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Escaro

Escaro (en catalan EscarĂł i AituĂ  ou seulement EscarĂł) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.

Escaro
Escaro
Vue sur Escaro depuis la route de Sahorre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Daniel Aspe
2020-2026
Code postal 66360
Code commune 66068
DĂ©mographie
Gentilé Escaronats
Population
municipale
111 hab. (2020 en diminution de 7,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 32â€Č 19″ nord, 2° 18â€Č 57″ est
Altitude Min. 588 m
Max. 2 082 m
Superficie 15,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Escaro
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Escaro
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Escaro
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Escaro

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la riviĂšre de Baillmarsane et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « pins de Salzmann du Conflent ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Escaro est une commune rurale qui compte 111 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 570 habitants en 1921. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelĂ©s les Escaronats ou Escaronates.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Escaro se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  51 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  12 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Nyer (3,3 km), Souanyas (3,3 km), Serdinya (3,4 km), Sahorre (3,9 km), Jujols (4,0 km), Olette (4,2 km), Fuilla (4,7 km), Canaveilles (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Escaro fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

    Communes limitrophes d’Escaro[5]
    Olette
    (par un quadripoint)
    Serdinya Fuilla
    Souanyas Escaro Sahorre
    Nyer Py
    (par un quadripoint)
    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude la commune varie entre 582 et 2 082 mĂštres[6].L'altitude du village d'Escaro lui-mĂȘme est de 900 mĂštres Ă  l'emplacement de l'ancienne mairie aujourd'hui disparue en raison de sa destruction par l'activitĂ© miniĂšre.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].

    Vestiges des mines sur la montagne.

    Hydrographie

    Plusieurs cours d'eau traversent la commune :

    • La Ribera de Vallmarsana, affluent de la rive droite de la TĂȘt, traverse la commune du sud-ouest vers le nord ;
    • La Ribera d'AytuĂ  traverse la partie orientale de la commune du sud vers le nord et conflue au niveau du moulin dans la Ribera de Vallmarsana ;
    • Le CĂČrrec de Sant Culgat, affluent de la rive droite de la TĂȘt, dĂ©limite une partie de la frontiĂšre occidentale de la commune du sud vers le nord.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[8].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 751 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 571,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  51 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21]. Dans ce cadre, la commune fait partie[22]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[23] - [24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « pins de Salzmann du Conflent »[26], d'une superficie de 998 ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales et possĂšde des arbres remarquables[27].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[28] : la « forĂȘt de Pin de Salzmann du Conflent » (1 232 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [28] :

    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[30] ;
    • la « vallĂ©e du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[31].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Escaro.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Escaro est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 2] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (94,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (76,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (22 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La route départementale D 27 travers la commune du nord vers l'est en provenance de Serdinya et en direction de Sahorre.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Escaro est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[35] - [36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[37].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[38]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[39]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[40].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[41].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[42].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Escaro est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[43].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est EscarĂł[44]. Les premiĂšres mentions du nom sont villa Ascaro (879) et Ascarone (968)[45].

    Histoire

    Panneau d'information et plaque commémorative à l'emplacement de l'ancien hameau d'Escaro d'Amont.

    Liées à l'exploitation du minerai de fer, trois concessions miniÚres sont accordées au XIXe siÚcle sur la commune d'Escaro : la concession dite d'Escaro-Nord, celle d'Aytua et celle d'Escaro-Sud.

    Concession d'Escaro-Nord

    La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Nord est instituĂ©e par dĂ©cret du 8 juillet 1813. Elle rĂ©sulte d’une adjudication faite par l’État en faveur de trois propriĂ©taires, nĂ©gociants et maĂźtres de forges : Michel Aldebert Ă  Montlouis, Jean-Jacques EscanyĂ©, Ă  Vinça et CĂ©sar EscanyĂ© Ă  Nyer. L’extension de son pĂ©rimĂštre Ă  une superficie de 175 hectares est consentie par dĂ©cret du 23 juin 1880, alors que la sociĂ©tĂ© FrĂšrejean, Roux et Cie en est concessionnaire.

    Le 12 juin 1918 a lieu la mutation de propriĂ©tĂ© en faveur de la sociĂ©tĂ© miniĂšre Franco-Africaine puis le 12 avril 1935, la concession est vendue Ă  la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais[46]. Enfin, une mutation de propriĂ©tĂ© intervient en faveur de la sociĂ©tĂ© Denain-Anzin, autorisĂ©e par dĂ©cret du 19 dĂ©cembre 1942. La dĂ©claration d’abandon de la mine d'Escaro-Nord est faite le 30 janvier 1963[47].

