amélie-les-Bains (XIXe siÚcle).
    Temple Protestant de l'Église RĂ©formĂ©e Unie. Rue des Thermes
    Amélie-les-Bains
    Amélie-les-Bains possÚde sept nécropoles sur son territoire : l'ancien et le nouveau cimetiÚres, le cimetiÚre militaire, le cimetiÚre protestant, prÚs de la maison du gardien, Montalba-d'Amélie, l'ancien et le nouveau cimetiÚres de Palalada, et le cimetiÚre du Rosaire, prÚs de l'église Saint-Martin.
    Dans ces cimetiÚres reposent toutes les personnes appartenant au peuple, au clergé, à la noblesse, et à l'armée. Leur histoire se raconte à la lecture de leur stÚle, et tous ces personnages font de la principale nécropole amélienne, un petit PÚre Lachaise. En 1996, Jerry de Pierregot écrivit un ouvrage sur les Nécroples améliennes à la fin du XXe siÚcle.
    • Tombe d'un samouraĂŻ japonais au cimetiĂšre communal d'AmĂ©lie-les-bains.

    La commune a vu passer beaucoup de personnages célÚbres. Tous n'y sont pas inhumés. Y sont morts, par exemple le maréchal Achille Baraguey d'Hilliers ou le médecin-major Ernest Duchesne, qui découvrit le pénicillium trente ans avant Fleming, et dont un square rappelle la mémoire. Quelques grandes maisons françaises sont représentées dans ces nécropoles, telles que Maupeou d'Ableiges, Arcis de Chazournes, Saint-James, Chaudoir, Gavrel de Loupiac, Juest de Mire, Lamer, Lemonier de La Haitrée, Lelarge de Lourdoueix, Viaris de Lesegno, Bradisch de Wexford, un prince indien, etc. On y trouve également des personnages hétéroclites, le fondateur de la République rouge de Palalda, un boulanger qui inventa un pétrin à pédales, un samouraï, des créateurs d'apéritif (pi-flip), des officiers.

    • Pont sur le Tech : pont en arc en bĂ©ton armĂ© Ă  trois articulations construit par Simon Boussiron en 1909[62].

    Palalda

    Le village a une allure médiévale, avec la place au centre de l'ancien chùteau donnant sur l'église Saint-Martin.

    • L'Ă©glise Saint-Martin est mentionnĂ©e pour la premiĂšre fois en 967, est composĂ©e d'une nef unique voĂ»tĂ©e d'un berceau "Ă©crasĂ©" du XIe ou du XIIe siĂšcle. La partie orientale de l'Ă©difice fut totalement reconstruite au XVIe siĂšcle. Le chƓur conserve un superbe retable baroque datĂ© de 1656 ainsi que d'autres Ɠuvres.
    • Le calvaire, haut de m est situĂ© au sommet d'une colline.
    • Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda.
    • MusĂ©e postal (dĂ©partemental) et musĂ©e d'art et traditions populaires dans le mĂȘme bĂątiment, sont situĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise.
    • Église Saint-Martin de Palalda
      Église Saint-Martin de Palalda
    • Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda
      Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda
    • La VĂ©ritĂ© Sortant du Puits de Fanny Marc
      La Vérité Sortant du Puits de Fanny Marc
    • Nouvelle fontaine et le thĂ©Ăątre, sculpture de Fanny Marc, entre 1918 et 1937
      Nouvelle fontaine et le théùtre, sculpture de Fanny Marc, entre 1918 et 1937
    Montalba-d'Amélie
    • Église Sainte-Marie de Montalba d'AmĂ©lie
      Église Sainte-Marie de Montalba d'AmĂ©lie
    • Église Sainte-EngrĂące d'AmĂ©lie-les-Bains
      Église Sainte-EngrĂące d'AmĂ©lie-les-Bains

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes d'Amélie-les-Bains-Palalda

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Parti, au premier d'azur Ă  saint Quentin d'or tenant de sa main dextre une palme de sinople, au second de gueules aux deux tours rondes d'argent coulissĂ©es de sable, rangĂ©es en barre et posĂ©es Ă  plomb, Ă  un soleil non figurĂ© d'or brochant en chef sur la partition, Ă  la champagne du mĂȘme chargĂ©e de quatre pals aussi de gueules.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albert Cazes (abbĂ©), AmĂ©lie-les-Bains-PalaldĂ , Guide Touristique Conflent, 1975.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[16].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
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    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
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    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Amélie-les-Bains-Palalda et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    60. L'Entente Vallespir en finale
    61. Entente Vallespir championne de France : des hommes d'honneur (diaporama + vidéo)
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    63. Les Nécropoles Améliennes, 1996
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