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Montferrer

Montferrer [mɔ̃fɛʁe] est une commune française situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Ses habitants sont appelĂ©s les Montferrerois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret.

Montferrer
Montferrer
Vue générale de Montferrer.
Blason de Montferrer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Jean-Marie Gourgues
2020-2026
Code postal 66150
Code commune 66116
DĂ©mographie
Gentilé Montferrerois, Montferreroises
Population
municipale
197 hab. (2020 en augmentation de 5,35 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 26â€Č 17″ nord, 2° 34â€Č 02″ est
Altitude 854 m
Min. 308 m
Max. 1 608 m
Superficie 21,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amélie-les-Bains-Palalda
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Montferrer
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Montferrer
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Montferrer
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Montferrer
Liens
Site web www.montferrer.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, la riviĂšre de Saint-Laurent, la riviĂšre de la Fou et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Montferrer est une commune rurale qui compte 197 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 883 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelĂ©s les Montferrerois ou Montferreroises.

    Les gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy. Le lieu est particuliĂšrement remarquable : sur une longueur d'environ deux kilomĂštres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mĂštres, se resserrant parfois jusqu'Ă  ne pas dĂ©passer la largeur d'un mĂštre entre les deux parois. Malheureusement les gorges sont actuellement interdites au public: entre 300 et 600 mĂštres cubes de roche se sont dĂ©tachĂ©s de la paroi rendant la visite du lieu dangereuse. Selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e, il faudrait entre 18 et 24 millions d'euros pour remettre en Ă©tat les gorges.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Montferrer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  40 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  16 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  10 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Corsavy (3,3 km), Le Tech (3,6 km), Serralongue (4,6 km), Arles-sur-Tech (5,9 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (7,0 km), Prats-de-Mollo-la-Preste (8,2 km), Montbolo (8,9 km), LamanĂšre (9,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montferrer fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[5].

    Communes limitrophes de Montferrer[6]
    Corsavy
    Le Tech Montferrer Arles-sur-Tech
    Saint-Laurent-de-Cerdans
    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 802 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Tech-Edf », sur la commune du Tech, mise en service en 1956[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 010,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  40 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[21], d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©bergeant le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[23] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Montferrer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 2] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (92,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (90,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,6 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 531 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prats-de-Mollo-la-Preste.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montferrer est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[28] - [29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[32]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[33].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[34].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[35].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Montferrer est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Toponymie

    Le nom Montferrer est un mot catalan[37] et vient du latin Mons Ferratus, le « mont de fer », peut-ĂȘtre en rĂ©fĂ©rence au mont Canigou, riche en minerai de fer ou symboliquement Ă  la force du chĂąteau. Le nom ancien de la paroisse est Mollet.

    Histoire

    Origine

    La grotte de Can Pey, à l'ouest des gorges de la Fou a révélé un intéressant gisement du néolithique final et du premier ùge du fer.

    La premiÚre mention historique remonte à l'an 927 : un nommé Teobald fait don à l'abbesse de Sant Joan de Ripoll de terres qu'il possÚde à Mollet, au lieu-dit Super Keiros[38]. L'église est pour sa part mentionnée en 938.

    Le chĂąteau feodal

    La date exacte de sa construction nous fait défaut et a été construit sur une crete qui descend du pic de la souque vers l'est du village duquel il est assez éloigné.

    De ce chùteau qui en 1850 était déjà en trÚs mauvais il ne reste plus rien.

    La seigneurie de Montferrer

    La seigneurie de Mollet-Montferrer appartient aux vicomtes de Castelnou. Un chùteau est bùti sans doute au XIIIe siÚcle Ses vestiges sont situés un peu au Nord sur la colline qui surplombe la localité actuelle et qui a donné lieu à une petite agglomération sous le phénomÚne d'incastellamento. Du chùteau, il ne reste que des ruines, les pierres ayant servi à la construction de certaines maisons du village.

    On trouve des mentions de personnes portant le nom de Montferrer, sans que l'on puisse savoir s'ils appartiennent Ă  un lignage noble du lieu. Il existe un autre Montferrer dans l'Alt Urgell, d'oĂč est sans doute issu Guillaume-Arnaud de Montferrer, Ă©vĂȘque d'Urgell en 1092-1095. On a ainsi mention de Pierre de Montferrer, vivant en 1215, d'Arnaud de Montferrer, chanoine prĂȘchant d'Elne en 1233-1242, et de Bernard de Montferrer, qu'il fonde un bĂ©nĂ©fice dans l'Ă©glise de Thuir en 1273.

    Au XIIe siÚcle une église est construite de style roman : elle est de nos jours parfaitement conservée. Les maisons bùties autour par la suite forment le village définitif. Elle conserve le nom ancien de Mollet.

    À partir de la fin du XIIIe siĂšcle, la seigneurie de Montferrer est confiĂ©e Ă  un cadet des vicomtes de Castelnou. Le , le roi Sanche Ier d'Aragon confirme Ă  Dalmau II de Castelnou les droits de justice sur Montferrer. On peut voir dans l'Ă©glise du village son tombeau, ainsi qu'Ă  sa femme BĂ©atrice et leur fils Pierre. La seigneurie est hĂ©ritĂ©e par BĂ©renger, petit-fils de Dalmau, qui la vend au roi pour payer ses crĂ©anciers.