    Concession d'Aytua

    La concession d'Aytua tient son nom de l'ancienne commune d'Aytua, supprimĂ©e le et rattachĂ©e Ă  celle d'Escaro[48]. Ancien fief noble de l'Abbaye de Saint-Michel de Cuxa au XIVe siĂšcle, Aytua est vendu en 1595 avec principalement ses "mines de fer et d'autres mĂ©taux tam potentibus quam occultes". Ce territoire devient alors propriĂ©tĂ© de la famille d'Huyteza, qui le conserve durablement[49]. Le 31 dĂ©cembre 1834, une ordonnance royale de Louis-Philippe accorde la concession de la mine de fer d'Aytua Ă  Jean Roca, issu de la mĂȘme famille. Celle-ci s'Ă©tend sur 545 hectares et Ă©pouse alors les mĂȘmes limites que celles de l'ancienne commune d'Aytua, rĂ©unie depuis Ă  la commune d'Escaro[50]. Le 16 janvier 1844, une extension de la concession est accordĂ©e Ă  EugĂšne Roca, procureur puis prĂ©sident du tribunal de CĂ©ret, enfin juge d'instruction Ă  Perpignan.

    Sous le Second Empire, la concession dont la superficie est dĂ©sormais passĂ©e Ă  675 hectares[49], revient ensuite Ă  James Jaume et Auguste Lazerme, promoteurs des hauts fourneaux de Fuilla, autorisĂ©s en 1861. À l'instar d'Escaro-Nord et par le jeu d'alliances familiales, la mine de fer d'Aytua revient aprĂšs 1870 Ă  la sociĂ©tĂ© FrĂšrejean, Roux et Cie, maĂźtres de forges Ă  Annecy[51], puis Ă  d'autres sociĂ©tĂ©s. AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, elle appartient Ă  la SociĂ©tĂ© miniĂšre d'Aytua, filiale de la sociĂ©tĂ© des Hauts Fourneaux de Givors puis en 1930, aux Ets Prenat, dont les usines de Givors absorbent toute la production[52].

    Concession d'Escaro-Sud

    La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Sud est pour sa part instituĂ©e en faveur de l’ingĂ©nieur anglais Edmund Sharpe par dĂ©cret du 9 avril 1874 sur une superficie de 102 ha. La vente de la concession par les hĂ©ritiers Sharpe intervient le 15 juin 1885 en faveur de la sociĂ©tĂ© Jacob Holtzer et Cie[53]. Un dĂ©cret prĂ©sidentiel du 10 octobre 1938 autorise ensuite la mutation de propriĂ©tĂ© en faveur de la Cie des Hauts Fourneaux de Chasse. Celle-ci Ă©tant absorbĂ©e par la sociĂ©tĂ© des mines de Pechelbrom avec effet au 31 dĂ©cembre 1977, la radiation de l’ancienne sociĂ©tĂ© de Chasse intervient au registre du commerce le 15 mars 1979. Cependant, la sociĂ©tĂ© de Pechelbrom n’ayant pas dĂ©posĂ© de demande de mutation, la mine d’Escaro-Sud retourne alors dans le domaine public[47].

    Politique et administration

    La mairie d'Escaro.

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires[54]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1803 1808 Michel Poncet
    1808 1818 Louis Bonet
    1818 1821 Jacques Py
    1821 1828 Louis Bonet
    1828 1830 SĂ©bastien Parent
    1830 1834 Michel Poncet
    1834 1837 Louis Bonet
    1837 1848 Paul Mone
    1848 ? Michel Poncet
    1882 1904 Jean Broc
    1904 1908 Joseph Nicoleau
    1908 1912 Jean Broc
    1912 1919 Barthélémy Mone
    1919 1944 Achille Batlle Nommé conseiller départemental des Pyrénées-Orientales en 1943
    septembre 1944 mars 1983 Marcellin Galindo[55] PCF Chauffeur-livreur, mineur du fer puis gérant de coopérative ouvriÚre
    décédé en fonctions
    1983 1994 Jean Galindo Centre-droit Conseiller général du canton d'Olette (1988-2001)
    fils du précédent[55].
    1995 2003 Bruno NoguĂšs
    2003 2014 Francis Martinez[56] SE (Proche Parti Socialiste) Psychologue scolaire puis retraité, conseiller municipal de 1995 à 2003. Ne se représentera pas à l'issue de son second mandat.
    2014 mai 2020 André Ambrigot[57]
    juin 2020 En cours Daniel Aspe PCF

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
    25 f24 f15 f6 f10 f10 f38 f16 f179 H
    1774 1789 - - - - - - -
    44 f33 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[59].

    En 2020, la commune comptait 111 habitants[Note 10], en diminution de 7,5 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    190152153198318346359331351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    295289319320344349338336319
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    435375530570537463290335429
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    31516492851028487117109
    2020 - - - - - - - -
    111--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : la population d'Aytua est recensée avec celle d'Escaro à partir de 1826.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[61] 1975[61] 1982[61] 1990[61] 1999[61] 2006[62] 2009[63] 2013[64]
    Rang de la commune dans le département 153 170 163 170 196 185 181 175
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  Escaro. Les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires les plus proches sont Ă  Serdinya (21 Ă©lĂšves en 2013)[65] ou Ă  Sahorre (48 Ă©lĂšves en 2013)[66].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 12 novembre[67] ;
    • FĂȘte communale : 1er dimanche de septembre[67].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]18,2 %24,7 %15,4 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  64 personnes, parmi lesquelles on compte 67,7 % d'actifs (52,3 % ayant un emploi et 15,4 % de chĂŽmeurs) et 32,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 7 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 34, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 9].

