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Évisa

Évisa est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Sevidentro dont elle était le chef-lieu, dans les Deux-Sevi.

Évisa
Évisa
Vue sur la partie centrale du village
Blason de Évisa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Corse-du-Sud
Arrondissement Ajaccio
Intercommunalité Communauté de communes Spelunca-Liamone
Maire
Mandat
Jean-Jacques Gianni
2020-2026
Code postal 20126
Code commune 2A108
Démographie
Gentilé Evisiens
Population
municipale
213 hab. (2020 en augmentation de 3,9 % par rapport à 2014)
Densité 3,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 15′ 16″ nord, 8° 48′ 07″ est
Altitude 850 m
Min. 239 m
Max. 2 105 m
Superficie 67,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Sevi-Sorru-Cinarca
Localisation
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Évisa
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Évisa

    Géographie

    Situation

    Évisa est une commune de montagne corse, dans la microrégion du Sevi in Dentro dont elle est historiquement le chef-lieu, dans l'est du Sevi. C'était une communauté de l'ancienne pieve de Sevenentro, dans l'ancien diocèse de Sagone et l'ancienne juridiction de Vico. La commune est adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Dui Sevi[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Les gorges de Spelunca

    Évisa fait partie du « Delà des Monts », ou Corse occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques, par opposition au « Deçà des Monts » ou « Corse schisteuse » au nord-est[Note 1]. Ici, le socle constitué de granites alcalins, a été profondément entaillé par la rivière de Porto, qui en amont, a creusé des gorges vertigineuses (gorges de Spelunca). Les roches granitiques du substrat donnent la série des sols bruns acides, bruns méditerranéens et lithosols. Les sols sont dans l’ensemble peu ou moyennement profonds.

    Son territoire s'étale sur les flancs occidentaux de la chaîne principale de l'île, orientée ici dans un axe nord-sud, entre :

    • au nord, un chaînon secondaire partant du cap Senino s'articulant sur la dorsale, à Capu a e Ghiargole (2 105 mètres), culmen communal « à cheval » à la fois sur Manso, Albertacce et Évisa ;
    • au sud, par une arête de montagne partant de Capu a Rughia (1 712 mètres), déclinant vers les gorges de Spelunca et comportant les sommets Capu di Melu (1 559 mètres), Capu Suariccione (ou Turnatoghiu) (1 439 mètres) et Capu d'Orzu (906 mètres).

    Entre les deux, se dresse un petit chaînon accroché à la Pointe de Cricche (2 053 mètres) sur la chaîne principale peu au nord-ouest du col de Vergio, puis déclinant jusqu'aux gorges de Spelunca. Ce chaînon comporte les sommets Capu a Cuculla (2 048 mètres), Capu a u Frassellu (1 517 mètres), Capu Rustici (1 331 mètres), Capu di e Querce (1 170 mètres) e Capu Rosso (641 mètres). Il sépare la commune en deux secteurs :

    • le secteur septentrional qui représente la majeure partie du bassin versant du ruisseau de Lonca[2], affluent de la rivière de Porto ;
    • le secteur méridional qui représente le bassin versant du ruisseau d'Aïtone et la partie haute, à l'ubac, de la vallée du ruisseau de Tavulella où est construit le village d'Évisa (829 mètres d'altitude).

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Piscines naturelles d'Aïtone

    Évisa possède un réseau hydrographique très dense[3]. La rivière de Porto (ou ruisseau de Tavulella[4] jusqu'à sa jonction avec le ruisseau de Lonca) est le principal cours d'eau communal. Une grande partie de son cours sépare au sud la commune d'Évisa des communes de Marignana et de Cristinacce.

    Le ruisseau d'Aïtone (ou ruisseau de Vergio en amont)[5] prend naissance sous le col de Vergio (1 478 m). Ce cours d'eau arrose toute la commune jusqu'à environ 600 mètres de sa confluence avec la rivière de Porto. Une faible partie de son cours délimite Marignana et Évisa.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité très faible[6].

    Climat et végétation

    La forêt d'Aïtone[7], classée zone Natura 2000, est peuplée de pins laricios, de sapins, de châtaigniers. Des animaux domestiques (cochons, vaches) y vivent en liberté.

    Au cÅ“ur de la vallée des Deux-Sevi qui part du col de Vergio jusqu'à la mer, l'environnement de ce village dévale 1 500 mètres de la haute montagne jusqu'à la mer et traverse une forêt (la forêt d'Aïtone), un canyon (gorges de Spelunca) jusqu'à la plage de Porto.

