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Villefranche-de-Conflent

Villefranche-de-Conflent (Vilafranca de Conflent en catalan) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Villefranche-de-Conflent
Vilafranca de Conflent
Villefranche-de-Conflent
Vue de Villefranche
Blason de Villefranche-de-ConflentVilafranca de Conflent
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Patrick Lecroq
2020-2026
Code postal 66500
Code commune 66223
DĂ©mographie
Gentilé Villefranchois(e)
Population
municipale
209 hab. (2020 en diminution de 0,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 47 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 35′ 17″ nord, 2° 22′ 07″ est
Altitude Min. 390 m
Max. 1 395 m
Superficie 4,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villefranche-de-Conflent
Vilafranca de Conflent
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Vilafranca de Conflent
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Vilafranca de Conflent
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Cady et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Madres-Coronat » et le « massif de Madres-Coronat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Villefranche-de-Conflent est une commune rurale qui compte 209 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 889 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelĂ©s les Villefranchois ou Villefranchoises.

    Ses habitants sont les Villefranchois et les Villefranchoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    La commune de Villefranche-de-Conflent se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  45 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Corneilla-de-Conflent (2,5 km), Fuilla (2,8 km), Conat (3,0 km), Ria-Sirach (3,5 km), Serdinya (4,3 km), Fillols (4,5 km), Vernet-les-Bains (4,6 km), Codalet (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Conflent fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

    Communes limitrophes de Villefranche-de-Conflent[5]
    Conat Ria-Sirach
    Serdinya Villefranche-de-Conflent Corneilla-de-Conflent
    Fuilla

    GĂ©ologie et relief

    Villefranche-de-Conflent a une superficie de 446 hectares. Son altitude varie de 390 Ă  1 395 mètres[6]. La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 3, correspondant Ă  une sismicitĂ© modĂ©rĂ©e[7].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8] - [9].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂ®chers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂŞt mĂ©diterranĂ©enne[10] - [11].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13].

    • le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciès de vĂ©gĂ©tation avec aussi bien des garrigues supra-mĂ©diterranĂ©ennes, des pinèdes Ă  Pin sylvestre ou Ă  Pin Ă  crochet, que des hĂŞtraies pures ou des hĂŞtraies-sapinières, des landes Ă  GenĂŞt purgatif ou Ă  Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[14] et au titre de la directive oiseaux[13]
    • le « massif du Madres-Coronat », d'une superficie de 21 396 ha, prĂ©sente un fort intĂ©rĂŞt Ă©cologique pour 17 espèces inscrites Ă  l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[16] : le « plateau de Belloc et Pla des Horts » (494 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[17] et les « Roc Campagna et Fort LibĂ©ria » (414 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [16] : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[19].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Villefranche-de-Conflent.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Vilafranca de Conflent[20].

    Le nom ancien de la commune en français est Villefranche. Le nouveau nom de Villefranche-de-Conflent est adopté le [6] - [21].

    Urbanisme

    Typologie

    Villefranche-de-Conflent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 2] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    La cité construite en marbre rose (dit de Villefranche car extrait de carrières des environs) est toujours entourée par son enceinte fortifiée, d'origine médiévale et grandement remaniée au fil des siècles, notamment au XVIIe siècle par Vauban, qui fait bâtir le fort Libéria qui domine toujours la ville. Ses rues ont conservé leur caractère médiéval, avec de nombreux bâtiments remontant à cette période.

    Le village est classé parmi les plus beaux de France.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,8 %), forêts (30,7 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ville est desservie par la route nationale 116, qui la relie Ă  Prades et Perpignan Ă  l'est et Ă  la Cerdagne et Andorre Ă  l'ouest.

    C'est à la gare de Villefranche - Vernet-les-Bains (en fait sur la commune de Fuilla) que s'effectue le changement entre la ligne à voie normale venant de Perpignan et la voie métrique du Train Jaune (ligne de Cerdagne). La ville est donc reliée par un service de TER (Train Express Régional) à la Cerdagne et à la plaine littorale.

    Les lignes 521 (Casteil - Gare de Perpignan), 525 (Py - Prades) et 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) assurent la desserte de la commune.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Villefranche-de-Conflent est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[25] - [26].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Villefranche-de-Conflent.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[27].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[29]

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂŞtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchĂ©es par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la TĂŞt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[31].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villefranche-de-Conflent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

    Histoire

    La capitale du Conflent

    Signalisation bilingue en français et en catalan à l'entrée de la ville et du fort Libéria.
    Le pont Saint-Pierre, après des travaux de restauration, 2022-23.

