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Calacuccia

Calacuccia [kalagutʃa] est une commune française dans la circonscription dĂ©partementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivitĂ© de Corse. Le village appartient Ă  la piĂšve de Niolu dont il est historiquement le chef-lieu.

Calacuccia
Calacuccia
Vue de Calacuccia. Au fond, la Paglia Orba.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes Pasquale Paoli
Maire
Mandat
Mathieu Acquaviva
2021-2026
Code postal 20224
Code commune 2B047
DĂ©mographie
Gentilé Calacuccese
Population
municipale
268 hab. (2020 en diminution de 7,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 20â€Č 12″ nord, 9° 01â€Č 05″ est
Altitude 847 m
Min. 705 m
Max. 1 760 m
Superficie 18,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Golo-Morosaglia
Localisation
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Calacuccia
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Calacuccia
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Calacuccia

    GĂ©ographie

    Situation

    Calacuccia est une commune du Niolu, l'une des douze communes du canton de Niolu-Omessa. Elle fait partie du « territoire de vie » Niolu du parc naturel régional de Corse dont elle est adhérente.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Vue de Calacuccia.

    GĂ©ologie

    Calacuccia est situĂ©e dans l'"En-Deça des Monts », dans la « Corse cristalline Â» Ă  roches magmatiques qui couvre les deux tiers de l'Ăźle, Ă  l'ouest de la ligne partant de Calvi et rejoignant Solenzara.
    Des lambeaux de gneiss et de micaschistes existent Ă  l'est et au nord de Calacuccia dans le Niolo[1]. Des lambeaux de sĂ©diments anthracolitiques ont Ă©tĂ© Ă©galement signalĂ©s. « À noter que l'on a signalĂ© la prĂ©sence de charbon Ă  Évisa, Ă  Ota Ă  Calacuccia et Ă  Lozzi ( ?) - D. Hollande in GĂ©ologie de la Corse, note de bas de p. 35. »

    Relief

    Panorama du lac de Calacuccia.

    La commune se trouve au fond d'une cuvette traversée par le Golo, occupée de nos jours par les eaux du lac de barrage de Calacuccia. Cette plus haute vallée insulaire est ceinturée des montagnes splendides du Niolo, avec des sommets remarquables tels :

    • de l'est au nord, des sommets du massif du Cinto : Paglia Orba (2 525 m), Cinque Frate (1 986 m), Capu Fallu (2 456 m), Punta Crucetta (2 499 m), Pointe des Éboulis (2 607 m), Monte Cinto (2 706 m), Capu Ciuntrone (2 656 m), Punta Selolla (2 592 m) et sa ligne de crĂȘte, Capu a u Verdatu (2 583 m) et Capu Biancu (2 562 m) ;
    • du sud Ă  l'ouest, des sommets moins Ă©levĂ©s du massif du Rotondo : Capu a u Tozzu (2 007 m), Punta Artica (2 327 m), Capu a u Facciatu (2 113 m), Punta Finosa (1 855 m) et Pinerole (1 951 m).

    Aucun de ces sommets n'est cependant situé sur la commune de Calacuccia.

    ParallĂšle Ă  la dĂ©marcation mĂ©ridionale, se situe sur son territoire une ligne de crĂȘte passant par l'oratoire de Bocca a Croce (1 602 m), Bocca a l'Arinella (1 592 m), Capu di a Borba (1 760 m), Capu Niolatu (1 713 m), puis rejoignant le Pinerole(1 951 m). Entre les deux limites, se situe la partie nord-ouest de la forĂȘt territoriale de Melo.

    Au milieu de cette cuvette au sol siliceux peu profond, reposant sur un socle hercynien granitique, a été construit le barrage de Calacuccia. Le barrage de retenue forme un plan d'eau artificiel, d'une superficie de 130 ha ; il a été mis en service en 1968.