    Évisa est le départ de nombreuses randonnées vers la montagne via le GR 20 et vers la mer sur le chemin des crêtes et de transhumance des bergers pour aller à Ota, Piana, Serriera, Partinello, les villages de mer de la côte ouest.

    Accès routiers

    Le principal accès routier est la route D84, qui traverse la commune depuis le col de Vergio au nord-est, jusqu'au pont de Tavulella au sud. Cette route relie la RN 193 à l'est depuis Francardo à la D81 à l'ouest à Porto (Ota (Corse-du-Sud)), via le Niolo. La D84 est une route qui passe par de remarquables sites touristiques : le célèbre défilé de la Scala di Santa Regina (Corscia) à l'est, le col de Vergio (1 478 m) où se dresse l'imposante statue (6 mètres de haut) du Christ Roi du sculpteur Noël Bonardi au centre, et les remarquables gorges de la Spelunca (Marignana) à l'ouest.

    L'autre accès majeur est la route D70 (ancienne RN 195), qui rejoint Vico puis Sagone en franchissant le col de Sevi.

    Le village d'Évisa est distant, par route, de :

    Transports

    Concernant les principales infrastructures de transports autre que routier, le village se trouve à :

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes Spelunca-Liamone.

    Urbanisme

    Typologie

    Évisa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11] - [12].

    Le village se situe à 900 mètres d'altitude, au-dessus de Ota-Porto, à la lisière de la forêt d'Aïtone. À l'origine village de forestiers, de bergers, de commerçants itinérants et d'artisans, Évisa a, depuis le début du XXe siècle, perdu une partie importante de sa population malgré le développement du tourisme. Il compte 180 habitants en hiver et 2500 l'été.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), zones urbanisées (0,4 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le nom corse de la commune est Evisa /ˈeβiza/. Ses habitants sont les Visinchi.

    Histoire

    Héraldique

    Blason
    Blason

    Le blason du village[15] :
    Écartelé : au 1er de gueules à l’aigle contournée d’argent survolant une montagne du même, au 2e d’azur au sapin arraché d’or, au 3e d’azur au mouflon contourné d’or et sautant d'un rocher du même mouvant de la dextre, au 4e de gueules à la tour d’argent maçonné de sable, ouverte du champ.

    La description du blason officiel de la commune a été votée par le conseil municipal d'Evisa, le 5 novembre 1921 [16]: "Ecartelé : au 1er de gueule aux monts d'argent sommés d'un aigle volant de même, au 2ème, d'azur au sapin arraché d'or, au 3ème, d'azur au mouflon sautant d'or, au 4ème, de gueule au château crénelé d'argent". Devise : "Alta tenet Evisa"

    Histoire du village

    Évisa au XIXe siècle.

    Si le village d’Évisa est construit selon un plan typiquement corse, il ne présente pas de particularités notables au niveau de l’architecture, ainsi l’église Saint-Martin[17] est de construction récente. L'ancienne église piévane Saint-Cyprien[18] du XIe siècle se situait proche de l'actuel cimetière.

    À voir toutefois, dans les gorges de Spelunca, le pont de Zaglia[19] ou, à Évisa, l’oratoire Saint-Martin ou encore la fontaine du village[20] surmontée d’une statue réalisée par le sculpteur Mariotti en l’hommage de Ferdinand Ceccaldi dit Fiorello (né en 1802 et mort en 1869), personnalité locale qui fut médecin-général des armées de l’Empereur Napoléon III et qui aurait acquis en 1866 la tour de Girolata et le fortin lorsque l’administration des domaines les avait mis en vente.

    Le village était initialement (jusqu'aux XVIe et XVIIe siècles ?) formé de deux hameaux[21] :

    • un situé sur la Collizzola, à l'entrée de la Spelunca,
    • l'autre au lieu Poggiolo (petit mamelon) et dominé par une tour (a Torra), ancien hameau dont on distingue encore les fondations.

    On peut voir dans les environs : des moulins de torrents, une grotte où se cachait des bandits, un village abandonné entre Évisa et Marignana, le Tasso, des ruines, des piscines naturelles et des cascades, les gorges de la Spelunca.

    À 30 minutes de la plage de Porto, à 45 minutes des plages de Sagone, Évisa permet d'alterner le plaisir de la plage et celui de la montagne.

    Évisa affiche, dans sa devise, sa fierté de village de montagne : Alta tenet evisa[22].

    Communauté juive

    Entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, la ville de Padoue, en Italie, était peuplée en grande partie par des Juifs qui habitaient un ghetto édifié en 1516. Il fut le théâtre de violences dirigées contre ses citoyens juifs, dont une partie faillit se faire lyncher.