    Elle est ensuite achetĂ©e par le chevalier PerpinyĂ  Blan. Son fils Pierre Blan en hĂ©rite Ă  son tour. Sa fille ÉlĂ©onore Ă©pouse Jean de Pontos : Montferrer change Ă  nouveau de mains au profit de la famille Pontos pour peu de temps. Leur fille Catherine la reçoit en dot lors de son mariage avec Jean III de Banyuls, qui prend le nom de Banyuls de Montferrer. La famille de Banyuls conserve Montferrer jusqu'au . À cette date, Thomas Ier de Banyuls de Montferrer, baron de Nyer, s'est tellement endettĂ© qu'il doit le vendre au profit de Jean Vilansosa, chirurgien Ă  Barcelone. Mais la population de Montferrer prĂ©fĂšre Thomas, aussi se cotise-t-elle pour lui permettre de racheter la seigneurie au fils de Jean Vilansosa pour 3 000 ducats, ce qui est fait le .

    Thomas Ier de Banyuls de Montferrer exerce un commandement militaire et civil Ă  Huesca, c'est son fils François III de Banyuls de Montferrer qui s'occupe des terres. Or il est Ă  nouveau harcelĂ© par ses crĂ©anciers et doit vendre Montferrer une nouvelle fois le Ă  Louise Guanter, veuve d'un notaire de Prats de Mollo. Le , Louis XIII roi de France nomme Thomas II de Banyuls de Montferrer, petit-fils du prĂ©cĂ©dent Thomas, procureur royal des comtĂ©s du Roussillon et de Cerdagne. Celui-ci en profite alors pour racheter la seigneurie de Montferrer Ă  la famille de Guanter en . À partir de cette date, la seigneurie ne change plus de mains.

    Le marquisat de Montferrer

    Le monument aux morts.

    En , Louis XIV Ă©rige Montferrer en marquisat. Mais le possesseur de la seigneurie, Charles Ier de Banyuls de Montferrer, est en fuite en Espagne car il a pris la tĂȘte de la conspiration de Villefranche, pour une autonomie catalane et contre les Français. À la suite de cette conspiration, le chĂąteau mĂ©diĂ©val de Mollet de la famille de Banyuls de Montferrer est rasĂ© sur ordre du roi sous la supervision de Vauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge Ă  d'Ă©ventuels insoumis. La femme de Charles de Banyuls de Montferrer, Thomasine nĂ©e de Ardena y Aragon, fille du comte d’Ille devient donc la premiĂšre marquise de Montferrer.

    Charles Ier de Banyuls de Montferrer et Thomasine meurent sans postérité. Le frÚre cadet de Charles, François III de Banyuls de Montferrer, obtient de Louis XIV que le marquisat de Montferrer lui revienne ainsi que sur ses descendants[39].

    Peu avant la RĂ©volution française, Joseph de Banyuls de MontferrĂ© (1723-1801), 4e marquis de Montferrer, choisit de se retirer dans son fief de Millepetit dans l'Aude et laisse la gestion de ses fiefs roussillonnais Ă  son fils aĂźnĂ© Raymond-Antoine qui est Ă©lu dĂ©putĂ© de la noblesse aux États GĂ©nĂ©raux. Ce dernier Ă©migre en 1791 et se bat en tant que contre-rĂ©volutionnaire. Il devient le 5e marquis de MontferrĂ©[40] Ă  la mort de son pĂšre en 1801. Lorsqu'il revient en France en 1807, Montferrer a Ă©tĂ© entretemps dĂ©clarĂ© bien national et Ă©tĂ© revendu Ă  de multiples acquĂ©reurs. L'Ancien RĂ©gime, les privilĂšges, la fĂ©odalitĂ© : tout a Ă©tĂ© aboli. La famille conserve nĂ©anmoins le patronyme et le titre de marquis de MontferrĂ©. Elle reste aussi liĂ©e Ă  son ancien fief comme en tĂ©moignent les deux plaques apposĂ©es dans la nef de l'Ă©glise Ă  la mĂ©moire du comte Jacques de MontferrĂ© et du vicomte Raymond de MontferrĂ©, deux descendants morts pour la France en 1915.

    Politique et administration

    La mairie.

