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USA 17

USA 17 est un trimaran amĂ©ricain de l'Ă©quipe BMW Oracle Racing ayant gagnĂ© la coupe de l'America 2010 (deux victoires Ă  zĂ©ro face au catamaran suisse Alinghi 5) grâce Ă  un grĂ©ement rĂ©volutionnaire : une aile rigide de 72 mètres (soit plus qu'une aile d'Airbus A380[2]) Ă  la place de la voile classique qui Ă©quipait le bateau Ă  sa mise Ă  l'eau.

USA 17
illustration de USA 17
Janvier 2010 Ă  Valence

Autres noms BOR 90, Oracle, BMW Oracle Racing, Dogzilla
Type Trimaran
Classe 90 pieds
Fonction régate
Gréement aile rigide
Histoire
Architecte Van Peteghem Lauriot-Prévost, BMW Oracle Design Team, Mike Drummond
Chantier naval Core Builders, Anacortes, Hall Spars, Bristol
Fabrication carbone composite
Design prototype
Lancement août 2008 (mise à l'eau)
Équipage
Équipage 10 personnes
Caractéristiques techniques
Longueur 100 pieds (33 mètres)
Longueur de coque 90 pieds (29,70 mètres)
Maître-bau 90 pieds (27,70 mètres)
Tirant d'eau 6 mètres[1]
DĂ©placement 9-16 tonnes
Appendice deux safrans sur les flotteurs et deux foils courbes
Lest pas de lest
Voilure plus de 1 300 m2 pour le près et plus de 1 430 m2 au portant
Propulsion pas de moteur
Carrière
Armateur Larry Ellison
Pavillon Drapeau des États-Unis États-Unis
Port d'attache San Diego

Histoire

Les litiges entre Larry Ellison et Ernesto Bertarelli ont eu pour résultat l'organisation de la coupe à Valence. Elle s'est disputée sur des maxi-multicoques de 90 pieds : trimaran pour les Américains, catamaran pour les Suisses.

Alinghi a déposé de nombreuses réclamations contre USA 17 : le Deed of Gift stipule que le bateau de chaque défi doit être construit dans le pays du défi[3], or USA 17 a été dessiné par VPLP, un cabinet d'architectes français. La plainte fut rejetée.

Le bateau a subi de nombreuses modifications depuis sa mise Ă  l'eau en :

  • croissance continue du mât ;
  • après un dĂ©mâtage, remplacement du mât et de la grand voile pour une aile rigide, qui a elle aussi augmentĂ©e de taille ;
  • suppression de la dĂ©rive centrale, accroissement de la surface des foils en consĂ©quence ;
  • suppression du safran central, accroissement de la surface des safrans latĂ©raux en consĂ©quence ;
  • nouveau bout-dehors ;
  • nouvelle Ă©trave centrale ;
  • nouveaux flotteurs, plus long que les prĂ©cĂ©dents, Ă  l'avant comme Ă  l'arrière pour diminuer le tangage et Ă©viter le cabrage, et Ă©quipĂ©s d'une Ă©trave perce-vague ;
  • ajout de carĂ©nages en toile Ă  l'arrière des bras de liaison pour amĂ©liorer l'aĂ©rodynamisme (Alinghi en a rajoutĂ© par la suite sur son catamaran) ;
  • remplacement des winchs classiques par des winchs hydrauliques, comme sur Alinghi 5 ;
  • les foils sont devenus de plus en plus rectilignes (ils sont cependant restĂ©s courbes) et ils ont vu la suppression de leur winglet au profit d'une terminaison elliptique.