    Limites territoriales
    • Du nord, Ă  environ 500 m en aval du pont gĂ©nois d'Erco, la dĂ©marcation est matĂ©rialisĂ©e par le ruisseau d'Erco jusqu'Ă  sa confluence avec le Golo. De lĂ  elle part direction sud-est, remontant sur prĂšs d'un kilomĂštre le cours du ruisseau de Sughilia pour ensuite, suivre une ligne de crĂȘte dĂ©marrant Ă  Capu d'Arinzone (973 m), passant par Monte Rossi (1 634 m) et Petra a u Misoghiu (1 627 m), et se terminant Ă  Colletta di Melo (1 444 m).
    • De l est, la dĂ©marcation prend l'orientation sud-ouest en une ligne rectiligne passant Ă  Capo Aleri (1 634 m), et allant jusqu'au lieu-dit « Pascio Â», 600 m avant les bergeries de Menta, en un point Ă  1 325 m d'altitude qui marque l'extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale de la commune.
    • De « Pascio Â» au sud, la ligne remonte au nord jusqu'Ă  Bocca a l'Arinella (1 592 m), puis se dirige au sud-est jusqu'Ă  l'oratoire de Bocca a Croce (1 602 m), et part direction le hameau de Sidossi jusqu'au milieu du lac, traversant la forĂȘt de Cavallo Morto, suivant une ligne de crĂȘte descendant jusqu'au lac, coupant la route D 218b qui longe ses berges.
    • Du lac, la ligne suit l'ancien lit du Golo devenu limite de partage entre Calacuccia et Casamaccioli, jusqu'Ă  la confluence du ruisseau de Sialari. De lĂ , la dĂ©marcation remonte jusqu'Ă  la route D 84, la longe sur 400 m direction est, remonte Ă  l'ouest du couvent Saint-François-du-Niolu, et se dirige au nord-est, longeant en grande partie le flanc de montagne Ă  950 m d'altitude. Enfin, elle suit une ligne de crĂȘte passant par Bocca di Sansario (1 014 m), Sansario (1 048 m) et rejoint le ruisseau d'Erco.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par le Golo sur le cours duquel a Ă©tĂ© dressĂ© le barrage Ă©ponyme. Le rĂ©seau hydrographique n'est pas dense. Outre les ruisseaux de l'Erco et de Sialari[2] qui lui « servent Â» en partie de limites administratives, le lac reçoit les eaux d'un ruisseau de Vergalellu[3], Ă  l'est de Sidossi.
    Sur la rive sud du lac a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© l'usine Ă©lectrique de Sovenzia, alimentĂ©e par conduite forcĂ©e depuis une prise d'eau sur le Tavignano Ă  (1 092 m) d'altitude. Cette usine fait partie de l'amĂ©nagement hydroĂ©lectrique d'EDF du Golo par EDF, constituĂ© du barrage de Calacuccia et des autres usines hydroĂ©lectriques de Corscia et de Castirla.
    En dessous du barrage de Calacuccia, dans la Scala di Santa Regina, se trouve le petit barrage sur la commune de Corscia, et, Ă  la sortie des gorges, l'usine Ă©lectrique de Pont de Castirla.

    Climat et végétation

    Comme dans tout le Niolu, Calacuccia bénéficie d'un climat local trÚs différent du climat méditerranéen baignant l'ensemble de l'ßle. Sa position géographique centrée dans l'ßle, la présence des hauts reliefs environnants, l'étendue aquatique, donne des étés secs mais frais, et des hivers humides et tempérés. Hormis Casamaccioli qui est bùti à l'ubac, au sud du lac, les autres villages sont à l'adret, bien exposés.

    La couverture vĂ©gĂ©tale est aussi trĂšs diffĂ©rente. À l'ubac, Calacuccia possĂšde des forĂȘts, la forĂȘt de Cavallo Morto « Ă  cheval Â» sur Calacuccia et Casamaccioli, dans le prolongement de la forĂȘt communale de cette derniĂšre, la forĂȘt communale de Calacuccia s'Ă©talant au flanc du Capu di a Borba (1 760 m), et une partie de la forĂȘt territoriale de Melo, « Ă  cheval Â» sur Calacuccia, Corte et Corscia.

    À l'adret, les flancs de montagne avaient Ă©tĂ© dĂ©boisĂ©s au fil des siĂšcles pour leur mise en culture. AbandonnĂ©es depuis, ils sont recouverts d'une rare vĂ©gĂ©tation, composĂ©e essentiellement de ronces, Ă©glantiers de Pouzin (Rosa pouzinii), genĂ©vriers cade et des chĂątaigniers Ă  cet Ă©tage.

    AccĂšs routiers

    Une seule route, la D 84, principal maillon de l'axe routier reliant Corte à Vico, traverse le Niolo. Elle dessert toutes les communes de la microrégion.

    La D 84 relie la Route territoriale 20 Ă  l'Est depuis Francardo (Omessa) Ă  la D 81 Ă  l'ouest Ă  Porto. Elle passe par de remarquables sites touristiques : Ă  l'est le cĂ©lĂšbre dĂ©filĂ© de la Scala di Santa Regina (Corscia), au centre le col de Vergio (1 478 m) oĂč se dresse l'imposante statue (6 mĂštres de haut) du Christ Roi Ɠuvre du sculpteur NoĂ«l Bonardi, et Ă  l'ouest les remarquables gorges de la Spelunca (Marignana).

    Un embranchement peu avant Évisa permet de bifurquer Ă  gauche sur la D 70 pour rallier Vico (ancienne ville sous-prĂ©fecture). En prolongeant jusqu'Ă  Sagone, la D 70 rejoint la D 81. Ce trajet constitue le plus court chemin depuis le Niolo vers Ajaccio et SartĂšne.

    Depuis Calacuccia partent deux routes D 218 et D 218b qui permettent de faire le tour du lac.