    Une rumeur malveillante, selon laquelle leurs coreligionnaires de Buda auraient commis des actes de cruauté contre les Chrétiens de la ville hongroise, déclencha cette flambée de brutalités dirigée contre la communauté juive de la ville. C'est grâce à l'intervention d'un père franciscain, le père Marco, qui écrivit une lettre afin de dénoncer cette mystification, que la communauté juive échappa au massacre annoncé.

    Une grande partie de la communauté juive ashkénaze de Padoue décida à la suite de ces événements d'émigrer sous d'autres cieux plus cléments. Certains arrivèrent en Corse ; un mythe persistant veut que les habitants les nommèrent Padovani[23], ce qui signifie : venus de Padoue. En réalité le nom de famille Padovani, très répandu de nos jours en Corse, est une référence au saint éponyme[24].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1977? Antoine Castellani Instituteur à la retraite
    1977 1989 Alexis Battini
    1989 2009 Pauline Ceccaldi
    2009 En cours Jean-Jacques Gianni DVD Cadre supérieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :

    • total des produits de fonctionnement : 397 000 â‚¬, soit 1 854 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 450 000 â‚¬, soit 2 102 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 592 000 â‚¬, soit 2 768 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 457 000 â‚¬, soit 2 135 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 743 000 â‚¬, soit 3 472 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 24,36 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,71 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 105,09 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,97 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 23,26 %.

    Économie

    Agriculture

    • Le marron glacé, le miel, fromage[26].
    • Châtaigneraies[27] - [28].

    Tourisme

    • En juillet et août, Évisa vit au rythme des promenades en montagne et en forêt, de baignades dans les torrents, les rivières, la mer, du pastis et des discussions sous les tilleuls des cafés, des places, des terrasses. C'est un site prisé par les randonneurs, les chasseurs de sangliers et de merles à partir de la fin de l'été.
    • Sur la commune on trouve trois hôtels, quatre cafés restaurants, des auberges, des gîtes[29].

    Commerces

    • Il y a une épicerie, une menuiserie, des producteurs de charcuterie, d'artisanat de livres (polars, études, poésie, biographie).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

    En 2020, la commune comptait 213 habitants[Note 3], en augmentation de 3,9 % par rapport à 2014 (Corse-du-Sud : +6,04 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    5256648329948501 1861 3201 3501 370
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4957619181 0279281 089896909894
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    872833882850831820787612401
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    336312248257196185182202219
    2020 - - - - - - - -
    213--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pont génois de Zaglia.
    • L’ancienne église piévane Saint-Cyprien[34] - [35].
    • Église paroissiale Saint-Martin[36].
    • Monument commémoratif du Général Fiorello Ceccaldi[37].
    • Bocca à Verghju.
    • Fontaines d'Alzu Ritondellu et Funtana a u Topu.
    • Pont génois de Zaglia[38] - [39], qui traverse le Tavulella.
    • Patrimoine rural : Fours à poix, moulins, charbonnières, séchoirs à châtaignes[40].

    Parc naturel régional

    Évisa est une commune adhérente au Parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Dui Sevi[1].

    Personnalités liées à la commune

    • Dominique Andreotti (1868-1963), poète improvisateur avec le pseudonyme de Minicale, né à Évisa, où il vécut. Un de ces poèmes les plus connus est Cuntrastu trà un Curzacciu è un Partinillacciu.
    • Philippe Massoni (1936-2015), ancien préfet de police de Paris et ancien conseiller du président de la République pour la sécurité.
    • Lucien, Dominique Castellani (1937-...), professeur de chirurgie Cardio-vasculaire, président de la société française d'angiologie, chevalier de la légion d’honneur.
    • Étienne Ceccaldi, magistrat en retraite, ancien président délégué de l'Olympique de Marseille.
    • Mathieu Ceccaldi (1893-1993), auteur d'un dictionnaire corse-français et d'une anthologie de la littérature corse.
    • Daniel Ceccaldi (1927-2003), acteur de cinéma et de théâtre, réalisateur.
    • Pierre Ceccaldi-Pavard (1921-2004), frère aîné de Daniel Ceccaldi, sénateur-maire de Dourdan (Essonne).
    • François-Xavier Ceccaldi, ancien préfet de Corrèze, du Tarn, de la Drôme et des Pyrénées-Atlantiques.
    • Pierre-Henri Ceccaldi, ancien médecin-chef de la Police nationale.
    • Jean-Paul Ceccaldi, auteur de polars.
    • Henri Ceccaldi, journaliste corse connu pour sa chronique « Le coin de Diogène » dans le journal bastiais L'informateur.
    • Bernard Ceccaldi, directeur du département d'entomologie médico-légale de la gendarmerie nationale.
    • André Campana, journaliste-producteur presse-TV, auteur.
    • Hervé Battini, écrivain.
    • Pierre Rossi, historien[41].
    • François-Antoine Girolami (1839-1919), ancien curé d'Évisa, auteur de différents ouvrages historiques et géographiques sur la Corse.
    • Antoine Benedetti (1915-1994), homme d'affaires, écrivain, donateur du nouveau buste de Fiorrelo Ceccaldi.
    • Jean-Dominique Luciani (1851-1932), directeur des Affaires indigènes du Gouvernement Général d’Alger, né à Partinello, village faisant partie de la commune d'Evisa jusqu'en 1864.