    Sur ces 34 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 14,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Secteurs d'activités

    11 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Escaro au [I 12]. Le secteur des autres activitĂ©s de services est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 27,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantĂ©es Ă  Escaro), contre 8,5 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Entreprises et commerces

    Un wagonnet chargé de minerai devant le musée.

    À Escaro, l’exploitation miniĂšre est multisĂ©culaire : minerai de fer, puis fluor. Aux XIXe et XXe siĂšcles, les trois concessions de minerai de fer d'Escaro-Nord, Aytua et Escaro-Sud reprĂ©sentent une emprise de 952 hectares sur l'espace communal.

    De fait, l'Ă©conomie d'Escaro dĂ©pendait jadis de ses mines de fer puis de fluor, cette derniĂšre production Ă©tant arrĂȘtĂ©e en 1993[68].

    DĂ©sormais, un musĂ©e de la mine a Ă©tĂ© crĂ©Ă©, ainsi que deux structures d’hĂ©bergement : une auberge-gĂźte d'Ă©tape et un camping. Ils tĂ©moignent d'une ouverture au tourisme vert et culturel.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations21944
    SAU[Note 13] (ha)888534184

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 84 ha[71] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Ancienne Ă©glise Saint-Martin d'Escaro. Elle a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1930. La cuve baptismale a pu ĂȘtre sauvĂ©e et est visible dans la nouvelle Ă©glise paroissiale Saint-Martin[72].
    • La nouvelle Ă©glise romane Saint-Martin.
    • Chapelle Sainte-Christine d'Aytua. Aytua possĂšde une chapelle, dĂ©diĂ©e Ă  Sainte Christine. Bien que de tradition romane, elle semble avoir Ă©tĂ© construite Ă  la fin du XVIe siĂšcle[73], Ă  la suite du don d'un dĂ©nommĂ© Jean Parent en 1592[74]. Une campagne de restauration de l'Ă©difice a Ă©tĂ© entamĂ©e en 2014[75].
    • Église Sainte-Marie d'Escaro.
    • EcomusĂ©e Epicerie d'Yvonne " Au bonheur des dames" : ancienne Ă©picerie transformĂ©e en Ă©comusĂ©e.
    • Église Saint-Martin.
      Église Saint-Martin.
    • Chapelle d'Aytua.
      Chapelle d'Aytua.
    • MusĂ©e des mines de fer.
      Musée des mines de fer.
    • Monument aux morts de la guerre 1914-18.
      Monument aux morts de la guerre 1914-18.
    • EcomusĂ©e Epicerie d'Yvonne
      Ecomusée Epicerie d'Yvonne

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Nogues (1932-2015), natif d’Escaro, dernier mineur de fond des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Ă  la mine de fer, puis de fluor, d’Escaro[76].
    • Francis Martinez (1941-2022), candidat aux Élections cantonales du Canton d'Olette en 1994, puis maire d'Escaro de 2003 Ă  2014. Avec d’anciens mineurs Ă©lus au conseil municipal, Francis Martinez a ƓuvrĂ© au financement et Ă  la construction du musĂ©e de la mine. Homme de dossiers, il s’était trĂšs impliquĂ© dans la rĂ©habilitation et la mise en sĂ©curitĂ© de la zone dite "rouge" du quartier nord d’Escaro fragilisĂ©e par l’exploitation miniĂšre. On peut souligner son travail sur les rĂ©seaux d’eau potable et d’assainissement des deux villages (Escaro-Aytua). Notamment la rĂ©fection des canalisations de la source d’Escaro, l’étude et obtention de subventions pour l’amĂ©nagement de la source d’Aytua et le traitement de l’arsenic, mais aussi l’alimentation par surpresseur des habitations du haut du village d’Escaro. Francis Martinez fut aussi Ă  l’origine de l’étude du financement et rĂ©alisation du stade multisports et du rĂ©amĂ©nagement de l’aire de jeux des enfants.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Le Patrimoine des Communes de la MĂ©ridienne Verte, Flohic Editions, Paris, (ISBN 9 782842 341015), notice "Escaro", p.1621-1626
    • AbbĂ© Giralt, « Notice historique sur les communes de Jujols et Escaro », Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Perpignan, no 52,‎

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Autres sources

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    52. Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, 8S104. Également Archives du RhĂŽne en lien : http://archives.rhone.fr/accounts/mnesys_cg69/datas/medias/IR_pour_internet/34%20J.pdf
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