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Nyer

Nyer [ÉČɛʁ] est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.

Nyer
Nyer
Blason de Nyer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
André Argiles
2020-2026
Code postal 66360
Code commune 66123
DĂ©mographie
Gentilé Nyérois
Population
municipale
153 hab. (2020 en diminution de 1,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 32â€Č 04″ nord, 2° 16â€Č 36″ est
Altitude Min. 656 m
Max. 2 645 m
Superficie 37,00 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Nyer
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Nyer

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, la Carança, la riviĂšre de Mantet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « massif du Canigou », le « massif du Puigmal », les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales » et « Puigmal-Carança »), un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale de Nyer) et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Nyer est une commune rurale qui compte 153 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 488 habitants en 1851. Ses habitants sont appelĂ©s les NyĂ©rois ou NyĂ©roises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Nyer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  54 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  15 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Souanyas (1,8 km), Canaveilles (2,2 km), Olette (2,5 km), Escaro (3,3 km), Oreilla (3,4 km), Jujols (4,4 km), ThuĂšs-Entre-Valls (4,4 km), Serdinya (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Nyer fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

    Sur le plan physique, son territoire est dĂ©limitĂ© par la TĂȘt au nord, avec le dĂ©filĂ© des Graus de Canaveilles, par la Carança, affluent de TĂȘt, Ă  l'ouest, au sud par le pic de Serra Gallinera (2 663 m) et par la riviĂšre de Mantet (avec les gorges de Nyer) Ă  l'est.

    • Localisation en Conflent
      Localisation en Conflent
    • Situation de la commune
      Situation de la commune

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 700 hectares. Son altitude varie de 656 Ă  2 645 mĂštres[6]. Son point culminant est le pic de Serra Gallinera.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s'agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des relief[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 790 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 571,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  54 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[27] :

    • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine Ă  2 784 mĂštres Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es. Il recĂšle de nombreuses espĂšces endĂ©miques pyrĂ©nĂ©ennes dont certaines atteignent leur limite orientale et prĂ©sente une gamme variĂ©e d'habitats naturels d'intĂ©rĂȘt communautaire liĂ©s Ă  l'Ă©tagement de la vĂ©gĂ©tation[28] ;
    • le « massif du Puigmal », d'une superficie de 8 784 ha, qui prĂ©sente une richesse patrimoniale avec onze habitats naturels et deux espĂšces vĂ©gĂ©tales au niveau rĂ©gional. Ainsi la station de Botryche simple est trĂšs importante compte tenu du faible nombre de stations en France[29] ;
    • les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritant d'importantes colonies d'espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire[30]

    et une au titre de la directive oiseaux[27]

    • « Puigmal-Carança », d'une superficie de 10 260 ha, un site qui a une responsabilitĂ© forte ou trĂšs forte pour cinq espĂšces d'oiseaux au niveau rĂ©gional, dont le gypaĂšte barbu[31].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[32] :

    • la « mine d'Olette » (10 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[33] ;
    • la « riviĂšre de Mantet, de Nyer Ă  la TĂȘt » (54 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34] ;
    • la « vallĂ©e de la Carança » (4 315 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[35] ;
    • la « vallĂ©e de Mantet » (5 167 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[36] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 7] - [32] :

    • les « chaĂźne du Puigmal et vallĂ©es Adjacentes » (28 390 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[37] ;
    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[38] ;
    • la « vallĂ©e du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[39];
    • le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[40].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Nyer.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Nyer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [41] - [I 2] - [42]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (99,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (99,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (57,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (34,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,1 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies routiĂšres

    • AccĂšs : RN 116 par une route situĂ©e juste en amont d'Olette.

    Voies ferroviaires

    La gare de Nyer se nomme Nyers.

    Nyers est desservie par des trains TER Languedoc-Roussillon (Train jaune) qui effectuent des missions entre les gares de Villefranche - Vernet-les-Bains et de Latour-de-Carol-Enveitg sur demande auprĂšs du personnel de bord.

    Elle est mise en service en 1910 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne.

    La gare de ThuĂšs-les-Bains est aussi dans la commune.

