Accueil🇫🇷Chercher

Jean-Dominique Luciani

Jean-Dominique Luciani, né le à Partinello, village qui dépendait à l’époque de la commune d’Evisa (Corse) et mort en juillet 1932, a mené une carrière administrative en Algérie et a rédigé différents ouvrages juridiques, ethnographiques et littéraires concernant sa terre d’accueil.

Jean-Dominique Luciani
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

Jean-Dominique Luciani faisait partie des familles corses bien implantées dans l’administration coloniale, il était le neveu de Santino Luciani, Secrétaire Général de Préfecture de Constantine, originaire d’Evisa (Corse) et l'oncle de Xavier Coppolani, Secrétaire Général des Colonies Mauritanie, originaire de Marignana (Corse)

Gabriel Esquer a rédigé une biographie en 1933 : M. Dominique Luciani (1851-1932) (Ed. Société Historique Algérienne) ; cet ouvrage recense les différents travaux menés par Dominique Luciani.

Une ville Algérienne Takhemaret a repris le nom de Dominique Luciani[1] en 1933, ainsi qu’un Lycée de Philippeville.

Carrière administrative

Après avoir obtenu son baccalauréat ès-lettres (a été élève au collège d’Ajaccio), il intègre l’administration en tant que commis rédacteur en . Il s'engage dans les tirailleurs algériens et fait campagne en Kabylie jusqu'à sa libération en .

En parallèle à ses activités professionnelles, il mène des études de droit et d'arabe (Licence à la Faculté de droit d'Aix, diplôme des pour connaissance des langues arabes et kabyle).

Il a assuré plusieurs responsabilités administratives :

  • Administrateur des communes mixtes d'Ain (1877), Batna (1880) et Attia (1885) ;
  • Sous-chef du 6e bureau (questions relatives aux indigènes) le ;
  • Chef de bureau au Gouvernement GĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie le ;
  • Directeur des Affaires indigènes du Gouvernement GĂ©nĂ©ral d’Alger en 1907 ;
  • Conseiller rapporteur adjoint au Conseil du Gouverneur au .

Retraité en 1919, il eut d’autres responsabilités locales :

  • Maire d'El-Biar Ă  partir de 1919 pendant 10 ans ;
  • ReprĂ©sentant aux dĂ©lĂ©gations financières Ă  partir de 1919 pour la seconde circonscription d'Alger ;
  • PrĂ©sident des dĂ©lĂ©gations financières en 1931.

Il fut, en outre, vice-président en 1923, puis président en 1927 de la Société historique algérienne[2]. Il était aussi membre de la Société archéologique de Constantine.

Traductions, ouvrages juridiques et ethnographiques

  • TraitĂ© des successions musulmanes, Éditions Ernest Leroux, 1886
  • Petit traitĂ© des successions musulmanes (Rah'bia), texte arabe, publiĂ© avec une traduction française, P. Fontana et Cie (Alger), 1896
  • Notes biographiques sur P. J Clozel (exploration dans le bassin du Tchad), 1897
  • Recueil de chansons kabyles du Djurdjura
  • Les prolĂ©gomènes thĂ©ologiques de Senoussi, texte arabe et traduction française, P. Fontana, 1908
  • TraitĂ© de thĂ©ologie arabe d’Ibrahim Laqani
  • Le rĂ©gime judiciaire en AlgĂ©rie (congrès colonial de Marseille)

On lui doit aussi différents articles dans la Revue africaine entre 1893 et 1929.

Distinctions

Notes et références

  1. « Recherche géographique », sur anom.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. http://www.algerie-ancienne.com/livres/Revue/revue.htm
  3. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.