    Villefranche est fondée par une charte octroyée par le comte de Cerdagne Guillem Ramon le [33] (ou 1090[34] ou 1092[35] selon les sources). Le comte avait alors sa résidence à Corneilla-de-Conflent et voulait faire de Villefranche sa nouvelle capitale. Le site est d'ailleurs particulièrement bien choisi : au fond du défilé de la Têt, à la confluence de celle-ci avec le Cady, la ville contrôle alors l'accès aux terres principales du Conflent[35]. La ville devient effectivement la capitale du Conflent (et siège d'une viguerie) au plus tard en 1126. Elle le reste jusqu'au XVIIIe siècle[36].

    En septembre 1263, le roi d'Aragon Jacques Ier ordonne la construction de trois ponts sur la Têt. Ces trois constructions furent sévèrement endommagées, voire détruites, par la terrible inondation de 1421, et seul le pont Saint-Pierre fut rétabli[37].

    Au cours des XIIIe siècle, XIVe siècle et XVe siècles les fortifications de la ville sont sans cesse remaniées et complétées. L'ensemble est reconstruit au XIVe siècle d'après de nouveaux plans, comme l'atteste un texte de 1411 rapportant cette reconstruction[38] - [39].

    La forteresse Vauban

    Le fort Libéria vu de la gare.

    La ville est assiégée et prise par les Français en 1654 ; les fortifications sont alors démantelées pour qu’elles ne puissent pas servir aux Espagnols. La construction de nouvelles fortifications est entreprise à partir des plans de Vauban en 1669, qui visite le chantier dix ans plus tard[40]. Le Fort Libéria est alors construit à flanc de montagne, dominant la ville au nord. Les travaux se poursuivent pendant tout le XVIIIe siècle (porte de France en 1783, porte d'Espagne en 1791)[41].

    Chemin de fer

    Le chemin de fer arrive à Villefranche en 1885 : la ville est alors reliée à Perpignan et Prades par une voie à écartement normal. Il faut attendre 1909 pour que le premier tronçon de la ligne à voie métrique de Cerdagne soit mise en service jusqu'à Mont-Louis, puis 1911 jusqu'à Bourg-Madame et enfin 1927 jusqu'à Latour-de-Carol, où la ligne est en correspondance avec la ligne internationale transpyrénéenne (dite Transpyrénéen oriental)[42].

    Politique et administration

    Mairie de Villefranche-de-Conflent.

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1894 1899 Bernard Bernard .. ...
    1899 1899 Louis de Noël .. ...
    1899 1912 Bernard Bernard .. ...
    1912 1914 Michel Py .. ...
    1914 1919 Jean Sola .. ...
    1919 1925 François Mir .. ...
    1925 1929 Michel Olibe .. ...
    1929 1929 Joseph Rigole .. ...
    1929 1935 Etienne Jeay .. ...
    1935 1937 François Mir .. ...
    1937 1939 Laurent Moréra .. ...
    1939 1941 Louis Fournols .. ...
    1941 1944 Jacques Lafage .. ...
    1944 1965 Jean Teulière .. ...
    1965 1995 Jean-Pierre Lannelongue .. ...
    1995 2001 Jean Cambou ... ...
    2001 2002 François Galte[43] ... ...
    2003 2008 Rose-Marie Soria ... ...
    2008 2009 Guy Raffalli[44] ... ...
    2009 2020 Huguette Teulière ... ...
    2020 en cours Patrick Lecroq ... ...

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709
    341 f411 f341 f171 f127 f64 f69 f66 f133 f
    1720 1767 1774 1789 - - - - -
    143 f556 H591 H148 f-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 209 habitants[Note 7], en diminution de 0,95 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    566584656666670721712757813
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    889756681635584645648572496
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    863561641719657597608631666
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    580507435294261225238237232
    2014 2019 2020 - - - - - -
    211210209------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : la paroisse de Belloc semble avoir été supprimée durant le XVIIIe siècle et ses habitants dès lors recensés avec ceux de Villefranche-de-Conflent, tel que signalé en 1789.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 85 90 118 127 133 135 138 140
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Sports

    L'édition 2013 du Raid Centrale Paris est passée par le Fort Libéria et la ville au cours de sa deuxième étape reliant Vernet-les-Bains à Prades le 7 mai.

    Villefranche-de-Conflent est un passage prĂ©vu lors de la 15e Ă©tape du Tour de France 2021 (CĂ©ret-Andorre-la-Vieille) Ă  57,4 km après le dĂ©part de CĂ©ret[54].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 112 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 208 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 14 070 â‚¬[I 5] (19 350 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 7]14,7 %14,1 %16,8 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  132 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (55,7 % ayant un emploi et 16,8 % de chĂ´meurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 141 emplois en 2018, contre 169 en 2013 et 190 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 179,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 55,2 %[I 11].

    Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 55,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 19,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 14 000 €[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    La ville est membre du Réseau des sites majeurs de Vauban et est classée dans la liste des Plus Beaux Villages de France.

    Le , le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO a inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité son ensemble fortifié, comprenant l'enceinte, la citadelle du fort Libéria et l'ensemble des grottes Cova Bastera, créés grâce au génie du maréchal de Vauban dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Jacques

    Dès la fondation de la ville, ou dans les années qui ont suivi, l'autorisation est donnée par l'évêque d'Elne aux habitants de procéder à la construction d'une église[55].

    La partie la plus ancienne de l'édifice remonte au début XIIe siècle. L'ensemble est remanié au XIIIe siècle[56]. Puis, à la fin du XVIIe siècle lors du remodelage des fortifications de la ville, les abords de l'église paroissiale sont totalement modifiés[57].

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862[58]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[58].

    Les fortifications
    La ville est entourée d'une enceinte de forme rectangulaire allongée, intégralement conservée. Elle présente des éléments médiévaux mêlés aux reconstructions et adjonctions des XVIIe siècle et XVIIIe siècles.

    De l'époque médiévale subsiste notamment la tour du Diable, attenante à l'église (angle sud-est). Elle porte par ailleurs l'inscription « Elle fut commencée l'an 1441 et finie l'an 1454 » (inscription originale : catalan : Comensada fo lany MCCCCXXXXI he finida lany MCCCCLIIII). De plus il reste la majeure partie de la courtine sud, flanquée de deux tours semi-circulaires (du XIVe siècle, antérieures à la tour du Diable). Cette courtine et ces tours furent renforcées au XVIIe siècle par l'installation de trois bastions et d'un nouveau chemin de ronde. La première de ces tours est englobée dans le bastion de Corneilla (angle sud-est), la deuxième est quant à elle entre la tour du Diable et le bastion de la Reine (angle sud-ouest). Une troisième tour de même plan s'élève à l'angle nord-ouest, englobée dans le Bastion du Roi.

    De cette période subsistent également la porte du Roussillon et la porte de France (la nouvelle porte du XVIIIe siècle a été construite à sa gauche, respectant ainsi l'édifice médiéval), de même qu'une partie de la porte ouvrant sur le Pont Saint Pierre.

    Au XVIIe siècle, Vauban fait donc reconstruire et renforcer les fortifications médiévales, il fait notamment édifier un fort détaché communiquant par un souterrain. De nouveaux bastions sont édifiés (notamment ceux cités ci-dessus) : le bastion du Roi (angle nord-ouest), le bastion de la Reine (angle sud-ouest), le bastion du Dauphin (angle nord-est), le Bastion de Comellà (angle sud-est) et le bastion de la Boucherie (courtine nord, sur le pont Saint-Pierre).

    [réf. nécessaire]

    À la fin du XVIIIe siècle on reconstruit la Porte de France (en 1783, sur le front est) et la Porte d'Espagne (en 1791), située à l'ouest de la ville, à l'emplacement de l'ancienne tour-porte[59] - [60].

    • Bastion du Roi.
      Bastion du Roi.
    • Bastion du Roi : tour mĂ©diĂ©vale transformĂ©e en magasin Ă  poudre.
      Bastion du Roi : tour médiévale transformée en magasin à poudre.
    • La tour du Diable, sur le cĂ´tĂ© sud de l'enceinte.
      La tour du Diable, sur le côté sud de l'enceinte.
    • Bastion de Corneilla.
      Bastion de Corneilla.
    • Courtine entre le bastion de la Montagne et le bastion de Corneilla.
      Courtine entre le bastion de la Montagne et le bastion de Corneilla.
    • Bastion de la Montagne.
      Bastion de la Montagne.
    • Ancienne porte de France et bastion du Dauphin (Ă  droite).
      Ancienne porte de France et bastion du Dauphin (Ă  droite).
    • Bastion du Dauphin, et le glacis caractĂ©ristique de Vauban (aujourd'hui disparu).
      Bastion du Dauphin, et le glacis caractéristique de Vauban (aujourd'hui disparu).
    La ville
    Outre l'église Saint-Jacques et les fortifications, la ville possède plusieurs bâtiments dignes d'intérêt, notamment des exemples de l'architecture civile médiévale.

    L'espace urbain à l'intérieur de l'enceinte est organisé autour de deux rues parallèles est-ouest : la rue Saint-Jacques au sud et la rue Saint-Jean au nord.

    [réf. nécessaire]

    L'ancienne viguerie, aujourd'hui siège de l'hôtel de ville, est sise rue Saint-Jean, à l'angle avec la place de l'église. Le bâtiment remonte au XIIe siècle, de même que la tour-beffroi qui le flanque[61], surmonté par une pyramide en maçonnerie en 1623[38].