    • Train jaune traversant la TĂȘt
      Train jaune traversant la TĂȘt
    • Gare de Nyer
      Gare de Nyer

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Nyer est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[44] - [45].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Nyer.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[46].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[47].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[48].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la TĂȘt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[49].

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[50].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Nyer est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[51].

    Toponymie

    Le nom de la commune est Nyer, en français comme en catalan[52].

    Le lieu apparaßt dÚs le VIIe siÚcle sous le nom d'Angera. On trouve ensuite mentionnés valle Engerra (846), Agnerra (871), Anyerro (950), Anger (968), Angers (1030), Anyer (1163) et enfin Nyer en 1359. On rencontre également Ayer en 1395[53].

    Histoire

    Origines

    Le village de Nyer apparaĂźt au XIe siĂšcle sous la forme du chĂąteau fort de Ça Rocha, ou ChĂąteau de la Roca d'Anyer (ou de Nyer), sans-doute bĂąti Ă  partir d'une prĂ©cĂ©dente construction militaire wisigothique, comprenant la chapelle castrale Saint-Jacques. Des paysans recherchant sa protection s'installent tout autour formant le village primitif. La proximitĂ© de profonds ravins rend le chĂąteau quasiment imprenable.

    La baronnie de Nyer

    La baronnie de Nyer, qui relevait de la vicomtĂ© du Conflent, appartient au haut Moyen Âge Ă  la famille de Ça Rocha (ou La Roca, Laroque).

    Le chĂąteau de Ça Rocha est citĂ© en 1276, lorsque le roi Jacques Ier de Majorque donne Ă  Mossem Guillem Ça Rocha la juridiction civile du chĂąteau de Laroque et des lieux de Porcinyans et d'Anyer (Nyer) Ă  l'exception des justices du mĂšre et mixte empire. FidĂšle ensuite de Jacques II de Majorque, de Sanche de Majorque, puis de Jacques III de Majorque, la baronnie est confisquĂ©e Ă  la famille de Ça Rocha lors de la conquĂȘte de la rĂ©gion par Pierre IV d'Aragon. Toutefois elle retrouve en 1354 la possession du chĂąteau de Ça Rocha avec les justices de Porcinyans et de Nyer.

    En 1340, l'unique hĂ©ritiĂšre de la famille de Ça Rocha Ă©pouse Raymond IV de Banyuls de la puissante famille de Banyuls, et lui apporte en dot la baronnie de Nyer. Leur fils BĂ©renguer de Banyuls leur succĂšde Ă  la tĂȘte de la seigneurie, et dĂ©cĂšde en 1375 sans enfant.

    En 1378, Ă  la suite de la mort de son neveu, Dalmau II de Banyuls (fils de Dalmace Ier de Banyuls) prend sa succession et reconnaĂźt les fiefs de Ça Rocha, Porcinyans et Anyer, qui lui Ă©choient. La famille de Banyuls conserve la baronnie de Nyer jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Les barons de Nyer de la famille de Banyuls sont ainsi dans l'ordre chronologique:

    1. Raymond IV de Banyuls
    2. BĂ©renguer de Banyuls y de Ça Rocha (+1375)
    3. Dalmau II de Banyuls
    4. Dalmau III de Banyuls (+ 1408)
    5. Arnau V de Banyuls (marié en 1388)
    6. Guillaume de Banyuls y Jorda (+ 1481)
    7. Jean III de Banyuls y de Montfalco (Jehan III de Banyuls de Montferrer) (+ 1527)
    8. Jean IV de Banyuls de Montferrer y de Pontos de Blan (marié vers 1515)
    9. Jean-François (Jean V) de Banyuls de Montferrer y d'Alemany
    10. Thomas Ier de Banyuls de Montferrer y de Llupia (1556-1627)
    11. François II de Banyuls de Montferrer y de Orís (1589-1649)
    12. Thomas II de Banyuls de Montferrer y de OrĂ­s (1619-1659)
    13. Charles Ier de Banyuls de Montferrer (1647-1687)
    14. François III de Banyuls, marquis de Montferrer (1648-1695)
    15. François-Gérard de Banyuls, marquis de Montferrer (1692-1762)
    16. Joseph de Banyuls, marquis de Montferré (1723-1801)
    17. Raymond VIII de Banyuls, marquis de Montferré (1747-1829)

