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Prats-de-Mollo-la-Preste

Prats-de-Mollo-la-Preste (prononcĂ© [pʁats də mɔjo la pʁɛst(ə)] ; en catalan Prats de MollĂł i la Presta ['pÉŸadz də mu'ʎo j lə 'pÉŸestə]) est une commune française, situĂ©e dans la rĂ©gion Occitanie, dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales et dans le Haut Vallespir. CernĂ©e de remparts, sa vieille ville mĂ©diĂ©vale aux ruelles pavĂ©es de galets est dominĂ©e par le fort Lagarde. Ce dernier fut bĂąti par Vauban au XVIIe siĂšcle afin de contrĂŽler la nouvelle frontiĂšre du traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret.

Prats-de-Mollo-la-Preste
Prats-de-Mollo-la-Preste
Le village de Prats-de-Mollo
Blason de Prats-de-Mollo-la-Preste
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Claude Ferrer
2020-2026
Code postal 66230
Code commune 66150
DĂ©mographie
Gentilé Pratéens, Pratéennes
Population
municipale
1 155 hab. (2020 en augmentation de 5,1 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 24â€Č 17″ nord, 2° 28â€Č 47″ est
Altitude Min. 575 m
Max. 2 693 m
Superficie 145,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Prats-de-Mollo-la-Preste
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Prats-de-Mollo-la-Preste
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Prats-de-Mollo-la-Preste
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Prats-de-Mollo-la-Preste
Liens
Site web pratsdemollolapreste.com

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tech, la Parcigoule, la riviĂšre de Graffouil, Torrent de la FiguĂšra, Torrent du Corral, Torrent el Canidell et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « massif du Canigou », la « conque de la Preste », le « Canigou-Conques de La Preste » et « le Tech »), un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste) et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Prats-de-Mollo-la-Preste est une commune rurale qui compte 1 155 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 3 730 habitants en 1846. Ses habitants sont appelĂ©s les PratĂ©ens ou PratĂ©ennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Prats-de-Mollo-la-Preste se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

    Elle se situe Ă  47 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  24 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  18 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Le Tech (5,4 km), LamanĂšre (5,9 km), Serralongue (6,3 km), Montferrer (8,2 km), Corsavy (10,8 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (11,2 km), Arles-sur-Tech (14,0 km), Coustouges (14,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Prats-de-Mollo-la-Preste fait partie du Vallespir, ancienne vicomtĂ© (englobĂ©e au Moyen Âge dans la vicomtĂ© de Castelnou), rattachĂ©e Ă  la France par le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es (1659) et correspondant approximativement Ă  la vallĂ©e du Tech, de sa source jusqu'Ă  CĂ©ret[5].

    Prats-de-Mollo-la-Preste est la commune la plus au sud de la Méridienne Verte qui matérialise le méridien de Paris, et la troisiÚme commune la plus méridionale de France continentale, aprÚs LamanÚre et Coustouges.

    La Preste, qui est la station thermale, est situĂ©e plus haut dans la vallĂ©e Ă  8 km environ. C'est le dĂ©part du sentier pour le Costabonne (2 465 m).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes de Prats-de-Mollo-la-Preste[Carte 1] - [6] - [7]
    Py Casteil Le Tech
    Mantet Prats-de-Mollo-la-Preste Serralongue
    (sur 150 m)
    Setcases
    (Espagne)
    MollĂł, Camprodon, Beget
    (Espagne)
    LamanĂšre
    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 575 et 2 693 mĂštres[8]. L'ensemble du territoire de la commune correspondait Ă  la partie supĂ©rieure de la vallĂ©e du Tech, depuis sa source au Roc Colom qui culmine Ă  2 507 m Ă  l'extrĂȘme ouest de la commune, jusqu'Ă  la confluence avec la riviĂšre de LamanĂšre, Ă  l'est et aujourd'hui sur la commune du Tech[9].

    La ville est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[11].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 838 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit, en effet, que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Tech-Edf », sur la commune du Tech, mise en service en 1956[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 010,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  47 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle nationale de Prats-de-Mollo-la-Preste, crĂ©Ă©e en 1986 et d'une superficie de 2 158 ha, s’étire depuis les sources du Tech jusqu’au Pla Guillem sur une longueur de 11 km, s’étageant de 1 490 m Ă  2 507 m sur une largeur d’environ km au maximum. Bien reprĂ©sentĂ©e, la grande faune emblĂ©matique de la montagne pyrĂ©nĂ©enne, trouve sur la rĂ©serve les conditions indispensables Ă  son dĂ©veloppement[25] - [26].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[28] :

    • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine Ă  2 784 mĂštres Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es. Il recĂšle de nombreuses espĂšces endĂ©miques pyrĂ©nĂ©ennes dont certaines atteignent leur limite orientale et prĂ©sente une gamme variĂ©e d'habitats naturels d'intĂ©rĂȘt communautaire liĂ©s Ă  l'Ă©tagement de la vĂ©gĂ©tation[29] ;
    • la « conque de la Preste », d'une superficie de 8 436 ha, hĂ©bergeant le Desman des PyrĂ©nĂ©es et prĂ©sente un ensemble de grottes naturelles avec de nombreuses espĂšces cavernicoles rares et endĂ©miques[30] ;
    • « le Tech », d'une superficie de 1 467 ha, hĂ©bergeant le Barbeau mĂ©ridional qui prĂ©sente une trĂšs grande variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisĂ© par le Desman des PyrĂ©nĂ©es[31] et au titre de la directive oiseaux[28]
    • le « canigou-conques de La Preste », d'une superficie de 20 224 ha, abrite une avifaune de montagne riche et diversifiĂ©e, tant au niveau des rapaces que des passereaux et des galliformes. Elle est Ă©galement frĂ©quentĂ©e rĂ©guliĂšrement par deux couples de gypaĂštes barbus et, en Ă©tĂ©, par un nombre important de vautours fauves en provenance du territoire espagnol[32].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[33] :

    • le « Baga de Siern » (186 ha)[34] ;
    • le « bassin du Canidell » (831 ha)[35] ;
    • le « Haut Vallespir du pic de Costabonne au Pla Guillem » (3 249 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[36] ;
    • le « ravin du col d'Ares » (383 ha)[37] ;
    • la « Soulane de la Preste » (338 ha)[38] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [33] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[39].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Prats-de-Mollo-la-Preste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [40] - [I 2] - [41]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (93,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (28 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,4 %), prairies (0,6 %), zones urbanisĂ©es (0,4 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    La ligne 531 (Prats-de-Mollo-la-Preste - Arles-sur-Tech - Gare de Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.

    La ligne transfrontaliùre C5 assure le service Camprodon – Mollo – Prats de Mollo https://lio.laregion.fr/Les-liaisons-transfrontalieres-du-projet-ConnECT-reouvrent

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[43] - [44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[45].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[46]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[47]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[48].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[49].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[50].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[51].

    Toponymie

    Prats

    Ce terme désignerait des prés, des pùturages.

    Mollo

    Le nom apparaßt en 934 : Mollione, qui désignerait une grosse pierre servant de bornage (du latin mutulone et mutulus, « pierre en saillie » et du catalan molló)

    Prats-de-Mollo

    Les deux noms se trouvent souvent associés à partir de la fin du XIVe siÚcle ; on a en 1385 : Vallis de Pratis de Mollone.

    La Preste

    le village est cité en :

    • 1264 : un domaine rural dĂ©tenu par un nommĂ© Johannis Presta ;
    • 1266 : Villarium de Ces Ayllades ;
    • 1340 : Bayns de Ayats ;
    • aprĂšs 1500 : Banys de Na Presta puis la Presta.

    Ces diffĂ©rents noms pourraient correspondre au latin aquatis, lieu oĂč les eaux sont abondantes.

    En catalan, le nom de la commune est Prats de MollĂł i la Presta[52].

    Par décret du , le nom de la Preste est accolé à celui de Prats-de-Mollo[53], dont elle était un hameau éloigné, consécration officielle de l'importance prise par la petite station thermale. Les deux agglomérations, trÚs indépendantes, sont reliées par les huit kilomÚtres d'une route qui remonte la haute vallée du Tech.

    Histoire

    L'intérieur de l'église
    L'Ă©glise vue depuis le chemin couvert menant Ă  Fort Lagarde

    Désireux de mettre en valeur le bassin supérieur du Tech, des moines ont fondé une colonie agricole, Prats-de-Mollo. Son église est citée en 982.

    • Au XIIIe siĂšcle, la ville Ă©tait sĂ©parĂ©e en deux par le Tech :
      • La partie nord comprenait la ville avec sa population.
      • Sur la partie sud se trouvait le chĂąteau des comtes de Besalu avec les autres familles dirigeantes.