Les membres de l'Ă©quipe

L'Ă©quipage de BOR 90 Ă  l'entrainement

Équipe technique et design team

  • Franck Cammas (Drapeau de la France France) : consultant
  • Jean-Marc Normant (Drapeau de la France France) :responsable appendices et composites
  • Michel Kermarec (Drapeau de la France France) : responsable VPP (Velocity Prediction Programm, ou programme de prĂ©diction de performances)
  • Tom Ehman : conseiller de Larry Ellison
  • Dimitri Despierres (Drapeau de la France France) : responsable de la construction de l'aile[5].
  • Joseph Ozanne (Drapeau de la France France) : chef-concepteur de l'aile[6].
  • Michel Marie (Drapeau de la France France) : Shore Crew manager (responsable des opĂ©rations entre les Ă©quipes de construction, du shore crew (Ă©quipe Ă  terre) qui s’occupe du bateau tous les jours, l'Ă©quipe de conception et l’équipe d’instrumentation)
  • Mike Drummond (Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande) : directeur de l’équipe architecturale et catalyseur du projet
  • Christophe Erbelding : ingĂ©nieur structure BMW
  • Ian Burns : coordinateur de l'Ă©quipe architecturale
  • Marc Van Peteghem (Drapeau de la France France) : conception de la plate-forme (VPLP)
  • Vincent Lauriot PrĂ©vost (Drapeau de la France France) : conception de la plate-forme(VPLP)
  • Renaud Banuls (Drapeau de la France France) : Conception
  • Benjamin Muyl (Drapeau de la France France) : Conception, coordination (VPLP)
  • LoĂŻc Dorez (Drapeau de la France France) : Conception
  • HervĂ© Devaux (Drapeau de la France France) : Calculs de structure (HDS)
  • Steven Robert (Drapeau de la France France) : calculs de structure (HDS)
  • AurĂ©lien Miller (Drapeau de la France France) : calculs de structure (HDS)
  • Christian Karcher (Drapeau de la France France) : conception, installation et maintenance des winchs
  • Hamish Willcox (Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Simon Cardona (Drapeau de l'Espagne Espagne) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Pablo Mira (Drapeau de l'Espagne Espagne) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Elvira Llabres, (Drapeau de l'Espagne Espagne) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Aitana Forcen (Drapeau de l'Espagne Espagne) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Nacho Braquehais (Drapeau de l'Espagne Espagne) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Chris Bedford (Drapeau des États-Unis États-Unis) : mĂ©tĂ©orologiste
  • Gilles Martin Raget (Drapeau de la France France) : photographe
  • Joel Rewa-Morgan (Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande) : entraineur physique
  • Philippe Presti (Drapeau de la France France) : coach cellule arrière
  • Julien Di Biase (Drapeau de la Suisse Suisse) : logistique
  • Scott Sandford (Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande) : logistique
  • Grand Davidson : logistique
  • Jeanne Eaglesonne (Drapeau des États-Unis États-Unis) : logistique

Philosophie architecturale

L'équipe architecturale, ne connaissant pas les caractéristiques du plan d'eau avait dessiné un bateau polyvalent[7], capable de marcher vite dans toutes les conditions de vent ou de mer. L'équipe d'Oracle voulait un bateau aussi long que large, le choix du trimaran s'est donc imposée (en effet, un catamaran aurait été trop lourd et trop peu rigide). La plage d'utilisation idéale se situait initialement entre 9 et 18 nœuds de vent, mais à la suite de certaines décisions des Suisses (qui voulaient naviguer dans un vent plutôt faible, à Ras-al-Khaimah en Arabie Saoudite), le bateau a subi plusieurs modifications (augmentation de la surface de toile...) pour gagner en vitesse dans les petits airs. USA 17 est plus lourd, plus large et plus puissant qu'Alinghi 5. Pour certaines personnes, les régates de la Coupe ont vu s'opposer la puissance (USA 17) et la légèreté (Alinghi 5)[8].

Caractéristiques techniques

Type de bateau : trimaran en carbone composite[9].

Plate forme

  • Longueur hors-tout : 100 pieds (33 mètres), bout-dehors et dĂ©passement des flotteurs Ă  l'arrière inclus
  • Longueur flottaison : 90 pieds (27,60 mètres)
  • Largeur : 90 pieds (27,60 mètres)
  • Largeur de la coque centrale : (2,11 mètres)
  • Largeur des flotteurs : (1,32 mètre)
  • MatĂ©riaux : carbone composite
  • Étraves : elles sont de type perce-vague pour les flotteurs et droite pour la coque centrale (elle supporte la sous-barbe rigide du bout-dehors)
  • Franc bord : 2,30 mètres pour la coque centrale et 1,77 mètre pour les flotteurs
  • Flotteurs : d'une longueur de 34,50 mètres, ils dĂ©passent Ă  l'avant (pour Ă©viter l'enfournement) et Ă  l'arrière (pour Ă©viter le cabrage, source de traĂ®nĂ©e). Ils sont relativement plats Ă  l'arrière pour diminuer l'enfoncement du flotteur dans l'eau, donc sa surface mouillĂ©e, donc sa traĂ®nĂ©e.
  • Coque centrale : bananĂ©e, très Ă©troite et très basse, plate Ă  l'arrière, elle est conçue pour dĂ©coller le plus tĂ´t possible. Elle ne supporte aucun appendice
  • Bras de liaisons : parallèles (et non en X, pour des raisons de poids), ils supportent des carĂ©nages en toile afin d'amĂ©liorer l'aĂ©rodynamique.
  • Tirant d'eau : 0,95-4 mètres (foils relevĂ©s-immergĂ©s)
  • Architectes : Van Peteghem Lauriot-PrĂ©vost

