Prats-de-Mollo-la-Preste
Prats-de-Mollo-la-Preste (prononcĂ© [pÊats dÉ mÉjo la pÊÉst(É)] ; en catalan Prats de MollĂł i la Presta ['pÉŸadz dÉ mu'Êo j lÉ 'pÉŸestÉ]) est une commune française, situĂ©e dans la rĂ©gion Occitanie, dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales et dans le Haut Vallespir. CernĂ©e de remparts, sa vieille ville mĂ©diĂ©vale aux ruelles pavĂ©es de galets est dominĂ©e par le fort Lagarde. Ce dernier fut bĂąti par Vauban au XVIIe siĂšcle afin de contrĂŽler la nouvelle frontiĂšre du traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret.
Prats-de-Mollo-la-Preste | |||||
Le village de Prats-de-Mollo | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | CĂ©ret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Claude Ferrer 2020-2026 |
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Code postal | 66230 | ||||
Code commune | 66150 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pratéens, Pratéennes | ||||
Population municipale |
1 155 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 24âČ 17âł nord, 2° 28âČ 47âł est | ||||
Altitude | Min. 575 m Max. 2 693 m |
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Superficie | 145,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Canigou | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | pratsdemollolapreste.com | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, la Parcigoule, la riviĂšre de Graffouil, Torrent de la FiguĂšra, Torrent du Corral, Torrent el Canidell et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « massif du Canigou », la « conque de la Preste », le « Canigou-Conques de La Preste » et « le Tech »), un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste) et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Prats-de-Mollo-la-Preste est une commune rurale qui compte 1 155 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 3 730 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Pratéens ou Pratéennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Prats-de-Mollo-la-Preste se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 24 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 18 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Le Tech (5,4 km), LamanĂšre (5,9 km), Serralongue (6,3 km), Montferrer (8,2 km), Corsavy (10,8 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (11,2 km), Arles-sur-Tech (14,0 km), Coustouges (14,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Prats-de-Mollo-la-Preste fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Ăge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă CĂ©ret[5].
Prats-de-Mollo-la-Preste est la commune la plus au sud de la Méridienne Verte qui matérialise le méridien de Paris, et la troisiÚme commune la plus méridionale de France continentale, aprÚs LamanÚre et Coustouges.
La Preste, qui est la station thermale, est située plus haut dans la vallée à 8 km environ. C'est le départ du sentier pour le Costabonne (2 465 m).
- dans le canton de Prats-de-Mollo-la-Preste :
- LamanĂšre, Serralongue et Le Tech ;
- dans le canton d'Olette (arrondissement de Prades) :
- Mantet et Py ;
- dans le canton de Prades (arrondissement de Prades) :
- Casteil ;
- dans la communauté autonome de Catalogne (Espagne) :
- Setcases, MollĂł, Camprodon (village de Rocabruna).
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie entre 575 et 2 693 mĂštres[8]. L'ensemble du territoire de la commune correspondait Ă la partie supĂ©rieure de la vallĂ©e du Tech, depuis sa source au Roc Colom qui culmine Ă 2 507 m Ă l'extrĂȘme ouest de la commune, jusqu'Ă la confluence avec la riviĂšre de LamanĂšre, Ă l'est et aujourd'hui sur la commune du Tech[9].