    Le village est distant, par route, de :

    Transports

    Calacuccia est desservi par un service d'autocar (ligne Corte - Calacuccia - Col de Vergio) fonctionnant sur rĂ©servation en pĂ©riode estivale. La gare la plus proche est celle de Francardo, distante de 22 km.

    Le village est distant de :

    Toponymie

    Le nom corse de la commune est Calacuccia [kalaˈɥuttʃa].

    Cala provient de l'arabe signifiant baie, port abritĂ©, station navale sĂ»re, « sinus maritimus, locus a ventis tutus, tuta navium statio. » d'aprĂšs Wenrich, p. 310[4]. « Le prĂ©fixe cala qui entre dans les noms de localitĂ©s non maritimes (Calacuccia, Calasima), vient du grec (Ï°Î±Î»ÎŻÎ±, hutte, cabane) ; employĂ© Ă  SartĂšne, comme en Espagne, comme Ă  Venise, pour dĂ©signer des voies, il trouve son Ă©tymologie directe dans le callis des Latins »[5].

    « Il est aussi probable que des colonies sarrasines de Corte ou de la Balagne harcelĂ©es par les patriotes chrĂ©tiens, ont Ă©tĂ© refoulĂ©es dans le Niolo, oĂč nous trouvons les noms significatifs de Calaguccia et de Calasima appliquĂ©s Ă  deux villages »

    — Xavier Poli in La Corse dans l'AntiquitĂ© et le Haut Moyen-Âge, 1907 - Chapitre X. § 6 p. 180.

    Urbanisme

    Typologie

    Calacuccia est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].

    Avenue Valdoniello.

    Le village est situĂ© au centre de la vallĂ©e au bord du lac artificiel. Il est composĂ© de trois hameaux : Bonamanacce, Castellace et Sidossi. C'est un village de l'intĂ©rieur vivant et animĂ© par les commerces qui s'y trouvent, boulangerie, libre service, pharmacie, tabac, bars, restaurants et autres. Des magasins sont ouverts en saison pour la vente de produits locaux : charcuterie, fromages, etc. Lieu de pĂȘche et de chasse pour les amateurs, Calacuccia est sans doute un village incontournable du centre de la Corse.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (88,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (62,5 %), forĂȘts (17,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (12,6 %), eaux continentales[Note 2] (5,2 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Plaque commémorative 23 juin 1774.

    En l'Ă©tat actuel des connaissances et recherches historiques, les pĂ©riodes liĂ©es Ă  la PrĂ©histoire et au Moyen Âge sont largement Ă  dĂ©couvrir et demeurent presque terra incognita.

    Selon PtolĂ©mĂ©e, la Corse Ă©tait habitĂ©e par douze nations qui, pour la plupart autochtones, n'ont subi l'influence romaine que dans de faibles proportions. Le Niolu a Ă©tĂ© habitĂ© par les Licnini, une peuplade qui occupait le bassin moyen du Golo. MaĂźtres des pays de Casacconi et d'Ampugnani ils ont dĂ» ĂȘtre refoulĂ©s vers la montagne, peuplant les cantons de Caccia et du Niolo[13]. Les Grecs utilisaient le terme « LieninoĂŻ » pour dĂ©signer la peuplade.

    Moyen Âge

    « Les Sarrasins de Sicile, pressĂ©s de toutes parts par les chrĂ©tiens, furent obligĂ©s d'Ă©lever, pour leur sĂ»retĂ©, de nombreuses fortifications, dĂ©signĂ©es encore aujourd'hui par le nom de Cala ou de Calata[4] Â»... Selon X. Poli, il est probable que des colonies sarrasines de Corte ou de la Balagne, harcelĂ©es par les patriotes chrĂ©tiens, aient Ă©tĂ© refoulĂ©es dans le Niolu oĂč l'on trouve les noms significatifs de Calacuccia et de Calasima appliquĂ©s Ă  deux villages Â»[13].

    • 1453 - L'Office de Saint Georges vide le Niolo de tous ses habitants. Il le ruine sans cesse de 1460 Ă  1530 car hostile Ă  GĂȘnes.
    • 1470 - Giovan Paolo di Leca qui s'affirme comme le plus puissant des Cinarchesi, domine un vaste territoire qui s’étend du Filosorma et du Niolu jusqu’à la vallĂ©e de la Gravona. En 1483, il se soumet Ă  l’Office de Saint Georges et obtient la nationalitĂ© gĂ©noise.
    • Vers 1520, au XVIe siĂšcle, la piĂšve du Niolo Ă©tait inhabitĂ©e. Le Magnifico Officio qui assurait la gestion de la Corse depuis 1453, avait fait dĂ©truire en 1503 par les troupes de Nicolo Doria, les habitations des villages de Lozzi, l’Acquale, Erco, Corscia, Calacuccia, Casamaccioli, Sidossi et l’Erbechincie[14].

    Temps modernes

    Vers la fin du XVIe siÚcle, la population que l'Office de Saint Georges avait contraint à déserter la piÚve, revient occuper les lieux. Ceux qui arrivent sont des bergers transhumants qui forment des communautés rurales.