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[42] :

    • École primaire,
    • École maternelle à Ota,
    • Collège à Vico.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[43] :

    • Médecin à Ota.
    • Pharmacie à Ota.
    • Hôpital d'Ajaccio.

    Cultes

    L'église paroissiale Saint-Martin.

    Curés du village depuis entre 1830 et 1905 [47]

    • Paul André Caccavelli entre 1852 et 1861
    • Raphaël Battini en 1861
    • Pierre-Antoine Leca en 1888 (nomination refusée)
    • Dominique-Antoine Paoli en 1888
    • François-Antoine Girolami (1839-1919) en 1901 ; il avait été précédemment vicaire d'Évisa entre 1863 et 1867.

    Fêtes et loisirs

    • La fête religieuse du village est célébrée le , jour de la Saint-Martin, du nom de son église.

    Randonnées

    Évisa (850 m) est le point de départ ou d’arrivée du sentier muletier qui traverse les gorges de la Spelunca pour descendre jusqu’à Ota après une belle et facile balade de 3 heures environ (nombreux lutrins expliquant la faune et la flore, les ponts génois dont le « pont de Zaglia »). Les sentiers de randonnée Mare a mare nord et Mare e monti nord passent par le village.

    Notes et références

    Notes

    1. « Les géologues distinguent ordinairement une Corse occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques et une Corse orientale où dominent les schistes. Ces deux parties sont séparées par la dépression centrale, un sillon étroit au relief adouci dont les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 700 m d'altitude, constitué pour l'essentiel de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires. Cette dépression coupe l'île du nord-ouest au sud-est, depuis l'Ostriconi jusqu'à Solenzara. À l'ouest de cette ligne, s'élèvent les plus hauts sommets de l'île qui constituent une véritable barrière entre les deux départements actuels. - Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le Nord de la Corse, Editions Alain Piazzola Ajaccio 2005 - (ISBN 2-915410-14-3) ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Le Parc naturel régional de Corse sur le site de l'INPN
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Lonca (Y7910540) » (consulté le ).
    3. Hydrographie
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Porto (Y7910500) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière d'Aïtone (Y7910520) » (consulté le ).
    6. Didacticiel de la règlementation parasismique
    7. La forêt d'Aitone.
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. L'Armorial des villes et villages de France.
    16. geneawiki, « Fichier:2A108 - Évisa-Validation blason 1921.jpg — Geneawiki », sur fr.geneawiki.com (consulté le )
    17. Notice no IA2A000096, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Notice no IA2A000098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA2A000131, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Notice no IA2A000144, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Géographie Générale de la Corse - FA Girolami - Bastia Imp. C. Piaggi - 1914
    22. Évisa sur le site armorialdefrance.fr. Consulté le 7 novembre 2013.
    23. Comment les juifs « Padovani » sont arrivés en Corse.
    24. Ghj. P., « HISTOIRE. Les Juifs en Corse, la destruction d'un mythe », Corse-matin, 21 septembre 2017.
    25. Les comptes de la commune
    26. Produits d'Évisa
    27. Les silots à châtaignes, les moulins
    28. La châtaigneraie
    29. Hébergements
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. « église Saint-Cyprien », notice no IA2A000098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Evisa , au cimetière , traces de l'ancienne paroisse
    36. « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA2A000096, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « monument commémoratif du Général Fiorello Ceccaldi », notice no IA2A000144, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Pont de Zaglia », notice no PA00099090, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « pont en pierre dit pont de Zaglia », notice no IA2A000131, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Patrimoine agro-pastoral
    41. Histoire de Corse
    42. Établissements d'enseignements
    43. Professionnels et établissements de santé
    44. Ensemble interparoissial de Vico, San Roccu, Sorru in sù, Sevingrentu
    45. « Église paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    46. « Église Saint-Cyprien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    47. « Diocèse d'Ajaccio. », sur FranceArchives (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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