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Corsavy

Corsavy ou CortsavĂ­ (catalan) est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret.

Corsavy
Corsavy
Village de Corsavy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Antoine Chrysostome
2020-2026
Code postal 66150
Code commune 66060
DĂ©mographie
Gentilé Corsavinois, Corsavinoises
Population
municipale
240 hab. (2020 en augmentation de 2,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 28â€Č 04″ nord, 2° 34â€Č 47″ est
Altitude Min. 345 m
Max. 2 721 m
Superficie 47,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amélie-les-Bains-Palalda
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Corsavy
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Corsavy
Liens
Site web http://www.corsavy.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Riuferrer, la riviĂšre de la Fou, la riviĂšre del Freixe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Corsavy est une commune rurale qui compte 240 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 007 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelĂ©s les Corsavinois ou Corsavinoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Corsavy se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  36 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  14 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montferrer (3,3 km), Arles-sur-Tech (4,6 km), Montbolo (6,6 km), Le Tech (6,9 km), AmĂ©lie-les-Bains-Palalda (7,7 km), Taulis (7,7 km), Serralongue (7,9 km), Saint-Marsal (8,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Corsavy fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[5].

    Situation de la commune de Corsavy.

    Paysages et relief

    Les gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy. Le lieu est assez spectaculaire et visitable à la belle saison : sur une longueur d'environ deux kilomÚtres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mÚtres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mÚtre entre les deux parois.

    Sur les hauteurs se trouve le lieu-dit BatÚre connu pour ses mines de fer et sa tour à signaux ruinée.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 917 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Tech-Edf », sur la commune du Tech, mise en service en 1956[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 010,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  36 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[20] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Corsavy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 2] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (58 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (28 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (10 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %), prairies (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Corsavy est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[25] - [26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[27].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[30].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[31].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[32].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Corsavy est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[33].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cortsaví[34]. Il a pour origine le bas latin cortis (du latin cohortis) puis le catalan cort, qui désigne un enclos ou une ferme, et le patronyme latin Sabinus devenu Saví en catalan[35]. La forme Corsaví apparaßt à la fin du moyen ùge. Un y final est apposé en français au XVIIIe siÚcle selon une pratique habituelle dans la région[35].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    Connu dÚs l'Antiquité, le fer de Corsavy issu des mines de BatÚre fut exploité jusqu'à la fin du XXe siÚcle.

    Le hameau de Leca, qui dépendait de Montferrer sous l'ancien régime, est intégré à la commune de Corsavy en 1800[36].

    Politique et administration

    Canton

    La commune de Corsavy est incluse en 1790 dans le canton de Prats-de-Mollo. Elle est transférée dÚs 1793 au canton d'Arles qu'elle ne quitte plus par la suite[36] - [37].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune de Corsavy rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    vers 1834 ? M. Villanova[38]
    20 février 1874 ? Ange de Roig de Bourdeville[39]
    mars 2001 mars 2008 Jean Vaills DVD
    mars 2008 En cours Antoine Chrysostome[40] - [41]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1359 1365 1378 1470 1515 1553 1730 1767 1774
    48 f37 f32 f5 f2 f12 f71 f687 H60 f
    1789 1790 - - - - - - -
    109 f690 H-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    • 1709 : dont 11 f pour Leca.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[43].

    En 2020, la commune comptait 240 habitants[Note 8], en augmentation de 2,13 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5836347127528039861 007974906
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    950964900870787718673666601
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    689778884548422386373277327
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    346282263190194204198238217
    2020 - - - - - - - -
    240--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 112 112 129 137 136 146 140 136
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 11 novembre[49] ;
    • FĂȘte communale : 13 juillet[49] ;

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 86 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 154 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 310 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]10,7 %8 %10,6 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  144 personnes, parmi lesquelles on compte 68,1 % d'actifs (57,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chĂŽmeurs) et 31,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 86, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 11].

    Sur ces 86 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    20 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Corsavy au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 40 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 20 entreprises implantĂ©es Ă  Corsavy), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9653
    SAU[Note 12] (ha)383316350197

    La commune est dans les « Vallespir et AlbÚres », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 197 ha[52] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Les éléments notable du patrimoine de Corsavy sont les suivants[49] :

    • L'ancienne Ă©glise Saint-Martin.
      L'ancienne Ă©glise Saint-Martin.
    • La nouvelle Ă©glise Saint-Martin.
      La nouvelle Ă©glise Saint-Martin.
    • La tour de BatĂšre.
      La tour de BatĂšre.

    Patrimoine environnemental

    Personnalités liées à la commune

    Les frÚres Pallade et Simon Violet[53] créateur du BYRRH

    Voir aussi

    Bibliographie

    LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Corsavy » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Corsavy » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Corsavy » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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