    Calacuccia et le Niolu dans la Grande rĂ©volte contre GĂȘnes

    Extraits de la Chronologie écrite par Antoine-Dominique Monti, président de l'ADECEC, publiée par celle-ci en 1979[15] :

    • 1729, 27 dĂ©cembre. Des troubles sont signalĂ©s dans le Niolu (Calacuccia) qui s'Ă©tait opposĂ© Ă  la publication de dĂ©cisions de justice.
    • 1730, 4 mars. Felice Pinelli gouverneur Ă©lu le 1er avril 1728, apprend que les gens du Niolu ont occupĂ© Vicu et se sont emparĂ©s de 200 fusils dans la maison du lieutenant.
    • 1731, 10 aoĂ»t. DĂ©barquement de troupes. Le marquis Camillo Doria, commissaire auquel la RĂ©publique a donnĂ© les pleins pouvoirs militaires, publie un Ă©dit du doge et des assemblĂ©es, datĂ© du 4 aoĂ»t, qui accorde le pardon gĂ©nĂ©ral aux Corses Ă  condition qu'ils rejoignent leurs foyers, qu'ils remettent les armes avant 15 jours et qu'ils restituent le fort de San Fiurenzu et la tour de Mortella. Sont exclus du pardon : sept hommes et plusieurs communautĂ©s dont Corscia et Calacuccia.
    • 1731, 12 avril. Luigi Giafferi et Andria Ceccaldi, gĂ©nĂ©raux de la Nation, envoient une ambassade composĂ©e de seize officiers du Niolu Ă  Paomia pour demander aux Grecs de se dĂ©clarer contre GĂȘnes, de payer l'impĂŽt de 20 sous, de former un rĂ©giment sous les ordres des GĂ©nĂ©raux et de faire un don de cent fusils. La rĂ©ponse est nĂ©gative.
    • 1734, mars. CortĂ© est bloquĂ©. Les troupes gĂ©noises opĂšrent des mouvements concertĂ©s pour dĂ©bloquer la ville. : - le major Marchelli est chargĂ© de passer de San Pellegrinu en Casinca pour faire diversion ; Paoli l'attaque Ă  la Venzulasca et l'oblige Ă  se replier ; - une petite troupe chargĂ©e de rejoindre Corti, en passant par Aleria, est contrainte de se rĂ©fugier Ă  San Pellegrinu ; - d'Aiacciu, Cattaneo envoie 200 hommes par Bucugnanu et Vivariu ; attaquĂ©s, ils font demi-tour par Bastelica ; - Ghjacumu Santu Petriconi, Ă  la tĂȘte de 300 hommes (des Grecs pour la plupart), s'embarque Ă  Aiacciu pour Sagone ; il doit se rendre Ă  Corti par le Niolu ; dans la nuit du 29 au 30 mars, Ghjuvan Ghjacumu Ambrosi de Castineta, dit Castineta, notable de la piĂšve du Rustinu, l'attaque Ă  Camputile (vallĂ©e supĂ©rieure du Tavignanu - Niolu) et l'oblige Ă  se replier sur Vicu.
    • 1739, 24 juin, le lieutenant-gĂ©nĂ©ral Jean-Baptiste-François des Marets, marquis de Maillebois, commandant en chef de l'armĂ©e du roi en Corse, pĂ©nĂštre dans Corti. Venacu, Nuceta et le Niolu, viennent assurer le gĂ©nĂ©ral de leur obĂ©issance.
    • 1740, 10 aoĂ»t. Un courrier de Paris apporte Ă  Maillebois un plan d'occupation de la Corse par les troupes autrichiennes et françaises. Les premiĂšres devaient s'installer sur la cĂŽte orientale et dans les piĂšves de Niolu, Ghjuvellina et Boziu. Villemur et Contades Ă  Bastia donneront un avis dĂ©favorable.
    • 1742, 10 octobre. La Balagne qui s'oppose Ă  l'oppression gĂ©noise, demande des secours au Niolu.
    • 1744, 23 aoĂ»t - Le cĂ©lĂšbre prĂ©dicateur pĂšre LĂ©onard, de Port-Maurice, des Mineurs rĂ©formĂ©s, est envoyĂ© en mission auprĂšs des chefs corses par Beaujeu pour ramener les Corses Ă  l'obĂ©issance. Le 20 aoĂ»t il est Ă  Vezzani.
    • 1745, 17 novembre. Au camp de San Brancaziu, les provinces du Nebbiu et de la Balagne, les pieve de Talcini, Niolu, Ortu (Biguglia, Petrabugna) et Costere, ainsi que quelques habitants de la Terre du Commun, Ă©lisent gĂ©nĂ©ral, avec les pouvoirs civils et militaires, le comte Dumenicu Rivarola.
    • 1751
      • 17 juin. Consulte Ă  Orezza pour le vote d'une constitution, pour un gouvernement indĂ©pendant de GĂȘnes, qui sera applicable dĂšs le dĂ©part des Français. Le Niolu refuse d'y participer.
      • 13 aoĂ»t. Sur ordre de Chauvelin, des troupes françaises sont prĂȘtes Ă  investir le Niolu qui demeurait rĂ©fractaire. Au dernier moment ses habitants font leur soumission.
    • 1754, 12 novembre. Le Conseil supĂ©rieur commande une action dans le Niolu contre les parents des Romei, accusĂ©s d'avoir participĂ© Ă  l'assassinat de Ghjuvan Petru Gaffori le 2 octobre au soir Ă  CortĂ© et qui s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s Ă  GĂȘnes.
    • 1768 - Avec la cession de la Corse par les GĂ©nois, l'Ăźle passe sous administration française. La piĂšve du Niolu garde son nom.

