Arles-sur-Tech
Arles-sur-Tech [aÊl syÊ tÉk] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret.
Arles-sur-Tech | |||||
Vue aérienne d'Arles-sur-Tech. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir (siÚge) |
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Maire Mandat |
David Planas 2020-2026 |
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Code postal | 66150 | ||||
Code commune | 66009 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arlésiens | ||||
Population municipale |
2 784 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 97 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 27âČ 27âł nord, 2° 38âČ 04âł est | ||||
Altitude | Min. 226 m Max. 1 302 m |
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Superficie | 28,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Amélie-les-Bains-Palalda (banlieue) |
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Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune du pÎle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Canigou | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | {http://www.ville-arles-sur-tech.fr ville-arles-sur-tech.fr] | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, le Riuferrer, la riviĂšre de Bonabosc, la riviĂšre del Freixe et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Arles-sur-Tech est une commune urbaine qui compte 2 784 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda et fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelés les Arlésiens ou Arlésiennes.
Cette petite ville ancienne, bùtie autour d'une abbaye bénédictine fondée au VIIIe siÚcle, a connu une certaine activité industrielle (exploitation de mines de fer de BatÚre, usine de tissages catalans, scieries, biscuiteries).
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Arles-sur-Tech se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 34 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 10 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 4 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montbolo (3,6 km), Amélie-les-Bains-Palalda (3,7 km), Corsavy (4,6 km), Montferrer (5,9 km), ReynÚs (6,4 km), Taulis (7,4 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (8,1 km), Taillet (8,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Arles-sur-Tech fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret[5].
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 2 882 hectares. L'altitude d'Arles-sur-Tech varie entre 226 mÚtres au niveau du Tech et 1 302 mÚtres[7]. Le centre urbanisé est à une altitude de 290 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].
Hydrographie
Arles se trouve sur une boucle du Tech et sur la confluence du Riuferrer.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Amelie-les-Bains », sur la commune d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, mise en service en 1977[15] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 889,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 34 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[23], d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©berge le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[25] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[26].
Urbanisme
Typologie
Arles-sur-Tech est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 2] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 6 165 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (83,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (72,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,9 %), zones urbanisĂ©es (6,5 %), prairies (0,9 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
L'essentiel des zones urbanisées sont concentrées le long du Tech. On rencontre, de l'amont vers l'aval, le hameau de Can PartÚre, Arles-sur-Tech, El Calciner et enfin Alzine Rodone[6].
Logement
Arles-sur-Tech comprend en 2009 1 642 logements, parmi lesquels 76,4 % sont des résidences principales, 11,6 % sont des résidences secondaires et 12 % sont vacants. 65,1 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].
Voies de communication et transports
Commune située sur la RD 115 en Vallespir sur le Tech à environ 10 km de Céret et 43 km de Perpignan. Arles sur Tech était en plus dotée d'un chemin de fer à vapeur reliant Elne à Arles et d'un petit train électrique appelé tramway du vallespir. Il reliait Arles à Prats-de-Mollo avec une bifurcation vers Saint-Laurent-de-Cerdans. La voie a été en partie détruite par l'Aiguat de 1940 mais il reste encore plusieurs vestiges (viaducs sur le Tech, gares et terminus).
Trois lignes du réseau régional liO desservent la commune en direction de la gare de Perpignan : la 530 (depuis la gare routiÚre de la commune), la 531 (depuis Prats-de-Mollo-la Preste), et la 532 (depuis Coustouges).
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arles-sur-Tech est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier, le risque radon[30] - [31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[36].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Arles-sur-Tech est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[37].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Arles. Arles de Tec est parfois utilisé mais déconseillé, car de Tec est un gallicisme utilisé pour différencier cette commune d'Arles, en Provence[38].
Le nom d'Arles (Arulas en 934) viendrait peut-ĂȘtre des racines Ar et El, dĂ©signant une vallĂ©e se transformant en plaine et la prĂ©sence d'une riviĂšre dans cette mĂȘme vallĂ©e[39].
Le vrai centre d'Arles se trouvait initialement aux Bains d'Arles (Amélie-les-Bains de nos jours). Arles-sur-Tech est alors citée en 934 aprÚs que les moines eurent déménagé pour y construire leur nouveau monastÚre (cenobium Sancte Marie Arulas, in Valle Asperi, super alveo Techo)[8].
