Montferrer
Montferrer [mÉÌfÉÊe] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les Montferrerois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret.
Montferrer | |||||
![]() Vue générale de Montferrer. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Gourgues 2020-2026 |
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Code postal | 66150 | ||||
Code commune | 66116 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montferrerois, Montferreroises | ||||
Population municipale |
197 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 9 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 26âČ 17âł nord, 2° 34âČ 02âł est | ||||
Altitude | 854 m Min. 308 m Max. 1 608 m |
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Superficie | 21,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Canigou | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | www.montferrer.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, la riviĂšre de Saint-Laurent, la riviĂšre de la Fou et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Montferrer est une commune rurale qui compte 197 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 883 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelés les Montferrerois ou Montferreroises.
Les gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy. Le lieu est particuliÚrement remarquable : sur une longueur d'environ deux kilomÚtres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mÚtres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mÚtre entre les deux parois. Malheureusement les gorges sont actuellement interdites au public: entre 300 et 600 mÚtres cubes de roche se sont détachés de la paroi rendant la visite du lieu dangereuse. Selon une étude réalisée, il faudrait entre 18 et 24 millions d'euros pour remettre en état les gorges.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Montferrer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 40 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 16 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 10 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Corsavy (3,3 km), Le Tech (3,6 km), Serralongue (4,6 km), Arles-sur-Tech (5,9 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (7,0 km), Prats-de-Mollo-la-Preste (8,2 km), Montbolo (8,9 km), LamanĂšre (9,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Montferrer fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret[5].
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GĂ©ologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Tech-Edf », sur la commune du Tech, mise en service en 1956[13] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 010,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 40 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[19].
RĂ©seau Natura 2000
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Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[21], d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©bergeant le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
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Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[23] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[24].
Urbanisme
Typologie
Montferrer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 2] - [26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (92,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (90,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,6 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 531 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prats-de-Mollo-la-Preste.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montferrer est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques particuliers, les risques radon et minier[28] - [29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[32]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[33].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[34].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[35].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Montferrer est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[36].
Toponymie
Le nom Montferrer est un mot catalan[37] et vient du latin Mons Ferratus, le « mont de fer », peut-ĂȘtre en rĂ©fĂ©rence au mont Canigou, riche en minerai de fer ou symboliquement Ă la force du chĂąteau. Le nom ancien de la paroisse est Mollet.
Histoire
Origine
La grotte de Can Pey, à l'ouest des gorges de la Fou a révélé un intéressant gisement du néolithique final et du premier ùge du fer.
La premiÚre mention historique remonte à l'an 927 : un nommé Teobald fait don à l'abbesse de Sant Joan de Ripoll de terres qu'il possÚde à Mollet, au lieu-dit Super Keiros[38]. L'église est pour sa part mentionnée en 938.
Le chĂąteau feodal
La date exacte de sa construction nous fait défaut et a été construit sur une crete qui descend du pic de la souque vers l'est du village duquel il est assez éloigné.
De ce chùteau qui en 1850 était déjà en trÚs mauvais il ne reste plus rien.
La seigneurie de Montferrer
La seigneurie de Mollet-Montferrer appartient aux vicomtes de Castelnou. Un chùteau est bùti sans doute au XIIIe siÚcle Ses vestiges sont situés un peu au Nord sur la colline qui surplombe la localité actuelle et qui a donné lieu à une petite agglomération sous le phénomÚne d'incastellamento. Du chùteau, il ne reste que des ruines, les pierres ayant servi à la construction de certaines maisons du village.
On trouve des mentions de personnes portant le nom de Montferrer, sans que l'on puisse savoir s'ils appartiennent Ă un lignage noble du lieu. Il existe un autre Montferrer dans l'Alt Urgell, d'oĂč est sans doute issu Guillaume-Arnaud de Montferrer, Ă©vĂȘque d'Urgell en 1092-1095. On a ainsi mention de Pierre de Montferrer, vivant en 1215, d'Arnaud de Montferrer, chanoine prĂȘchant d'Elne en 1233-1242, et de Bernard de Montferrer, qu'il fonde un bĂ©nĂ©fice dans l'Ă©glise de Thuir en 1273.