L'aile et les voiles

Première version d'USA 17 avec des voiles classiques (février 2009).

L'aile permet au trimaran d'atteindre des vitesses 4 fois supérieures à la vitesse du vent[10] et de virer en quelques secondes. L'aile pivote et se bascule au vent.

  • MatĂ©riaux de l'aile : l'aile est composĂ©e de :
    • Carbone pour la structure[11] (les parties en noir),
    • Kevlar sur les bords d'attaques (les parties en jaune) et
    • Toile aĂ©ronautique collĂ©e Ă  chaud sur les panneaux intermĂ©diaires prĂ©chauffĂ©s au fer Ă  repasser[12] (les parties blanches[13]).
  • Composition : l'aile est composĂ©e d'un Ă©lĂ©ment principal pivotant et basculant Ă  l'avant et neuf volets rĂ©glables indĂ©pendamment derrière le bord de fuite de l'Ă©lĂ©ment principal (le neuvième volet fut rajoutĂ© Ă  Valence par l'Ă©quipe d'Oracle)
  • Structure : carbone pour le "mât" structures et nervures en carbone et voiles en sandwich pour la structure des carĂ©nages
  • Tirant d’air de l’aile : 72 mètres soit environ 218 pieds, après le rajout d'un neuvième volet Ă  Valence
  • Épaisseur de l’aile : de 20 cm (au sommet) Ă  2 mètres (au tiers infĂ©rieur)
  • Corde de l’aile : de 2 mètres Ă  14 mètres
  • Poids de l’aile (annoncĂ© avant l'ajout du neuvième volet) : 3,5 tonnes
  • Surface de l’aile : plus de 700 mètres carrĂ©s
  • GĂ©nois : 620 mètres carrĂ©s (il fut affalĂ© pendant la première manche Ă  15 heures alors que le trimaran avait 160 mètres d'avance sur son concurrent helvĂ©tique)
  • Gennaker : le gennaker, au faible recouvrement (le recouvrement diminue l'efficacitĂ© de l'aile rigide) et au guindant dĂ©tendu a une surface totale de 780 mètres carrĂ©s
  • Surface de voilure au près : 1 320 mètres carrĂ©s
  • Surface de voilure au portant : 1 480 mètres carrĂ©s
  • Heures de travail nĂ©cessaires Ă  la construction de la première version de l'aile : 20 000 heures

Appendices

  • Safran : un sous chaque flotteur (le safran central ayant Ă©tĂ© supprimĂ© pour diminuer la traĂ®nĂ©e, la surface des deux autres safrans a Ă©tĂ© augmentĂ©e en consĂ©quence)
  • DĂ©rive : la dĂ©rive centrale a Ă©tĂ© supprimĂ©e pour diminuer la traĂ®nĂ©e (de plus, la surface immergĂ©e de la dĂ©rive centrale Ă©tait très faible dès que la coque centrale dĂ©collait de la surface de l'eau, ce qui diminuait son efficacitĂ©)
  • Foils : les foils sont courbes, ils sont positionnĂ©s sur les flotteurs, lĂ©gèrement en arrière du bras de liaison avant et ils font office de dĂ©rive. Ils sont moins courbes que sur les trimarans ORMA.