    Canton

    La commune de Montferrer est incluse en 1790 dans le canton de Prats-de-Mollo. Elle est transférée dÚs 1793 au canton d'Arles dont elle fait encore partie jusqu'à la disparition de ce canton en 2015[41] - [42]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, elle fait partie du canton du Canigou.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 1794 Jean Janotet
    1794 1796 Joseph Vaills
    1796 1798 André Malet
    1798 1798 Jean Sola
    1798 1799 Jean-Pierre Galy
    1799 1810 Jean Coll
    1810 1847 Joseph Galangau
    1847 1870 Jean FiguĂšres
    1870 1871 Damien Cuffi-SobraquĂšs
    1871 1881 Jean Galangau
    1881 1884 Augustin Valls
    1884 1886 Jean Galangau
    1886 1888 Paul Dessors
    1888 1896 Jean Galangau
    1896 1917 Joseph SobraquĂšs
    1917 1934 Jean Ramon
    1934 1944 Joseph Valls
    1944 1947 Jean Coste
    1959 1965 André Saquer
    1965 1971 Henry Douzon
    1971 1977 Pierre Valls
    1977 1983 Raymond Denamiel
    mars 1983 mars 2008 Madeleine Denamiel RPR
    mars 2008 mai 2013 Pierre Bauden[44]
    juin 2013 En cours Dominique Petit SE Retraité[45]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720 1730 1767
    58 f42 f20 f14 f20 f75 f41 f73 f650 H
    1774 1789 - - - - - - -
    90 f160 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1720 : pour Montferrer et Leca (hameau rĂ©uni Ă  Corsavy en 1790 ;
    • 1774 : pour Montferrer et Leque.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[47].

    En 2020, la commune comptait 197 habitants[Note 9], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    882571883849793775763829833
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    802744714712682714621624603
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    615615596530453426412310269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    255215260226353221202195189
    2020 - - - - - - - -
    197--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 142 116 130 110 133 144 146 147
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [53] ;
    • FĂȘte communale : [53].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 79 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 165 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 15 100 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]13,5 %10,4 %7,8 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  116 personnes, parmi lesquelles on compte 64,7 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 7,8 % de chĂŽmeurs) et 35,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,3 %[I 11].

    Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    18 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Montferrer au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 18 entreprises implantĂ©es Ă  Montferrer), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations81265
    SAU[Note 13] (ha)743872278213

    La commune est dans les « Vallespir et AlbÚres », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage porcin[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 213 ha[56] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    Fontaine Sainte-Marie.
    Église Sainte-Marie
    • L'Ă©glise Sainte-Marie de Montferrer (Logo monument historique ClassĂ© MH (1922)) est dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge de l'Assomption. À nef unique et Ă  abside semi-circulaire, elle a Ă©tĂ© construite entre le XIe et le XIIIe siĂšcle, en utilisant tout ou partie d'un Ă©difice prĂ©cĂ©dent bĂąti au Xe siĂšcle. Le portail avec une archivolte Ă  plusieurs voussures s'appuie sur deux colonnes Ă  chapiteaux de marbre. Le clocher-tour est ornĂ© de baies gĂ©minĂ©es Ă  deux Ă©tages. L'Ă©glise conserve un sarcophage du XIVe siĂšcle (Dalmau II de Castelnou, son Ă©pouse BĂ©atrix et son fils PĂšre), quelques piĂšces d'orfĂšvrerie, ainsi que le retable du maĂźtre-autel (XVIIIe siĂšcle). Plusieurs de ses objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy.
    • Fontaine dĂ©diĂ©e Ă  Sainte-Marie, situĂ©e Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise.
    • L'Ă©glise Saint-Luc.

    Au nord du village et Ă  environ 800 mĂštres de celui-ci, se dressent les ruines du chĂąteau de Mollet, prĂ©cĂ©dĂ©es par une tour elle aussi ruinĂ©e. En 1674, Charles de Banyuls de Montferrer, fils aĂźnĂ© de Thomas II de Banyuls de Montferrer, prend la tĂȘte de la conspiration de Villefranche. ÉventĂ©, celui-ci parvient Ă  fuir Ă  Barcelone tandis qu'il est condamnĂ© Ă  mort par contumace. En reprĂ©sailles, le chĂąteau de Mollet est rasĂ© sous la supervision de Vauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge Ă  d'Ă©ventuels insoumis.

    Personnalités liées à la commune

    Culture populaire

    Chanson
    • El capellĂ  de Montferrer, chanson populaire[57]

    HĂ©raldique

    Blason de Montferrer Blason
    Fascé de gueules et d'or de six piÚces
    Timbre: Couronne de marquis
    Supports: Deux chimĂšres affrontĂ©es Ă  la tĂȘte de bouc, aux ailes de dragons dĂ©ployĂ©es, au corps de sirĂšne
    Cimier: Chauve-souris aux ailes étendues et posée de front
    Terrasse: LĂ©vrier passant
    DĂ©tails
    InspirĂ© des armes des marquis de Montferrer. Celles-ci Ă©tant dĂ©jĂ  utilisĂ©es pour la commune de Nyer, la famille ayant Ă©tĂ© « baron de Nyer » avant d'ĂȘtre « marquis de Montferrer », les couleurs ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par celles de la Catalogne, mais les supports, couronne, cimier et terrasse ont Ă©tĂ© conservĂ©s.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montferrer » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montferrer » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montferrer » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montferrer » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Montferrer et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Montferrer et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montferrer et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Montferrer », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Plan séisme » (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montferrer », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    38. Sobrequers, sans doute l'actuel mas SobraquĂšs
    39. Titre d’érection de Montferrer en marquisat
    40. L’usage a entretemps modifiĂ© l'orthographe du patronyme Montferrer en MontferrĂ©
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    54. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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