La ville est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[11].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit, en effet, que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Tech-Edf », sur la commune du Tech, mise en service en 1956[16] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 010,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 47 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[22].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste, crĂ©Ă©e en 1986 et d'une superficie de 2 158 ha, sâĂ©tire depuis les sources du Tech jusquâau Pla Guillem sur une longueur de 11 km, sâĂ©tageant de 1 490 m Ă 2 507 m sur une largeur dâenviron 2 km au maximum. Bien reprĂ©sentĂ©e, la grande faune emblĂ©matique de la montagne pyrĂ©nĂ©enne, trouve sur la rĂ©serve les conditions indispensables Ă son dĂ©veloppement[25] - [26].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[28] :
- le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine Ă 2 784 mĂštres Ă l'extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es. Il recĂšle de nombreuses espĂšces endĂ©miques pyrĂ©nĂ©ennes dont certaines atteignent leur limite orientale et prĂ©sente une gamme variĂ©e d'habitats naturels d'intĂ©rĂȘt communautaire liĂ©s Ă l'Ă©tagement de la vĂ©gĂ©tation[29] ;
- la « conque de la Preste », d'une superficie de 8 436 ha, hébergeant le Desman des Pyrénées et présente un ensemble de grottes naturelles avec de nombreuses espÚces cavernicoles rares et endémiques[30] ;
- « le Tech », d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une trÚs grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[31] et au titre de la directive oiseaux[28]
- le « canigou-conques de La Preste », d'une superficie de 20 224 ha, abrite une avifaune de montagne riche et diversifiée, tant au niveau des rapaces que des passereaux et des galliformes. Elle est également fréquentée réguliÚrement par deux couples de gypaÚtes barbus et, en été, par un nombre important de vautours fauves en provenance du territoire espagnol[32].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[33] :
- le « Baga de Siern » (186 ha)[34] ;
- le « bassin du Canidell » (831 ha)[35] ;
- le « Haut Vallespir du pic de Costabonne au Pla Guillem » (3 249 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
- le « ravin du col d'Ares » (383 ha)[37] ;
- la « Soulane de la Preste » (338 ha)[38] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [33] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[39].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Prats-de-Mollo-la-Preste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [40] - [I 2] - [41]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (93,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (28 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,4 %), prairies (0,6 %), zones urbanisĂ©es (0,4 %)[42].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
La ligne 531 (Prats-de-Mollo-la-Preste - Arles-sur-Tech - Gare de Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.
La ligne transfrontaliĂšre C5 assure le service Camprodon â Mollo â Prats de Mollo https://lio.laregion.fr/Les-liaisons-transfrontalieres-du-projet-ConnECT-reouvrent
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques particuliers, les risques radon et minier[43] - [44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[46]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[49].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[50].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[51].
Toponymie
- Prats
Ce terme désignerait des prés, des pùturages.
- Mollo
Le nom apparaßt en 934 : Mollione, qui désignerait une grosse pierre servant de bornage (du latin mutulone et mutulus, « pierre en saillie » et du catalan molló)
- Prats-de-Mollo
Les deux noms se trouvent souvent associés à partir de la fin du XIVe siÚcle ; on a en 1385 : Vallis de Pratis de Mollone.
- La Preste
le village est cité en :
- 1264 : un domaine rural détenu par un nommé Johannis Presta ;
- 1266 : Villarium de Ces Ayllades ;
- 1340 : Bayns de Ayats ;
- aprĂšs 1500 : Banys de Na Presta puis la Presta.
Ces diffĂ©rents noms pourraient correspondre au latin aquatis, lieu oĂč les eaux sont abondantes.
En catalan, le nom de la commune est Prats de MollĂł i la Presta[52].
Par décret du , le nom de la Preste est accolé à celui de Prats-de-Mollo[53], dont elle était un hameau éloigné, consécration officielle de l'importance prise par la petite station thermale. Les deux agglomérations, trÚs indépendantes, sont reliées par les huit kilomÚtres d'une route qui remonte la haute vallée du Tech.
Histoire
Désireux de mettre en valeur le bassin supérieur du Tech, des moines ont fondé une colonie agricole, Prats-de-Mollo. Son église est citée en 982.
- Au XIIIe siÚcle, la ville était séparée en deux par le Tech :
- La partie nord comprenait la ville avec sa population.
- Sur la partie sud se trouvait le chĂąteau des comtes de Besalu avec les autres familles dirigeantes.
Ă partir de 1258, aprĂšs le traitĂ© de Corbeil, Prats-de-Mollo se dĂ©veloppe sous lâimpulsion du roi Jacques Ier d'Aragon. Du Moyen Ăge Ă la RĂ©volution, Prats est une ville royale : la seigneurie et la justice appartiennent au roi, et une justice royale ordinaire y est installĂ©e. Elle obtient ainsi certains privilĂšges tels que :
- 1242 : suppression des abus ;
- 1245 : libertĂ© dâinstallation pour les personnes qui souhaitent s'installer dans la ville ;
- 1308 : possibilité d'organiser un marché hebdomadaire le samedi.
L'Ă©glise Sainte-Juste-et-Sainte-Ruffine actuelle est consacrĂ©e en 1245 et remplace une chapelle existant probablement au mĂȘme emplacement au IXe siĂšcle.
En 1327, Prats et sa vallée comprennent une douzaine de villages et atteint environ 1 000 habitants, en partie grùce à ses privilÚges.
Au milieu du XIVe siĂšcle, la ville est pourvue de remparts.
En 1428, les remparts sont en partie détruits par le tremblement de terre de 1428 dit « séisme de la Chandeleur. Au XVe siÚcle, à la suite de diverses épidémies, la population est en diminution.
