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Valence (Espagne)

Valence (officiellement et en valencien : València[1] ; en espagnol : Valencia) est une ville d'Espagne, située dans l'est du pays sur la côte méditerranéenne. Fondée en 138 av. J.-C. par le consul romain Decimus Junius Brutus Callaicus sous le nom de Valentia Edetanorum, Valence devient, au Moyen Âge, la capitale du royaume de Valence.

Vue panoramique de Valence depuis le Micalet.
Valence
València (ca)
Valencia (es)
Blason de Valence
Héraldique
Drapeau de Valence
Drapeau
Valence (Espagne)
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Municipio
Communauté autonome Drapeau de la Communauté valencienne Communauté valencienne
Province Drapeau de la province de Valence Province de Valence
Comarque Ville de Valence
District judic. Valence
Budget 811 300 000 (2018)
Maire
Mandat
María José Catalá (PP)
2023-2027
Code postal 46000 à 46026
Démographie
Gentilé valentí/ina, valencià/ana (ca)
valenciano/a (es)
valencien/ne (fr)
Population 792 492 hab. ()
Densité 5 870 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 28′ 13″ nord, 0° 22′ 36″ ouest
Altitude 15 m
Superficie 13 500 ha = 135 km2
Distance de Madrid 352 km
Rivière(s) le Turia
Bordée par la Mer Méditerranée
Divers
Patrimoine mondial Loge de la soie (1996)
Saint patron Saint Vincent et Mare de Déu dels Desamparats
Localisation
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Valence
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Valence
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Valence
Liens
Site web http://www.valencia.es

    Troisième ville d'Espagne par la population qui est passée à 789 744 habitants en 2021[2], Valence est aujourd'hui la capitale de la Communauté valencienne et d'une de ses trois provinces, la province de Valence. Sa métropole compte 1 875 691 habitants.

    Dotée d'un patrimoine architectural remarquable, la ville est notamment connue pour sa Cité des arts et des sciences, à l'architecture futuriste. Le port de Valence est le premier port de marchandises en Espagne et le premier port à conteneurs de la Méditerranée (4,3 millions équivalents vingt pieds échangés en 2011).

    La ville était traversée par le fleuve Túria, qui a été détourné dans les années 1960 à la suite de la Grande inondation de Valence de 1957. Son ancien lit est aujourd'hui reconverti en espaces verts, les jardins du Turia.

    Valence est également renommée pour ses fallas (falles en valencien), qui ont lieu du 12 au 19 mars. Elle est à l'origine de diverses spécialités gastronomiques, dont la plus connue est la paella.

    En 2009, le Tribunal des Eaux de Valence a été inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.

    Symboles identitaires

    Blason de Valence.

    Le blason

    Le blason de la ville remonte au XIVe siècle et se base sur les armes du roi Jacques Ier d'Aragon ( Jaume Ier en catalan-valencien; Jaime 1° en castillan) auquel on a incorporé au XVIIe siècle la chauve-souris (rat penat en valencien), en hommage à la légende selon laquelle des chauves-souris auraient réveillé le roi Jacques Ier d'Aragon alors que les musulmans s'approchaient de la ville. À la fin de la Guerre d'indépendance espagnole (1808-1814), il s'y est ajouté deux branches de laurier octroyées par le roi Ferdinand VII d'Espagne, qui symbolisent la défense de la ville contre le Maréchal Moncey, de l'armée napoléonienne.

    Le drapeau

    Le drapeau de la ville est également celui que la communauté valencienne a adopté en 1982. Il reprend les couleurs traditionnelles de la Couronne d'Aragon présentes dans le blason, lequel a été transformé en drapeau. Ce drapeau est communément appelé Senyera Coronada (Senyera signifiant drapeau en valencien ; en castillan, il est nommé généralement señera, plutôt que bandera).

    Géographie

    Localisation

    La ville de Valence est située sur la côte méditerranéenne de la péninsule Ibérique, dans la grande plaine alluviale des fleuves Júcar et Turia, dans le centre du golfe de Valence. La ville d'origine était située à environ quatre kilomètres de la mer, sur une île du fleuve Turia.

    Les montagnes les plus proches de la ville sont le Cabeçol de El Puig et la sierra Calderona, situés respectivement à 12 km et à 25 km au nord de Valence.

    Valence a toujours été la capitale de la région historique et naturelle de la Horta de Valence. Cependant, après la division régionale de 1987, la commune de Valence est devenue une nouvelle région, appelée la « ville de Valence ». Ainsi, la région de Valence ne porte que sur la ville, ses quartiers et le lac Albufera. La « ville de Valence » est bordée au nord par les régions de la Horta au nord et du Campo de Turia, à l'est par la mer Méditerranée, au sud par les régions de Horta du Sud et Ribera Baja, et à l'ouest par la région de la Horta de l'ouest.

    Quant à la municipalité, la ville et ses quartiers y compris les trois les plus éloignés du noyau urbain, qui sont : Maisons de Bárcena, Mahuella-Tauladella et Rafalell et Vistabella sont délimités au nord par les villes de Bétera, Rocafort, Godella, Burjassot, Moncada, Alfara Patriarca, Vinalesa Bonrepos i Mirambell, Tavernes Blanques, Alboraia, Massamagrell, Massalfassar, Museros, Albuixech, Albalat dels Sorells, Foios, Meliana et Almàssera. À l'est par la mer Méditerranée. Au sud par les villes de Picanya, Paiporta, Sedaví, Alfafar, Massanassa, Catarroja, Albal, Silla, Sollana et Sueca. À l'ouest avec les municipalités de Paterna, Quart de Poblet, Mislata et Xirivella.

    Représentations cartographiques de la ville
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Topographie

    La ville de Valence est située dans le centre de la dépression de Valence au sud du secteur ibérique. Cette plaine est la plus grande plaine du bassin méditerranéen espagnol et est située dans le centre de la région valencienne. La dépression borde la Sierra Calderona au nord, les montagnes de la Serrania del Turia au nord-est, la Sierra de las Cabrillas à l'ouest, le massif du Caroig au sud-ouest et le Mondúver au sud.

    Son origine est due, dans un premier temps à un processus d'effondrement dans le golfe de Valence qui a commencé il y a environ 6 millions d'années, et, dans un second temps, au processus d'ensablement de la zone par l'apport de sédiments des rivières Palancia, Turia et Júcar ainsi que les torrents du Carraixet et du Poyo. Ce processus a été accéléré par la faible action érosive de la mer, et au cours des dernières années par l'action humaine, depuis que l'homme a accéléré l'ensablement des zones humides par envasement sélectif.

    La dépression n'est pas d'une planéité parfaite partout, contrairement aux zones les plus proches de la côte qui sont des zones extrêmement plates, par exemple, le Cuart ou la plaine de Liria. Il faut aussi souligner que la plaine est parsemée de petites collines qui rompent l'unité comme El Cabeçol d'El Puig, la montagne des Saints de Sueca, la sierra Perenchisa de Torrente ou la montagne des Renards de Cullera. La plus haute altitude de la ville est de 104 mètres et se situe à Horteta. Donc, les points culminants des paysages traditionnels de Valence sont les champs de la Horta, et les zones humides comme l'Albufera de Valence et les marécages de Rafalell Vistabella et de Moro.

    Hydrologie

    Le fleuve qui traverse la ville est le Turia. Situé sur le versant méditerranéen de la péninsule ibérique, il prend sa source dans la Muela de San Juan des Montes Universales, dans la municipalité de Guadalaviar (Teruel), et après 280 km débouche au nord de la plage de Pinedo. Ses inondations sont fameuses, en particulier celle du 14 octobre 1957, connue comme la grande inondation de Valence, qui atteignit un débit de 3 700 m3/s. Une grande partie de la ville de Valence avait alors été inondée, produisant d'énormes dégâts matériels et des pertes de vies.

    Cela a conduit à un projet pour détourner le fleuve et éviter des inondations au moyen de nouvelles infrastructures assurant la croissance de la ville. Ce projet, connu sous le nom du Plan Sur, a débouché sur la construction d'un nouveau canal détournant le cours du Turia au sud de la ville. Ce canal est apparemment à sec, car il ne fonctionne qu'en cas d'inondations, parce que la totalité du débit ordinaire est utilisée pour l'irrigation de la Horta de Valence. L'ancien lit du fleuve, qui traverse le centre-ville de la ville, est devenu un espace culturel et de loisirs, les jardins du Túria.

    Au cours des siècles, l'eau du Turia a été utilisée pour l'irrigation des champs, grâce à un réseau complexe d'irrigation, dont l'axe principal constitue la vega de Valence. Ces fossés prennent leurs eaux dans la rivière en aval du barrage de Moncada. Enfin, les eaux de ruissellements et les surplus d'eau du Turia sont utilisés par la Acequia del Oro et les fossés de Francos y Marjales de Valence.

    Les huit fossés d'irrigation sont :

    • Sur la rive droite : la acequia de Quart, la acequia de Benàger i Faitanar; la acequia de Mislata; la acequia de Favara; et la acequia de Rovella.
    • Sur la rive gauche : la acequia de Tormos; la acequia de Mestalla; et la acequia de Rascanya.

    Climat

    Climat à Valence.

    La ville se caractérise par un climat méditerranéen semi-aride. Les étés sont chauds et les hivers très doux. Pendant les mois d'hiver, la température ne descend habituellement pas au-dessous de 10 °C (il n’est pas rare que la température atteigne 20 °C pendant le jour). Les précipitations sont rares en été, comme dans toute la Méditerranée, et un peu plus abondantes en automne ainsi qu’à la fin de l'hiver et au début du printemps. La moyenne annuelle de précipitations se situe entre 450 et 500 mm et celles-ci sont surtout abondantes en septembre et octobre, avec des épisodes de goutte froide qui peuvent déverser jusqu'à 150 mm en une seule journée et provoquer des inondations.

    Les épisodes neigeux sont extrêmement rares, tout comme le gel. La moyenne de température annuelle est de 18,3 °C, comme on peut le voir sur le graphique. Le minimum étant une moyenne de 11,9 °C en janvier, et le maximum 26,1 °C en août. Le 27 août 2010, on a relevé une température record de 43 °C[3].

    Le taux d'humidité moyen est de 85 % le matin et de 55 % le soir. L'ensoleillement atteint 2 697 heures par an[4].

    Relevé météorologique Valencia 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 7,1 7,8 9,7 11,5 14,6 18,6 21,5 21,9 19,1 15,2 10,8 8,1 13,8
    Température moyenne (°C) 11,9 12,7 14,6 16,2 19 22,9 25,6 26,1 23,5 19,7 15,3 12,6 18,3
    Température maximale moyenne (°C) 16,4 17,1 19,3 20,8 23,4 27,1 29,7 30,2 27,9 24,3 19,8 17 22,8
    Ensoleillement (h) 171 171 215 234 259 276 315 289 235 202 167 155 2 697
    Précipitations (mm) 37 36 33 38 39 22 8 20 70 77 47 48 475
    Nombre de jours avec précipitations 4 3 4 5 5 3 1 2 4 5 4 5 44
    Humidité relative (%) 63 61 61 60 65 65 66 68 67 66 65 65 65
    Nombre de jours d'orage 0 0 1 1 2 2 2 3 3 2 1 0 18
    Nombre de jours avec brouillard 1 2 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 11

    Risques naturels

    Les principaux risques naturels dont a souffert la ville de Valence ont été les inondations, parce que tout au long de l'histoire, des crues du fleuve Turia ont provoqué plusieurs graves inondations dans la ville. Parmi tous ces débordements du Turia, le plus grave est celui qui a eu lieu le 14 octobre 1957 avec la grande inondation de Valence, quand il y avait plus de 300 mm de précipitations dans une grande partie du bassin du fleuve (361 mm à Bejís, bien que cette population se trouve dans le bassin de la rivière Palancia). Cela a provoqué deux vagues d'inondation, la première de 2 700 m3/s et une vitesse moyenne de 3,25 m/s; et la seconde, plus violente, de 3 700 m3/s et 4,16 m/s. Ces inondation ont touché la majeure partie de la ville de Valence, faisant plus de 80 victimes, en plus des dégâts matériels considérables. Cette inondation a entrainé le Plan Sud visant à détourner le Turia au sud de Valence, en portant son débit à 5 000 m3/s. L'attitude énergique du maire de la ville, Tomás Trénor Azcárraga, a permis le déblocage des fonds nécessaires par le gouvernement de Francisco Franco.

    Les vagues de chaleur et de froid sont un autre risque affectant généralement la région méditerranéenne de la péninsule ibérique. Valence souffre chaque année durant les mois d'été de plusieurs vagues de chaleur, qui sont, selon l'Agence météorologique d'État (AEMET), une période d'au moins 3 jours de températures anormalement élevées, qui peuvent entraîner des morts par coup de chaleur. À l'inverse, dans les mois d'hiver, le danger vient des vagues de froid, car les températures peuvent parfois tomber en dessous de 0 °C. Cela est dû à l'arrivée de masses d'air froid de l'Arctique ou de la Sibérie.

