Antoine de Padoue
Fernando Martins de Bulhões, en religion frère Antoine, né en 1195 à Lisbonne (Portugal) et mort le près de Padoue (Italie), est un prêtre franciscain portugais, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré docteur de l'Église en 1946.
Antoine de Padoue Saint catholique | |
Saint Antoine de Padoue avec l'Enfant Jésus par le Guerchin, 1656, collection particulière. | |
prédicateur, Docteur de l'Église (Doctor evangelicus) | |
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Naissance | 1195 Lisbonne (Royaume de Portugal) |
Décès | Contado de Padoue |
Nom de naissance | Fernando Martins de Bulhões |
Nationalité | Portugais |
Ordre religieux | Ordre des Frères mineurs de saint François |
Vénéré à | Basilique Saint-Antoine (Padoue) |
Canonisation | par Grégoire IX |
Docteur de l'Église | 1946 par Pie XII |
Vénéré par | l'Église catholique |
FĂŞte | 13 juin |
Attributs | bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys |
Saint patron | du Portugal, des marins, des naufragés et des prisonniers, des pauvres, des personnes âgées, des animaux, des opprimés, des femmes enceintes, des affamés, des cavaliers, des natifs américains (amérindiens), le patron contre la stérilité. Il est traditionnellement invoqué pour retrouver des objets perdus ou des choses oubliées. |
Liturgiquement, il est commémoré le et vénéré sous le nom de saint Antoine de Padoue.
Littérairement, il fait notamment l’objet des chapitres 39 et 40 des récits légendaires Les Fioretti de saint François d'Assise d’Ugolino da Brunforte pour son fameux prêche aux poissons à Rimini. Représenté sous les traits d'un homme jeune et mince tenant dans ses bras l'Enfant Jésus assis sur une bible, il est l'un des saints les plus populaires.
Biographie
L'église de Saint-Antoine, à Lisbonne, ville où est né Antoine de Padoue. |
Un jeune noble
Fernando Martins de Bulhões est né vers 1195 à Lisbonne, dans une famille noble et militaire. Il étudie au monastère de la Sainte-Croix de Coïmbre. À 15 ans, il entre chez les chanoines réguliers de saint Augustin de saint Vincent.
Un jeune franciscain
En 1220, les dépouilles des franciscains martyrs du Maroc sont ramenées au Portugal. Le témoignage de ces vies bouleverse le jeune prêtre de 25 ans et le conduit à demander son admission parmi les disciples de François d'Assise ; il y devient « frère Antoine » en hommage à Saint Antoine du désert, premier ermite chrétien connu.
Un jeune missionnaire
À sa demande, il part en mission au Maroc, mais doit être rapatrié en Europe dès 1221 pour des problèmes de santé. Son bateau est poussé par les vents vers la côte de Sicile, où il rencontre les franciscains de Messine. Il participe au côté de François d'Assise au chapitre général du , et passe près d'un an au couvent de Montepaolo, pratiquement isolé du reste de la communauté.
En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il doit prendre la parole à la place d'un frère et montre un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoie alors prêcher[1] en Italie et en France.
Un jeune prédicateur
Antoine connaissait très bien la théologie, et ses prédications rencontrent un succès important. Il prêche et enseigne la théologie à Bologne, puis va s'établir dans le Sud de la France, à Toulouse et à Montpellier, favorisant la conversion de nombreux cathares. Il fonde un monastère à Brive, où il obtient de nombreuses conversions. Tout comme Vincent Ferrier et Torquemada, il va d'ailleurs être surnommé le « marteau des hérétiques ». Sa connaissance remarquable des Saintes Écritures lui fait conférer le titre de « Trésor vivant de la Bible » par le pape Grégoire IX, qui ne cache pas son admiration.
Un jeune provincial
En 1226, il est custode de Limoges et, en 1227, après la mort du fondateur de son ordre, François d'Assise, il est provincial d'Italie du Nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses face aux albigeois. La tradition rapporte qu'en 1227, au moment de son retour de France, il aurait fait édifier un sanctuaire dédié à la Bienheureuse Vierge des Grâces dans la ville de Gemona del Friuli, située dans le Frioul (Italie). Gemona abritait à l'époque une importante communauté de patarins, secte considérée comme hérétique, et contre laquelle Antoine prêchait. Ce sanctuaire, qui existe toujours, sera le premier consacré à saint Antoine dans le monde.
En 1230, au chapitre, il renonce Ă sa charge de ministre provincial.
Un jeune conseiller du pape
Il est alors envoyé à Rome, où il devient l'un des conseillers du pape Grégoire IX, qui s'interroge sur la validité du testament de François d'Assise.
Un jeune saint
En 1231, il est envoyé à Padoue, où il poursuit ses prêches durant le Carême. Il meurt d'hydropisie et d'épuisement le suivant, à Arcella (it), près de Padoue à l'âge de 36 ans.
Si son apostolat dura moins de dix ans, le rayonnement de ses paroles et de ses actes aura une portée internationale jusqu'à nos jours. Antoine est canonisé dès le par le pape Grégoire IX, en raison d'une quarantaine de guérisons. Les foules viennent nombreuses. Aujourd'hui encore, elles se pressent dans la basilique qui lui est dédiée à Padoue, en Italie.