Histoire
à la suite de la destruction de la premiÚre abbaye par les Normands (vers 858-868) et malgré plusieurs tentatives de reconstruction, les moines finissent par quitter le site des thermes romains (aujourd'hui Amélie-les-Bains) à l'initiative de Suniefred (abbé de 880 à 891) pour le site actuel d'Arles, sur les bords du Tech. On trouve mention du nouveau monastÚre dédié à Sainte Marie dÚs 934 (cenobium Sancte Marie Arulas, in Valle Asperi, super alveo Techo)[8].
La commune de Fontanils est rattachée à Arles-sur-Tech le [40].
Politique et administration
Canton
Le canton d'Arles-sur-Tech est créé en 1790 avec Arles pour chef-lieu[40]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, la commune fait partie du canton du Canigou, perdant de fait son statut de chef-lieu de canton, le bureau centralisateur de la nouvelle subdivision étant Amélie-les-Bains-Palalda.
Tendances politiques et résultats
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours. | |||||||
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AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 82,21 % | Jacques Chirac | RPR | 17,79 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 79,71 % [41] |
2007 | 45,08 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 54,92 % | SĂ©golĂšne Royal | PS | 82,88 % [42] |
2012 | 65,35 % | François Hollande | PS | 34,65 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 80,27 % [43] |
2017 | % | Emmanuel Macron | EM | % | Marine Le Pen | FN | % [44] |
2022 | % | Emmanuel Macron | LREM | % | Marine Le Pen | RN | % [45] |
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 61,95 % | Henri Sicre | PS | 38,05 % | Myriam Granat | UMP | 59,33 % [46] |
2007 | 43,50 % | Jacqueline Irles | UMP | 56,50 % | Pierre Aylagas | Divers gauche | 65,32 % [47] |
2012 | 68,59 % | Pierre Aylagas | PS | 31,41 % | Jacqueline Irles | UMP | 56,76 % [48] |
2017 | % | % | % [49] | ||||
2022 | % | % | % [50] | ||||
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 35,37 % | Kader Arif | PS | 11,83 % | Alain Lamassoure | UMP | 40,53 % [51] |
2009 | 20,83 % | Dominique Baudis | UMP | 18,97 % | Kader Arif | PS | 34,90 % [52] |
2014 | % | % | % [53] | ||||
2019 | % | % | % [54] | ||||
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 63,17 % | Georges FrĂȘche | Gauche | 25,87 % | Jacques Blanc | Droite | 65,11 % [55] |
2010 | 67,64 % | Georges FrĂȘche | Divers gauche | 20,20 % | Raymond Couderc | UMP | 49,31 % [56] |
2015 | % | % | % [57] | ||||
2021 | % | % | % [58] | ||||
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2008 | 62,04 % | Alexandre Reynal Ă©lu au premier tour | PS | 27,02 % | Michel Sitja | UMP | 75,44 % [59] |
Ălections dĂ©partementales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălus | Battus | Participation | ||||
2015 | % | % | % [60] | ||||
2021 | % | % | % [61] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 47,71 % (51,04 %) | 52,29 % (48,96 %) | 68,89 % [62] | ||||
2000 | 74,00 % (73,21 %) | 26,00 % (26,79 %) | 31,95 % [63] | ||||
2005 | 32,92 % (45,33 %) | 67,08 % (54,67 %) | 68,70 % [64] |
Administration municipale
Le conseil municipal comprend, en plus du maire[65], six adjoints[66] et quatorze conseillers municipaux[67] pour un total de vingt-et-un Ă©lus.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
Ses habitants sont appelés les Arlésiens[73].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[75].
En 2020, la commune comptait 2 784 habitants[Note 9], en augmentation de 3,49 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
à partir de 1826, la population recensée inclut les habitants de Fontanils.
Enseignement
Arles-sur-Tech dispose sur son territoire d'une Ă©cole maternelle (68 Ă©lĂšves en 2013)[81], d'une Ă©cole primaire (135 Ă©lĂšves en 2013)[82] et d'un collĂšge[83]. Tous ces Ă©tablissements sont publics et portent le nom de Jean Moulin.