    À partir de 1258, aprĂšs le traitĂ© de Corbeil, Prats-de-Mollo se dĂ©veloppe sous l’impulsion du roi Jacques Ier d'Aragon. Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution, Prats est une ville royale : la seigneurie et la justice appartiennent au roi, et une justice royale ordinaire y est installĂ©e. Elle obtient ainsi certains privilĂšges tels que :

    • 1242 : suppression des abus ;
    • 1245 : libertĂ© d’installation pour les personnes qui souhaitent s'installer dans la ville ;
    • 1308 : possibilitĂ© d'organiser un marchĂ© hebdomadaire le samedi.

    L'Ă©glise Sainte-Juste-et-Sainte-Ruffine actuelle est consacrĂ©e en 1245 et remplace une chapelle existant probablement au mĂȘme emplacement au IXe siĂšcle.

    En 1327, Prats et sa vallĂ©e comprennent une douzaine de villages et atteint environ 1 000 habitants, en partie grĂące Ă  ses privilĂšges.

    Au milieu du XIVe siĂšcle, la ville est pourvue de remparts.

    En 1428, les remparts sont en partie détruits par le tremblement de terre de 1428 dit « séisme de la Chandeleur. Au XVe siÚcle, à la suite de diverses épidémies, la population est en diminution.

    Au XVIe siÚcle, la ville est prospÚre grùce à la fabrication et au commerce des draps. Prats, comme le Vallespir, appartenant à la vicomté de Castelnou, donc à la Couronne d'Aragon.

    La ville est rattachée, en 1659, comme l'ensemble du Roussillon au royaume de France par le traité des Pyrénées. Cette nouvelle situation change les données économiques, isolant Prats et sa vallée du reste de la province de Catalogne.

    En décembre 1661, Louis XIV rétablit, dans le Roussillon, la gabelle, impÎt qui était supprimé depuis 1292. La population, conduite par le drapier et faux-saunier Josep de la Trinxeria, se révolte contre le rétablissement de ce nouvel impÎt. C'est la révolte des Angelets, qui prend trÚs vite des allures de soulÚvement anti-français et dure douze ans, jusqu'en 1673.

    En 1674, afin de contrÎler le Vallespir Louis XIV décide de faire construire un fort. La construction du fort Lagarde commence en 1677, faite en partie par Vauban, et se termine vers 1682. Les remparts de Prats-de-Mollo démolis pendant la révolte des Angelets sont reconstruits en 1683. En 1691, pendant la guerre de Neuf Ans, les Espagnols, arrivant du col d'Ares, assiÚgent Prats-de-Mollo, sans succÚs.

    Le pendant la guerre du Roussillon, Prats-de-Mollo est prise par les troupes espagnoles du général Antonio Ricardos. Elle reste occupée jusqu'en 1794 date à laquelle les troupes françaises du général Dugommier parvinrent à rejeter les Espagnols de l'autre cÎté des Pyrénées.

    La commune du Tech est créée le par détachement d'une partie de la commune de Prats-de-Mollo[53] - [8].

    C'est à partir de 1853 que Napoléon III subit des crises douloureuses imputées à des spasmes vésicaux. Pour se soigner, il suit de nombreuses cures thermales. Les eaux d'une puissante radioactivité de La Preste, station hydrominérale réputée, étaient reconnues pour ses qualités associées aux traitements en rhumatologie, métabolisme et urologie. Aussi pour se soigner, avant la guerre de 1870, Napoléon III, souhaitant y faire une cure, a fait construire la route qui conduit à La Preste. La guerre franco-allemande de 1870 ne lui a pas permis de venir à La Preste. Il meurt en Angleterre des suites d'opérations pour la maladie de la pierre dont il souffrait.

    En 1926, Francesc MaciĂ , qui souhaitait instaurer une rĂ©publique catalane en Espagne, alors dirigĂ©e par le dictateur Miguel Primo de Rivera y est arrĂȘtĂ©.

    En 1938, un second pont est construit. En effet, avant 1938, le Tech ne pouvait ĂȘtre franchi que par un seul pont (pont d'Espagne) qui amenait Ă  la porte principale de la ville, datant du XVIIIe siĂšcle, appelĂ©e Cavalleria (cavalerie) puis de la Carnisseria (boucherie) puis d'Espagne (en raison de son emplacement).

    À partir du , durant la Retirada, en deux semaines seulement, 100 000 rĂ©fugiĂ©s espagnols passent le col d'Ares, Ă  Prats-de-Mollo. Pour accueillir ces rĂ©fugiĂ©s on construit quatre camps de concentration dans la vallĂ©e du Tech. Le , la frontiĂšre est fermĂ©e, et gardĂ©e par les soldats nationalistes espagnols du gĂ©nĂ©ral Franco. Quelque 35 000 rĂ©fugiĂ©s sont toujours dans les camps de Prats-de-Mollo.