    La Corse française

    • 1773 - RĂ©volte du Niolu, impitoyablement rĂ©primĂ©e par les troupes du gĂ©nĂ©ral Sionville et ses supplĂ©tifs corses. Le 23 juin 1774, Sionville fera pendre aux chĂątaigniers du couvent Saint-François-di-Niolu (Conventu San Francescu) de Calacuccia, onze paysans Niolins, le plus jeune avait 17 ans.
    • 1789 - La Corse fait partie du Royaume de France.
    • 1790 - Avec la RĂ©volution française est crĂ©Ă© le dĂ©partement de Corse, puis en 1793, ceux de El Golo (l'actuelle Haute-Corse) et du Liamone (l'actuelle Corse-du-Sud).
    • 1793 - La commune porte le nom de Calacuccia. La piĂšve du Niolu devient le canton de Niolu, dans le district de Vico et dans le dĂ©partement du Liamone.
    • 1801 - La commune de Calacuccia est dans le canton du Niolu, dans le dĂ©partement du Liamone.
    • 1811 - El Golo et Liamone fusionnent pour ne former qu'un seul dĂ©partement, celui de Corse.
    • 1828 - Le canton du Niolu prend le nom de canton de Calacuccia [16].

    La fiancée du Niolu

    Maria Felice est nĂ©e en 1807 au hameau de Castellacce (de nos jours, on peut voir la maison de la « fiancĂ©e du Niolu Â»). À la mort de son frĂšre prĂȘtre assassinĂ©, elle composa un voceru (chant funĂšbre exĂ©cutĂ© par une femme). Maria demanda Ă  son fiancĂ© de venger sa mort, ce qu'il lui refusa. Elle en mourut de chagrin. MĂ©rimĂ©e traduisit les paroles de cette vocera.

    Époque contemporaine

    • 1942 - 11 novembre : Une dĂ©lĂ©gation d'une dizaine de personnes, conduite par Raymond Lenziani (sous-officier de la marine nationale), dĂ©pose une gerbe devant le monument aux morts de la commune, et ce, malgrĂ© l'interdiction des autoritĂ©s vichystes.
    • 1943 (fĂ©vrier-octobre) : C'est dans la commune que rĂ©side le responsable de l'organisation du rĂ©seau de rĂ©sistance cantonal (Lenziani Raymond). Cf. archives François Vittori (Archives dĂ©partementales de Haute-Corse, sĂ©rie 3J).
    • 1954 - Le canton de Calacuccia Ă©tait composĂ© des communes de Albertacce, Calacuccia, Casamaccioli, Corscia et Lozzi. La commune de Calacuccia comptait alors 1 112 habitants[14].
    • 1968 - Est mis en eau le barrage de retenue Calacuccia, construit au sud du village, Ă  la fois pour rĂ©gulariser les dĂ©bits du Golo en vue de l'irrigation de la Plaine Orientale et pour alimenter l'usine Ă©lectrique de Sevenzia. Le lac de Calacuccia a profondĂ©ment changĂ© le paysage du Niolu, procurant en Ă©tĂ© un nouvel espace de loisirs (base nautique Ă  Sidossi, baignade, pĂȘche, etc.).
    • 1973 - Le canton de Niolu-Omessa est crĂ©Ă© avec la fusion imposĂ©e des anciens cantons d'Omessa et de Calacuccia. Calacuccia en est le chef-lieu.
    • 1975 - Calacuccia est dans le dĂ©partement de la Haute-Corse nouvellement crĂ©Ă©, l'Ăźle Ă©tant divisĂ©e en deux dĂ©partements.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1800 1807 Jean-Mathieu Geronimi
    nov. 1807 dec. 1807 François-Marie Giammarchi
    1808 1811 Paul-François Luciani
    1811 1816 Marc AurĂšle Negroni
    1816 1821 Jean-Mathieu Gentili
    janv. 1821 avr. 1821 Don Mathieu Martini
    1821 1823 Joseph Ordioni
    1823 1826 Jean-Mathieu Geronimi
    1826 1847 Pierre Grimaldi
    1847 1848 Don Mathieu Martini
    1848 1858 Pierre-François Grimaldi
    1858 1859 Jean-Baptiste Grimaldi
    1859 1861 Pierre-Paul Ordioni
    1861 1865 Jean-Baptiste Grimaldi
    4/08/1865 30/09/1865 Jean-Luc Luciani
    1865 1870 Jean-Baptiste Grimaldi
    1870 1871 ? Castellani
    25/05/1871 16/06/1871 Pierre-François Grimaldi
    1871 1873 Jean-François Grimaldi
    3/03/1873 5/04/1873 Geronimi/Paccioni
    1873 1877 Antoine-Louis Ordioni RĂ©publicain
    juin 1877 déc. 1877 Jean-François Grimaldi
    1878 1882 Antoine-Louis Ordioni RĂ©publicain
    1882 1886 François Geronimi
    28/09/1886 10/10/1886 Pierre-Paul Ordioni
    1886 1887 François-Marie Geronimi
    1887 1888 Pierre-Paul Ordioni
    1888 1912 Antoine-Louis Ordioni RĂ©publicain (Casabianquiste)
    1912 1925 François-Marie Geronimi Landryste
    1925 1927 Paul-François Geronimi Landryste
    1927 1929 Napoléon Luciani Landryste
    1929 1931 Antoine Martini Landryste
    1931 1935 Pierre Ordioni Landryste
    1935 1941 Jean-Pierre Leca Landryste
    1941 1943 Délégation spéciale
    de Vichy
    Pietriste
    1943 1945 Délégation spéciale
    du Gouvernement provisoire
    Socialo-communistes,
    radicaux, gavinistes
    1945 1947 Mathieu Castellani Gaviniste
    13/04/1947 26/10/1947 Jean-Baptiste Geronimi Communiste
    1947 1953 Jean-Jacques Grimaldi Radical-socialiste
    1953 1995 François-Marie Geronimi Radical puis RPR Député de la deuxiÚme circonscription de Haute-Corse
    puis député européen
    juin 1995 mai 2021 Jean-Baptiste Castellani RPR
    puis UMP-LR
    Conseiller général

