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Fuilla

Fuilla (en catalan FullĂ ) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.

Fuilla
FullĂ 
Fuilla
Vue sur Fuilla en hiver.
Blason de FuillaFullĂ 
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Jean-François Laborde
2020-2026
Code postal 66820
Code commune 66085
DĂ©mographie
Gentilé Fuillanencs, Fuillanencques
Population
municipale
442 hab. (2020 en diminution de 2,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 33â€Č 46″ nord, 2° 21â€Č 48″ est
Altitude Min. 430 m
Max. 1 171 m
Superficie 9,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Canigou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Fuilla
FullĂ 
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Fuilla
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Fuilla
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Fuilla
FullĂ 

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, la riviĂšre de Rotja. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « massif du Madres-Coronat », le « massif de Madres-Coronat », les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales » et le « pins de Salzmann du Conflent ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Fuilla est une commune rurale qui compte 442 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelĂ©s les Fuillanencs ou Fuillanencques.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Fuilla se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  46 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  27 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Corneilla-de-Conflent (1,5 km), Vernet-les-Bains (2,5 km), Villefranche-de-Conflent (2,8 km), Sahorre (3,3 km), Serdinya (3,4 km), Fillols (3,8 km), Casteil (4,3 km), Escaro (4,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Fuilla fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă  l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Situation de Fuilla.

    Paysages et relief

    Vue en direction du nord sur la commune de Fuilla dans la vallée de la Rotja (à gauche). La vallée du Cady (Vernet-les-Bains et Corneilla-de-Conflent) est à droite. Le massif du Mont Coronat est en arriÚre-plan.

    La superficie de la commune est de 969 hectares. L'altitude de Fuilla varie entre 430 mĂštres et 1 171 mĂštres[7].

    La commune s'étend sur 4 niveaux de part et d'autre de la route départementale D 6 :

    • Fuilla du bas (Fulla d'Avall ou de Baix) Ă  environ 516 mĂštres d'altitude au panneau indicateur (secteur de l'Ă©glise Sainte-Eulalie) ;
    • Fuilla du milieu (Fulla del Mig) Ă  536 mĂštres (secteur de l'ancienne mairie) ;
    • Fuilla du haut (Fulla d'Amunt) vers 571 mĂštres.
    • Saint Eulalie quartier de la gare

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Hydrographie

    La riviĂšre de Rotja Ă  Fuilla.
    • Le fleuve de la TĂȘt qui traverse la commune au nord dans sa partie la plus Ă©troite, d'ouest en est[9].
    • La riviĂšre de Rotja, affluent de la TĂȘt, d'une longueur de 23,3 km, coule du sud au nord.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 834 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 609,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  46 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[24] - [25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    La grotte de Fuilla, en bordure de la D 6, entre Villefranche-de-Conflent et Fuilla - un site de choix pour les chauves-souris[26].

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[28] :

    • le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciĂšs de vĂ©gĂ©tation avec aussi bien des garrigues supra-mĂ©diterranĂ©ennes, des pinĂšdes Ă  Pin sylvestre ou Ă  Pin Ă  crochet, que des hĂȘtraies pures ou des hĂȘtraies-sapiniĂšres, des landes Ă  GenĂȘt purgatif ou Ă  Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[29] ;
    • les « sites Ă  chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales », d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire[30] ;
    • le « pins de Salzmann du Conflent », d'une superficie de 998 ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales et possĂšde des arbres remarquables[31] et au titre de la directive oiseaux[28]
    • le « massif du Madres-Coronat », d'une superficie de 21 396 ha, prĂ©sente un fort intĂ©rĂȘt Ă©cologique pour 17 espĂšces inscrites Ă  l'annexe I de la directive oiseaux, dont le GypaĂšte barbu[32].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[33] :

    • la « forĂȘt de Pin de Salzmann du Conflent » (1 232 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[34] ;
    • les « grottes des Canalette » (173 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[35],
    • les « Roc Campagna et Fort LibĂ©ria » (414 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[36] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [33] :

    • la « vallĂ©e du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[37] ;
    • le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[38].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Fuilla.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Fuilla est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [I 2] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (68,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,1 %), zones urbanisĂ©es (8,2 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 295.

    Parmi ces logements, 64,7 % étaient des résidences principales, 25,4 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  74,9 %[I 5].

    Voies de communication et transports

    La ligne 525 du réseau liO relie la commune à Prades depuis Py.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Fuilla est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[42] - [43].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Fuilla.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[45].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46]

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[47].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la TĂȘt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[48].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Fuilla est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[49].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est FullĂ [50].