Au XIIe siÚcle une église est construite de style roman : elle est de nos jours parfaitement conservée. Les maisons bùties autour par la suite forment le village définitif. Elle conserve le nom ancien de Mollet.
à partir de la fin du XIIIe siÚcle, la seigneurie de Montferrer est confiée à un cadet des vicomtes de Castelnou. Le , le roi Sanche Ier d'Aragon confirme à Dalmau II de Castelnou les droits de justice sur Montferrer. On peut voir dans l'église du village son tombeau, ainsi qu'à sa femme Béatrice et leur fils Pierre. La seigneurie est héritée par Bérenger, petit-fils de Dalmau, qui la vend au roi pour payer ses créanciers.
Elle est ensuite achetĂ©e par le chevalier PerpinyĂ Blan. Son fils Pierre Blan en hĂ©rite Ă son tour. Sa fille ĂlĂ©onore Ă©pouse Jean de Pontos : Montferrer change Ă nouveau de mains au profit de la famille Pontos pour peu de temps. Leur fille Catherine la reçoit en dot lors de son mariage avec Jean III de Banyuls, qui prend le nom de Banyuls de Montferrer. La famille de Banyuls conserve Montferrer jusqu'au . Ă cette date, Thomas Ier de Banyuls de Montferrer, baron de Nyer, s'est tellement endettĂ© qu'il doit le vendre au profit de Jean Vilansosa, chirurgien Ă Barcelone. Mais la population de Montferrer prĂ©fĂšre Thomas, aussi se cotise-t-elle pour lui permettre de racheter la seigneurie au fils de Jean Vilansosa pour 3 000 ducats, ce qui est fait le .
Thomas Ier de Banyuls de Montferrer exerce un commandement militaire et civil à Huesca, c'est son fils François III de Banyuls de Montferrer qui s'occupe des terres. Or il est à nouveau harcelé par ses créanciers et doit vendre Montferrer une nouvelle fois le à Louise Guanter, veuve d'un notaire de Prats de Mollo. Le , Louis XIII roi de France nomme Thomas II de Banyuls de Montferrer, petit-fils du précédent Thomas, procureur royal des comtés du Roussillon et de Cerdagne. Celui-ci en profite alors pour racheter la seigneurie de Montferrer à la famille de Guanter en . à partir de cette date, la seigneurie ne change plus de mains.
Le marquisat de Montferrer
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En , Louis XIV Ă©rige Montferrer en marquisat. Mais le possesseur de la seigneurie, Charles Ier de Banyuls de Montferrer, est en fuite en Espagne car il a pris la tĂȘte de la conspiration de Villefranche, pour une autonomie catalane et contre les Français. Ă la suite de cette conspiration, le chĂąteau mĂ©diĂ©val de Mollet de la famille de Banyuls de Montferrer est rasĂ© sur ordre du roi sous la supervision de Vauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge Ă d'Ă©ventuels insoumis. La femme de Charles de Banyuls de Montferrer, Thomasine nĂ©e de Ardena y Aragon, fille du comte dâIlle devient donc la premiĂšre marquise de Montferrer.
Charles Ier de Banyuls de Montferrer et Thomasine meurent sans postérité. Le frÚre cadet de Charles, François III de Banyuls de Montferrer, obtient de Louis XIV que le marquisat de Montferrer lui revienne ainsi que sur ses descendants[39].