Le culte du saint se répand surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devient le saint national du Portugal, dont les explorateurs le feront connaître au monde entier ; au début du XVIIIe siècle, au Congo, le mouvement antonianiste lancé par Kimpa Vita fait de lui un « second dieu ». Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers (voir sa fiche pour le reste). Saint également vénéré en Italie, son culte (dulie) est ensuite propagé en France par l'immigration italienne après la Première Guerre mondiale.
À partir du XVIIe siècle, il est également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur (qui deviendra un pieux novice) lui aurait dérobé ses commentaires sur les psaumes et se serait ensuite senti obligé de les lui rendre.
Les récits le concernant contiennent de nombreux épisodes surnaturels, comme sa faculté de bilocation, celle de se faire entendre et comprendre des poissons (épisode se déroulant à Rimini et narré dans les Fioretti de saint François d’Assise d'Ugolino da Brunforte), ou l'épisode selon lequel il aurait une nuit tenu l'Enfant Jésus dans ses bras.
Iconographie
Les principaux attributs d'Antoine de Padoue sont la bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.
Au Moyen Âge, les représentations de saint Antoine de Padoue sont assez rares, mais elles deviennent très courantes à partir du XIVe siècle. La plupart des églises comptent aujourd'hui une statue de lui. Il est généralement représenté vêtu de la bure franciscaine nouée par une cordelière à trois nœuds, et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus et en main un exemplaire de l'Évangile.
On le représente aussi souvent prêchant aux foules ou aux poissons, en discussion avec François d'Assise, guérissant des malades, remettant en place la jambe qu'un homme s'était coupée en signe de pénitence, faisant s'agenouiller une mule devant le Saint Sacrement pour convaincre un Juif qui doutait de la présence réelle de Dieu dans l'hostie, ou encore assistant à l'apparition de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus (assis ou debout sur un livre).
Ĺ’uvres
- Paolo Veneziano : Triptyque : La Vierge et l'Enfant, à gauche saint François d'Assise et saint Jean-Baptiste, à droite saint Jean l'Évangéliste et saint Antoine de Padoue, 1354, musée du Louvre, Paris
- Le Greco, Saint Antoine de Padoue, (v. 1580) musée du Prado, Madrid
- Giambattista Pittoni : Vision de saint Antoine de Padoue, vers 1730, San Diego Museum of Art[2]
Saint Antoine de Padoue, 1450
fresque de Benozzo Gozzoli
église Santa Maria in Aracoeli, RomeSaint Antoine de Padoue portant l'Enfant Jésus, XVIIe siècle
Église Saint-Jacques-le-Majeur, NiceÉglise de Brivio (Italie) Antoine de Padoue guérissant un jeune homme
qui s'était amputé le pied pour se punir d'avoir frappé sa mère
v. 1690, Sebastiano RicciPendentif en ivoire, XVIIIe siècle
fabriqué dans le royaume KongoVision de saint Antoine de Padoue, vers 1730
San Diego Museum of ArtVierge Ă l'Enfant avec saint Antoine
Giambattista Tiepolo, 1730-1735
Fondazione Cini, Venise[3]
Cathédrales, basiliques, églises et chapelles
Édifice | Ville | Pays |
---|---|---|
Église Saint-Antoine | Lisbonne | Portugal |
Basilique Saint-Antoine-de-Padoue | Padoue | Italie |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Gbodje Porto Novo | Bénin |
Sanctuaire des Grottes de Saint Antoine | Brive-la-Gaillarde | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Genève | Suisse |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Sin El Fil, Beyrouth | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Zgharta | Liban |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Achrafieh Beyrouth | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Hadat, Mont Liban | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Baabdat, Mont Liban | Liban |
Monastère Saint-Antoine-de-Padoue | Dlebta, Keserouane | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Kfar-Abida | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Tyr | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Ghazir | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Jezzine | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Tripoli | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Darayya | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Kfardébiane | Liban |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Gemmayze | Liban |
Église et sanctuaire de pèlerinage Saint-Antoine-de-Padoue | Gemona del Friuli | Italie |
Basilique Saint-Antoine-de-Padoue | Istanbul | Turquie |
Cathédrale Saint-Antoine-de-Padoue | Molegbe | République démocratique du Congo |
Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue | Longueuil | Canada |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue | BÄ—vercÄ— | Belgique |
Église Saint Antoine de Padoue | La Louvière | Belgique |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Paris | France |
Communauté de paroisse « Saint-Antoine des puits » | L'Hôpital et Carling | France |
Église Saint-Antoine | Strasbourg-Cronenbourg | France |
Église Saint-Antoine | Laç | Albanie |
Église et paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Marseille | France |
Église Saint-Antoine | Le Chesnay | France |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Atakpamé | Togo |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Passaiyoor, Jaffna | Sri Lanka |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Hanoukopé | Togo |
Communauté salésienne et paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Cotonou | Bénin |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Dublin | Irlande |