    Il existe aussi un risque sismique, car la ville est située dans une zone de risque sismique modéré. Valence a subi plusieurs tremblements de terre au cours de son histoire. L'un des plus forts enregistrés a eu lieu le 16 septembre 2003, avec une magnitude de 4,2 sur l'échelle de Richter. Dans les années 1823 et 1904, la ville a également subi deux tremblements de terre d'une intensité de 5,57.

    Écologie

    Flore

    Ficus macrophylla. Cette espèce importée d'Australie s'est bien acclimatée dans la ville et est présente dans plusieurs parcs, notamment Place de Tetuan.

    Valence se situe dans la zone climatique de l'étage thermo-méditerranéen, qui se caractérise par le boisé méditerranéen, tandis que le maquis apparait dans les zones où la végétation arboricole a disparu. En raison de l'anthropisation du milieu, la plupart des espèces de plantes communes de nitrophile prédominent, à l'exception de celles qui sont propres aux zones humides (marais côtiers et Albufera).

    Les principales espèces d'arbres dans la forêt méditerranéenne de la région (principalement dans la Devesa del Saler) sont le chêne vert et le pin d'Alep, tandis que les espèces d'arbustes en sous-bois ou dans les maquis sont le pistachier lentisque, et le tamarix, le genévrier, le myrte commun, le thym, les genêts, le romarin, la sarriette et le palmier nain.

    En outre, les espèces d'arbres associés à la rive du Turia sont le saule, l'aulne, le peuplier, le frêne et l'orme tandis que les espèces d'arbustes sont le roseau, la quenouille, le laurier-rose et les ronces. Dans les terres humides et les fossés on trouve plusieurs espèces de végétation marécageuse, qui ont leurs racines dans l'eau douce ou les boues humides, comme les roseaux, quenouilles, roseaux et les laîches glauques

    Dans les dunes les plus proches de la mer se trouvent des « espèces pionnières », dont certaines sont uniques aux dunes mobiles, comme les roseaux ou le liseron des dunes, tandis que d'autres sont propres aux dunes fixes typiques, tels que le nerprun alaterne ou le pistachier lentisque. Enfin, les creux entre les dunes abritent certaines espèces telles la spartine maritime et la salicorne.

    Faune

    La région de Valence offre une grande biodiversité, particulièrement dans l'Albufera, où se trouve un Centre de récupération de la faune.

    On trouve diverses espèces d'anatidae, jusqu'à 10 000 exemplaires de nette rousse, 20 000 exemplaires de canard souchet ou de canard colvert. Il faut aussi mentionner les colonies d'ardeidae, en particulier des aigrettes, des crabiers chevelus et des hérons cendrés. Enfin, on note la présence d'espèces telles que la sterne pierregarin, la sterne caugek, l'échasse, le canard marbré ou la mouette.

    En ce qui concerne les mammifères, il y a des espèces de rongeurs comme le rat brun, le rat d'eau, la souris ou le mulot. On trouve aussi des musaraignes, des renards et diverses espèces de chauves-souris (miniopterus schreibersii et molosse de Cestoni).

    Au nombre des amphibiens, on note le crapaud commun, le crapaud calamite, le discoglossus pictus, le pélobate cultripède et la grenouille verte commune. Il y a aussi divers types de lézards: le podarcis hispanicus, le lézard ocellé, le chalcides bedriagai, l'Acanthodactylus erythrurus et le psammodromus algirus; ainsi que diverses espèces de couleuvres: blanus cinereus, coronella girondica, couleuvre fer-à-cheval, couleuvre de Montpellier, vipère de Lataste; des geckos, et des tortues (cistude et mauremys leprosa).

    Espaces naturels

    La région de Valence compte plusieurs sites et espaces naturels d'importance écologique ou culturelle particulière qui doivent en grande partie leur état actuel à l'action humaine.

    Le Parc naturel de l'Albufera

    Hérons dans les roseaux en bordure de l'Albufera.

    La lagune d'eau douce de l'Albufera a été intégrée à un parc naturel par la Generalitat Valenciana le 23 juillet 1986. Depuis 1990, ce parc qui s'étend sur 21 120 ha est inclus dans la liste des zones humides d'importance internationale pour les oiseaux en vertu de la Convention de Ramsar du 2 février 1971. Depuis 1992, il est classé comme site d'importance communautaire et, depuis 1994, il fait partie des zones de protection spéciale.

    Cette zone humide est située à environ 10 km au sud de la ville de Valence, et comprend un système formé à la fois par le lac Albufera (2 100 ha), les rizières qu'il alimente d'une superficie de 14 100 ha, et la bande côtière adjacente à la Méditerranée[5] - [6].

    Les marais de Rafalell et Vistabella

    Le marais de Rafalell et Vistabella, avec une superficie de 102,92 hectares, est l'un des derniers marais qui s'étend au nord du fleuve Turia, entre Alboraia et Sagonte. Il est approvisionné par des eaux souterraines et des restes d'irrigation. La végétation de cette zone humide est dominée par des roselières et des juncales, qui servent de refuge à plusieurs espèces d'oiseaux échassiers. Les fossés abritent diverses espèces de poissons, tels l'anguille, le bar commun, le mulet cabot et l'atherina boyeri, mais il offre aussi des habitats appropriés pour la réintroduction d'espèces endémiques valenciennes comme le valencia hispanica, l'Aphanius d'Espagne, la loche de rivière ou l'écrevisse.

    La horta

    La horta de Valence est née sous l'Empire romain, quand Valence servait de centre logistique et d'hibernation pour les campagnes de conquête en Hispanie. Les Romains y ont introduit de nouvelles cultures comme les céréales, l'olivier et la vigne.

    On a longtemps cru que la huerta de Valence ne s'était vraiment développée qu'au Moyen Âge, au cours de la période islamique avec la construction d'un vaste réseau d'infrastructures d'irrigation consistant en canaux, bassins et petits barrages. Or, comme le signale l'archéologue Miquel R. Martí Maties, dès le Ier siècle, les Romains avaient construit un aqueduc allant d'une source située à Tuéjar, à 585 m d'altitude, jusqu'à la Plaza del Tossal, au centre de la ville de Valence, en passant par Domeño El Viejo, Gestalgar, Pedralba et Manises. Avec une longueur totale de 98,6 km, cet aqueduc était le plus long d'Espagne et le sixième du monde romain. Cette infrastructure hydraulique a permis le développement de cultures céréalières qui alimentèrent Constantinople au cours du VIe siècle[7].

    Ce réseau est alimenté par les eaux du Turia. Au long de ces infrastructures se sont établis des moulins à eau, des blanchisseries, des maisons et des fermes.

    Les plages urbaines

    Dunes et plage à Pinedo au sud du port de Valence.

    Valence possède deux plages urbaines de sable doré, la plage d'El Cabañal et celle de la Malva-Rosa, qui sont délimitées au sud par le port de Valence et au nord par la plage de la Patacona à Alboraia. Ce sont des plages de caractère urbain, qui ont une grande promenade bordée de nombreux établissements occupant d'anciens bains publics et offrant un choix d'hébergements et de cuisine locale.

    Les plages de la capitale au sud du Turia sont plus sauvages. À Pinedo, le secteur de la Maison Noire est réservé aux amateurs de nudisme. Plus loin, sont les plages du Perellonet et de El Perello, soit plus de 15 kilomètres de sable protégés par des dunes, au cœur du parc naturel de l'Albufera.

    Histoire

    Antiquité et période wisigothe

    Les murailles, romaine et arabe, de Valence.

    Les archéologues ont trouvé des restes d'occupation humaine remontant aux IVe et IIIe siècle av. J.-C.[8]. Dès cette époque, la région était un site de production de céramique de luxe[9].

    Une des plus anciennes villes d'Espagne, Valence est fondée en 138 av. J.-C. sous le nom de Valentia Edetanorum par la république romaine, dont le consul à l'époque est Decimus Junius Brutus Callaicus. Le plan est typiquement romain. Le forum se situait aux alentours de l'actuelle Plaza de la Virgen, où se croisent les deux axes de la ville, le cardo et le Decumanus, qui correspondent respectivement aux actuelles rues Salvador-Almoina et Caballeros.

    En 75 av. J.-C., la ville est détruite pendant la guerre qui oppose Pompée à Sertorius. Elle ne sera pas reconstruite avant 50 ans. Au milieu du Ier siècle , Valence connaît une croissance urbaine importante grâce à l'arrivée de nouveaux citoyens, vétérans de l'armée. Cette expansion se traduit par la construction de grands bâtiments publics notamment le forum, les arènes et, plus tard, le port fluvial situé près des actuelles Torres Serranos.

    Entre 260-270, la ville est détruite puis reconstruite sur une plus petite surface. Avienus la mentionne dans ses Ora maritima sous le nom de Tyris.

    Au IVe siècle, la première communauté chrétienne apparaît dans la ville, à laquelle appartenait saint Vincent martyrisé en 304.

    Au cours du Ve siècle, la décadence de l'Empire romain favorise l'arrivée de vagues de peuplement germaniques, notamment des Suèves, des Vandales et des Alains. L'Église participe à la transformation de la ville après la chute de l'empire romain, en convertissant les temples romains en lieux de culte catholique. Valence devient un évêché sous la dépendance de Tolède.

    À la suite de l'invasion byzantine dans le sud-ouest de la péninsule, la ville acquiert une importance stratégique, avec l'installation de contingents militaires wisigoths en 554. Après l'expulsion des byzantins en 625, la ville est pratiquement abandonnée et les documents sur cette période de l'histoire de la ville sont très rares. La population totale de la péninsule est alors estimée à environ cinq millions de personnes, principalement des serfs et des esclaves. Les 200 000 Wisigoths et 100 000 Suèves formaient la classe dirigeante. La population hispano-romaine n'avait pas accès aux charges publiques. Il y avait aussi une population juive[10].

    L’époque musulmane, Al-Andalus et Balansiya (VIIIe – XIIIe siècles)

    Organisation urbaine, politique et sociale de la ville

    En 711, la ville est prise par le chef berbère Tariq ibn Ziyad à la tête d'une armée de 12 000 hommes. Alors qu'Abd al-Rahman Ier, premier émir de Cordoue, avait ordonné la destruction de la ville, son fils Abd Allah al-Balansi s'y installe quelques années plus tard. Depuis Balansiya graphie de la ville en arabe , il exerce son autorité sur toute la région. Il fait notamment construire aux abords de la ville un luxueux palais, dont on n'a trouvé aucun vestige, le Russafa, qui a donné son nom au quartier actuel. Durant plusieurs siècles, la ville portera le nom de Medina al-Turab ou ville de la poussière, en raison de l'état d'abandon dans lequel elle se trouvait[11].

    Les musulmans importent leur langue, leur religion et leurs coutumes mais la coexistence avec les habitants d'origine hispanique se fait de manière pacifique. L'assimilation de la population indigène à la religion musulmane et à la culture arabe a été très rapide puisqu'on estime que dès la fin du Xe siècle, les chrétiens et juifs ne représentaient plus que de 10 % de la population. Pendant la période musulmane, les villes ont été des foyers actifs d’une arabisation linguistique qui s’est imposée aussi dans les campagnes.

    Au sein de la taïfa des Amirides (descendants de Almanzor), Valence est une ville au rayonnement important. L'agriculture se développe grâce au creusement de nouveaux canaux d'irrigation.

    Dotation du Cid à la cathédrale de Valence datée de 1098. Au bas du texte apparaît l'autographe de Rodrigo Díaz: (la)« ego ruderico, simul cum coniuge mea, afirmo oc quod superius scriptum est »[12].

    Entre 1087 et 1089, Valence est gouvernée par le roi al-Qadir. Elle doit subir les attaques de Al-Mundir et du comte de Barcelone Raimond-Bérenger II.

    En octobre 1092, une poignée d'éclaireurs almoravides arrive à Valence. Ibn Djehaf, membre de haute lignée yéménite, porté par la foule partisane, prend le pouvoir après avoir fait assassiner al-Qadir. Rodrigue (le Cid), qui séjournait alors à Saragosse, reprend la ville en juillet 1093. Homme politique habile ou guerrier invétéré, Rodrigue ne semble pas avoir aspiré à y exercer directement le pouvoir. Il laisse ainsi à Ibn Djehaf le soin de gouverner la ville encore insoumise la veille, et s'installe au château de Cebolla (Puig). Cependant, l'arrivée d'une armée almoravide envoyée par l'émir Youssef Ibn-Tashfin amène les Valenciens à secouer à nouveau le joug. Les Almoravides à court de vivres s'étant retirés sans coup férir, Rodrigue assiège à nouveau la ville. Après avoir vainement attendu l'arrivée de renforts, Valence, décimée par la faim, capitule le 15 juin 1094.