    Histoire

    Préhistoire

    L'activitĂ© prĂ©historique Ă  Fuilla en plein magdalĂ©nien, soit vers −12 000 ans, est attestĂ©e.

    Par la suite Ă  l'Ă©poque mĂ©galithique (de −2 500 ans Ă  −2 200 ans) nos ancĂȘtres Ă©difiĂšrent plusieurs dolmens sur les collines de Fuilla.

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution

    C’est entre 476 et l’an 1 000, pĂ©riode du haut Moyen Âge, que Fuilla apparaĂźt en tant que possession de l'abbaye d'Exalada. RĂ©cupĂ©rĂ©e par le comte Miron, la seigneurie est cĂ©dĂ©e Ă  St Jean des Abadesses vers 870. En l’an 906, le concile de Narbonne confirme cette donation, et notamment de l'Ă©glise Ste Eulalie, Ă  Hemma, abbesse du monastĂšre. Un autre alleu est donnĂ© en 966 Ă  ce mĂȘme monastĂšre par le comte Seniofred.

    Fin 878, le monastĂšre Saint-AndrĂ© d'Eixalada est dĂ©truit par une inondation et les moines survivants dĂ©cident de fonder un nouvel Ă©difice en aval du TĂȘt, Ă  Cuxa. En 941, l’abbaye reçoit des enfants de Miron un alleu qu'ils possĂ©daient Ă  Fuilla, puis en 975 et 984, deux autres domaines.

    Pour son canal d'alimentation en eau creusé vers 957, Fuilla est à nouveau cité dans les documents de la commune[51].

    La consĂ©cration de l'Ă©glise St Eulalie a lieu en 1 031[52].

    Époque contemporaine

    En 1 790, annĂ©e de la crĂ©ation des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, les ecclĂ©siastiques doivent prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©. Par suite d’imbroglios administratifs, voire de trucages dĂ©libĂ©rĂ©s, des prĂȘtres sont classĂ©s Ă  tort assermentĂ©s. Pour le seul canton de Prades, c'est le cas Ă  Vinça, Marquixanes, Conat, Codalet et Fuilla[53].

    Dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, la commune connaĂźt une activitĂ© industrielle liĂ©e Ă  l'exploitation du minerai de fer dans le massif du Canigou et Ă  sa situation gĂ©ographique favorable dans le bassin de la TĂȘt. Le 29 juin 1860, un dĂ©cret impĂ©rial autorise ainsi Auguste Lazerme, maire de Vinça et conseiller gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Orientales et James Jaume, nĂ©gociant, Ă  Ă©tablir une "usine Ă  fer" Ă  Fuilla[54]. SituĂ©e sur une dĂ©rivation de la rive droite de la TĂȘt et en activitĂ© dĂšs 1859, celle-ci se compose principalement de deux hauts fourneaux au bois sur les trois autorisĂ©s, de fours Ă  griller le minerai, de charbonniĂšres et d'une roue hydraulique. L'ensemble appartient ensuite Ă  la sociĂ©tĂ© FrĂšrejean, Roux et Cie, maĂźtres de forges Ă  Annecy, puis Ă  la SA des Forges et fonderies de Crans[55].

    Pancarte explicative sur la fonderie électrique de Fuilla, quartier de la gare. En médaillon : le bùtiment de la fonderie aujourd'hui.

    Au tournant du XXe siÚcle, les hauts fourneaux sont remplacés par une usine électrique, propriété de la Société Roussillonnaise d'Electricité[56]. Ces deux activités se traduisent par un essor de la population, sensible dans les recensements de 1856-1861 et 1901.

    En 1917 une usine avec des fours électriques fut construite à Villefranche-de-Conflent (sur le territoire de la commune de Fuilla). Cette fonderie fonctionna jusque dans les années 1950.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Fuilla est incluse dans le canton de Vernet. Ce canton est rapidement supprimĂ© et la commune rejoint alors, vers 1793, le canton de Corneilla. SupprimĂ© Ă  son tour, Fuilla est rattachĂ©e en 1801 au canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[7] - [57]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune de Fuilla rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Liste des maires

    La nouvelle mairie, en 2013.
    Liste des maires successifs[58]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1851 Mathieu Faucet
    1851 1862 François Romeu
    1862 1866 Mathieu Faucet
    1866 1874 Emmanuel Guinot
    1874 1875 Gaudérique Margail
    1875 1888 SĂ©bastien Morer
    1888 1892 Paul Pacouil
    1892 1913 Antoine Guimenor
    1913 1919 Jean Gui
    1919 1931 Guillaume Lafont
    1931 1943 Joseph Faucet
    1944 1953 Pallade Pages
    1953 1960 Jean Gui
    1960 1971 Paul Cinte
    1971 1983 Georges Juncy
    1983 1995 EugĂšne Correger
    1995 2004 Jean-Marie Bertrand
    2004 mars 2014 Gilberte Pideil[59]
    mars 2014 mars 2020 Pierre Bazely[60]
    mars 2020 En cours Jean-François Laborde