Autres

  • Heures de travail nĂ©cessaires Ă  la construction : 150 000
  • Poste de barre : deux barres Ă  roue situĂ©es derrière le bras de liaison arrière, excentrĂ©es du cockpit pour dĂ©gager la vue vers l'avant

Entrainements sur d'autres supports

Les membres de BMW Oracle Racing se sont entraînés à bord du 60 pieds ORMA Groupama 2 avec Franck Cammas. Des duels ont eu lieu entre Banque populaire IV et le trimaran vert, pour que les régatiers habitués aux monocoques puissent atteindre un excellent niveau en multicoque (la structure d'USA 17 est largement inspirée de celle de Groupama 2[14], et plus généralement des grands multicoques français). Ils ont également pratiqué le match-racing sur des Extreme 40 avant l'arrivée du trimaran noir à Valence par cargo en février.

Systèmes anti-friction

USA 17 était équipé de deux systèmes anti-frictions : un adhésif et un système par injection de polymère sous la coque, mais ce dernier fut retiré 2 jours avant les régates.

L'adhésif

Fournit par 3M, l'adhĂ©sif reprenait le système des « riblets Â» utilisĂ©s par Dennis Conner sur le 12 mètres Star and Stripes pendant la Coupe de l'America 1987, qu'il reconquis. Cet « autocollant Â» recouvrait la partie immergĂ©e des flotteurs et de la coque centrale d'USA 17. Sa pose est simple, il suffit de le chauffer avant la mise en place. Il demande peu d'entretien (un plongeur le nettoyait avec un Ă©ponge avant chaque sortie). Il fut utilisĂ© dès les premiers entraĂ®nements Ă  Valence.

Injection de polymère

Ce système de 200 kg, dĂ©barquĂ© Ă  2 jours des rĂ©gates, injectait un produit (utilisĂ© dans les shampooings)[15], en aval et en amont des puits de foils, via la pompe des ballasts. Il permettait de gagner 1 Ă  2 nĹ“uds de VMG (gain au vent), ce qui est Ă©norme sur une coupe de l'America.

La course

USA 17 est vainqueur des deux manches qui l'ont opposé à Alinghi 5 avec une avance d'un quart d'heure sur la première manche et de plus de 5 minutes sur la seconde.

Première manche

USA 17 a Ă©tĂ© tirĂ© au sort pour partir tribord amures lors de la première manche et il traverse la zone de prĂ©-dĂ©part Ă  une vitesse avoisinant les 25 nĹ“uds, mais doit lofer jusque dans le lit du vent pour Ă©viter une collision avec le catamaran suisse, qui Ă©cope d'une pĂ©nalitĂ© Ă  la suite de la protestation des AmĂ©ricains. USA 17 reste « scotchĂ© Â» sur la ligne de dĂ©part, tandis qu'Alinghi 5 accĂ©lère et prend 1 minute 27 secondes d'avance sur BOR 90. Mais lorsque ce dernier rĂ©ussi Ă  repartir (dans un vent de 8 nĹ“uds, il filait Ă  20-25 nĹ“uds de moyenne), son retard sur Alinghi 5 fond progressivement et s'inverse mĂŞme peu après le premier tiers du bord de près. L'avance de BMW Oracle augmente constamment, mĂŞme quand l'Ă©quipage dĂ©cide de rouler le gĂ©nois Ă  la suite de l'augmentation du vent. BOR 90 passe la marque au vent après 2 virements de bord (sur une distance de 20 milles nautiques) avec 1 kilomètre (ou 3 minutes 27 secondes) d'avance sur son adversaire.

USA 17 remporte la première manche (le ) avec 15 minutes et 28 secondes sur le defender suisse, très pénalisé par la décision du jury[16].

Seconde manche

Le challenger remporte la seconde manche (le ) avec 5 minutes et 26 secondes d'avance sur Alinghi 5, qui a de nouveau écopé d'une pénalité. Cependant, à l'arrivée, le doute subsiste : à l'arrière du catamaran suisse flotte un pavillon rouge (le pavillon de réclamation). Le jury tranche ensuite en faveur de BMW Oracle qui gagne cette 33e édition de la Coupe de l'America par deux à zéro. Les Américains ramènent l'aiguière d'argent aux États-Unis.