    Les conditions de l’occupation sont d'abord clémentes. La propriété des biens et la liberté du culte sont respectées et les armées chrétiennes restent en dehors de l'enceinte fortifiée. L'impôt se limite, habilement, à la dîme coranique, comme le faisaient, au fur et à mesure de leur progrès, les Almoravides. Rodrigue s'installe dans le faubourg de l'Alcudia. Le castillan renforce néanmoins considérablement sa présence et se proclame en outre juge suprême des Valenciens. Les choses s'aggravent à la suite d'une nouvelle offensive almoravide en octobre 1094. L'ennemi vaincu, les chrétiens durcissent le régime d'occupation à proportion du péril. Ibn Djehaf, traduit en justice pour l'assassinat d'al-Qadir, est brûlé vif en 1094. Les musulmans, à l'exception de quelques notables, sont contraints de s'installer dans les faubourgs, tandis que les chrétiens s'abritent derrière les murs. Rodrigue prend cette fois en main le gouvernement de la ville.

    Rodrigue s'allie avec Pierre Ier d'Aragon et Raimond-Bérenger III de Barcelone avec pour objectif de freiner la constante progression almoravide. En 1096, la grande mosquée est transformée en église. Puis, en 1097, Jérôme de Périgord, « acclamé et élu par le chapitre, consacré par la main du romain pontife », est nommé évêque de la ville. Rodrigue continue de consolider son pouvoir sur le Levant, notamment avec la prise de Murviedro (Sagonte), en 1098.

    Le Cid meurt à Valence le . Chimène réussit à défendre la ville avec l'aide de son gendre Raimond-Bérenger III comte de Barcelone, jusqu'en 1101, jusqu'à ce que le roi Alphonse VI de Castille ordonne l'évacuation de la ville. Dès 1102, la famille du Cid et ses compagnons abandonnent la ville aux Almoravides. Valence ne sera reprise définitivement aux musulmans qu'en 1238, par Jacques Ier d'Aragon (Jacme en occitan, Jaume en valencien-catalan, Jaime en castillan).

    Dans la première moitié du XIIIe siècle, le royaume de Valence est confronté à une crise sans précédent qui se transforme en révolte contre le souverain almohade local — du nom de la dynastie qui régnait alors en Andalousie —, Abû Zayd Ibn Abî `Abd Allâh Muhammad. Cette révolte ne se calme que lorsque Abû Jamîl Zayyân Ibn Mudâfi` prend les rênes du pouvoir et que le souverain déchu quitte Valence, mettant ainsi un terme à la présence almohade en Andalousie orientale.

    Mais en quittant Valence en 1230, Abû Zayd se rend auprès du roi Jacques Ier d'Aragon et lui prête serment d’allégeance, signant avec lui un traité aux termes duquel il lui abandonnerait une partie des terres et des châteaux qu’il récupérerait si celui-ci le soutenait. Puis Abû Zayd apostasie l’islam et se convertit au christianisme. Il s’assimila à ses nouveaux protecteurs et les aida activement dans leurs guerres contre les musulmans.

    Le Royaume de Valence au sein de la Couronne d'Aragon (XIIIe – XVIIIe siècles)

    Entrée triomphale de Jacques Ier d'Aragon en 1238.
    Expulsion des musulmans en 1609, par Gabriel Puig Roda.

    La Reconquista, l'établissement de sa juridiction et la pensée humaniste

    Le 9 octobre 1238, Jacques Ier d'Aragon reprend la ville aux musulmans. Il instaure un nouveau code juridique pour le royaume nouvellement créé, les Fors ( els Furs en catalan-valencien) qui, quelques années plus tard, allait s'étendre à tout le Royaume de Valence. On répartit les terres, comme en témoigne le Llibre del Repartiment, manuscrit rédigé en valencien. La ville est rattachée à l'Aragon par le traité de Cazola en 1179.

    En 1348 la peste noire atteint Valence et décime la population. Une révolte des habitants éclate contre les excès du roi et la guerre de l'Union. Peu après, lors de la Guerre des Deux Pierre, en 1363 et 1364, la ville est attaquée par les troupes castillanes qui sont repoussées. En remerciement, le roi Pierre IV d'Aragon concède à la ville le titre de "dos veces leal" (« deux fois loyale »). Le blason de la ville en témoigne encore aujourd'hui sous la forme de deux "L" entrelacés.

    Des conflits éclatent entre les trois communautés qui peuplent la ville : chrétiens, juifs et musulmans. L'importance croissante du quartier juif dans l'économie de la ville et l'expansion de leur quartier aux dépens des paroisses voisines entraine une émeute populaire en 1391, qui aboutit à l'obligation pour les juifs de se convertir au christianisme sous peine de mort. Les musulmans, qui occupaient le quartier actuel du marché de Mosen Sorell, près del Carmen, sont également victimes d'une émeute en 1456[13] et seront finalement victimes d'un décret d'expulsion en 1609.

    À la suite de la mort de Martin Ier d'Aragon en 1510, le compromís de Caspe instaure une nouvelle famille sur le trône de la Couronne d'Aragon, la Maison de Trastamare.

    La Renaissance valencienne

    Intérieur de la Loge de la soie.

    Au début du XVe siècle on relève une prospérité solide dans l'espace aragonais, surtout valencien[14]. Il est le siècle de l'expansion et de la croissance de la culture valencienne, connu comme le siècle d'or valencien. Depuis le , le Saint Calice est conservé dans la cathédrale de Valence. La ville devient la plus peuplée de la couronne d'Aragon, passant de 40 000 habitants en 1418 à 75 000 en 1483.

    Cette prospérité entraîne la construction de grands palais et d'églises, ainsi que le Micalet ou clocher de la cathédrale de Valence, de même que les Tours de Serranos. La Loge de la Soie ou Llotja de la Seda i dels Mercaders (1482), chef-d'œuvre du gothique valencien, est alors un des marchés les plus importants de la Méditerranée, où se retrouvent des marchands de toute l'Europe spécialisés dans le commerce de la soie.

    Le premier livre imprimé en Espagne est publié à Valence en 1479 : Obres o trobes en lahors de la Verge Maria, 45 poèmes dont 40 en valencien, 4 en castillan et 1 en italien. L'introduction de l'imprimerie engendre une multiplication des œuvres écrites. Des auteurs tels que Joanot Martorell, Ausiàs March, Joan Roís de Corella ou Isabel de Villena deviennent célèbres.

    Valence devient également un centre artistique renommé où se croisent les courants venus de France, de Flandre et d'Italie, produisant en peinture le style gothique international, avec des artistes tels que Joan Reixach, Jaume Baçó Escrivà, Lluís Dalmau, Gonçal Peris, Martin Torner et les anonymes maestro de Perea, maestro de Segorbe, maestro de Altura et maestro de Xàtiva.

    Entre 1499 et 1502, l'Université de Valence est créée sous le nom de Estudi General.

    Perte des privilèges et croissance au XIXe siècle

    Pendant la Guerre de Succession d'Espagne (XVIIIe siècle), la ville rejoint le camp de l'archiduc Charles d'Autriche, résistant jusqu'à la déroute de la bataille d'Almansa, le , abandonnant à son sort l'armée anglaise réfugiée dans Valence. En représailles, les Bourbons mettent le royaume à sac et lui retirent ses privilèges, essentiellement son autonomie politique, juridique et linguistique.

    La révolution industrielle (XIXe siècle)

    Blason du canton de Valence, 1873.

    En 1850, l'installation du réseau d'eau potable est achevée, et en 1858 les architectes Sebastián Monleón, Antonio Sancho et Timoteo Calvo donnent naissance au Projet général d'agrandissement de la ville de Valence, qui prévoyait la destruction des murailles pour permettre l'expansion de la ville. Une seconde version est proposée en 1868. Aucun de ces projets ne sera retenu mais ils serviront de base pour les travaux réalisés par la suite.

    À la suite de la Révolution cantonale de 1873, est créé le Cantón Federal de Valencia proclamé le 19 juillet et dissous le 7 août.

    Puis, en 1882, un nouveau projet d'agrandissement est proposé par les architectes José Calvo Tomás, Luis Ferreres Soler et Joaquín María Arnau Miramón. Approuvé en 1887, il prévoyait notamment de tracer les deux grandes artères qui entourent la ville encore aujourd'hui. Au XIXe siècle, la population de la ville double.

    Le XXe siècle

    La population triple, passant de 213 550 en 1900 à 739 014 en 2000. La ville devient une cité cosmopolite et le centre d'une aire métropolitaine de plus 1,5 million de personnes, troisième aire démographique, industrielle et économique d'Espagne.

    En 1900, est créée la Banque de Valence (Banco de Valencia) et, en 1907, Francisco Mora Berenguer dessine le projet d'agrandissement de Valence jusqu'au périmètre des Caminos de Tránsitos (chemins de transit). On trace l'axe qui sera celui du Paseo de Valencia (promenade maritime) jusqu'à la mer. Ce plan sera approuvé en 1912.

    La construction du marché central entreprise en 1914 et celle de l'actuelle gare de chemin de fer València-Nord s'achèvent en 1921. Ces deux bâtiments sont caractéristiques de l'art nouveau en pays valencien.

    En 1936, pendant la guerre civile, Valence devient la capitale de l'Espagne républicaine, jusqu'en 1939.

    En 1957, le fleuve Túria traversant le pays valencien sort de son lit : c'est la Gran riada de Valencia, qui motive des travaux d'aménagement majeurs dans les années ultérieures ; l'espace résultant redevient disponible pour l'urbanisation.

    Dans les années 1980 la construction du métro de Valence est achevée. Le réseau compte aujourd'hui quatre lignes et continue à s'étendre. En mai 2004, le Valence CF remporte la coupe de l'UEFA aux dépens de l'Olympique de Marseille. En juin 2007, Valencia accueille la 32e Coupe de l'America puis la 33e Coupe de l'America en février 2010. En août 2008, le circuit urbain de Valence figure pour la première fois au calendrier du Championnat du monde de Formule 1 en accueillant le Grand Prix d'Europe. De même, en 2009 et 2010 et jusqu'en 2014, Valencia est le théâtre du Grand Prix d'Europe de Formule 1.

    Démographie

    Évolution démographique de Valence (1900-2005).

    La ville actuelle, dont la population est de 798 033 habitants (2011), est le centre de l'Horta de Valence (Huerta en castillan), agglomération qui regroupe 1 774 201 habitants (2011). Elle est la troisième ville d'Espagne après Madrid et Barcelone.

    Selon Eurostat, la zone urbaine élargie de Valence compte 1 564 145 habitants (2004).

    Évolution démographique
    1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970
    215 687233 018247 281315 816454 654503 886501 777648 003
    Évolution démographique
    1981 1991 1996 2001 2002 2003 2004 2005 2011
    744 748738 441746 683752 909764 010785 732790 754797 291798 033

    Organisation territoriale et urbanisme

    Districts et quartiers

    Noms indiqués en valencien :

    Quartiers de la Ville par Districts
    Ciutat Vella La Seu - La Xerea - El Carme - El Pilar - El Mercat - Sant Francesc
    L'Eixample Russafa - El Pla del Remei - Gran Via -
    Levante Estadi Ciutat de València (stade du Levante UD)
    Extramurs El Botànic - La Roqueta - La Petxina - Arrancapins
    Campanar Campanar - Les Tendetes - El Calvari - Sant Pau
    La Saïdia Marxalenes - Morvedre - Trinitat - Tormos - Sant Antoni
    El Pla del Real Exposició - Mestalla - Jaume Roig - Ciudat Universitària -
    L'Olivereta Nou Moles - Soternes - Tres Forques - La Fontsanta - La Llum
    Patraix Patraix - Sant Isidre - Vara De Quart - Safranar - Favara -
    Jesús La Raiosa - L'Hort De Senabre - La Creu Coberta - Sant Marcel·lí - Camí Reial
    Quatre Carreres Montolivet - En Corts - Malilla - Fonteta de Sant Lluís - Na Rovella - La Punta - Ciutat de les Arts i les Ciències
    Poblats Maritims El Grau - El Cabanyal - El Canyamelar - La Malva-rosa - Beteró - Natzaret
    Camins Al Grau Aiora - Albors - La Creu del Grau - Camí Fondo - Penya-roja
    Algirós L'Illa perduda - Ciutat Jardí - L'Amistat - La Vega Baixa - La Carrasca
    Benimaclet Benimaclet - Camí De Vera
    Rascanya Orriols - Torrefiel - Sant Llorenç
    Benicalap
    Districts de la Ville
    Pobles del Nord Benifaraig - Poble Nou - Carpesa - Cases de Barcèna - Mauella - Massarojos - Borbotó
    Pobles de l'Oest Benimàmet - Beniferri
    Pobles del Sud El Forn d'Alcedo - El Castellar-L'Oliveral - Pinedo - El Saler - El Palmar - El Perellonet - La Torre - Faitanar

    Les ponts du Turia

    Le fleuve Turia était une barrière naturelle qui divisait la ville en deux zones. C'est pourquoi plusieurs ponts ont été construits à travers l'histoire. Certains ont été détruits par des inondations, comme celles de 1957, et reconstruits plus tard.

