Latour-de-Carol
Latour-de-Carol (La Tor de Querol en catalan) est une commune française, située en Cerdagne, dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomÚtres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.
Latour-de-Carol | |||||
Début de la ligne ferroviaire de Cerdagne et de ses « petits trains jaunes » à Latour-de-Carol. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Cerdagne | ||||
Maire Mandat |
CĂ©cile Houyau 2020-2026 |
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Code postal | 66760 | ||||
Code commune | 66095 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Carolans | ||||
Population municipale |
450 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 27âČ 57âł nord, 1° 53âČ 23âł est | ||||
Altitude | Min. 1 209 m Max. 2 080 m |
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Superficie | 12,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Riu de Querol, Riu de Salit, Riu de TarterĂšs et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Capcir, Carlit et Campcardos ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Latour-de-Carol est une commune rurale qui compte 450 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 635 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Carolans ou Carolanes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Latour-de-Carol se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 86 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 47 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Enveitg (2,2 km), Ur (4,0 km), Dorres (4,6 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (5,4 km), Bourg-Madame (5,7 km), Palau-de-Cerdagne (8,4 km), Porta (8,5 km), Estavar (8,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Latour-de-Carol fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomÚtres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie de 1 209 Ă 2 080 mĂštres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste LĂ©ocadie », sur la commune de Sainte-LĂ©ocadie, mise en service en 1981[14] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 567,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 86 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[20].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22]. Dans ce cadre, la commune fait partie[23]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[24] - [25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].
Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du dĂ©partement dont celle-ci, Ă la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone prĂ©sente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des PyrĂ©nĂ©es et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (GypaĂšte barbu, CircaĂšte Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pĂšlerin), les galliformes (LagopĂšde, grand TĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[27] - [28].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[29] : la « vallĂ©e du Carol » (2 929 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [29] : la « Basse Cerdagne » (3 916 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[31].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Latour-de-Carol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 2] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (68,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (35,3 %), forĂȘts (24,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,5 %), prairies (11 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,1 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), terres arables (0,6 %)[34].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Latour-de-Carol est divisé en plusieurs hameaux, tous situés à proximité de la vallée du Carol. Ceux-ci sont, du nord au sud : Quers, RiutÚs, Latour-de-Carol et Iravals. On trouve également des hameaux plus isolés : San Pere de Sedret, au sud-ouest d'Iravals, et Salit au nord-est de RiutÚs[5].
Logement
La commune de Latour-de-Carol compte, en 2009, 486 logements. Parmi ceux-ci, 40,2 % sont des résidences principales, 48,6 % sont des résidences secondaires et 11,2 % sont vacants. 63,4 % des ménages de Latour-de-Carol sont propriétaires de leur résidence principale[I 5].
Voies de communication et transports
Le train jaune sâarrĂȘte en gare de Latour-de-Carol - Enveitg, gare internationale, entre les rĂ©seaux français et espagnol, situĂ©e sur la commune voisine d'Enveitg. Elle possĂšde trois Ă©cartements de voie diffĂ©rents : 1 000 mm (Ligne de Cerdagne), 1 435 mm (SNCF) et 1 668 mm (RENFE)[35].
De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune : la 560 (Porté-Puymorens - Perpignan), la 562 (Latour-de-Carol - Puyvalador) et la 566 (Latour-de-Carol - Porté-Puymorens).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Latour-de-Carol est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[36] - [37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du SĂšgre[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[39]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[40].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le barrage de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive, un ouvrage de 42,5 m de hauteur construit en 1962[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-Carol est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[43].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est la Tor de Querol[44] ; les habitants sont els Querolans.
Le hameau de Carol qui a donné son nom à la tour (aujourd'hui disparue) se situe plus haut dans la vallée, au nord-ouest sur la commune de Porta[5].
Histoire
Les premiÚres traces d'habitation datent de 600 av. J.-C. et se trouvent à l'emplacement du hameau d'Iravals. Le peuplement s'est déplacé à partir du XIIIe siÚcle autour du hameau de Latour-de-Carol, délaissant en partie Iravals[45].
Le , la commune de Porta est créée par détachement de Latour-de-Carol[46].