    Elu DĂ©but mai 2021 - 2026 : Mathieu Acquaviva

    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en diminution de 7,27 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    541578551629667684743804815
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    806842827844824964930928972
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9398838431 0171 0741 1581 0091 112594
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    556507418331340340335307285
    2020 - - - - - - - -
    268--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • 2 aoĂ»t, fĂȘte patronale de la Portioncule
    • 29 juin, fĂȘte communale
    • 8 septembre, foire rurale de la Santa du Niolu
    Sentier Mare a Mare Nord

    Le Mare a Mare Nord traverse la commune et passe Ă  Lozzi et Ă  Poggio di Lozzi. Il relie depuis CargĂšse, la mer MĂ©diterranĂ©e baignant la cĂŽte occidentale de l'Ăźle, Ă  Moriani-Plage (San Nicolao) sur la cĂŽte orientale baignĂ©e par la mer TyrrhĂ©nienne, en passant par Évisa, le col de Vergio, Albertacce, Calacuccia, Corte, etc.

    Sentier L'Île-Rousse - Corte

    Calacuccia est traversĂ© par le sentier de grande randonnĂ©e L'Île-Rousse - Corte, qui relie les deux villes en passant par la vallĂ©e du Regino, le Giussani, la vallĂ©e d'Asco et les gorges du Tavignano via plusieurs chaĂźnes montagneuses, perpendiculaires d'ouest en est, Ă  l'arĂȘte centrale orientĂ©e nord-sud de l'Ăźle.

    Autres
    • Sentiers de transhumances
    • D'autres sentiers permettant de rejoindre le GR20 depuis Calacuccia.

    Culture locale et patrimoine

    Pont génois de Fontanella

    Pont génois de Fontanella.

    Le pont gĂ©nois de Fontanella du XVe siĂšcle, est situĂ© sur le Golo, sous le barrage de Calacuccia. C'est un pont Ă  cinq arches, une grosse et quatre petites. Il a Ă©tĂ© en partie dĂ©tĂ©riorĂ© lors de la crue de 1994. Le pont a Ă©tĂ© entiĂšrement emportĂ© lors de la tempĂȘte Fabien de dĂ©cembre 2019.

    Cunventu San Francescu

    Couvent Saint-François.

    Le couvent Saint-François du Niolu est situé à km environ à l'ouest de Calacuccia, sur la droite de la route d'Albertacce. Repérable par son clocher depuis la rive opposée du lac, il était entouré de gros chùtaigniers aujourd'hui en majorité morts. Construit en 1600, il sert actuellement de gßte, de lieu de retraite et de halte spirituelle, et abrite un petit musée ethnographique qui rassemble les objets usuels des Niolins du siÚcle dernier.