    Voici les ponts actuels, en partant du parc Cabecera à l'ouest et en continuant jusqu'au port à l'est:

    Pont Nou d'Octubre (Puente 9 de Octubre), XXe siècle

    Construit entre 1986 et 1989 par l'architecte valencien (de Benimámet), encore méconnu mais déjà prometteur, Santiago Calatrava, il se distingue par l'originalité de ses formes et par les quatre sculptures abstraites qui ornent ses entrées. C'est sans doute l'œuvre d'un artiste naissant qui n'a pas encore trouvé le style qui le rendra plus tard célèbre et qui atteint toute sa pureté dans la Cité des Arts et des Sciences.

    Le pont est composé de deux voies, une pour chaque sens de circulation et un espace ouvert au centre. De chaque côté du pont se trouvent deux sculptures sur de hauts piédestaux qui ressemblent à des aigles vus de derrière avec leurs ailes déployées. Le pont possède un passage pour piétons à ses extrémités latérales et il est éclairé par une double ligne centrale de lampadaires et une série de lumières au sol protégées par un boîtier métallique.

    Il reçoit le nom du 9 octobre, en commémoration du jour où le Roi Jacques Ier d'Aragon est entré dans la ville de Valence, après la capitulation musulmane en 1238. Le 9 octobre est célébré la fête de la Communauté Autonome Valencienne.

    Pont de Campanar (Puente de Campanar), XXe siècle

    Construit entre 1932 et 1937, il relie l'Avenida de Pérez Galdós à l'Avenida del Maestro Rodrigo. En principe, il servait de lien entre la ville de Valence et la ville de Campanar qui, bien que liée à Valence, était encore loin de l'intérieur de la ville à cette époque. Après l'inondation de 1957, il a dû être reconstruit en 1958.

    C'est un pont construit en béton, avec une conception très simple et qui remplit parfaitement le but pour lequel il a été construit. C'était l'œuvre de l'ingénieur municipal Arturo Piera.

    Pont d'Ademus (Puente de Ademuz), XXe siècle

    À l'origine, il portait le nom de Pont des Gloires de Valence (Puente de las Glorias Valencianas), mais ce nom a été perdu au profit de son nom actuel, c'est ainsi que tout le monde le connaît. Il a été construit par l'ingénieur Riojan Carlos Fernández Casado (1905-1988) pour faciliter l'entrée dans la ville depuis les régions d'Ademuz et de Los Serranos. Il a été inauguré le 23 décembre 1963.

    Ce pont est construit en béton avec des protections en fer. Il est soutenu par des piliers cylindriques en béton. On peut le traverser dans les deux directions. Celles-ci sont séparées par une haie centrale et avec plusieurs voies dans chaque direction. Il permet de rejoindre la Gran Vía Fernando el Católico avec l'autoroute Ademuz.

    Pont des Arts (Puente de las artes), XXe siècle

    Ce pont a été construit entre 1993 et 1998, à l'aube du nouveau millénaire, par la société Carlos Fernández Casado SL, formée par plusieurs architectes. Ses deux allées se détachent, soutenues par un support central qui fait office de grand lustre d'où émergent ses hauts et monumentaux lampadaires blancs.

    Pont de San José (Puente de San José), XVIIe siècle

    La première indication de l'existence d'un pont à cet endroit date de 1486, alors que sa construction en pierre actuelle est datée entre 1604 et 1607. Construit par Jerónimo Negret et Sebastián Gurrea, les travaux se sont terminés en 1607, selon une pierre tombale, aujourd'hui perdue, avec l'image de San Luis Bertran qui était sur le pont.

    Il a treize arches de moins de largeur que les autres ponts et sur les deux eaux de coupe, il y avait les sculptures de San Luis Bertrán et Santo Tomás de Villanueva, œuvres de l'Italien Jacobo Antonio Ponzanelli réalisées en 1693 et transférées en 1942 au Puente de La Trinidad. Ils ont été enlevés en 1906 lorsque le pont a été élargi et une balustrade en fer a été placée dessus, qui sera plus tard enlevée et remplacée par une autre en pierre. Entre cette date et 1942, date à laquelle ils ont été placés sur le Puente de la Trinidad, ils ont été déposés au Musée des Beaux-Arts de Valence. Ces sculptures ont remplacé les deux croix installées sur le Puente de la Trinidad.

    Aujourd'hui, une sculpture de Saint Joseph a été placée, l'œuvre d'Octavio Vicent avec une inscription qui se lit comme suit: Les échecs de leur saint patron. Valence 1951. La sculpture représente Saint Joseph en menuisier et un garçon frappant une gouge.

    À ce stade, le lit de la rivière s'est courbé, laissant des terres utilisées pour stocker le bois. Plus tard, ils ont été utilisés pour la construction des Alameditas de Serranos, qui relie ce pont et celui des Serranos.

    Le pont est également connu sous le nom de Puente Nuevo, de la Zaidía ou Santa Cruz, bien que ces noms soient tous passés dans l'histoire.

    Construit devant le couvent de San José et Santa Teresa qui est encore conservé et l'ancien portail de San José qui a été démoli en 1868; c'est d'eux que le pont tire son nom.

    Pont de Serranos (Puente de Serranos), XVIe siècle
    Voute du pont de Sarranos à Valence. Janvier 2020.

    Ce pont est appelé Serranos parce que c'est à cet endroit où se trouve la porte par laquelle sont entrés les voyageurs de l'intérieur de la région de Los Serranos. À l'époque musulmane, la porte s'appelait Al-Qántara (le pont) et à l'époque chrétienne Roteros ou Serranos.

    Bien qu'il y ait donc des preuves de l'existence d'un pont à cet endroit, le pont actuel a été construit entre 1518 et 1550 par la Fabrica de Murs i Valls, puisque les crues successives qui se sont produites et surtout la crue de 1517 ont ruiné tous les ponts en bois ou en maçonnerie construits. Son architecte était Juan Bautista Corbera (Tailleur de pierre et maire de la ville). C'est donc le deuxième plus ancien après le Puente de La Trinidad.

    Il a été agrandi au XIXe siècle sur sa rive droite de la rivière, formant un grand espace paysager appelé Alameditas de Serranos qui allait du pont de San José au pont de Trinidad, occupant d'anciens entrepôts en bois.

    Il a neuf arcs abaissés exécutés avec des pierres de taille en pierre concassée. Ce pont a un seul escalier ou une rampe en escalier pour descendre au lit de la rivière, bien qu'il soit aujourd'hui assez détérioré.

    Il avait deux maisons, l'une d'elles s'appelait la Sainte Croix et fut placée en 1538. Elle représentait la croix patriarcale de l'église voisine de San Bartolomé (aujourd'hui disparue), adorée par un ange et avait la présence de trois enfants ou nourrissons . Ce travail a été exécuté par Corbera lui-même et par le créateur d'images Juan Gilart.

    L'autre casilicio a été placé en 1670, représentant San Pedro Nolasco et quatre petites figures de: San Pedro Pascual, Fray Gilabert Jofré, la reine Teresa Gil de Vidauré, et au centre Notre-Dame de la Miséricorde. Le travail a été réalisé par Pere Leonart Esteve (tailleur de pierre).

    Bien que nous ayons énuméré les personnages qui composaient ce dernier casilicio, il est juste de reconnaître que tous n'étaient pas placés en même temps et que les images des saints qu'ils représentaient ont varié, puisque par exemple l'image de la Vierge de la Miséricorde est l'œuvre de José Puchol , a été placée en 1771 en remplacement de la croix patriarcale, en même temps que celles de San Vicente Ferrer et de San Luis Beltran ont été supprimées, ce que nous n'avons pas mentionné dans la série précédente.

    En tout cas, ces images ont été détruites et jetées à la rivière en 1809, car avant l'avancée des troupes françaises pendant la guerre d'indépendance et la possibilité que des pièces d'artillerie puissent être placées dans le casilicio, les défenseurs de la ville ont choisi de détruire les images. À l'heure actuelle, le pont n'a pas d'image ou d'ornements de boules ou de pyramides sur la balustrade.

    En 2012, ce pont est devenu complétement piéton.

    Pont de la Trinitat (Puente de la Trinidad), XVe siècle

    Ce pont tire son nom de sa proximité avec le monastère de La Trinidad. Il est le plus ancien de la ville et le premier en pierre de taille, remplaçant un précédent en bois. Cet ouvrage d'ingénierie a été construit entre 1401 et 1407 par Mateu Texidor (tailleur de pierre hachée) et reconstruit au XVIe siècle après l'inondation de 1517. Construit par la Junta de Murs i Valls, il a également reçu le nom des Catalans car dans ses environs, des repopulateurs de Lleida se sont installés.

    Ce pont de style gothique était orné depuis 1722 de sculptures sous les maisons du martyr mozarabe Bernardo (à gauche) et des sœurs martyrs María et Gracia (à droite), patronnes d'Alzira. Ces casalicios ont été payés par le chanoine de la cathédrale, Jaime Cervera. Ceux-ci ont été partiellement détruits lors du siège des Français pendant la guerre d'indépendance et en 1823 définitivement démolis. En 1942, ils ont été remplacés par ceux qu'il possède aujourd'hui, qui représentent San Luis Bertrán réalisé en 1693 et Santo Tomas de Villanueva réalisé en 1694 par le sculpteur italien Jacobo Antonio Ponzanelli.

    Ces sculptures se trouvaient à l'origine sur le pont de San José, mais en 1906, elles ont été enlevées et conservées au musée des Beaux-Arts d'où elles sont parties pour occuper ce pont en 1942.

    Il a dix grandes arches en ogive de style gothique de 16,30 mètres de lumière et dans la partie qui fait face à la mer, il avait deux escaliers qui servaient à descendre au lit de la rivière. En 2009, lesdits escaliers, qui ont été interrompus, ont été entièrement restaurés. La longueur du pont est de 158,31 mètres.

    Pont del Real (Puente del Real), XVIe siècle

    Le Puente del Real tire son nom de sa proximité avec le Palacio del Real auquel il servait de passage. Il était également connu sous le nom de Pont du Temple en raison de sa proximité avec le portail du même nom qui s'ouvrait dans le mur chrétien. Il y a un document de 1332 dans lequel le roi d'Aragon Pedro IV le Cérémonieux l'appelait avec ce nom. Plus tard, lorsque le pont sera construit entièrement en pierre, il perdra ce nom au profit du Real pour lequel il est connu.

    Il existe des preuves de l'existence de divers ponts ou passerelles en bois à cet endroit au moins depuis 1332. Ce pont canalisait le trafic entre le port et la ville et cédait la place au Palais Royal voisin. Les diverses inondations du Turia les détruisirent encore et encore. Nous avons des preuves d'inondations en 1340 et 1406 qui ont obligé à effectuer des réparations. Une autre inondation en 1427 détruisit complètement le pont qui jusqu'à présent était entièrement en bois; un nouveau devait être construit en 1445 mais il était toujours en bois. La crue de 1590 a sensibilisé à la nécessité de construire un pont entièrement en pierre pour éviter de telles éventualités. Ainsi, cette même année, la "Fabrica Nova del Riu" a pris la décision de construire un nouveau pont définitif, entièrement en pierre.

    L'actuel Puente del Real a commencé à être construit vers 1595 et s'est terminé trois ans plus tard à l'occasion du mariage dans la cathédrale de Valence entre le roi Felipe III et la reine Marguerite d'Autriche le 18 avril 1599. La date officielle d'achèvement des travaux est le 18 février 1599 et à partir de ce moment, il commence à s'appeler Puente del Real.

    Le cas le plus notoire concernant ce pont s'est produit le 3 mai 1528, alors que le pont de pierre n'était pas encore construit et que celui qui a sauvé le Turia à cette époque a été construit avec des matériaux fragiles tels que le bois et la maçonnerie. Le fait est que les gens se pressaient sur le pont pour voir passer l'empereur Charles Ier d'Espagne lors de sa visite à Valence, le pont fragile a coulé et environ un millier de personnes sont tombées dans le fleuve sous les mêmes yeux de l'empereur.

    Dans le plan de la ville de Valence réalisé par Anthoine van der Wijngaerde en 1563, on peut voir comment le pont avait à l'époque des supports en pierre et des eaux-de-mer, bien que la passerelle et les balustrades soient encore en bois. Selon le dessin de Wijngaerde, le pont avait huit travées.

    Les travaux du pont ont été commencés par Guillem Salvador, Hierony Negret et Françesc Anthon mais ils n'ont pas atteint leur but et c'est donc Joan Pasqual (mestre de fer molins) qui l'a réalisé. Il a appliqué ses connaissances pour résoudre des problèmes là où d'autres n'avaient pas pu (des problèmes étaient survenus avec la fondation du pont). Du sable, des pierres et même des pierres tombales avec des inscriptions de l'ancien cimetière du couvent de Saint-Domingue, siège actuel du Corps général des manœuvres, ont été utilisés dans sa construction. Le pont avait une longueur de 167 mètres et une largeur de 9,50 mètres et était composé de dix arcs segmentaires de treize mètres de lumière, les eaux-de-vie, la passerelle et les balustrades ornées de sphères étaient entièrement en pierre. Il y avait des gargouilles pour le drainage des eaux de pluie. Il avait également un escalier en aval pour accéder à la rivière, mais on ne sait pas s'il correspond à l'époque de sa construction ou s'il est de construction ultérieure. Dans le plan du Père Tosca de 1704, nous pouvons déjà le voir, donc logiquement à cette date, il était déjà construit. Il avait également deux rampes d'accès au chenal situées une de chaque côté du pont.