Mouillage

Le bateau doit ĂŞtre au mouillage et non amarrĂ© Ă  un ponton : pour pouvoir laisser l'aile en place, il est impĂ©ratif que le bateau puisse suivre les Ă©volutions du vent. Si besoin est, de petites voiles stabilisatrices (tapecul) sont hissĂ©es Ă  l'arrière. Des Ă©quipes se relayent alors Ă  bord pour surveiller l'aile. Pendant la Coupe, USA 17 ne mouillait pas dans la Darsena Interior, comme Alinghi, mais dans le port de commerce : le bateau doit pouvoir pivoter librement sans rencontrer d'obstacles. Les Suisses Ă©mirent des protestations contre les AmĂ©ricains concernant le lieu de mouillage, mais ces derniers ont obtenu gain de cause : la Darsena ne prĂ©sente aucun cercle d'Ă©vitement de 200 mètres de diamètre, et y pĂ©nĂ©trer Ă  la voile peut devenir dangereux[17].

Mise en place de l'aile

Il faut tout d'abord attendre des conditions météo propices au déplacement de l'aile, très fragile. Puis la mise en place de l'aile se déroule comme ceci :

  • mise en place de la chèvre sur le bateau,
  • embarquement des voiles d'avant,
  • prĂ©paration de l'aile Ă  terre puis dĂ©placement de l'aile sur le bateau,
  • installation de la chèvre,
  • mouillage du bateau face au vent,
  • redressement de l'aile grâce Ă  la chèvre,
  • dĂ©montage de la chèvre.

Le montage de l'aile demande en moyenne 3 heures 30[18].

Le bateau aujourd'hui

USA 17 est amarré dans le port de San Francisco depuis [19]. Le trimaran victorieux américain sera exposé au public. Pour le moment, il est hiverné dans un hangar. Avant son transport par cargo, le voilier était entreposé à Valence depuis la fin de la coupe.

Notes et références

  1. Dominique Le Brun, « Les bateaux de légende », dans Coffret Passion Voile, Gründ, , p. 81
  2. Jean-Olivier Héron, « Trois ailes… trois avions ! », Voiles et Voiliers (consulté le )
  3. « Coupe de l'America Nouvelle passe d'armes », Le Télégramme, (consulté le )
  4. « Coupe de l'America-Spithill », Sport.fr, (consulté le )
  5. Hervé Hillard, « Dimitri Despierres : «Nous ne sommes pas près de revoir un mât classique sur BMW-Oracle !» », Voiles et voiliers, (consulté le )
  6. Hervé Hillard, « Joseph Ozanne : «Au début, l’équipe n’a pas pris le projet de l’aile très au sérieux !» », Voiles et voiliers, (consulté le )
  7. Laurent Duyck, « Une Coupe "archi-française" », Sports.fr, (consulté le )
  8. Agathe Armand - BMW Oracle - Alinghi, « USA-17, ou le pari de la puissance », Voiles et Voiliers, (consulté le )
  9. Pierre Nusslé, « 33e Coupe de l'America: le match du gigantisme », La Tribune de Genève, (consulté le )
  10. Hervé Hillard / Gilles Martin-Raget, « BMW-Oracle à 27 nœuds par… 6 nœuds de vent ! », (consulté le )
  11. Hervé Hillard, « Quiz (15) : mais... qu'est-ce que c'est que cette sculpture ? », (consulté le )
  12. Benoît Raimbault, « La construction de l’aile de BMW-Oracle Pour faire mieux, vous repasserez ! », (consulté le )
  13. Hervé Hillard/Gilles Martin Raget, « 33e America’s Cup : 95 % technologie, 5 % navigation ! », (consulté le )
  14. Marc Aumont, « Comparatif: DoGzilla, Groupama, et Banque Populaire. », Tribord amures (consulté le )
  15. Hervé Hillard, « Exclusif : tout sur les dessous d’USA-17 ! », Voiles et voiliers, (consulté le )
  16. « Coupe de l'America. USA 17 bat Alinghi 5 de 15'28", la démonstration américaine », Le Télégramme, (consulté le )
  17. Loïc Le Bras, « Jusqu’au pré-départ ? », Voiles et Voiliers, (consulté le )
  18. François Déliac - BMW-Oracle, « Le montage de USA-17 en 30 secondes ! », Voiles et Voiliers, (consulté le )
  19. Hervé Hillard, « USA-17 et son aile ont atterri à San Francisco », Voiles et Voiliers, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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