    Les Nyerros

    Thomas Ier de Banyuls (1556-1627), seigneur de Nyer est l'ennemi jurĂ© de Joan Cadell, seigneur d'ArsĂšguel en Cerdagne. Le chĂąteau de Joan Cadell est dĂ©crit comme le niu dels bandolers de Cerdanya (le nid des bandits de Cerdagne). À cette faction, Thomas Ier de Banyuls oppose la sienne : les Nyerros[54], une milice de 700 hommes. Il est dĂ©clarĂ© ennemi public de Sa MajestĂ© en 1580 aprĂšs avoir assiĂ©gĂ© Catllar oĂč s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s ses ennemis Garau et Joan de LlupiĂ  et la bataille du pont de Prades qui fit une centaine de morts. Il faut l'intervention de troupes royales venues de Perpignan pour mettre les Nyerros en dĂ©route. Thomas Ier ne se laisse pas faire. Il part Ă  l'assaut des villes et des Ă©glises, agresse les gens des mas et attaque mĂȘme le chĂąteau de PuigcerdĂ . TraquĂ©, Thomas de Banyuls se rĂ©fugie Ă  Olette rĂ©duit en cendre par les troupes royales, puis Ă  la Bastide[Note 9], et oppose une vive rĂ©sistance avec l'aide de soldats huguenots venus de France. Il est cependant amnistiĂ© en 1581, mais condamnĂ© Ă  un semi-exil, puisqu'il doit rejoindre Ă  Naples les armĂ©es du roi.

    Les gens de Nyer sont d'ailleurs à cette époque à l'image de leur seigneur, et ils font à nouveau parler d'eux en 1592, puisqu'une troupe de seize lladres o bandolers, appelé Nyerros, vient à Olette pour y assassiner un jeune habitant du village, avec semble-t-il une grande sauvagerie.

    Les Nyerros continueront à faire parler d'eux jusqu'au milieu du XVIIe siÚcle, lors de la grande instabilité héritée d'un transfert de la région de la couronne d'Aragon au giron Français.

    Les Nyerros sont dans la mouvance des groupes armés de bandolers[Note 10], hantise des autorités royales à cette époque trouble d'anarchie dans la couronne d'Aragon alors que le Roussillon est encore à cheval entre l'Espagne et la France[55].

    La seconde partie du XVIe siĂšcle coĂŻncide avec la dĂ©couverte puis la conquĂȘte des AmĂ©riques. L'or et l'argent bruts extraits des mines au Mexique et au PĂ©rou arrivent par bateau sur la cĂŽte ouest de l'Espagne (SĂ©ville et Cadix), puis traversent le pays jusqu'aux ports de Valence et Barcelone Ă  partir d'oĂč ils sont envoyĂ©s Ă  GĂȘnes et Florence oĂč se trouvent les banques. Les Nyerros font alors partie des bandes de bandolers (au mĂȘme titre que les Cadells, leur rivalitĂ© allant croissant au fil des annĂ©es) volant les transporteurs dans la rĂ©gion barcelonaise, profitant de la proximitĂ© de la France alors en pleine Guerres de religion pour se mettre Ă  l'abri. Les Nyerros se rĂ©fugiaient Ă  Nyer tandis que les Cadells se rĂ©fugiaient Ă  Vic. Les bandolers s'assuraient du silence de la population en reversant une partie de leurs prises aux paysans, disposant ainsi de nombreux appuis un peu partout en mĂȘme temps que de nombreuses caches.

    Par la suite, l'épisode des Tercios, milice espagnole sanguinaire lors de la guerre franco-espagnole de 1618 à 1648, puis la réhabilitation de la gabelle par Louis XIV en 1661, alors que celle-ci était abolie depuis 1292, donnent aux Nyerros de bonnes raisons de subsister, afin de constituer une milice d'auto-défense pour protéger les habitants de la région mais aussi d'organiser une contrebande du sel.