Au XVIe siÚcle, la ville est prospÚre grùce à la fabrication et au commerce des draps. Prats, comme le Vallespir, appartenant à la vicomté de Castelnou, donc à la Couronne d'Aragon.
La ville est rattachée, en 1659, comme l'ensemble du Roussillon au royaume de France par le traité des Pyrénées. Cette nouvelle situation change les données économiques, isolant Prats et sa vallée du reste de la province de Catalogne.
En décembre 1661, Louis XIV rétablit, dans le Roussillon, la gabelle, impÎt qui était supprimé depuis 1292. La population, conduite par le drapier et faux-saunier Josep de la Trinxeria, se révolte contre le rétablissement de ce nouvel impÎt. C'est la révolte des Angelets, qui prend trÚs vite des allures de soulÚvement anti-français et dure douze ans, jusqu'en 1673.
En 1674, afin de contrÎler le Vallespir Louis XIV décide de faire construire un fort. La construction du fort Lagarde commence en 1677, faite en partie par Vauban, et se termine vers 1682. Les remparts de Prats-de-Mollo démolis pendant la révolte des Angelets sont reconstruits en 1683. En 1691, pendant la guerre de Neuf Ans, les Espagnols, arrivant du col d'Ares, assiÚgent Prats-de-Mollo, sans succÚs.
Le pendant la guerre du Roussillon, Prats-de-Mollo est prise par les troupes espagnoles du général Antonio Ricardos. Elle reste occupée jusqu'en 1794 date à laquelle les troupes françaises du général Dugommier parvinrent à rejeter les Espagnols de l'autre cÎté des Pyrénées.
La commune du Tech est créée le par détachement d'une partie de la commune de Prats-de-Mollo[53] - [8].
C'est à partir de 1853 que Napoléon III subit des crises douloureuses imputées à des spasmes vésicaux. Pour se soigner, il suit de nombreuses cures thermales. Les eaux d'une puissante radioactivité de La Preste, station hydrominérale réputée, étaient reconnues pour ses qualités associées aux traitements en rhumatologie, métabolisme et urologie. Aussi pour se soigner, avant la guerre de 1870, Napoléon III, souhaitant y faire une cure, a fait construire la route qui conduit à La Preste. La guerre franco-allemande de 1870 ne lui a pas permis de venir à La Preste. Il meurt en Angleterre des suites d'opérations pour la maladie de la pierre dont il souffrait.
En 1926, Francesc MaciĂ , qui souhaitait instaurer une rĂ©publique catalane en Espagne, alors dirigĂ©e par le dictateur Miguel Primo de Rivera y est arrĂȘtĂ©.
En 1938, un second pont est construit. En effet, avant 1938, le Tech ne pouvait ĂȘtre franchi que par un seul pont (pont d'Espagne) qui amenait Ă la porte principale de la ville, datant du XVIIIe siĂšcle, appelĂ©e Cavalleria (cavalerie) puis de la Carnisseria (boucherie) puis d'Espagne (en raison de son emplacement).
à partir du , durant la Retirada, en deux semaines seulement, 100 000 réfugiés espagnols passent le col d'Ares, à Prats-de-Mollo. Pour accueillir ces réfugiés on construit quatre camps de concentration dans la vallée du Tech. Le , la frontiÚre est fermée, et gardée par les soldats nationalistes espagnols du général Franco. Quelque 35 000 réfugiés sont toujours dans les camps de Prats-de-Mollo.
Fin mars 1939, les camps de rĂ©fugiĂ©s de Prats-de-Mollo sont dĂ©finitivement fermĂ©s. En octobre 1940, un aiguat continu de quatre jours, provoquant une crue du Tech, dĂ©vasta une partie de Prats et de la vallĂ©e[54], emportant le pont d'Espagne dit Pont de la Calç (chaux) ainsi que plusieurs Ă©tablissements. Cette catastrophe, qui dĂ©truisit une grande partie du paysage, rĂ©orienta lâĂ©conomie locale vers le tourisme et le thermalisme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Prats-de-Mollo fut lâune des nombreuses bases pour les filiĂšres dâĂ©vasion vers lâEspagne.
Par décret du , le nom de « La Preste » a été accolé à celui de « Prats-de-Mollo ».
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- Le territoire de Prats-de-Mollo comprenait, outre sa paroisse de Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine, située en ville, celles de Saint-Sauveur de La Preste, Notre-Dame du Tech et Sainte-Cécile de Cos. Les deux derniÚres sont aujourd'hui sur le territoire de la commune du Tech.