Peu avant la RĂ©volution française, Joseph de Banyuls de MontferrĂ© (1723-1801), 4e marquis de Montferrer, choisit de se retirer dans son fief de Millepetit dans l'Aude et laisse la gestion de ses fiefs roussillonnais Ă son fils aĂźnĂ© Raymond-Antoine qui est Ă©lu dĂ©putĂ© de la noblesse aux Ătats GĂ©nĂ©raux. Ce dernier Ă©migre en 1791 et se bat en tant que contre-rĂ©volutionnaire. Il devient le 5e marquis de MontferrĂ©[40] Ă la mort de son pĂšre en 1801. Lorsqu'il revient en France en 1807, Montferrer a Ă©tĂ© entretemps dĂ©clarĂ© bien national et Ă©tĂ© revendu Ă de multiples acquĂ©reurs. L'Ancien RĂ©gime, les privilĂšges, la fĂ©odalitĂ© : tout a Ă©tĂ© aboli. La famille conserve nĂ©anmoins le patronyme et le titre de marquis de MontferrĂ©. Elle reste aussi liĂ©e Ă son ancien fief comme en tĂ©moignent les deux plaques apposĂ©es dans la nef de l'Ă©glise Ă la mĂ©moire du comte Jacques de MontferrĂ© et du vicomte Raymond de MontferrĂ©, deux descendants morts pour la France en 1915.
Politique et administration
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Canton
La commune de Montferrer est incluse en 1790 dans le canton de Prats-de-Mollo. Elle est transférée dÚs 1793 au canton d'Arles dont elle fait encore partie jusqu'à la disparition de ce canton en 2015[41] - [42]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, elle fait partie du canton du Canigou.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[47].
En 2020, la commune comptait 197 habitants[Note 9], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 79 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 165 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 15 100 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 13,5 % | 10,4 % | 7,8 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 64,7 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 7,8 % de chÎmeurs) et 35,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,3 %[I 11].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
18 établissements[Note 12] sont implantés à Montferrer au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 18 entreprises implantées à Montferrer), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans les « Vallespir et AlbÚres », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage porcin[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 213 ha[56] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monument et lieux touristiques
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- L'Ă©glise Sainte-Marie de Montferrer (
Classé MH (1922)) est dédiée à la Vierge de l'Assomption. à nef unique et à abside semi-circulaire, elle a été construite entre le XIe et le XIIIe siÚcle, en utilisant tout ou partie d'un édifice précédent bùti au Xe siÚcle. Le portail avec une archivolte à plusieurs voussures s'appuie sur deux colonnes à chapiteaux de marbre. Le clocher-tour est orné de baies géminées à deux étages. L'église conserve un sarcophage du XIVe siÚcle (Dalmau II de Castelnou, son épouse Béatrix et son fils PÚre), quelques piÚces d'orfÚvrerie, ainsi que le retable du maßtre-autel (XVIIIe siÚcle). Plusieurs de ses objets sont référencés dans la base Palissy.
- Fontaine dédiée à Sainte-Marie, située à proximité de l'église.
- L'Ă©glise Saint-Luc.
Au nord du village et Ă environ 800 mĂštres de celui-ci, se dressent les ruines du chĂąteau de Mollet, prĂ©cĂ©dĂ©es par une tour elle aussi ruinĂ©e. En 1674, Charles de Banyuls de Montferrer, fils aĂźnĂ© de Thomas II de Banyuls de Montferrer, prend la tĂȘte de la conspiration de Villefranche. ĂventĂ©, celui-ci parvient Ă fuir Ă Barcelone tandis qu'il est condamnĂ© Ă mort par contumace. En reprĂ©sailles, le chĂąteau de Mollet est rasĂ© sous la supervision de Vauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge Ă d'Ă©ventuels insoumis.
Personnalités liées à la commune
HĂ©raldique
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Blason | FascĂ© de gueules et d'or de six piĂšces Timbre: Couronne de marquis Supports: Deux chimĂšres affrontĂ©es Ă la tĂȘte de bouc, aux ailes de dragons dĂ©ployĂ©es, au corps de sirĂšne Cimier: Chauve-souris aux ailes Ă©tendues et posĂ©e de front Terrasse: LĂ©vrier passant |
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DĂ©tails | InspirĂ© des armes des marquis de Montferrer. Celles-ci Ă©tant dĂ©jĂ utilisĂ©es pour la commune de Nyer, la famille ayant Ă©tĂ© « baron de Nyer » avant d'ĂȘtre « marquis de Montferrer », les couleurs ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par celles de la Catalogne, mais les supports, couronne, cimier et terrasse ont Ă©tĂ© conservĂ©s. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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