    Devant son entrĂ©e, se trouve une plaque commĂ©morative concernant la pendaison, le 25 juin 1774, sur ordre du gĂ©nĂ©ral français Sionville dĂ©sireux de mĂąter l’une des innombrables rĂ©voltes du Niolu, de onze paysans aux chĂątaigniers du couvent. Le plus jeune avait 17 ans. Parmi eux, deux hommes originaires de Calacuccia : Don Ignaziu Geronimi, 40 ans, de Bonamanacce, et Ghjaseppu Maria Luciani, 38 ans, de Sidossi.

    Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

    Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul datĂ©e du XVIIIe siĂšcle, est situĂ©e Ă  la sortie ouest du village. À l'intĂ©rieur se trouve un remarquable Christ d'art populaire, en bois sculptĂ© au visage expressif. Son clocher date du XVIIe siĂšcle.

    Autres

    • Chapelles Saint-Jean et Sainte-Lucie dans le bourg.
    • Chapelle Saint-Michel du XVIIIe siĂšcle, situĂ©e au hameau de Bona Manacce.
    • Chapelle Saint Antoine de Padoue situĂ©e au hameau de Castellacce.
    • Chapelle de l'ImmaculĂ©e-Conception au hameau de Sidossi
    • Vestiges de la chapelle romane Saint-Jean.

    Parc naturel régional de Corse

    Calacuccia est l'une des cinq communes du « territoire de vie » nommĂ© Niolu du parc naturel rĂ©gional de Corse. Ce vaste espace protĂ©gĂ© de 362 978 ha est repris Ă  l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche Corse (FR8000012)[20].

    ZNIEFF

    CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Rotondo

    Calacuccia fait partie des vingt-cinq communes comprises dans la Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de 2e gĂ©nĂ©ration nommĂ©e « ZNIEFF 940004246 - CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Rotondo Â». Cette zone situĂ©e au cƓur de la chaĂźne montagnarde de la Corse, est comprise entre 800 et 2 622 mĂštres d’altitude. La vĂ©gĂ©tation qui la couvre est caractĂ©ristique des crĂȘtes et hauts sommets de l'Ăźle[21].

    ForĂȘt d'altitude de Corscia-Calacuccia

    La forĂȘt que partagent les communes de Castirla, Corscia et Calacuccia au sud de leur territoire, est situĂ©e Ă  l'ubac de la vallĂ©e du Golo, au-dessus du barrage de Corscia et de la Scala di Santa Regina. Ce secteur s'Ă©tend de part et d'autre du Monte Agutu qui culmine Ă  1 641 mĂštres, est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt nommĂ©e « ZNIEFF 940004207 - ForĂȘt d'altitude de Corscia-Calacuccia Â» - 2e gĂ©nĂ©ration[22].

    ForĂȘt d'altitude de Valdoniello

    La forĂȘt d'une superficie de 4 150 Ha que partagent les communes de Casamaccioli, Albertacce et Calacuccia est classĂ©e en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt nommĂ©e « ZNIEFF 940004208 - ForĂȘt d'altitude de ForĂȘt d'altitude de Valdoniello » - 2e gĂ©nĂ©ration[23].

    La zone couvre l'ensemble des forĂȘts d'altitude de la partie occidentale de la cuvette du Niolo qui s'Ă©tagent entre 900 et 1 600 mĂštres d'altitude. Elle comprend la forĂȘt communale de Casamaccioli, la forĂȘt territoriale de Valdu Niellu et la forĂȘt communale d'Albertacce.

    Gorges et forĂȘt du Tavignano

    Cette zone naturelle d'intĂ©rĂȘt nommĂ©e « ZNIEFF 940004245 - Gorges et forĂȘt du Tavignano » - 2e gĂ©nĂ©ration[24], concerne cinq communes : Calacuccia, Corscia, Casamaccioli, Corte et Soveria. Elle couvre la haute vallĂ©e du Tavignano, en amont de Corte.

    Personnalités liées à la commune

    • Ange-Etienne Gentili (abbĂ© -) (Prete Gentili Anghjulu-Stefanu), (Calacuccia 1885 -Lozzi 1961), conservateur du musĂ©e de Bastia, Ă©crivain et poĂšte de langue corse avec le pseudonyme de « Prete Gnigninu ». Il publia Pascura, un recueil de contes et proverbes en 1958.
    • Joseph Giustiniani, O.F.M. en religion « frĂšre Augustin », (Zigliara 1873 - Calacuccia 1923). ÉvĂȘque titulaire d’Enos, auxiliaire de Mgr Simeone Ă©vĂȘque d’Ajaccio[14].
    • Antoine-Louis Ordioni, maire pendant 32 ans Ă  travers trois mandatures (XVIIIe et XIXe siĂšcles), a marquĂ© de son empreinte la vie de la commune.
      Plaque commémorative apposée en l'honneur de Gracieux Lamperti, dans le village de Calacuccia.
    • Pierre Griffi (de la mission secrĂšte Pearl Harbour) dut s'Ă©tablir quelques jours fin 1942 dans le village pour passer des messages trĂšs importants aux services spĂ©ciaux de la DĂ©fense Nationale Ă©tablis Ă  Alger et au commandant l'Herminier du sous marin Casabianca.
    • François-Marie Geronimi (Dr). Maire de 1953 Ă  1995, qui a accompli le plus long mandat municipal connu jusqu'alors.
    • Gracieux Lamperti (champion d'Europe de boxe, poids plume, de 1959 Ă  1962), figure sportive la plus prestigieuse du village.
    • Jean-Baptiste Margheriti (gardien de but), Victor Negroni (inter), tous deux Ă©voluant au SCB (aprĂšs un sĂ©jour au CAB et Ă  l’Étoile), et Jean Geronimi (inter), joueur au FCA.