    L'hôpital de Villefranche (rue Saint-Jean), fondé par Pons de Sarabeu en 1225, comporte un corps de logis remanié surmonté de merlons, et une haute tour quadrangulaire dont le sommet est surmonté de corbeaux[61].

    Presque toutes les maisons remontent au Moyen Âge. La plupart ont été remaniées et présentent donc des traces, des empreintes des différentes époques. Au rez-de-chaussée, elles comportent quasiment toutes une ou plusieurs grandes arches en plein cintre. Certaines façades présentent encore des fenêtres géminées, comme la demeure sise au 75 rue Saint-Jean (deuxième moitié du XIIIe siècle) ou des fenêtres à meneaux, comme aux 24-26 rue Saint-Jean (vers 1500)[61].

    Vue panoramique du village fortifié de Villefranche-de-Conflent.
    Fort Libéria
    • Église Saint-Jacques de Villefranche-de-Conflent
      Église Saint-Jacques de Villefranche-de-Conflent
    • Église Saint-AndrĂ© de Belloc
      Église Saint-André de Belloc
    • Église Saint-Étienne de Campilles
      Église Saint-Étienne de Campilles
    • Chapelle Saint-Louis du fort LibĂ©ria
      Chapelle Saint-Louis du fort Libéria

    Gastronomie

    La spécialité culinaire de la ville est la « bougnette » (ou « bunyete » en catalan) qui se présente comme une crêpe solide ou un beignet très fin et sucré[62].

    Personnalités liées à la commune

    • Plusieurs empoisonneuses impliquĂ©es dans l'affaire des poisons, dont Anne Guesdon, la femme de chambre de la marquise de Brinvilliers, furent enfermĂ©es au fort LibĂ©ria, qui surplombe Villefranche[63].
    • François Boher (1769-1825) : peintre, sculpteur, Ă©crivain nĂ© Ă  Villefranche-de-Conflent ;
    • Henri Galau (1897-1950) : joueur de rugby Ă  XV nĂ© Ă  Villefranche-de-Conflent ;
    • Albert Cazes (1924-2012) : historien et curĂ© de Villefranche-de-Conflent de 1948 Ă  2006.

    HĂ©raldique

    Blason de Villefranche-de-Conflent Blason
    Écu en losange : d'azur à l'étoile de six rais d'argent, accostée de deux tours du même, surmontée d'un écusson en losange d'or à quatre pals de gueules timbré d'une couronne d'or, aux ondes d'argent mouvant de la pointe.
    Devise
    Non commovebitur
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Cinéma

    Film tourné en partie à Villefranche-de-Conflent :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • GĂ©raldine Mallet, Églises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
    • Sous la direction de Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, (ISBN 978-2-01-242333-6), p. 560-562
    • Anie de Pous, « Villefranche-de-Conflent », dans Congrès archĂ©ologique de France. 112e session. Le Roussillon. 1954, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, Paris, 1955, p. 280-298

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Villefranche-de-Conflent » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villefranche-de-Conflent » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villefranche-de-Conflent » (consulté le ).
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    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villefranche-de-Conflent » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Villefranche-de-Conflent et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Villefranche-de-Conflent et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Villefranche-de-Conflent », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail.
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Villefranche-de-Conflent », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    7. « Plan séisme » (consulté le ).
    8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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    11. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villefranche-de-Conflent », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « site Natura 2000 FR9101473 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9112026 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villefranche-de-Conflent », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF le « plateau de Belloc et Pla des Horts » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « Roc Campagna et Fort Libéria » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF le « versant sud du massif du Madres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
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    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
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    30. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    31. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
    32. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    33. Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Ed. Les Presses du Languedoc, 2003, page 208.
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    37. Albert Cazes (abbé), op. cit., page4.
    38. CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, page6.
    39. BAYROU Lucien, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, page 273.
    40. Lucien Bayrou, op. cit., 2004, page 273.
    41. Albert Cazes (abbé), page9.
    42. Piere Cazenove, Le Train Jaune de Cerdagne, Ed. Loubatières, 1992, pages 5-7.
    43. F. Galte a parrainé la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
    44. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010.
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    59. CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, pages 6-8.
    60. BAYROU Lucien, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, pages 273-275.
    61. Garrigou-Grandchamp Pierre, Inventaire des édifices domestiques des XIIe, XIIIe et XIVe siècles à Villefranche-de-Conflent, (page consultée le 27 décembre 2007). <http://www.societes-savantes-toulouse.asso.fr/samf/grmaison/geomm/france/66/vilfrcfl/vilfr01.htm>.
    62. « Les bunyettes », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
    63. Arlette Lebigre, 1679-1682, l'affaire des poisons..
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