Manifestations culturelles et festivités
Les diffĂ©rentes fĂȘtes traditionnelles ayant lieu au cours de l'annĂ©e Ă Arles-sur-Tech sont les suivantes[84] :
- FĂȘte patronale (Festa major) : le 30 juillet, procession Ă travers la montagne depuis Montbolo, avec l'offrande de cire en forme de roue appelĂ©e la rodella[85] (le mot rodella se prononce « roudeille »).
- FĂȘte communale (Petite fĂȘte d'Arles) : dimanche le plus prĂšs du 24 octobre ;
- Procession des pénitents noirs : vendredi saint ;
- BĂ©nĂ©diction des mulets : Ă la Saint-Ăloi ;
- FĂȘte de l'ours : 1er week-end de fĂ©vrier.
- Rencontres Européennes de Ferronnerie d'Art : 3e week-end d'octobre (tous les 2 ans)
Santé
Arles-sur-Tech possÚde un centre médical, un cabinet d'infirmiers, un kinésithérapeute, une maison de retraite et une maison de convalescence[86]. La clinique généraliste la plus proche est celle de Céret.
Social
- Maison de l'action sociale et des associations.
Sports
Arles-sur-Tech possÚde plusieurs clubs sportifs : bouliste, tennis, volley-ball, judo, randonnée, basket-ball, gymnastique volontaire, football, handball, rugby, danse et courses de voitures[87].
- Rugby
Lors de la saison 2013-2014, l'Entente Vallespir Arles-sur-Tech-Amélie-les-Bains-Palalda (EVAAP) a été champion de France de 3e série en battant l'US Quint-Fonsegrives 19 à 3[88] - [89] - [90].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 224 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 2 482 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 520 âŹ[I 9] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (42,1 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 9,1 % | 11 % | 15,5 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 514 personnes, parmi lesquelles on compte 70,7 % d'actifs (55,2 % ayant un emploi et 15,5 % de chÎmeurs) et 29,3 % d'inactifs[Note 12] - [I 11]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie du pÎle principal de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda[Carte 2] - [I 14]. Elle compte 701 emplois en 2018, contre 706 en 2013 et 713 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 851, soit un indicateur de concentration d'emploi de 82,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 15].
Sur ces 851 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 385 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités
Les petites industries traditionnelles comprenaient des usines de tissage de tissus et la fabrique de confiseries (notamment de rousquilles). Une part importante de l'économie était consacrée au traitement du minerai de fer extrait des mines de BatÚre et de La Pinouse, jadis transporté jusqu'à Arles par des cùbles aériens depuis les montagnes environnantes[8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Caixa de Rotllan ( Classé MH (1889)) : dolmen du IIIe millénaire av. J.-C. ;
- L'abbaye Sainte-Marie ( ClassĂ© MH (1862)) : fondĂ©e Ă la fin du VIIIe siĂšcle, les murs actuels de cet ensemble monastique remontent pour les plus anciens Ă la fin du IXe siĂšcle dont subsistent lâĂ©glise, le plus vieux cloĂźtre gothique des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (XIIIe siĂšcle) et le logis abbatial ;
- L'Ă©glise Saint-Ătienne : Ă©glise consacrĂ©e une premiĂšre fois en 993 et dont il ne subsiste quâune partie de la nef englobĂ©e dans des constructions rĂ©centes (non visitable) ;
- L'église Saint-Sauveur ( Inscrit MH (1943)) : église mentionnée dÚs 1159, la tour-clocher en est l'élément le plus remarquable ;.
- La villa « les Indis » ( Inscrit MH (1987)) : actuelle mairie, de style art nouveau, début XXe siÚcle ;
- L'église Saint-Pierre de Riuferrer ( Inscrit MH (1954)) : église romane citée en 830, rebùtie au XIIe siÚcle ;
- L'église Sainte-Croix de Quercorb ( Inscrit MH (1997)) : église pré-romane fondée en 832 et reconstruite au Xe siÚcle ;
- La Sainte-Tombe : sarcophage d'origine paléochrétienne, qui a notamment contenu les reliques des saints Abdon et Sennen et produit de l'eau potable par condensation et filtration de l'eau de pluie[91] - [92] ;
- La chapelle Saint-Jean-l'ĂvangĂ©liste du Mas d'en Camps, construite en 1693.
