Ria-Sirach
Ria-Sirach [Êija siÊak] (en catalan RiĂ i Cirac) est une commune française, situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant Ă l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis et RodĂšs.
Ria-Sirach | |||||
Vue de Ria | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Conflent-Canigó | ||||
Maire Mandat |
Jean Maury 2020-2026 |
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Code postal | 66500 | ||||
Code commune | 66161 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rianencs, Siracaires ou Ria-Sirachois | ||||
Population municipale |
1 354 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 36âČ 34âł nord, 2° 24âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 339 m Max. 1 081 m |
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Superficie | 12,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Prades (banlieue) |
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Aire d'attraction | Prades (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | www.riasirach.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la TĂȘt, le Caillan, le ruisseau de MardĂ© et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « sites Ă chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Ria-Sirach est une commune urbaine qui compte 1 354 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Ria-Sirachois ou Ria-Sirachoises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Ria-Sirach se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 2 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Codalet (1,4 km), Prades (2,1 km), Catllar (3,4 km), Villefranche-de-Conflent (3,5 km), Conat (3,6 km), Taurinya (3,8 km), Clara (4,4 km), Corneilla-de-Conflent (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Ria-Sirach fait partie de la rĂ©gion de Conflent, hĂ©ritiĂšre de l'ancien comtĂ© de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond Ă l'ensemble des vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes qui « confluent » avec le lit creusĂ© par la TĂȘt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et RodĂšs, aux abords de la plaine du Roussillon[4].
GĂ©ologie et relief
Au-delĂ de l'extrĂ©mitĂ© orientale de la gorge de Villefranche, que la TĂȘt a entaillĂ©e dans des formations dĂ©voniennes de marbre, le fond de la vallĂ©e s'Ă©largit un peu, dans une zone de formations palĂ©ozoĂŻques plus anciennes[Carte 1]. La ville de Ria est situĂ©e dans cette section du fond de la vallĂ©e, et sur une colline abrupte immĂ©diatement au nord. Sirach est situĂ© sur une terrasse de prĂšs de 100 mĂštres au-dessus de Ria, immĂ©diatement au sud. Cette terrasse marque un ancien cours de la TĂȘt[Note 2].
Sur le territoire de la commune s'ouvre la grotte des Ambouilla (ou Embulla) entrée principale du réseau André Lachambre, dont le développement dépasse les 35 kilomÚtres.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[12] et qui se trouve Ă 1 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 609,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 42 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[17], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[18].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[21] - [22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « sites Ă chiroptĂšres des PyrĂ©nĂ©es-Orientales »[24], d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espĂšces de chauves-souris d'intĂ©rĂȘt communautaire[25].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[26] : la « grotte de Sirach » (52 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[27] et la « Trancade d'Ambouilla » (294 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [26] :
- la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[29] ;
- le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ria-Sirach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [I 2] - [32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (84 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (64,4 %), forĂȘts (20,1 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %), cultures permanentes (5,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Les lignes 521 (Casteil - Gare de Perpignan), 524 (Fontpédrouse - Prades), 525 (Py - Prades) et 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) du réseau régional liO desservent la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ria-Sirach est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă deux risques particuliers, les risques radon et minier[34] - [35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[40].
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la TĂȘt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[41].
Risque particulier
La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Ria-Sirach est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[43].
Histoire
La commune de Ria fut crĂ©Ă©e en 1822 par la rĂ©union des communes prĂ©existantes de Ria et de Sirach. Cependant, la paroisse de Sirach dĂ©pendait de Ria depuis le Haut Moyen Ăge. Ria a fusionnĂ© avec Urbanya en 1973 pour crĂ©er la commune de Ria-Sirach-Urbanya. Les deux communes ont Ă©tĂ© rĂ©tablies en 1983, Ria prenant le nom de Ria-Sirach.
Ria
Citée dÚs le IXe siÚcle, la seigneurie de Ria devient possession de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa en 1134. Elle le reste jusqu'à la Révolution. Le village est établi sur une colline au sommet de laquelle s'élevait un chùteau. Mentionné en 1195, endommagé en 1347 par les troupes du roi Pierre IV d'Aragon, restauré au tournant des XVIe et XVIIe siÚcles, il est définitivement détruit dans la deuxiÚme moitié du XVIIe siÚcle[45].