    Fin mars 1939, les camps de rĂ©fugiĂ©s de Prats-de-Mollo sont dĂ©finitivement fermĂ©s. En octobre 1940, un aiguat continu de quatre jours, provoquant une crue du Tech, dĂ©vasta une partie de Prats et de la vallĂ©e[54], emportant le pont d'Espagne dit Pont de la Calç (chaux) ainsi que plusieurs Ă©tablissements. Cette catastrophe, qui dĂ©truisit une grande partie du paysage, rĂ©orienta l’économie locale vers le tourisme et le thermalisme.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Prats-de-Mollo fut l’une des nombreuses bases pour les filiĂšres d’évasion vers l’Espagne.

    Par dĂ©cret du , le nom de « La Preste » a Ă©tĂ© accolĂ© Ă  celui de « Prats-de-Mollo ».

    Localisation de Prats-de-Mollo-la-Preste dans le Vallespir
    Enfants de réfugiés espagnols, autour du professeur José Brocca, à Prats en 1939

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[55]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1808 1814 Barthélemy Xatart[56] Pharmacien et botaniste
    ? 1921
    (démission)
    ArsÚne Guisset Médecin, nommé directeur de l'hÎpital psychiatrique de Font-Aurelle
    1921 1928 Philippe Coromines SFIO Tailleur d'habits, conseiller d'arrondissement
    mars 1935 Jacques Sales
    juin 1938 Joseph Noëll
    juillet 1941 Marceau Maury
    août 1941 Louis Coll
    février 1942 Marceau Maury
    septembre 1944 décembre 1963 Robert Holan nommé par le comité local de Libération, puis élu maire
    janvier 1964 aout 1974 Joseph Vilalongue
    octobre 1974 mars 1983 Pierre Noëll
    mars 1983 été 1991 Joseph Albert[57] PCF puis DVG Conseiller général du Canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1973-1991)
    novembre 1991 juin 1995 Aubin Roca SE Conseiller général du Canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1991-1998)
    juin 1995 mars 2014 Bernard Rémédi[58] DVD Conseiller général du Canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1998-2015)
    mars 2014 En cours Claude Ferrer[59] DVD Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643
    188 f241 f188 f193 f100 f96 f106 f116 f200 f
    1709 1720 1730 1765 1767 1774 1789 1790 -
    290 f207 f490 f1 700 H3 600 H2 756 H460 f3 800 H-
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • Le territoire de Prats-de-Mollo comprenait, outre sa paroisse de Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine, situĂ©e en ville, celles de Saint-Sauveur de La Preste, Notre-Dame du Tech et Sainte-CĂ©cile de Cos. Les deux derniĂšres sont aujourd'hui sur le territoire de la commune du Tech.
    • 1378 : dont 149 f pour la ville.

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[61].

    En 2020, la commune comptait 1 155 habitants[Note 9], en augmentation de 5,1 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9283 1902 9733 2213 4843 3283 4063 7303 270
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4353 3362 7842 7682 6582 4672 6302 4462 481
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5252 5792 7512 1862 2702 2752 2181 8181 608
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4951 3511 1901 1421 1021 0801 1411 0761 155
    2020 - - - - - - - -
    1 155--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes[53] :

    • 1841 : ne sont pas comptĂ©es 304 personnes en garnison ;
    • 1856 : dont 256 personnes en garnison ;
    • 1861 : derniĂšre annĂ©e incluant la population du Tech ;
    • 1896 : dont 48 personnes en garnison.
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[63] 1975[63] 1982[63] 1990[63] 1999[63] 2006[64] 2009[65] 2013[66]
    Rang de la commune dans le département 42 50 59 67 71 74 77 82
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école est le groupe scolaire Georges-Clerc[67]. Georges Clerc était un résistant de la Seconde Guerre Mondiale qui fut directeur de cette école. Elle compte plus de 60 élÚves de la Toute Petite section au CM2 répartis dans 3 classes.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 410 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 774 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 990 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]9,1 %7,9 %10,6 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  642 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 10,6 % de chĂŽmeurs) et 30 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 336 emplois en 2018, contre 339 en 2013 et 336 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 391, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %[I 11].

    Sur ces 391 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 264 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 68,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 16,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 20 973 €[I 14].