    De nos jours, les Nyerros existent sous la forme d'une équipe, les Nyerros de la Plana, perpétuant la tradition catalane des Castells, pyramides humaines, édifices éphémÚres érigés à l'occasion des différentes festivités folkloriques et régionales[56].

    • Groupe de Nyerros, au centre, Rocaguinarda
      Groupe de Nyerros, au centre, Rocaguinarda
    • Serrallonga, autre bandoler Nyerro renommĂ©
      Serrallonga, autre bandoler Nyerro renommé

    La commune de Nyer

    En 1789, la famille de Banyuls a Ă  sa tĂȘte Raymond de Banyuls, marquis de MontferrĂ©. Celui-ci, dĂ©putĂ© de la noblesse de Roussillon aux États GĂ©nĂ©raux de 1789, Ă©migre comme bon nombre d'aristocrates, en 1791. Ses terres sont par la suite confisquĂ©es par l'État et revendues comme bien national. Le chĂąteau est ainsi vendu Ă  M. Roger, de Prades, puis Ă©changĂ© le contre le prieurĂ© de Corneilla, achetĂ© par M. EscanyĂ©.

    La paroisse de Nyer et le hameau d'En qui en dépendait jusqu'en 1793 obtiennent chacun le statut de commune. Cependant, malgré un léger accroissement de population, En est rattachée à la commune de Nyer dÚs le [57].

    M. EscanyĂ© ne peut faire survivre un si important domaine composĂ© du chĂąteau, mais aussi des forges de Nyer et ThuĂšs et doit vendre en 1854 Ă  M. Hippolyte Dussard le « domaine de Nyer, chĂąteau, jardins, forges, moulin, prairies, cours d'eau, maison d'habitation et emplacement de forges de ThuĂšs, mines de fer, mĂ©tairie de Porcinyans, terre, bois, forĂȘts et pĂąturages, et gĂ©nĂ©ralement toutes les dĂ©pendances sans aucune exception de la terre de Nyer, d'une contenance d'aprĂšs le cadastre de 2500 hectares, le tout pour un prix de 100 000 francs ».

    Ce dernier ne peut rĂ©cupĂ©rer son bien qu'aprĂšs la construction d'un canal d'irrigation des terres de Nyer, Escaro, Souanyas et Marians, canal dont la construction et la charge doit ĂȘtre payĂ©e par les arrosant Ă  hauteur de 281,69 francs par hectare, puis d'un revenu annuel dĂ©pendant de la surface Ă  arroser. M. Dussard pensait vendre les prairies et les droits d'usage, mais avant que le canal ne soit terminĂ© les communes de Nyer et d'En rĂ©clament ces mĂȘmes droits. La justice tranche, la commune d'En est dĂ©boutĂ©e et les droits sont dĂ©clarĂ©s appartenant Ă  la commune de Nyer. On fait un rabais sur le prix du domaine pour dĂ©dommager M. Dussard, mais les arrosants sont mĂ©contents car ils se retrouvent Ă  payer la diffĂ©rence pour un service non encore fourni. Ils portent l'affaire en justice et gagnent. M. Dussard (aprĂšs sa mort en 1879 : les hĂ©ritiers Dussard) devant prendre Ă  sa charge les frais d'entretien du canal, est obligĂ© de revendre le chĂąteau de Nyer, les dĂ©pendances de la forge et la mĂ©tairie de Porcinyans, qui sont achetĂ©s en 1883 par M. Henri de Rovira, de Perpignan, descendant de Magdalena de Banyuls y de Bellissen, sƓur de Raymond de Banyuls.

    De nos jours, le chĂąteau de Nyer a Ă©tĂ© rachetĂ© par la municipalitĂ© pour ĂȘtre rĂ©amĂ©nagĂ© en maison de retraite. Le rez-de-chaussĂ©e est lui ouvert en restauration gastronomique, le service Ă  table Ă©tant assurĂ© par des travailleurs handicapĂ©s.