    Voir aussi

    Bibliographie

    L'Ă©poque contemporaine est mieux cernĂ©e, au regard de certains travaux portant sur les XVIIIe et XIXe siĂšcles et XXe siĂšcle. L'ouvrage de Charles de La MorandiĂšre (1930), de mĂȘme que l'article de Maestrale (Dominique Versini), publiĂ© en 1929, Ă©voquent de maniĂšre prĂ©cise l'histoire et le quotidien de Calacuccia, Ă  l'aune des informations disponibles Ă  l'Ă©poque. On pourrait Ă©galement citer un papier de F. Alfonsi, Ă©crit en 1949, lequel Ă©voque la situation de l'Ă©poque, Ă  travers un regard critique. Dans la foulĂ©e, la sĂ©rie de reportages effectuĂ©s par Marthe Renucci, en 1957-1958, pour le Nice-Matin, est un excellent arrĂȘt sur image. On y trouve une excellente description des activitĂ©s de la commune, avec quelques rĂ©fĂ©rences historiques. En 1972, le rapport Blasini Ă©voque Calacuccia dans le cadre plus large de l'amĂ©nagement du canton, avec un chapitre introductif sur l'histoire - brĂšve - du Niolo. Il faut attendre les annĂ©es 1980 pour que deux ouvrages universitaires apportent un regard plus prĂ©cis sur l'histoire de Calacuccia. Il s'agit, tout d'abord, de la publication, en 1983, de la thĂšse de Georges Ravis-Giordani (Bergers Corses), lequel Ă©tudie, de maniĂšre approfondie, les structures socio-Ă©conomiques de la communautĂ© nioline, Ă  travers un regard d'ethnologue, en incluant tous les aspects productifs et reproductifs. Ensuite, en 1989, la thĂšse (Familles et Pouvoir Ă  Calacuccia, 1925-1955), soutenue Ă  l'universitĂ© d'Aix-Marseille I par Hubert Lenziani, aborde, pour la premiĂšre fois, les mĂ©canismes du pouvoir municipal Ă  Calacuccia, sur le long terme (XIXe et XXe siĂšcles), Ă  travers l'analyse de toutes les consultations Ă©lectorales et l'Ă©tude des stratĂ©gies familiales. Ce travail devrait donner lieu Ă  publication en 2009. On ne saurait oublier l'entame des recherches sur le terrain (Sidossi), menĂ©es Ă  partir de 2007 par Jean-Philippe Antolini, afin de reconstituer certains Ă©lĂ©ments relatifs Ă  l'activitĂ© humaine Ă  l'intĂ©rieur du Niolu durant l'Ă©poque prĂ©historique. En 2008, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e une association (E funtanelle) visant Ă  la rĂ©habilitation du patrimoine de la commune, avec, comme premier objectif, la restauration du pont gĂ©nois de Funtanelle.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Imprimerie Allier FrÚres 16, cours de Saint-André Grenoble, janvier 1917 - p. 14.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Sialari (Y7001500) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Vergalellu (Y7000580) » (consulté le ).
    4. CĂ©sar Cantu - Histoire Univ. t. IX, p. 56.
    5. Colonna de Cesari Rocca in Histoire de Corse - Paris Ancienne librairie Furne Boivin et Cie, Ă©diteurs 1916 p. 68.
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. la Corse dans l'Antiquité et dans le haut Moyen ùge - Xavier Poli, Fontemoing 1907
    14. ADECEC ÉlĂ©ments pour un dictionnaire des noms propres.
    15. La Grande révolte des Corses contre les Génois 1729-1769 A-D Monti ADECEC 1979
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Parc Naturel RĂ©gional Corse (FR8000012) sur le site de l'INPN
    21. ZNIEFF 940004246 - CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Rotondo sur le site de l'INPN
    22. ZNIEFF 940004207 - ForĂȘt d'altitude de Corscia-Calacuccia sur le site de l'INPN
    23. ZNIEFF 940004208 - ForĂȘt d'altitude de Valdoniello sur le site de l'INPN
    24. ZNIEFF 940004245 - Gorges et forĂȘt du Tavignano sur le site de l'INPN
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