    Entreprises et commerces

    La Preste est une station thermale dont les eaux sont particuliÚrement recommandées pour les maladies des voies urinaires.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le fort Lagarde.
    La chapelle Saintes-Juste-et-Ruffine (XVIIe siĂšcle).
    La porte d'Espagne
    • Chapelle Sainte-Marguerite du col d'Ares
      Chapelle Sainte-Marguerite du col d'Ares
    • Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste
      Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste
    • Église Saint-Roch de La Preste
      Église Saint-Roch de La Preste
    • Église Saint-Isidore de La Preste
      Église Saint-Isidore de La Preste
    • Chapelle Saintes-Juste-et-Ruffine de Prats-de-Mollo
      Chapelle Saintes-Juste-et-Ruffine de Prats-de-Mollo

    Personnalités liées à la commune

    • Josep de la Trinxeria (1637-1694) : chef de la rĂ©volte des Angelets contre l'instauration de la gabelle du sel dans le Roussillon en 1661 ;
    • Jean-Louis Boyer (1781-1848) : militaire qui commanda pendant dix-huit ans le fort Lagarde ;
    • Carles Bosch de la Trinxeria (1831-1897) : Ă©crivain catalan, nĂ© Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste ;
    • Charles Rondony (1856-1914) : gĂ©nĂ©ral, nĂ© Ă  Prats-de-Mollo ;
    • Francesc MaciĂ  (1859-1833) : homme politique catalan, vĂ©cut Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste ;
    • JosĂ© Brocca (1891-1950) : Ă©crivain, humaniste et pacifiste espagnol, qui sĂ©journa Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste aprĂšs la Retirada (1939-1940) ;
    • Raymond Blanc (1914-2007) : Ă©crivain nĂ© Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste ;
    • Paulette Dehoux (1915-2016) : rĂ©sistante ;
    • Jean Lareuse (1925-2016), peintre nĂ© Ă  CĂ©ret, a exercĂ© la plus grande partie de sa carriĂšre de peintre aux États-Unis avant de revenir Ă  Prats-de-Mollo[73] ;
    • Joan-LluĂ­s LluĂ­s (1963-), Ă©crivain catalan, a situĂ© un de ses romans, El dia de l'Ăłs (edicions de la Magrana, Barcelona, 2004) Ă  Prats-de-Mollo (traduit en français par Tinta Blava sous le titre Le jour de l'ours).
    • Chantal Gorostegui (1965-) : coureuse cycliste nĂ©e Ă  Prats-de-Mollo-la-Preste.

    Culture populaire

    Chanson
    • Filles de Prats de MollĂł, chanson populaire[74]

    HĂ©raldique

    Blason de Prats-de-Mollo-la-Preste Blason
    D’or aux quatre pals de gueules, aux saintes Juste et Rufine de carnation, nimbĂ©es d’or, habillĂ©es d’argent et gueules chacune dans sa niche d’azur, tenant de leur main externe une palme d’or et de l’autre un chevalet aussi d’or et soutenues d’un prĂ© de sinople mouvant de la pointe, chargĂ© de deux brebis affrontĂ©es et paissantes d’argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jocelyne Bonnet-Carbonell et Charles-Olivier Carbonell, Prats-de-Mollo et les PratĂ©ens, Canet, Ă©ditions Trabucaire, coll. « MĂ©moire de pierres et souvenirs d'hommes », , 207 p. (ISBN 978-2-84974-055-2, BNF 41087622).
    • Jean Ribes, Els Banys de La Presta : Historique des « Bains de la Preste », Prades, Terra Nostra, , 107 p.
    • Claude Roux, Didier Masson, Olivier Bricaud, Clother Coste et Serge Poumarat, « Flore et vĂ©gĂ©tation des lichens et champignons lichĂ©nicoles de quatre rĂ©serves naturelles des PyrĂ©nĂ©es–Orientales (France) », Bull. Soc. linn. Provence, no spĂ©cial 14,‎ .

    Articles connexes

    Liens externes

    Site de la mairie de Prats-de-Mollo-La-Preste

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Territoire de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste (échelle 1:136440, consulté le 24 août 2018) » sur Géoportail..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
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    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
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    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Prats-de-Mollo-la-Preste » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Prats-de-Mollo-la-Preste et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Prats-de-Mollo-la-Preste et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Prats-de-Mollo-la-Preste », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
    6. « Limites communales », sur openstreetmap.org (consulté le ).
    7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    9. Carbonell et Carbonell, p. à préciser.
    10. « Plan séisme » (consulté le ).
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    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    55. Liste des maires de 1935 Ă  1944 et depuis 1983 sur MairesGenWeb
    56. Jean-Jacques Amigo, « Xatart (Barthélemy, Joseph, Paul PagÚs) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN 9782908866506).
    57. J. Albert a parrainé la candidature de Pierre Juquin à l'élection présidentielle de 1988, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du président de la République de 1988.
    58. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    59. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
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