- Chapelle Saints-Abdon-et-Sennen d'Arles-sur-Tech.
- Ăglise Saint-Pierre de Riuferrer
- Ăglise Saint-Ătienne d'Arles-sur-Tech
- Ăglise Saint-Sauveur d'Arles-sur-Tech
- Place, dominée par le clocher roman de l'ancienne abbatiale.
- Le cloĂźtre d'Arles-sur-Tech.
- Ăglise Sainte-Croix de Quercorb
- L'Ă©glise Santa Creu (Sainte-Croix).
- L'intérieur de l'église Santa Creu (Sainte-Croix).
- L'hĂŽtel de ville.
Patrimoine environnemental
- Les gorges de la Fou, Ă proximitĂ©, passent pour ĂȘtre les plus Ă©troites du monde : parois de 150 mĂštres de haut, proches de moins d'un mĂštre.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Jofre (1801-1864) poÚte de langue catalane né et mort à Arles-sur-Tech ;
- Henry Muchart (1873-1954) : poÚte français né à Arles-sur-Tech ;
- Charles Trenet (1913-2001) : venait à Arles-sur-Tech réguliÚrement, son pÚre ayant été maire de la commune, nommé par le gouvernement de Vichy, de 1941 à 1942 ;
- Max Havart (1924-2006) : compositeur mort Ă Arles-sur-Tech ;
- Puig-Aubert (1925-1994) : joueur de rugby à XIII ayant vécu et enterré à Arles-sur-Tech ;
- René Ala (?-) : ancien ambassadeur, maire d'Arles-sur-Tech de 2001 à 2008 et président de la Communauté de communes du Haut Vallespir depuis 2008 ;
- Gilbert Descossy (1946-) : sculpteur français né à Arles-sur-Tech ;
- Francis Jordane (?-) : entraĂźneur de l'Ăquipe de France de basket-ball de 1988 Ă 1993, nĂ© Ă Arles-sur-Tech ;
- Franck Azéma (1971-) : joueur et entraßneur de rugby à XV formé à Arles-sur-Tech ;
- Guilhem Guirado (1986-) : joueur de rugby à XV formé à Arles-sur-Tech.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'azur au monogramme d'Arles d'argent (lettres A.R.L.S. capitales enchevĂȘtrĂ©es, sommĂ©es d'une croisette), au chef d'argent chargĂ© de deux ours affrontĂ©s de sable. |
Voir aussi
Bibliographie
- Catherine Verna, L'industrie au village. Essai de micro-histoire. Arles-sur-Tech, XIVe-XVe siĂšcles, Les Belles lettres, 2017, 560 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Arles-sur-Tech », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- Site de la mairie
- Arles-sur-Tech sur le site de l'Institut géographique national
- Arles-sur-Tech sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
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Autres sources
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- Carte IGN sous Geoportail
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- Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
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- Site de la mairie, section Le maire
- Site de la mairie, section Les adjoints
- Site de la mairie, section Les conseillers municipaux
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- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Arles, le 11 juin 1815, 15 janvier 2014
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- Réélection 2014 :« Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Annuaire du MinistĂšre de l'Ăducation nationale, section Ăcole maternelle publique Jean Moulin d'Arles-sur-Tech
- Annuaire du MinistĂšre de l'Ăducation nationale, section Ăcole primaire publique Jean Moulin d'Arles-sur-Tech
- Annuaire du MinistĂšre de l'Ăducation nationale, section CollĂšge Jean Moulin d'Arles-sur-Tech
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- L'Indépendant, Arles-sur-Tech : Origines de la "rodella" : les révélations de Robert Bosch par Arnaud Andreu, 29 juillet 2011
- Site de la mairie, section Commerces et services
- Site de la mairie, section Associations & clubs
- les résultats de l'EVAAP 2013-2014
- L'Entente Vallespir en finale
- Entente Vallespir championne de France : des hommes d'honneur (diaporama + vidéo)
- Devenez sorciers, devenez savants
- http://sites.unice.fr/site/broch/articles/sarcophage.html