- 1378 : dont 149 f pour la ville.
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[61].
En 2020, la commune comptait 1 155 habitants[Note 9], en augmentation de 5,1 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes[53] :
- 1841 : ne sont pas comptées 304 personnes en garnison ;
- 1856 : dont 256 personnes en garnison ;
- 1861 : derniÚre année incluant la population du Tech ;
- 1896 : dont 48 personnes en garnison.
Enseignement
L'école est le groupe scolaire Georges-Clerc[67]. Georges Clerc était un résistant de la Seconde Guerre Mondiale qui fut directeur de cette école. Elle compte plus de 60 élÚves de la Toute Petite section au CM2 répartis dans 3 classes.
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale et communale : [68] ;
- PĂšlerinage Ă l'ermitage Notre-Dame-du-Coral : [68] ;
- FĂȘte de l'ours : chandeleur (autour du )[68]. VĂȘtu de peaux de mouton, « l'animal » pourchasse les habitants pour les maculer d'huile et de suie[69]. ;
- Foires : 1er dimanche de juin, et 1er dimanche de décembre[68].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 410 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 774 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 990 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 9,1 % | 7,9 % | 10,6 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 642 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 10,6 % de chÎmeurs) et 30 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 336 emplois en 2018, contre 339 en 2013 et 336 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 391, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 11].
Sur ces 391 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 264 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 68,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 16,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 20 973 âŹ[I 14].
Entreprises et commerces
La Preste est une station thermale dont les eaux sont particuliÚrement recommandées pour les maladies des voies urinaires.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Les premiers remparts de Prats-de-Mollo, capitale du Haut Vallespir sont construits dans la premiÚre moitié du XIVe siÚcle. Détruits pendant la révolte des Angelets, ils sont reconstruits en 1683. Ils sont classés au titre des monuments historiques en 1930. Maréchal de Louis XIV, Sébastien Vauban, qui a fait construire le fort Lagarde, surplombant les lieux. La porte d'Espagne est classée monument historique en 1922 et les remparts en 1930.
- Le fort Lagarde est une citadelle du XVIIe siÚcle dominant la ville, parfait exemple d'adaptation du concept de fortification bastionnée qui est classé monument historique depuis 1925.
- La tour de Mir, tour de guet construite au XIIIe siÚcle par Jacques Ier d'Aragon, roi de Majorque, pour surveiller la frontiÚre de France au lieu-dit El Mir de Dalt est une tour à signaux. De plan circulaire, elle comporte trois niveaux couverts de voûtes en coupole. Elle a été inscrite monument historique le [70].
- L'Ă©glise Sainte-Juste-et-Sainte-Ruffine a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du [71]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[71].
- Chapelle Saintes-Juste-et-Ruffine de Prats-de-Mollo, mĂȘme nom que l'Ă©glise, est situĂ©e au centre du village. Elle est dĂ©corĂ©e de vitraux et peintures de Jean Lareuse (peintre d'origine pratĂ©enne).
- Ăglise Saint-Sauveur de Les Planes.
- Ăglise Saint-Roch de La Preste.
- Ăglise Saint-Isidore de La Preste.
- Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Prats-de-Mollo.
- Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue de l'hĂŽpital de Prats-de-Mollo.
- Chapelle Saint-Christ de Sandreu.
- Chapelle Saint-Christ du Boix.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste du chĂąteau de Perella.
- Chapelle Sainte-Lucie de Prats-de-Mollo.
- Chapelle Saint-Martin de Vilaplana.
- Chapelle de la Preste.
- L'ermitage Notre-Dame-du-Coral ( Inscrit MH (1990)) est un lieu de pĂšlerinage construit au XVIIe et au XVIIIe siĂšcle.
- La chapelle Sainte-Marguerite du col d'Ares, peu avant le col d'Ares, église romane en ruines, accompagnée d'un ancien hospice. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2009[72].
- Le tumulus de Collada Verda II est un site mégalithique.
- Chapelle Sainte-Marguerite du col d'Ares
- Ăglise Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste
- Ăglise Saint-Roch de La Preste
- Ăglise Saint-Isidore de La Preste
- Chapelle Saintes-Juste-et-Ruffine de Prats-de-Mollo
Personnalités liées à la commune
- Josep de la Trinxeria (1637-1694) : chef de la révolte des Angelets contre l'instauration de la gabelle du sel dans le Roussillon en 1661 ;
- Jean-Louis Boyer (1781-1848) : militaire qui commanda pendant dix-huit ans le fort Lagarde ;
- Carles Bosch de la Trinxeria (1831-1897) : écrivain catalan, né à Prats-de-Mollo-la-Preste ;
- Charles Rondony (1856-1914) : général, né à Prats-de-Mollo ;
- Francesc Macià (1859-1833) : homme politique catalan, vécut à Prats-de-Mollo-la-Preste ;
- José Brocca (1891-1950) : écrivain, humaniste et pacifiste espagnol, qui séjourna à Prats-de-Mollo-la-Preste aprÚs la Retirada (1939-1940) ;
- Raymond Blanc (1914-2007) : écrivain né à Prats-de-Mollo-la-Preste ;
- Paulette Dehoux (1915-2016) : résistante ;
- Jean Lareuse (1925-2016), peintre nĂ© Ă CĂ©ret, a exercĂ© la plus grande partie de sa carriĂšre de peintre aux Ătats-Unis avant de revenir Ă Prats-de-Mollo[73] ;
- Joan-LluĂs LluĂs (1963-), Ă©crivain catalan, a situĂ© un de ses romans, El dia de l'Ăłs (edicions de la Magrana, Barcelona, 2004) Ă Prats-de-Mollo (traduit en français par Tinta Blava sous le titre Le jour de l'ours).
- Chantal Gorostegui (1965-) : coureuse cycliste née à Prats-de-Mollo-la-Preste.
HĂ©raldique
Blason | Dâor aux quatre pals de gueules, aux saintes Juste et Rufine de carnation, nimbĂ©es dâor, habillĂ©es dâargent et gueules chacune dans sa niche dâazur, tenant de leur main externe une palme dâor et de lâautre un chevalet aussi dâor et soutenues dâun prĂ© de sinople mouvant de la pointe, chargĂ© de deux brebis affrontĂ©es et paissantes dâargent. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jocelyne Bonnet-Carbonell et Charles-Olivier Carbonell, Prats-de-Mollo et les Pratéens, Canet, éditions Trabucaire, coll. « Mémoire de pierres et souvenirs d'hommes », , 207 p. (ISBN 978-2-84974-055-2, BNF 41087622).
- Jean Ribes, Els Banys de La Presta : Historique des « Bains de la Preste », Prades, Terra Nostra, , 107 p.
- Claude Roux, Didier Masson, Olivier Bricaud, Clother Coste et Serge Poumarat, « Flore et vĂ©gĂ©tation des lichens et champignons lichĂ©nicoles de quatre rĂ©serves naturelles des PyrĂ©nĂ©esâOrientales (France) », Bull. Soc. linn. Provence, no spĂ©cial 14,â .
Articles connexes
- Le Syndicat Mixte CanigĂł Grand Site
- Thermalisme
- Tremblement de terre de Catalogne de 1428
- Liste des stations thermales françaises
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Massif du Canigou
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
- RĂ©serve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste
- RĂ©seau Culturel Terre Catalane
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Territoire de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste (échelle 1:136440, consulté le 24 août 2018) » sur Géoportail..
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources
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- Stephan Georg, « Distance entre Prats-de-Mollo-la-Preste et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Prats-de-Mollo-la-Preste et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Prats-de-Mollo-la-Preste », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
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- Maurice PardĂ©, « La crue fantastique d'octobre 1940 dans le Roussillon », Revue de gĂ©ographie alpine, vol. 29, no 2,â , p. 353-357 (DOI 10.3406/rga.1941.4312, lire en ligne).
- Liste des maires de 1935 Ă 1944 et depuis 1983 sur MairesGenWeb
- Jean-Jacques Amigo, « Xatart (Barthélemy, Joseph, Paul PagÚs) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506).
- J. Albert a parrainé la candidature de Pierre Juquin à l'élection présidentielle de 1988, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du président de la République de 1988.
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Site de l'Ă©cole
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Les fĂȘtes de l'ours en PyrĂ©nĂ©es-Orientales », sur destinationsuddefrance.com (consultĂ© le ).
- Base Mérimée
- « Eglise Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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- Valles Pedres i arrels : Adieu Ă Jean Lareuse
- (ca) Jordi Pere CerdĂ , Cants populars de la Cerdanya i del RossellĂł, Barcelone, Editorial MediterrĂ nia, , 181 p. (ISBN 978-84-9979-533-1).