Au XIXe siĂšcle, l'histoire de Ria est intiment liĂ©e Ă celle de l'industrie mĂ©tallurgique. DatĂ©s de 1859, les hauts-fourneaux au bois de Ria sont les premiers Ă©difiĂ©s dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Ils sont lâĆuvre de deux importants maĂźtres de forges : RĂ©mi Jacomy (1818-1889), Ă©galement promoteur des hauts-fourneaux de La Nouvelle, dans l'Aude (1861), Prades (1876) et Codalet (1879), et Jacob Holtzer (1802-1862), Ă l'origine d'une lignĂ©e de maĂźtres de forges Ă Unieux, dans le dĂ©partement de la Loire. La fabrication des aciers d'Unieux Ă partir du fer des PyrĂ©nĂ©es a Ă©tĂ© dĂ©crite par Ămile Zola dans son roman Travail, publiĂ© en 1901. Le dernier haut-fourneau de Ria est enfin le dernier des hauts-fourneaux au bois fonctionnant en France, son extinction intervenant aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. De fait, les fontes au bois de Ria et des communes environnantes, de qualitĂ© exceptionnelle, rivalisent alors durablement avec les fers de SuĂšde[46].
Sirach
Ă l'instar de Ria, Sirach fut possession de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa du Xe siĂšcle Ă la RĂ©volution[47].
Politique et administration
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H). Celle-ci ne concerne que Ria.
Notes :
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[51].
En 2020, la commune comptait 1 354 habitants[Note 11], en augmentation de 3,44 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes :
- à partir de 1826, les habitants de Sirach sont recensés avec ceux de Ria.
- Pour 1975 et 1982, la population recensée est celle de la commune de Ria-Sirach-Urbanya.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 593 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 1 291 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 170 âŹ[I 8] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 8,7 % | 10 % | 14,3 % |
DĂ©partement[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 779 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (56,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chÎmeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 13] - [I 10]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie du pÎle principal de l'aire d'attraction de Prades[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 181 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 222 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 446, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 14].
Sur ces 446 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 24 000 âŹ[I 17].
Entreprises et commerces
Le village possÚde un supermarché Lidl et une boulangerie.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Le chùteau de Ria a été presque entiÚrement détruit au XVIIe siÚcle. Il n'en reste plus que la base des murs, fortement arasée. Il était apparemment composé de deux enceintes flanquées de deux bastions. Le site a été récemment fouillé[45].
- LâĂ©glise paroissiale Saint-Vincent de Ria est d'origine romane. EntiĂšrement reconstruite au XVIIe siĂšcle et XVIIIe siĂšcle, il ne subsiste de l'Ă©difice mĂ©diĂ©val que la tour-clocher quadrangulaire datant du XIe siĂšcle. Haute de 22 mĂštres et large de 5 mĂštres, elle s'Ă©lĂšve sur la face nord de l'Ă©glise[59]. Le Clocher et les vantaux de la portĂ©e d'entrĂ©e ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historiques en 1964[60].
- L'église Saint-Clément de Sirach fut construite au XIIe siÚcle : elle se composait alors d'une nef unique voûtée en berceau brisé terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. L'ensemble est ensuite surélevé afin de le fortifier, et des chapelles latérales sont ensuite rajoutées au XVIIIe siÚcle[61] - [47]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1974[62].
- L'église Saint-Christophe de Llugols est une église romane située dans le hameau de Llugols.
- L'Ă©glise Saint-Sernin d'Eroles est elle aussi romane.
- Chapelle Saint-SĂ©bastien de Ria.
- Ăglise Saint-Vincent de Ria
- Ăglise Saint-Christophe de Llugols
- Ăglise Saint-ClĂ©ment de Sirach
- Ăglise Saint-Sernin d'Eroles
Personnalités liées à la commune
- Joseph Marie (1750-?) : homme politique né à Ria.
HĂ©raldique
Blason | CoupĂ© : au 1) dâor Ă la croisette de gueules, au 2) de gueules Ă la fasce dâargent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Ria-Sirach sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Histoire du fer Ă Ria-Sirach sur riasirach66.free.fr
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- D'autres vestiges de cette terrasse, aujourd'hui dissĂ©quĂ©e et recouverte de dĂ©pĂŽts de sable et de gravier quaternaires dĂ©posĂ©s par la TĂȘt, s'Ă©tendent plus Ă l'est. Ils sont marquĂ©s comme terrasse Fw sur la carte gĂ©ologique. Ils sont situĂ©s Ă la Chapelle Saint-Jean de Dossorons (Codalet), au Chemin de Nougarol (Codalet/Prades), au chemin de Fenouillix (Prades), et Ă Llonat (Los Masos).
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec Notice explicative de la feuille Prades (1095) Ă 1/50 000, BRGM Ăditions, OrlĂ©ans, 1998, ficheinfoterre.brgm.fr.
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Ria-Sirach » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Prades » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ria-Sirach » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).
Autres sources
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