    Il est décoré de deux maisons, une de chaque côté, dédiées à San Vicente Ferrer et San Vicente Mártir. Les sculptures ont été réalisées en 1602 par Vicent Leonart Esteve et installées en 1603, bien que les temples censés les protéger n'aient été construits qu'en 1682 et 1683, jusqu'alors les images ont été découvertes. La construction des sanctuaires a été réalisée aux frais de l'archevêque de Valence Juan Tomás de Rocaberti (en fonction entre 1676 et 1699). Réalisés dans une structure triangulaire, ils sont recouverts d'un toit à pignon et de tuiles vernissées. Le toit est soutenu par trois colonnes avec des puits en pierre noire d'Alcublas.

    En 1750, la Fabrica Nova del Riu a chargé le tailleur de pierre de Bautista Pons de nettoyer le pont avec la construction de seize terrasses ou sièges, ainsi que des ornements de boules pyramidales gallonées sur la balustrade. En 1773, José Puchol Rubio a restauré la sculpture de San Vicente Ferrer qui avait été endommagée par la foudre.

    En 1936, pendant la guerre civile, les statues sont détruites. À la fin du conflit, on leur répond, Carmelo Vicent Suria fait une nouvelle sculpture de San Vicente Ferrer et Ignacio Pinazo Martínez, celle de San Vicente Mártir. La sculpture de San Vicente Mártir sera installée en décembre 1945 et celle de San Vicente Ferrer en janvier 1946.

    L'aspect actuel du pont est dû à sa dernière reconstruction; Il a dix arcs en ogive sans pointe et sans clé, c'est le pont le plus ornemental, puisque son objectif était de conduire au Palacio del Real, résidence des rois et vice-rois du royaume de Valence. La portée des arches est d'environ 13 mètres chacune, bien qu'il existe de petites variations entre elles.

    Le pont a été reconstruit et agrandi à partir de 1966 par l'ingénieur Alberto Oñate après l'inondation de 1957. La largeur du pont a été augmentée avec six voies de circulation et le même aspect latéral que le précédent. La nouvelle largeur du pont s'établit aux 27,30 mètres actuels et il a été inauguré le 28 février 1968. Dans ce remodelage, l'escalier menant au pont a été supprimé.

    Parmi les incidents survenus sur ce pont, il convient de noter qu'en 1609, quatre sculptures en marbre ont été commandées à Gênes pour ce pont, représentant San Vicente Mártir, San Vicente Ferrer, San Luis Obispo et San Luis Bertrán. Ils ont été terminés et expédiés à Valence, mais avant de toucher terre, le navire qui les transportait a été attaqué par des pirates algériens et les sculptures n'ont plus jamais été vues. Ces sculptures venaient remplacer celles réalisées par Vicent Leonart en 1603 car apparemment elles n'étaient pas du goût des jurys de la ville.

    Pont de Fusta, XXIe siècle

    Construit entre 2010 et 2012 par l'architecte valencien José María Tomás Llavador, c'est un pont de style fonctionnel, c'est-à-dire avec peu de détails ou mieux, sans aucun détail décoratif. Son objectif est qu'il remplisse la fonction pour laquelle il a été construit et qu'il soit le moins cher possible (en temps de crise). Il est peint en blanc suivant la tendance générale des derniers ponts construits dans la ville.

    Il s'agit d'un pont à deux étages, le principal permet le passage des véhicules sur trois voies, le secondaire est réservé aux piétons. Celui-ci recouvre sa base d'une surface en bois de teck qui nous rappelle son nom historique: Pont de bois (Puente de Madera). Les côtés et les mains courantes du pont sont également en bois. Arrivant presque à une extrémité du pont, une petite extension de la plate-forme piétonne s'ouvre sur le lit de la rivière et sert de point de vue sur celui-ci. L'éclairage se fait au moyen de neuf lampadaires au design moderne à trois bras chacun.

    Dans ce même endroit, jusqu'à l'inondation de 1957, il existait un pont partiellement en bois qui desservait les gens qui arrivaient de la station maintenant appelée «Pont de Fusta». Quand il a été reconstruit après le déluge, il était fait de fer et de béton, mais la sagesse populaire a continué à l'appeler bois. Il n'avait pas la catégorie de pont, comme on l'appelait une passerelle. Lorsque le trafic a été réaménagé pour rendre le pont de Serranos piéton, il a été décidé de construire un nouveau pont au même endroit que le précédent. Il a été décidé de mettre une surface en bois dans la partie piétonne pour nous rappeler son origine et justifier le nom du pont.

    Le pont en bois a été ouvert à la circulation le 18 février 2012, tandis que le passage pour piétons a été inauguré le 9 mars de la même année par la maire de Valence Rita Barberá Nolla.

    Pont de l'Exposition (Puente de la Exposición), XXe siècle.

    Ce pont relie l'Alameda à la place Porta del Mar

    Le Pont de l'Exposition est né en 1909 à l'occasion de la célébration de l'Exposition Régionale Valencienne de 1909, plus précisément il a été inauguré le 22 mai 1909 et tire son nom de l'Exposition susmentionnée. C'était un beau pont en béton armé (le premier de ceux construit avec ce matériau dans la ville), mais malheureusement il a été détruit le 14 octobre 1957 lors de l'inondation de la Turia cette année-là. Il était l'œuvre de l'ingénieur José Aubán et était décoré d'éléments art-déco. À sa place, un autre pont a été construit, ou plutôt une passerelle assez laide qui, entre 1991 et 1995 a été remplacée par le pont actuel, œuvre de Santiago Calatrava Valls et que certains appellent Le Peigne (La Peineta).

    C'est un travail réalisé par l'architecte de Benimàmet Santiago Calatrava. À sa base se trouve l'une des stations de métro construites en même temps que le pont par le même architecte, qui a forcé le pont à être construit quelques mètres au-delà de son emplacement définitif et une fois les deux éléments (pont et gare) construits, celui-ci a été déplacé dans son intégralité sur le site qu'il occupe aujourd'hui.

    Le pont est construit en acier, peint en blanc, a une seule travée et une énorme poutre légèrement arquée qui s'étend d'une partie à l'autre du canal supporte le poids du pont. Il a une longueur de 131 mètres et une largeur de 26 mètres.

    Un arc incliné de 14 mètres de haut et avec une inclinaison de 70 degrés sur le terme horizontal, contribue à donner de la stabilité au pont, cet arc est celui populairement connu sous le nom de peigne. Sous cet arc très moderniste se trouve l'un des deux larges chemins piétonniers que possède le pont.

    Pont des fleurs (Puente de las flores), XXIe siècle

    Ce pont tient son origine dans la nécessité de créer un nouveau ponton pour remplacer provisoirement le pont voisin de l'Exposition, qui a été remplacé par un nouveau, en même temps que la station de métro était en construction sur le lit de la rivière Turia, les deux œuvres de Santiago Calatrava. Pour cette raison et pendant la construction du nouveau pont d'exposition, celui-ci, qui porte le nom de Pont des fleurs, est né, car il a toujours des fleurs dans sa structure. L'idée est née comme un hommage à la ville dont l'hymne à Valence dit: "Valence est le pays des fleurs".

    Le pont a été inauguré en décembre 2002 par le maire de Valence et relie la Plaza de America à La Alameda.

    À l'embouchure du pont de la Plaza de America, une structure cylindrique en brique correspond à une prise d'eau, aujourd'hui en désuétude, et servait principalement à remplir les réservoirs des camions qui étaient chargés de laver les rues. Cette structure est beaucoup plus ancienne que le pont et ne lui est donc pas liée.

    Pont del Mar (Puente del Mar), XVIe siècle

    Ce pont relie l'Alameda à l'actuelle Plaza de América ou à l'ancien Llano del Remedio.

    Il a été construit à la demande de la Junta de Murs i Valls entre 1592 et 1596 en pierre de taille, après que le précédent pont en bois ou en maçonnerie ait été détruit par une inondation de la Turia en 1589. Il reçoit le nom de Puente del Mar, car c'est le chemin naturel menant au Grao ou au port, d'où provenaient de nombreuses marchandises arrivées dans la ville de Valence par voie maritime. C'est l'œuvre du tailleur de pierre de Xátiva bien que voisin de Valence Francisco Figuerola (architecte lapicida sive).

    Lors de l'achèvement du pont en 1596, l'installation d'un casalicio a été convenu, qui a été commandé à Figuerola lui-même. À l'intérieur, il y a une croix (le Creu del Pont del Mar) et sur le toit des images de San Vicente Ferrer, San Vicente Mártir et San Juan Bautista. En 1709, la foudre détruisit partiellement la maison, donc en 1721 elle fut reconstruite, mais la croix fut remplacée par une image de la Vierge des Impuissants, l'œuvre de Francisco Vergara el Mayor ou peut-être de son disciple Gerónimo Sanchis. Le reste des images de saints est supprimé.

    En 1677, un deuxième casalicio avec une image de San Pascual Bailón qui avait été placé devant le premier.

    L'inondation du 24 octobre 1776 a endommagé les deux maisons, la Fabrica Nova del Riu a donc ordonné au sculpteur Francisco Sanchiz de restaurer l'image de San Pascual et de construire une nouvelle image de la Virgen de los Desamparados. Les images furent de nouveau remplacées en 1782. L'image précédente de la Vierge des Réprouvés par hasard du destin ira finalement au Collège Impérial des Enfants Orphelins de San Vicente Ferrer où elle sera complètement détruite pendant la guerre civile en 1936.

    Au XVIIIe siècle, des réformes ont été menées sur le pont, consistant à poser des ornements de boule sur la balustrade et à ouvrir quelques sièges ou bancs sur ses parois latérales.

    Cependant, le pont subit des dommages constants des inondations successives qui se produisent, de sorte que les images des maisons sont constamment renouvelées et réparées. En 1933, un acte de vandalisme détruisit l'image de la Virgen de los Desamparados, de sorte que le sculpteur Alfredo Just Gimeno fut chargé de la restauration. En 1936, les deux sculptures sont détruites dans le conflit civil.

    En 1943, le sculpteur de Vila-Real José Ortells López a été chargé de sculpter une nouvelle image de San Pascual Bailón, tandis que Vicente Navarro Romero a été chargé de sculpter la nouvelle image de la Virgen de los Desamparados (1946) en marbre.

    Au-dessous de la maison de la Virgen de los Desamparados encastrée dans la base se trouve une pierre tombale faisant allusion à la construction-réforme du pont. Le texte de cette pierre tombale est attribué au chanoine et humaniste valencien Francisco Pérez Bayer.

    La pierre tombale traduite de sa version latine se lit comme suit: Le 24 octobre 1776, régnant Carlos III Pio, Feliz, Augusto, père du pays, le Turia avait une immense avenue et les grands bois qui se pressaient vers le pont de Zaidia la rivière traînait, obstruait le passage des eaux, qui débordaient par la rive gauche, inondant le prochain faubourg appelé Sagunto, et remontant l'eau de plus de six pieds, avec une grande perte de récoltes, de maisons et de bétail. L'avenue qui s'est produite plus tard le 4 novembre n'était pas moindre, l'eau traînant les mêmes bois qu'elle avait laissés peu de temps auparavant dans les rues, les carrefours et les routes, qui s'emboîtaient fortement et se pressaient sur ce pont de la mer, entravaient la libre circulation de les eaux qui, stagnantes et croissantes de manière disproportionnée, s'y frayent un chemin, traînant quatre piliers avec des arches, des corniches, des sanctuaires, des flèches, des statues sacrées de Notre-Dame et de San Pascual Bailón dans son courant furieux et immense balamba et d'autres qui étaient placés sur le pont. Les six ouvriers des murs de l'usine, des clôtures, des ponts, des chaussées et des routes de la ville ont veillé à ce que, aux frais de l'État, elle soit reconstruite et restaurée dans sa forme originale. Ils l'ont terminé avec bonheur en 1782.

    La traduction du latin faite par Cruilles de la pierre tombale supérieure en marbre blanc se lit comme suit: Le sénat et le peuple valencien (SPQV), comme le vieux pont cassait fréquemment la Turia, qui avait déjà commencé à faciliter le transit de la ville à la mer, Jaime Sapena, le jury a conclu; Fray Bartolomé Serrano, abbé de Valldigna, membre de la branche ecclésiastique; Cristóbal Pérez Almazan, jury; Ambrosio Roca de la Serna, chevalier vocal pour le bras militaire; Gerónimo Zarzola; Luis Honorato Forés; Tomás Turrubio; Miguel Juan Chamos, jurés; Pedro Gregorio Calahorra, vocal pour le bras royal; Marcos Ruiz de la Bracena, rationnel; Pedro Dassio, chevalier du syndicat. Année 1596.

    La pierre tombale située en bas et suivant les Cruilles dit: Au Dieu sacré très bon et grand. À San Pascual Bailón, de la grande famille des franciscains aux pieds nus, a augmenté dans la congrégation sacrée des brillants séraphins, qui, dans la vie, ont doté le royaume de Valence du bénéfice de sa demeure, et dans sa mort d'un trésor des reliques; Ce monument est dédié à l'unanimité par Romualdo Tanso, premier jury de chevaliers; Juan Antonio Delmor, chanoine, ouvrier de l'usine murale, par le bras ecclésiastique; Pedro José Peris, premier jury de citoyens; Jose Vicente del Olmo, pour l'establishment militaire; Onofre Cruilles y Sanz, deuxième jury de messieurs; José Gil de Torres, jury et ouvrier du bras royal; Dr José Just, chanoine ouvrier de la nouvelle usine; Ignacio Gabriel et Agustín Barrera, citoyens, jurys; Pedro Antonio Torres, rationnel, ouvrier.

    Entre juin 1933 et janvier 1935, il est devenu un pont piétonnier après que Javier Goerlich Lleó ait terminé les deux grands escaliers composés de 17 marches chacun et les deux pinacles avec des bancs qui ornent les deux côtés du pont. C'est l'un des deux ponts entièrement piétonniers de tout ce que la ville possède avec les Serranos (2012).

    Le pont est en pierre, avec dix arcs en ogive abaissés de 15,50 mètres de lumière chacun. Il mesure 160 mètres de long et 8,35 mètres de large. Récemment, lors de l'aménagement du vieux lit de la rivière Turia, une étendue d'eau circulaire a été placée sous ses arches.

    Pont d'Aragó (Puente de Aragón), XXe siècle

    Le pont situé à seulement 150 mètres du pont del Mar, relie l'actuelle Gran Via Marques del Turia à la Plaza de Zaragoza.

    Il tire son nom de l'ancienne gare qui a aujourd'hui disparu, qui était à proximité et qui couvrait la ligne vers Aragon. La construction du pont remonte à 1926 bien qu'il ait été achevé en 1933, inauguré au mois d'août.

    Dans un style rationaliste, il a été construit par Arturo Monfort, José María Burguera et Gabriel Leyda. Il a six arcs et mesure 167 mètres de long sur 30 mètres de large. Il est construit en béton armé. À la jonction avec les parapets de la rivière, quatre sculptures allégoriques sculptées dans la pierre en 1933, par le sculpteur valencien José Terencio Farré.

    Des œuvres se trouvent du côté du pont surplombant Marques del Turia, sculptures représentant la renommée ou la sagesse et le Labrador (agriculture), et du côté surplombant la Plaza de Zaragoza, des sculptures représentant le pêcheur ou le marin et à Valence ou à la femme valencienne. Sous chacun d'eux le bouclier de la ville gravé dans la pierre.

    En 1966, le sculpteur Jesús Castelló Mollar a de nouveau remplacé les sculptures complètement endommagées.

    Les parcs et jardins

    Voir ci-dessus Espaces naturels et ci-dessous Lieux touristiques.

    Politique et gouvernement

    Valence est la capitale de la Communauté valencienne et de la province du même nom. Elle appartient à la comarque de Valence, dont elle est le chef-lieu.

    Conseil municipal

    La ville de Valence comptait 792 492 habitants aux élections municipales du . Son Conseil municipal (en valencien-catalan : Plé del ajuntament, en castillan Pleno del ayuntamiento) se compose donc de 33 élus.

    Parti Élus
    Parti populaire (PP)
    13 / 33
    Coalition Compromís (Compromís)
    9 / 33
    Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)
    7 / 33
    Vox (Vox)
    4 / 33

    Liste des maires

    Mandat Maire Parti Majorité Qualité
    1979-1983 Fernando Martínez Castellano
    Ricard Pérez Casado (10/1979)
    PSOE
    13 / 33
    1983-1987 Ricard Pérez Casado PSOE
    18 / 33
    1987-1991 Ricard Pérez Casado
    Clementina Ródenas (1989)
    PSOE
    13 / 33
    1991-1995 Rita Barberá PP
    9 / 33
    Députée autonomique
    1995-1999 Rita Barberá PP
    17 / 33
    Députée autonomique
    1999-2003 Rita Barberá PP
    20 / 33
    Députée autonomique
    2003-2007 Rita Barberá PP
    19 / 33
    Députée autonomique
    2007-2011 Rita Barberá PP
    21 / 33
    Députée autonomique
    2011-2015 Rita Barberá PP
    20 / 33
    Députée autonomique
    2015-2019 Joan Ribó Compromís
    9 / 33
    2019-2023 Joan Ribó Compromís
    10 / 33
    2023-2027 María José Catalá PP
    13 / 33

    Économie

    Vue aérienne du port de Valence.
    Champ de riz près de Sueca.

    À ses débuts, la ville de Valence sert de centre de ravitaillement et de commerce au sein de l'empire romain. Puis, avec l'arrivée de la culture islamique, de nombreuses infrastructures sont construites pour lutter contre l'aridité et permettre l'irrigation des champs entourant la ville. La région de Valence se transforme alors en un centre agricole de premier plan. Tout comme Tolède, Valence devient une des villes frontalières les plus importantes, avec l'augmentation du commerce entre les deux cultures régnant sur la péninsule ibérique. Des institutions commerciales sont spécialement créées, et la ville bat sa propre monnaie.

    L'activité économique de Valence est aujourd'hui encore très empreinte du passé de la ville. Elle s'articule ainsi autour de deux axes principaux, à savoir le commerce et l'agriculture. Mais Valence est également devenue une ville touristique. Comme toutes les grandes villes, Valence se distingue également dans des domaines tels que l'artisanat, l'industrie et le textile.

    Actuellement, Valence est le troisième centre économique du pays, grâce à son industrie (automobile, chimie, métallurgie, meuble, agriculture, tourisme) et à ses infrastructures. Depuis la modernisation de son port de mer dans les années 1980, l'activité portuaire est devenue très importante et, en 2015, ce port occupait la première place en Espagne en trafic de conteneurs, avec 4,6 millions de conteneurs, devançant Algesiras (4,5 millions) et Barcelone[15].

    Valence est connue également pour ses importantes foires internationales, comme la Foire du Meuble ou celle de l'Automobile, situées dans le plus grand hall d'exposition d'Espagne, la Feria Valencia.

    L'agriculture constitue une part importante de la richesse de la communauté valencienne. Au sud de la ville s'étendent des rizières en bordure de l'Albufera, mais ce sont surtout les orangers et les cultures maraichères qui dominent, grâce à un fort ensoleillement, un climat doux et un système d’irrigation sophistiqué capable de récupérer les eaux de ruissellement ainsi que celles des nappes phréatiques pour alimenter les cultures. On trouve aussi, vers l'intérieur des amandiers, des caroubiers, des oliviers ainsi que des vignobles.

    Lieux touristiques

    Valence comporte des espaces naturels comme le parc naturel de l'Albufera et la Devesa del Saler (pâturage des salines), ainsi que de nombreux parcs, parmi lesquels le Jardin botanique (qui a plus de 200 ans), les Jardins de Viveros (qui incluent les Jardins de Montroy), les Jardíns de Monforte (es) et les Jardins du Túria : c'est l'ancien lit du fleuve Turia, dévié du centre-ville après la dernière crue de 1957, et dans lequel on trouve aujourd'hui de nombreuses infrastructures, comme la Cité des arts et des sciences réalisée par Santiago Calatrava (Ciutat de les Arts i les Ciències en valencien) et des installations sportives ou zones de jeux comme le parc Gulliver. La ville comporte également plusieurs musées, dont l'Institut valencien d'art moderne (IVAM).

    La Cité des arts et des sciences s'articule autour de six constructions, dont un jardin ombragé, l'Umbracle, et l'Oceanogràfic, un océanarium. Un parc zoologique de 8 hectares, le Bioparc Valencia, se trouve dans l'ouest de la ville.

    La ville de Valence offre aussi de nombreuses plages agréables, dont celle de la Malva-Rosa.

    Services publics

    Le dôme de la poste de Valence. Juin 2014.

    Éducation non universitaire

    La ville dispose d'une École Officielle de Langues où 16 langues sont enseignées.

    Transports

    Metro et tramway

    Ligne Terminal
    1 Bétera - Villanueva de Castellón
    2 Llíria - Torrent Avinguda
    3 Rafelbunyol - Aéroport
    4 Mas del Rosari/Vicent Andrés Estellés/Fira València - Doctor Lluch

    Lloma Llarga-Terramelar - Empalme

    5 Marítim-Serrería - Aéroport
    6 Tossal del Rei - Marítim-Serrería
    7 Marítim-Serrería - Torrent Avinguda
    8 Marina Reial Joan Carles I - Marítim-Serrería
    9 Alboraya-Peris Aragó - Riba-roja de Túria
    10 Alacant - Natzaret

    Bicyclette

    La ville de Valencia a de nombreuses sections de pistes cyclables (environ 108 km).

    Depuis le 21 juin 2010, la ville est doté d'un système de vélos en libre-service. Mise en place par la municipalité, le service Valenbisi propose environ 2 750 vélos répartis sur 275 stations. Valenbisi est une déclinaison du système Cyclocity du groupe JCDecaux, qui en assure la gestion. Ce service de location de vélos est disponible 24 heures par jour, 365 jours de l'année, tant qu'il n'y a pas d'action qui entrave le bon fonctionnement du service.

    Transport aérien

    Un aéroport international est situé à environ km à l'ouest de Valence, sur les territoires des municipalités de Manises et Quart de Poblet. En 2013, il a enregistré le passage de 4 599 990 passagers, ce qui en fait le 10e aéroport espagnol. Il est connecté par métro au centre-ville.

    Avec la loi des aéroports en 1927, la création d'un aéroport pour la ville de Valence est considérée comme urgente et une zone pour hydravions a été installé dans le port de Valence. Cependant, cette alternative a été écartée et il a été décidé de construire l'aéroport à son emplacement actuel, à Manises.

    L'ouverture de l'aéroport s'est produit en mars 1933 et la douane a été déclarée en 1934. Le 1er septembre de la même année, le premier vol régulier entre les villes de Madrid et Valence est effectué.

    Depuis 2001, une forte augmentation du nombre de visiteurs a été enregistrée, grâce au tourisme qui attirent autour de Valence et Castellon de la Plana, ainsi que grâce aux compagnies aériennes low cost, qui relient Valencia à beaucoup de destinations. Tout cela signifie que, en 2010, l'aéroport a enregistré un trafic de passagers 4 934 268, soit plus du double du nombre de passagers en 2001, lorsque le volume total des passagers était de 2 301 191.

    En septembre 2008, la deuxième extension de l'aéroport de Manises, qui se trouve à km de la ville de Valence et est desservi par les bus, le taxi et le métro a été présenté. Cet aéroport peut atteindre la plupart du territoire espagnol, les villes européennes et d'Afrique du Nord. De plus, le 6 juin 2009 a été instauré un vol régulier au John F. Kennedy International Airport à New York, avec 4 vols par semaine. À l'heure actuelle, ils ont entrepris plusieurs travaux tels que les extensions du terminal, l'aviation commerciale de la plate-forme, aire de trafic de l'aviation générale et d'un parking, ainsi qu'une assistance technique pour le contrôle et la surveillance de celui-ci, ainsi que Terminal 2 (T2).

    Patrimoine historique et artistique

    Les monuments et édifices religieux

    Édifices gothiques

    Édifices baroques et néoclassiques

    Le modernisme

    Culture

    Musées, archives et bibliothèques

    Fêtes à intérêt touristique

    Dans la ville de Valencia plusieurs fêtes variées existent, certaines connues dans tout le monde et d'autres en revanche ignorées même par quelques habitants de la ville, mais pas pour cela moins importantes ou significatives. Parmi toutes ces fêtes, certaines peuvent se détacher, tant par leur intérêt touristique comme par leur importance pour l'ensemble de la ville.

    Valence connait de nombreuses fêtes. Les voici dans l'ordre chronologique de leur célébration.

    Les Fallas (Falles, en valencien-catalan)
    Falla del Carmen 2007.

    Du 15 au 19 mars, les jours et les nuits à Valence deviennent une fête continue. Les fallas sont une fête traditionnelle de la ville et de différents villages de la Communauté valencienne. Elles sont devenues un attrait touristique très important pour toute la ville. Ses origines sont très humbles car elles proviennent de la nuit de San José (Saint Joseph) quand on brûlait les déchets des ateliers de charpenterie. Cependant l'inventivité du peuple valencien a rajouté tous les traits propres à sa culture et son histoire. On remarquera le caractère satirique et polémique que les monuments acquièrent aujourd'hui. À la fin de cette semaine extrêmement festive pendant laquelle d'innombrables pétards et feux d'artifice sont lancés et où la musique et les gens envahissent les rues jour et nuit, tous les monuments sont brûlés pour dire au revoir à la semaine de fête et commencer à préparer celle de l'an prochain. Les Fallas sont devenues la principale fête de la ville de Valence.

    Le Tribunal des Eaux

    La Cour des Eaux de Valence, également connue sous le nom de Cour de la Véga de Valence, est un tribunal d'irrigation coutumier qui est chargé de régler les différends concernant l'eau d'irrigation entre les agriculteurs des communautés d'irrigation des fossés d'irrigation. Ils font partie de la Vega de Valencia, à l'exception de l'Acequia Real de Moncada. Son origine est totalement inconnue, bien qu'il s'agisse probablement d'une évolution, basée sur les traditions andalouses antérieures, bien que certains historiens tels que José Vicente Gómez Bayarri situent ses origines à l'époque romaine. En septembre 2009, il a été déclaré Patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.

    Cette cour est formée par un représentant de chacune des Communautés d'Irrigateurs qui font partie de la Vega de Valencia, les soi-disant administrateurs. L'un des administrateurs est le président, qui est élu pour une durée indéterminée. Traditionnellement, les présidents du Tribunal sont alternativement les récepteurs de Favara et de Tormos.

    Tous les jeudis de l'année, le Tribunal se réunit avec ses conseillers dans la loge de la place de la Vierge, mais à 12 heures, le Tribunal est formellement constitué à la Puerta de los Apóstoles de la cathédrale de Valence. C'est alors que le shérif, avec la permission du président, appelle les accusés de chacun des fossés, avec la phrase traditionnelle: "denunciats de la sèquia de...!". Le procès se déroule rapidement, oralement et entièrement en valencien.

    La corrida

    L'histoire de la corrida a commencé à se développer au XVIIe siècle, lorsque la tauromachie a commencé à former la base de ce qui serait plus tard la corrida, considérée comme art et liturgie.

    Au XIXe siècle, la tauromachie a été consolidée comme un art soumis à une série de règles et de règlements. Les toreros deviennent professionnels et commencent à rivaliser avec les picadors, qui jouissent jusqu'à présent d'une plus grande pertinence dans les affiches. Les élevages bovins commencent à prendre de l'importance et les villes offrent de nouveaux espaces stables, comme les arènes de Valence construites entre 1850 et 1860 sur le site d'une ancienne place qui, en raison de problèmes budgétaires, n'a jamais pris fin.

    À Valence, il y a aussi un musée de la tauromachie, fondé en 1929 avec des fonds provenant du don de Luis Moróder Peiró et du torero José Bayard Badila, qui pendant des années a rassemblé un nombre important de matériaux et d'objets de la corrida valencienne du XIXe siècle et début du XXe siècle.

    Il convient de noter que Valence accueille l'un des premiers festivals de tauromachie de l'année, la Foire de San José, 291 dans laquelle se déroule des corridas et rejoneos avec les meilleures affiches de toreros, et la Feria de San Jaime ou Feria de Julio, qui a été créée le 21 juillet 1871 comme une alternative proposée par le Conseil municipal pour attirer les touristes et empêcher les voisins de quitter la ville à cause de la chaleur de l'été valencien.

    La gastronomie

    Dans la gastronomie traditionnelle de la ville, le fameux régime méditerranéen, l'utilisation du riz, l'huile d'olive, les légumes du jardin et les poissons et crustacés de la côte méditerranéenne sont très présents.

    Le plat le plus international de Valence est la paella (nom du récipient où il est cuit), qui était à l'origine un humble plat cuisiné par les habitants du marais d'Albufera. Ce plat est basé sur le riz, bien qu'il soit complété par des produits de la région, principalement du poulet, du lapin, du canard, des escargots, des légumineuses et des légumes frais. Au fil du temps, plusieurs variantes de la paella sont apparues, comme celle faite avec des fruits de mer, qui ne portent que des légumes, ou celle qui remplace le riz avec des nouilles, les soi-disant fideuá. Tous les types de paellas et de fideuás sont généralement assaisonnés avec du citron et non avec de l'aïoli, comme on le fait habituellement dans les autres plats de riz typiques (arroz a banda ou arroz negro).

    Un autre plat dont la base est le riz est le riz cuit au four, fait dans une casserole d'argile et dans le four, et dont les principaux ingrédients sont les tomates, pois chiches, paprika, différents types de saucisses, pommes de terre, bacon et côtes de porc. Ce plat, bien que n'étant pas bien connu en dehors de la Communauté Valencienne, est l'un des plus traditionnels et populaires de la région.

    Enfin, le reste des plats à base de riz sont l'arroz a banda à base de poisson ; ou le riz noir, une variante du précédent, auquel on ajoute de l'encre de calmar pour obtenir sa couleur noire typique ; le riz à la bette, qui en plus du riz et de la bette, comporte des haricots blancs, des pommes de terre, de la morue séchée et des escargots ; ou riz avec des haricots et des navets, un riz saumâtre plus propice à la saison d'hiver.

    Le all i pebre est une sauce typiquement valencienne utilisée pour cuisiner du poisson. La variante la plus célèbre de ce plat est celle qui utilise les anguilles dans sa préparation, qui a atteint une suprématie totale sur le reste, c'est pourquoi l'habitude est d'appeler le all i pebre, le all i pebre d'anguilles.

    À Valence, il existe aussi une grande tradition de gâteaux et de friandises, qui se distinguent par la variété de biscuits et de gâteaux, comme la coca de llanda (gâteau au pain), la coca de sachi, la coca cristina, la coca de raisins secs et de noix, la mona de Pascua ou le panquemado, bien que la variété de bonbons comprend également les fartones, les beignets, le massepain, les dragées ou les rosquilletas, parmi beaucoup d'autres. Les ingrédients principaux sont presque toujours des amandes, du sucre et du miel, car beaucoup des bonbons qui font partie de la culture gastronomique valencienne sont d'origine andalouse.

    En ce qui concerne les boissons, il est à noter que la chufa orxata (préparée avec de l'eau, du sucre et du chufas) est la boisson traditionnelle de Valence. Une autre boisson typique est la mistela de muscat, un vin de liqueur doux mais de haute qualité (15 % vol.), qui est fabriqué en ajoutant du vinaigre ou du jus de brandy pour interrompre la fermentation. Il faut aussi parler du cocktail qui provient de la ville connue comme l'eau de Valence, dont les ingrédients fondamentaux sont le cava, la liqueur triple sec et le jus d'orange.

    Personnalités liées à la commune

    Sports

    Le pavillon de la coupe de l'America Veles e Vents et le circuit automobile.

    Installations sportives

    Le 10 avril 1981, le Conseil municipal de Valencia a créé l'organisation autonome Municipal Sports Foundation de Valencia, qui est une entité de droit public de nature institutionnelle. Ce corps est responsable de la gestion de tous les équipements sportifs municipaux, parmi lesquels se distinguent le Palau Velódrom Lluís Puig, le stade d'athlétisme Turia, le Centre municipal de Pelota Valenciana de Masarrochos, le Pavillon Fuente de San Luis, les centres sportifs d'Orriols, Torrefiel, Abastos et Petxina, et les différentes piscines, terrains de football et centres sportifs de chaque quartier.

    Le conseil municipal de Valeniae est le propriétaire d'une autre arène sportive de haut niveau, le Pelayo Trinquete, connu comme la cathédrale Escala i Corda pour être le trinquet le plus renommé de la Communauté, car c'est dans cette mèche que rivalisent habituellement les finales des principales compétitions, comme le Circuit Bancaixa.

    En plus des équipements municipaux publics, Valencia a deux stades de football, le stade Mestalla et le stade de la ville de Valencia, un terrain de golf, ainsi que quelques marinas: d'un côté, le port du yacht club, situé au sud du port de commerce; et d'autre part il y a la Royal Navy Juan Carlos I (connue pendant les America Sailing Cups comme Port America's Cup), située dans le dock intérieur du port de Valence.

    Clubs de football

    Le Valence Club de Fútbol a été fondé le 18 mars 1919 et joue actuellement dans la première division d'Espagne, disputant des matchs au stade local de Mestalla, qui a une capacité de 55 000 spectateurs. Dans le classement historique de la LFP, le Valence CF occupe la troisième place, derrière le Real Madrid et le FC Barcelone. C'est le cinquième club espagnol au nombre de titres nationaux (14 championnats nationaux), et le troisième au nombre de titres internationaux derrière le Real Madrid et le FC Barcelone (5 titres en compétitions de l'UEFA au niveau des clubs). Le Valence CF est également le troisième club espagnol avec le budget le plus élevé, après le Real Madrid CF et le FC Barcelone, avec plus de 100 millions d'euros. Selon un sondage réalisé par la CEI en mai 2007, le Valence CF est le troisième club de football en Espagne (5,3 %), derrière le Real Madrid CF (32,8 %) et le FC Barcelone (25,7 %), devant l'Athletic Bilbao (5,1 %), l'Atlético de Madrid (4,3 %) et le Betis (3,3 %), sur plus de 800 clubs.

    La ville a également une autre équipe dans la première division de l'Espagne, le Levante Unión Deportiva. En 1909, le Gimnástico et le Levante ont été fondés, coïncidant avec la fondation de la Fédération de football valencienne. Les deux ont été fusionnés en 1939 sous le nom de Unión Deportiva Levante-Gimnástico, rebaptisé enfin Levante UD en 1941. Dans les années 1960, le stade Ciudad de Valencia a été construit, un nouveau stade de 40 000 mètres carrés dans le quartier d'Orriols, derrière l'arrière de San Miguel de los Reyes. Le stade a été inauguré, sous la présidence d'Antonio Román, le 9 septembre 1969, avec un match amical contre Valence CF

    Clubs de basketball

    Le Valencia Basket Club joue dans la Ligue ACB, la plus haute compétition du basket espagnol. Fondé en 1986, le club est l'héritier de la section basket du Valencia Club de Fútbol, jusqu'à la chute de l'équipe de football en deuxième division en 1986, moment où le club de basket-ball prend sa propre identité. Il est parrainé par la société Pamesa, donc il était communément connu jusqu'en 2009 sous le nom de Pamesa Valencia. De 2009 à 2011, la société valencienne Power Electronics a sponsorisé l'équipe, recevant ce nom de Power Electronics Valencia Basket Club. L'équipe dispute ses rencontres au pavillon municipal de Fuente de San Luis à Valence, avec une capacité de 9 000 spectateurs, et porte un maillot et un short orange. Sa tenue est un maillot et un short gris à l'extérieur.

    L'autre équipe de basket-ball de la ville est Ros Casares Valencia, l'une des participantes de la ligue féminine de basketball. Cette équipe a été fondée en 1996, en héritant des droits sportifs de Popular Bàsquet Godella, bien que ce ne fut que la saison 1998/1999, lorsque la société Ros Casares a repris l'équipe, et a disparu en 2012. La première fois qu'il a gagné une ligue avec le nom actuel était en 2001, bien que ses meilleurs résultats aient été donnés plusieurs années plus tard, en réalisant un triplet pendant les saisons 2003/04, 2006/07, 2007/08, 2008/09 et 2009/10. C'est un club avec un public nombreux et dévoué, donc en 2009 il a reçu le prix Nostresport pour les meilleurs fans. Il joue également ses matchs dans le pavillon municipal Fuente de San Luis de Valencia.

    Club nautique

    Le Real Club Náutico de Valencia a été fondé en 1903, il a donc l'honneur d'être l'un des plus anciens d'Espagne. Actuellement, le club possède l'une des installations nautiques les plus modernes et complètes, avec plus de 400 000 m2 de surface et 1 252 places, qui abritent l'une des meilleures flottes de croisière de la Communauté valencienne. La marina du Club Náutico accueille également d'importantes compétitions au sein du calendrier national, auxquelles assistent les meilleurs navigateurs, tant en croisière qu'en navigation (470, optimist, snipe, etc.). En plus de tous les services du port, le club nautique de Valence dispose d'un siège social très large, d'une piscine olympique, d'une aire de jeux, d'un centre sportif, d'un terrain de pelote et de courts de tennis et de squash.

    Athlétisme

    À Valence, il y a aussi une équipe d'athlétisme, le Valencia Athletics Club. Cette équipe est née en mai 1924 au sein du Valencia C.F. Au cours de ses plus de 80 ans d'existence, sa projection ainsi que ses succès sportifs ont marqué une étape importante dans l'histoire du sport valencien, national et européen.

    Tennis

    Le club de tennis de Valence a été fondé en 1905 sous le nom de Sporting Club. Ses installations étaient initialement situées dans l'Alameda et disposaient de deux courts de tennis. Ce Sporting était l'un des clubs qui ont formé l'Association Lawn-Tennis de Barcelone, un regroupement de Clubs qui a donné naissance à l'actuelle Fédération Royale de Tennis Espagnole.

    Aeroclub

    Le Real Aeroclub Valencia est né en juillet 1931, bien qu'il ait ses origines dans l'Exposition Régionale de Valence en 1909, et dans les festivals aériens successifs qui ont eu lieu à Valence tout au long de ces années. Il a actuellement son siège social dans une parcelle située dans la zone industrielle de la tête de la piste 22 de l'aéroport de Manises, qui se compose d'un hangar de 1 500 m2 au rez-de-chaussée et de bureaux, salles de classe, de même surface.

    Rugby à XIII

    En 2019, une équipe de rugby à XIII est créée dans la Province : celle des Valencia Huracanes. Elle dispute le championnat espagnol en 2020, et ambitionne, en 2021, de disputer le championnat britannique de troisième division[16] - [17] - [18].

    Rugby à XV

    Jusqu'à quatre équipes de la ville ont concouru dans la Division d'Honneur de la Ligue Espagnole de Rugby : le Tatami Rugby Club, le CAU Valencia, le Rugby Club Les Abelles et le Rugby Club Valencia, ce dernier ayant remporté le championnat ligue nationale en 1983.

    Formule 1

    En 2011, Valence a été la capitale européenne du sport, un prix décerné par l'Association des capitales européennes du sport. En outre, dans la ville de Valence, plusieurs championnats sportifs et des tournois de premier ordre mondial ont lieu, ou ont eu lieu. L'un des plus importants est le Grand Prix Européen de Formule 1, qui a eu lieu au circuit urbain de Valence de 2008 à 2011. Le circuit urbain de Valence traverse le quai intérieur du port, puis se dirige vers le Grao et le quartier de Nazareth. Au cours des années 2008 et 2009, le Grand Prix a été célébré au mois d'août, mais en raison des températures élevées qui ont été atteintes, il a été décidé qu'à partir de 2010, il était célébré au mois de juin.

    Équitation

    Un autre évènement sportif de premier ordre est le Grand Prix d'Espagne du Global Champions Tour d'équitation, qui s'est déroulé de 2009 à 2011. Ce GP est un test du circuit équestre international le plus prestigieux au monde, qui est composé de plusieurs compétitions internationales de sauts de catégorie supérieure. Ce tournoi est composé de dix grands prix, qui se déroulent dans dix villes différentes, telles que Hambourg, Monte-Carlo, Rio de Janeiro, etc. Le concours a eu lieu à la Cité des Arts et des Sciences, dans la zone du Musée des Sciences Principe Felipe.

    Tennis

    Le Valencia Open 500, qui a succédé à l'Open de tennis valencien, mérite d'être souligné. Il est l'un des 3 tournois ATP organisés en Espagne avec le Madrid Masters et le Conde de Godó de Barcelona. Ce tournoi a été joué sur terre battue dans les locaux du Tennis Club de Valence de 2002 à 2008, lorsque le tournoi a été amélioré avec la restructuration du calendrier ATP, devenant l'un des ATP Open 500. Lors du changement de catégorie, le tournoi s'est déplacé à l'Agora de la Cité des Arts et des Sciences, où le tournoi commencé à se jouer sur un terrain dur.

    Cyclisme

    Par le passé, la ville a également accueilli d'autres événements sportifs majeurs, tels que les XIIèmes Championnats du Monde de cyclisme sur piste, qui se sont déroulés du 7 au 9 mars 2008 au Palais du Vélodrome Luis Puig. Cette nomination a été couronnée de succès puisque le record de pays et d'athlètes participant à un championnat du monde sur piste intérieure a été pulvérisé.

    Jeux européens Police et Pompier

    De la même manière, Valence a également accueilli les IIIe Jeux européens de policiers et de pompiers, qui ont duré du 7 au 13 juin 2010.

    Football

    En raison de l'importance du stade Mestalla, la ville a également accueilli plusieurs matches des principaux tournois de football, puisque le stade Mestalla a été choisi comme siège de l'équipe nationale espagnole pour les matches de la première phase de La Coupe du Monde de Football de 1982 et les Jeux Olympiques de Barcelone de 1992. De même, Mestalla a également accueilli plusieurs finales de Copa del Rey, notamment dans les éditions 1928-1929, 1935-1936, 1989-1990, 1992-1993, 1997-1998, 1999-2000, 2008-2009, 2010-11321 et 2013-2014.

    Voile

    À Valence, deux éditions de la Coupe de l'América ont été organisées, mieux connues sous le nom de America's Cup, le plus ancien trophée sportif du monde, avec 152 ans d'histoire et qui réunit l'excellence du monde de la voile. La première édition de l'America's Cup qui s'est déroulée dans les eaux valenciennes a été l'édition numéro 32 et a eu lieu en 2007, tandis que la deuxième édition a été tenue en 2010.

    Avec Valence, Gênes et Marseille étaient les autres candidats à accueillir l'événement, mais finalement le jury a choisi Valence, en raison de ses conditions climatiques et géographiques. L'élection de la ville était due au fait que le vainqueur de la 31e édition de cette compétition était la Société nautique de Genève, c'est-à-dire le représentant d'un pays sans mer, donc il devait trouver le siège dans un pays tiers.

    Entre les années 2004 et 2007 et grâce aux régates de la Coupe Louis Vuitton, dans les eaux du port de Valence se sont affrontées les meilleures équipes du monde de la voile, parmi lesquelles Emirates Team New Zealand, le vainqueur qui a affronté en finale Alinghi. Finalement Alinghi a remporté pour la deuxième fois consécutive la Copa America dans la septième course, tenue le 3 juillet, imposant pour une seconde le difficile Néo-Zélandais dans ce qui était sa cinquième et dernière victoire de la série, au bout de neuf courses.

    Puisque le vainqueur était une fois de plus la Société Nautique de Genève, les vainqueurs de la 32e America's Cup ont annoncé le 25 juillet 2007 que Valence accueillera de nouveau la prochaine édition en 2009. Cependant, en raison du processus de 2008, le contrat signé par le responsable de l'entité publique avec l'équipe Alinghi a été annulé bilatéralement. Finalement, après la décision du tribunal, Valence est revenue pour accueillir cette compétition, qui était prévue pour le meilleur des trois tests.

    Les essais devaient débuter le 8 février 2010, mais les 8 février et le 10 février, le départ n'a pas pu être donnée car le vent était lâche et variable le 8, et le 10 les vagues ont dépassé 2 mètres de hauteur. Le 12, la première régate qui a remporté les "USA 17" de l'équipe BMW Oracle Racing a été jouée. Ce n'était pas une course trop disputée parce que les Américains ont gagné plus de quinze minutes d'avantage. Le même jour, le même scénario a été répété. Bien que le "Alinghi 5" soit resté en tête pendant une grande partie du premier tour, le "USA 17", utilisant sa vitesse plus élevée et une meilleure stratégie, s'est mis en avant et a dépassé en plus de cinq minutes l'union suisse dans la ligne de arrivée. La Coupe de l'America est revenue aux États-Unis 15 ans plus tard.

    Évènements populaires

    En plus de tous les évènements professionnels, la ville de Valence célèbre plusieurs évènements sportifs de caractère « populaire » tout au long de l'année, comme la Journée de la Pelote de Valence, qui a lieu place de la mairie, en septembre depuis 1992. Cet évènement se compose de différents actes tout au long de la matinée, le point culminant étant le duel entre l'équipe valencienne avec une autre sélection internationale.

    Le Triathlon de Valence est également une vieille tradition dans la ville, puisque la Communauté de Valence est un pionnier dans ce sport et est 2e en nombre de licences au niveau national (l'Espagne compte 20 000 fédérés, bien qu'on estime que le nombre de fans est beaucoup plus grand). Le Triathlon de Valence est un festival sportif, un évènement de haute qualité pour tous ses participants, qui consiste en trois épreuves : courir à travers la Cité des Arts et des Sciences ; nager dans le bassin de la Royal Navy Juan Carlos I ; et enfin, faire du vélo à travers le circuit de Formule 1. À Valence, comme dans d'autres villes, un San Silvestre Popular est célébré chaque 30 décembre, auquel participent des centaines d'athlètes déguisés.

    Le populaire marathon de Valence, organisé depuis 1981 par la Correcaminos Sports Society, est également important, avec la collaboration de la Municipal Sports Foundation et de nombreuses autres entités organisatrices. Ce qui a commencé avec la première édition au début des années 1980, avec quelques athlètes évitant la circulation, est devenu un évènement sportif de haut niveau, dont l'organisation implique plus de 1 600 personnes, pour servir près de 4 000 participants. Alors que le semi-marathon de Valence, de 21 097,50 mètres de long, est également une vieille tradition. Cette course est également organisée par la Correcaminos Sports Society, depuis 1990, et son circuit, qui circule sur l'asphalte de la ville, a été approuvée par la Fédération Royale Espagnole d'Athlétisme.

    Enfin, nous devons souligner le Festival de l'air de la ville de Valencia, qui a eu lieu de 2003 à 2009 à la plage de Malvarrosa. Dans ce festival, des avions de toute l'Espagne, des internationaux et de l'Air Force ont participé, rassemblant une foule de fans et de spectateurs pour voir les acrobaties des champions acrobatiques d'Espagne, l'Eagle Patrol et les combattants de l'armée de l'air espagnole, qui ont été rejoints par des parachutistes, des avions de l'aéroclub de Valence, et le CRJ- 200 d'Air Nostrum, ainsi que des avions classiques et historiques appartenant à la Fondation Air de la Communauté Valencienne.

    Villes jumelles

    La ville de Valence a plusieurs interconnexions de qualité avec certaines villes du monde entier, grâce à ces collaborations officielles de différents secteurs, notamment de l'automobile qui est une longue tradition dans la ville, puisque la Communauté de Valence est un pionnier dans ce sport et 2e en nombre de licences au niveau national (l'Espagne a des projets spécifiques pour augmenter et profiter de la présence de Valence à l'étranger, et améliorer l'image de la ville et son développement). Presque tous les jumelages que la ville de Valence a réalisés se situent essentiellement entre les années 1977 et 1984. Durant ces années, les actions nécessaires ont été prises pour atteindre le jumelage avec les villes suivantes :

    Villes jumelées
    Pays Ville Date de jumelage Site de la ville Habitants
    Allemagne Mayence 4 août 1978 Landeshauptstadt Mainz 197 623
    Italie Bologne 3 octobre 1980 Comune di Bologna 377 346
    Venezuela Valencia 20 mars 1982 Alcaldía de Valencia 2 527 267
    Ukraine Odessa 13 mai 1982 Odessa Сity Сouncil 1 000 583
    Mexique Veracruz 27 septembre 1984 Ayuntamiento de Veracruz 801 122
    États-Unis Sacramento 12 juillet 1990 City of Sacramento 486 189
    Chine Chengdu 10 mai 2017 成都市人民政府门户网站 14 047 625

    Ces dernières années, plusieurs collaborations et contacts ont été développés à Valence avec des villes comme Santa Catarina do Fogo (Cap-Vert), Valparaiso et Santiago (Chili), District d'Indépendance (Pérou), Albuquerque, Miami et Chicago (États-Unis), Rome, Parme, Palerme et Rapallo (Italie), Ivano-Frankivsk (Ukraine), Mexico (Mexique), Paris (France), Bonn et Berlin (Allemagne) et Popayán (Colombie), entre autres, ainsi que Hangzhou (Chine). En mai 2017, un accord de jumelage a été signé avec la ville chinoise de Chengdu dans la province du Sichuan, le premier depuis 1990.

    Représentation consulaire

    Valence accueille un grand nombre de consulats, des pays avec lesquels il y a beaucoup de relations commerciales, où dont sont originaires beaucoup d'immigrants dans la région :

    Notes et références

    1. (es) Ministerio de Asuntos Económicos y Transformación Digital, « Datos del registro de Entidades Locales » (consulté le ).
    2. (es) « Población por capitales de provincia y sexo.(2911) », sur INE (consulté le )
    3. Valencia hight Record 2010
    4. Weather2travel.com
    5. IVER Tecnologías de la Información S. A., « L'albufera de València. Ecosistemas/Ambientes », www.albuferadevalencia.com, (consulté le )
    6. IVER Tecnologías de la Información S.A., « L'albufera de València. Valores », www.albuferadevalencia.com, (consulté le )
    7. (es) Vicente Olaya, Identificado el mayor acueducto romano de la península Ibérica, El Pais, 13 février 2020.
    8. (es) Origen y fundación de Valencia, Las Provincias, 9-03-2008
    9. (es) Unos restos arqueológicos prueban que hubo actividad humana en Valencia en el s. III a.C., El Mundo, 13-02-2008.
    10. Miquel Ramón Martí Matías, Visigodos, hispano-romanos y bizantinos en la zona valenciana en el siglo VI (España), 2001.
    11. Coscollá Sanz, La Valencia musulmana, , p. 11-21.
    12. Moi, Ruderic, ainsi que ma conjointe, confirme ce qui est écrit.
    13. Historia de Valencia.
    14. Les vies de châteaux : De la forteresse au monument : Les châteaux sur le territoire de l'ancien duché de Savoie, du XVe siècle à nos jours, Silvana Editoriale, , 307 p. (ISBN 978-88-366-3280-0), p. 10.
    15. El Confidencial, 15 février 2016, Guerra de contenedores: Valencia gana la batalla a los puertos de Algeciras y Barcelona
    16. Idriss, « Valence nourrit de grandes ambitions », sur Treize Mondial, (consulté le )
    17. (en) Matthew Shaw, « Featherstone confirm Valencia pre-season clash », sur Total Rugby League - TotalRL.com | League Express | Rugby League World, (consulté le )
    18. (en-GB) Drew Darbyshire, « Featherstone to play against Valencia in Spain in 2020 », sur Love Rugby League, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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