    Politique et administration

    La mairie

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[58]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1899 1919 Paul Prats
    1919 1925 Michel PagĂšs
    1925 1927 Ignace Marce
    1927 1929 François Marce
    1929 1937 Jean Vidal
    1937 1941 Michel Margail
    1941 1943 Jean Vidal
    1943 1983 Michel Margail
    mars 1983 juin 1995 Jean-Claude Peyre
    juin 1995 En cours André ArgilÚs[59] - [60] PCF
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1709 1720 1767 1774 1789
    32 f19 f14 f10 f54 f23 f276 H30 f64 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[62].

    En 2020, la commune comptait 153 habitants[Note 11], en diminution de 1,29 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    303341312383474463446461488
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    436415393389381387413390373
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    328342437365326293236198198
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    163137112140132108182180162
    2015 2020 - - - - - - -
    152153-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note :

    • À partir de 1826 le recensement inclut les habitants de l'ancienne commune d'En, rattachĂ©e Ă  Nyer en 1822.
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[64] 1975[64] 1982[64] 1990[64] 1999[64] 2006[65] 2009[66] 2013[67]
    Rang de la commune dans le département 135 170 151 152 167 151 155 158
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]9,6 %4,6 %3,7 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  79 personnes, parmi lesquelles on compte 48,6 % d'actifs (44,9 % ayant un emploi et 3,7 % de chĂŽmeurs) et 51,4 % d'inactifs[Note 12] - [I 5]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 55 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 37, soit un indicateur de concentration d'emploi de 134,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 28 %[I 9].

    Sur ces 37 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 65,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,3 % les transports en commun, 23,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 18 891 €[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    ChĂąteau de Nyer
    Nyer
    Église Saint-Jacques de Nyer

    Au XVe siÚcle, Jean de Banyuls fait construire le chùteau de Nyer actuel au centre du village. Il est restauré au cours du XIXe siÚcle[53].

    En
    Église Saint-Just-et-Saint-Pasteur d'En
    Porcinyans

    Autre hameau abandonné, Porcinyans possédait une église dédiée à Saint Assiscle dont il ne reste aujourd'hui qu'un pan de mur[53].

    • Chapelle Saint-Assiscle de Porcinyans.
    • Le chĂąteau de Nyer
    • Tours vues du nord
      Tours vues du nord
    • Armoiries sur balcon
      Armoiries sur balcon
    • Tour
      Tour
    • Cadran solaire
      Cadran solaire

    Patrimoine environnemental

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Nyer Blason
    D'argent Ă  trois fasces de sable.
    DĂ©tails
    Inspiré des armes de la famille de Banyuls de Montferré, barons de Nyer du XIVe siÚcle à la Révolution qui sont "Fascé de sable et d'argent de six piÚces".

    Culture populaire

    • Les Nyerros (appelĂ©s aussi Niarros en français) sont citĂ©s dans L’IngĂ©nieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, DeuxiĂšme partie, chapitre LX de Miguel de Cervantes Saavedra, lors de la rencontre de Don Quichotte et Sancho avec une bande de Nyerros Ă  la tĂȘte desquels se trouvait Roque Guinart.
    • Les Nyerros avaient pour emblĂšme un porcelet (nyerro en catalan)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L’IngĂ©nieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de CervantĂšs, Paris, Gallimard, Folio Classique n°1901, 2006, traduction de François de Rosset, revue par Jean Cassou, p. 497, Ă©dition princeps aux Ă©ditions Gallimard, 1949.
    • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de MontferrĂ©, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, RĂ©al, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbĂ© Jean Capeille, curĂ© Ă  Banyuls-dels-Aspres
    • Claude Roux, Didier Masson, Olivier Bricaud, Clother Coste et Serge Poumarat, « Flore et vĂ©gĂ©tation des lichens et champignons lichĂ©nicoles de quatre rĂ©serves naturelles des PyrĂ©nĂ©es–Orientales (France) », Bull. Soc. linn. Provence, no spĂ©cial 14,‎

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Tours défensives dont on voit encore des vestiges, dans la commune d'Olette.
    10. On distingue bandolero, membre d'une faction nobiliaire, de salteador, modĂšle du bandit de grand chemin.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Nyer » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Nyer » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Nyer » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Nyer et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Nyer », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    7. « Plan séisme » (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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