Politique et administration
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1365 : dont 8 f pour Sainte-Eulalie et 5 f pour Yravals ;
- 1378 : dont 4 f pour Ques, 5 f pour RuitĂšs, 3 f pour Sainte-Eulalie et 6 f pour Yravals ;
- 1515 : dont 2 f pour Ques, 1 f pour RuitĂšs et 1 f pour Yravals ;
- 1553 : pour Sainte-Eulalie ;
- 1720 : pour la vallée de Carol ;
- 1774 : 1156 H ou 109 f, dont 71 f pour Latour-de-Carol seulement, 33 f pour Carols et 5 f pour Iravals.
Le hameau de Sainte-Eulalie est aujourd'hui sur la commune d'Enveitg et celui de Carol sur la commune de Porta[5].
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[52].
En 2020, la commune comptait 450 habitants[Note 9], en augmentation de 6,64 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Latour-de-Carol et Enveitg. Latour possÚde une école primaire avec section maternelle et élémentaire entre le CE2 et le CM2, et Enveitg accueille l'école élémentaire pour le CP et CE1[58]. L'école est située au sud du bourg.
Le secteur du collĂšge est Bourg-Madame[59].
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Latour-de-Carol a vu le passage de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 114,1 km aprÚs le départ de Céret[60].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 185 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 426 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 490 âŹ[I 6] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 3 % | 4,3 % | 7,8 % |
DĂ©partement[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 250 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 7,8 % de chÎmeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 11]. Elle compte 138 emplois en 2018, contre 116 en 2013 et 135 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 183, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 12].
Sur ces 183 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Secteurs d'activités
55 établissements[Note 12] sont implantés à Latour-de-Carol au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 7 | 12,7 % | (8,7 %) |
Construction | 14 | 25,5 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 27,3 % | (30,5 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,8 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 5 | 9,1 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 9,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 10,9 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 2 | 3,6 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 55 entreprises implantées à Latour-de-Carol), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune est dans la Cerdagne, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[61]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'Ă©levage de bovins, pour la viande[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (sept en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 688 ha[63] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'ancienne église Saint-Fructueux d'Iravals ( Classé MH (1963)), ou chapelle d'Iravals, est située au hameau éponyme.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Ătienne est situĂ©e sur une lĂ©gĂšre hauteur au sud du bourg. Elle date du XVe siĂšcle. Il y fut dĂ©couvert un panneau de bois au dĂ©but du XXe siĂšcle en rĂ©emploi, servant Ă fermer le cĂŽtĂ© gauche de l'autel de saint SĂ©bastien qui s'avĂ©ra provenir d'un retable rĂ©alisĂ© par Antoine Peytavi (v.1540-1592) pour la chapelle Saint-Fructueux de Latour-de-Carol. Il fut restaurĂ© et classĂ© aux monuments historiques le
- Un oratoire, situé à la sortie nord du bourg.
- Ăglise Saint-Fructueux d'Iravals.
- L'Ă©glise Saint-Ătienne.
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ©: aux 1er et 4e d'or Ă quatre pals de gueules, aux 2e et 3e de sable Ă la tour d'or, maçonnĂ©e du champ, ouverte et ajourĂ©e d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Culture populaire
- La gare de Latour-de-Carol a été popularisée par Brigitte Fontaine dans sa chanson Lettre à monsieur le chef de gare de La Tour de Carol.
Voir aussi
Bibliographie
- Association pour la protection du patrimoine et de la mémoire collective de Latour de Carol, André Balent et Bernadette Truno (photogr. Pierre Vinche), Latour-de-Carol, Latour-de-Carol, Mairie de Latour-de-Carol, , 39 p. (BNF 37168542)
- AndrĂ© Balent, « Les empreintes de Sant QuintĂ (Latour-de-Carol). Limites paroissiales au Moyen Ăge et conflits territoriaux lors de la partition politique de la vallĂ©e de Carol (Cerdagne) en 1836-1838 », dans Roches ornĂ©es, roches dressĂ©es : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en PyrĂ©nĂ©es de l'Est. Actes du colloque en hommage Ă Jean AbĂ©lanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN 9782354123192, DOI 10.4000/books.pupvd.4273)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Latour-de-Carol », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Latour-de-Carol dans l'histoire du Roussillon.
- Latour-de-Carol sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Jean Tosti, « Latour-de-Carol », (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Latour-de-Carol » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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