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720
    33 f30 f33 f11 f11 f9 f10 f20 f14 f
    1767 1774 1789 - - - - - -
    181 H51 f42 f------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 442 habitants[Note 10], en diminution de 2,21 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    255275236319394387359379386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    395380375352355361370350357
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    378327341320344327316304316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    273266233254297329360369453
    2018 2020 - - - - - - -
    447442-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[64] 1975[64] 1982[64] 1990[64] 1999[64] 2006[65] 2009[66] 2013[67]
    Rang de la commune dans le département 110 125 121 119 119 120 118 111
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'Ă©cole, prĂšs de l'ancienne mairie.

    Fuilla dispose d'une école primaire publique (maternelle et élémentaire, 21 élÚves en 2013)[68].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : 10 dĂ©cembre[69] ;
    • Foire : 1er dimanche de mai[69].
    • FĂȘte de la pomme : fin octobre, alternativement une annĂ©e sur deux Ă  Sahorre et Fuilla[70].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 172 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 370 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 460 â‚Ź[I 6] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 7]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]6,8 %10,6 %13,3 %
    DĂ©partement[I 9]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  241 personnes, parmi lesquelles on compte 61 % d'actifs (47,7 % ayant un emploi et 13,3 % de chĂŽmeurs) et 39 % d'inactifs[Note 12] - [I 8]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 11]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 63 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 41,6 %[I 12].

    Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Secteurs d'activités

    30 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  Fuilla au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (9 sur les 30 entreprises implantĂ©es Ă  Fuilla), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 16].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4421117
    SAU[Note 14] (ha)169222317184

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[71]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (44 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 184 ha[73] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église Sainte-Eulalie.
      Église Sainte-Eulalie.
    • Église Saint-Jean.
      Église Saint-Jean.
    • Notre-Dame-de-Vie.
      Notre-Dame-de-Vie.
    • Situation de Notre-Dame-de-Vie. Vue vers le nord depuis les gorges de Fuilla dans la vallĂ©e de la Rotja. Au-dessus de la chapelle : la grotte naturelle, la "Cova de Sainte-Madeleine".
      Situation de Notre-Dame-de-Vie. Vue vers le nord depuis les gorges de Fuilla dans la vallée de la Rotja. Au-dessus de la chapelle : la grotte naturelle, la "Cova de Sainte-Madeleine"[75].

    Personnalités liées à la commune

    L'ancien international de rugby Jean-François Imbernon est originaire de Fuilla.

    HĂ©raldique

    Blason de Fuilla Blason
    De gueules Ă  la feuille renversĂ©e d’argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Laurent Hernandez et Edwige Praca, notices "Fuilla", Le Patrimoine des Communes de la MĂ©ridienne Verte, tome II, Flohic Editions, Paris, 2000, p. 1617-1621.
    • Giralt, « Notice historique sur la commune de Fuilla », Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Perpignan, no 50,‎

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[72].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    5. Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fuilla » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fuilla » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fuilla » (consulté le ).
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    14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fuilla » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Fuilla et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Fuilla et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Fuilla », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
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    16. « Orthodromie entre Fuilla et Codalet », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    53. RĂ©volution et Contre-RĂ©volution dans la France du Midi - Page 147
    54. Auguste Lazerme, officier des haras, né en 1825 à Perpignan, décédé en 1895 à Vinça, maire de Vinça de 1855 à 1875. Sur la famille de Lazerme, cf Wikipedia, en lien : Famille de Lazerme. James Jaume, négociant, né à Perpignan en 1812, décédé à Villeneuve de la RiviÚre en 1889.
    55. Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S147, dossier de demande d'autorisation des hauts fourneaux de Fuilla. A noter : la famille Jaume est alliée à celle des FrÚrejean par les épouses, nées Descallar.
    56. Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 13Sp6.
    57. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    58. Liste des maires depuis 1848 sur MairesGenWeb
    59. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    60. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
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    68. Annuaire du Ministùre de l'Éducation nationale
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    70. SebastiĂ  Vilanou i Poncet, « Fuilla : la fĂȘte de la pomme se prĂ©pare », sur La Semaine du Roussillon, (consultĂ© le ).
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    75. Grotte de la chapelle Notre-Dame de vie sur app.evasionenpayscatalan.fr. Voir aussi Les Gorges de Fuilla, une peinture de George-Daniel de Monfreid.
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