Cathédrale Saint-Antoine-de-Padoue | Ziguinchor | Sénégal |
Chapelle Saint-Antoine de l'école, collège, lycée Saint-Antoine | Phalsbourg | France |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue du couvent Saint-François des franciscains | Paris | France |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue | Algrange | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Vienne | Autriche |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Frechen-Habbelrath | Allemagne |
Église de pèlerinage de Saint-Antoine de Padoue | Egg près de Zurich | Suisse |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Berne, diocèse de Bâle | Suisse |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Lucerne, diocèse de Bâle | Suisse |
Paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue de Moossou[4] | Grand-Bassam | CĂ´te d'Ivoire |
Ermitage Saint-Antoine | Lac Bouchette | Canada |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Temploux | Belgique |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue, diocèse de Belley-Ars | Bourg-en-Bresse | France |
Chapelle de pèlerinage de Saint-Antoine-de-Padoue | Cuges-les-Pins | France |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Poincy | France |
Chapelle de pèlerinage de Saint-Antoine-de-Padoue du Col d'Osquich | Mauléon-Licharre | France |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue du SĂ©minaire de Saint-Hyacinthe | Yamaska | Canada |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Olsberg (Breidenbach) | France |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Abriès | France |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Saint-Hilaire-sous-Romilly | France |
Église de pèlerinage et sanctuaire de Saint-Antoine | Manhay | Belgique |
Chapelle de « La Charité » | Ath | Belgique |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Vielle-Aure | France |
Petite chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Waterloo | Belgique |
Chapelle de Saint-Antoine-de-Padoue | Saint-Symphorien-sur-Coise | France |
Chapelle de pèlerinage de Saint-Antoine-de-Padoue | Monthermé | France |
Couvent franciscain et église Saint-Antoine-de-Padoue | Pasarét | Hongrie |
Grotte dédiée à Saint Antoine de Padoue face à Satan | Namur | Belgique |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Bouvy | Belgique |
Église Paroisse de Saint-Antoine | Etterbeek (Bruxelles) | Belgique |
Église Saint-Antoine à Bourtzwiller | Mulhouse | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Val-des-Monts en Outaouais | Canada |
Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue | Pondichéry | Inde |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Anvers | Belgique |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Charleroi | Belgique |
Temple paroissial Saint-Antoine-de-Padoue | Soledad | Colombie |
Église catholique Saint Anthony's[5] | Agassiz | Colombie-Britannique |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue | Saint-Camille, MRC des Sources, Estrie | Canada |
Monastère Saint-Antoine-de-Padoue | Izamal | Mexique |
Église saint Antoine-de-Padoue | Ekpè Ekpè; Diocèse de Porto-Novo | Bénin |
Paroisse saint-Antoine-de-Padoue | Abomey-Calavi depuis 1898 Diocèse de Cotonou | Bénin |
Paroisse saint-Antoine-de-Padoue | Cocotomey Diocèse de Cotonou | Bénin |
Paroisse saint-Antoine-de-Padoue | Houègbo Diocèse de Cotonou | Bénin |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue[6] | Mirecourt | France |
Église Saint-Antoine | Verviers | Belgique |
Église Saint-Antoine | Tarbes | France |
Église paroissiale Saint-Antoine-de-Padoue[7] | Dunkerque (Petite-Synthe) | France |
Église Saint-Antoine | Le Petit-Quevilly | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Toulon | France |
Église St Antonius von Padua | Völklinger | Allemagne |
Chapelle dédiée à St Antoine | Auvelais | Belgique |
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue | Calacuccia (Corse) | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Bsous | Liban |
Couvent Saint-Antoine | Bastia | France |
Église Saint-Antoine-de-Padoue | Oberbruck | France |
L'Ă©glise de Saint-Antoine-de-Padoue | Louiseville | Canada |
Paroisse Sante-Antoine de Padoue | Cayenne (Guyane française) | France |
Notes et références
- lettre citée par « le MonasTère dans les vignes »
- Musée de san Diego
- Arte.it
- [http ://news.abidjan.net/h/439151.html Diocèse de Grand-Bassam/St Antoine de Padoue de Moossou] : La statue de la Vierge Marie verse des larmes de sang
- (en-US) « St. Anthony's Parish – Roman Catholic Church in Agassiz, British Columbia », sur stanthonyagassiz.ca (consulté le )
- François Benoît, Pouillé ecclésiastique du diocèse de Toul, tome 2,
- « Eglise paroissiale Saint-Antoine-de-Padoue - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.hautsdefrance.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Mouvement antonianiste (1704-1706, au Kongo-ZaĂŻre)
- Les Fioretti de saint François d'Assise
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en + la) Sandrart.net
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la littérature :
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- Hrvatska Enciklopedija
- Nationalencyklopedin
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- VisuotinÄ— lietuviĹł enciklopedija
- Le site de la famille antonienne
- Catéchèse du Pape Benoît XVI consacrée à Saint Antoine de Padoue lors de l'audience générale du 10 février 2010
- Notice sur Saint Antoine de Padoue sur le site Nominis de la conférence des évêques de France
- Saint Antoine de Padoue, Frère mineur, Docteur de l'Église
- Rainald Fischer, « Antoine de Padoue » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .